Le Pape invite à s’en remettre à Dieu avec confiance
News.va
Hier à 13:42
(RV) «Nul ne peut servir deux maîtres (…) Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent». Ce dimanche 26 février 2017, le Pape appelle les catholiques à faire un «choix clair», que l'Évangile de ce jour indique avec précision (saint Matthieu 6, 24-34). Il les invite à une attitude évangélique qui consiste à «chercher d’abord le Royaume de Dieu ».
L’abandon et la confiance
Sous un grand soleil, le Pape s’adresse depuis une des fenêtres de l’appartement apostolique à la foule des fidèles rassemblée sous ses yeux place Saint-Pierre. En ce huitième dimanche de temps ordinaire, François souligne que ce passage de l’Évangile de Matthieu est un fort rappel à s’en remettre à Dieu. «Jésus nous exhorte avec insistance à ne pas se préoccuper de l’avenir». Le regard de Dieu, prompt et bienveillant, veille continuellement sur notre vie, assure François. «Il coule sous-jacent à la hantise de tant de préoccupations qui risquent d’ôter sérénité et équilibre ; une angoisse souvent inutile, car elle ne parvient pas à changer le cours des événements». S’en remettre à Dieu ne résout pas magiquement les problèmes, mais permet de les affronter courageusement avec une âme juste.
L’accumulation des biens terrestres est illusoire
Le Pape rappelle combien Dieu est proche. «C’est notre refuge, la source de notre sérénité et de notre paix. Le rocher de notre salut auquel on peut s’accrocher certain de ne pas tomber». A notre époque, voir un Père en Dieu est tellement important, souligne le Pape qui regrette pourtant que, parfois, on ne s’en rende pas compte, trop occupés à rechercher «de manière obsessive des biens terrestres et de richesses, leur manifestant un amour exagéré», «oubliant, et parfois refusant, le bien suprême, c’est-à-dire l’amour paternel de Dieu». Or Jésus le dit : cette recherche de possessions est «une illusion, un motif de malheur».
Un choix clair à faire
Jésus donne à ses disciples une règle fondamentale de vie : «Cherchez d’abord le royaume de Dieu» pour réaliser le projet qu'Il a annoncé lors du Sermon sur la montagne, «en s’en remettant à Dieu qui ne déçoit pas ; en se mobilisant pour être des administrateurs fidèles des biens qu’il nous a donnés, même des biens terrestres, sans en faire trop comme si tout, et même notre salut, dépendait seulement de nous». Un comportement évangélique de ce genre nécessite de faire «un choix clair», car «nul ne peut servir deux maîtres». Ou l’on sert les idoles fascinantes mais illusoires, ou l’on sert Dieu. Un choix qui se doit se répercuter dans chacun de nos actes, programmes ou engagements. Un choix à faire de façon nette, et à renouveler constamment, «car les tentations de tout réduire à l’argent, le plaisir et le pouvoir sont pressantes», avertit François.
Une espérance au long cours
Le Pape souligne que si «honorer ces idoles a des résultats tangibles bien que fugaces», choisir Dieu et son règne n’a pas toujours de fruits immédiats. «C’est une décision qui se prend dans l’espérance et dont on laisse à Dieu la pleine réalisation». On n'abandonne pas son choix au moindre obstacle car «l’espérance chrétienne est fondée sur la fidélité à Dieu qui ne déçoit jamais».
Le Pape prie enfin la Vierge pour qu’elle aide chacun à s’en remettre à l’amour et la bonté du Père céleste, à vivre en Lui et avec Lui. «Ceci est le présupposé permettant de surmonter les tourments et les adversités de la vie, et même les persécutions ».
Maladies rares
A l’issue de l’Angélus, le Pape a salué les pèlerins italiens et espagnols, nombreux place Saint-Pierre. Il s’est également adressé à un groupe venu à Rome à l’avant-veille de la Journée des maladies rares. Il les a félicités pour leur action et a dit espérer que «les patients et leurs familles soient soutenus de manière adéquate dans leur parcours difficile, tant au niveau médical que législatif. »
(MD)
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
News.va
Hier à 13:42
(RV) «Nul ne peut servir deux maîtres (…) Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent». Ce dimanche 26 février 2017, le Pape appelle les catholiques à faire un «choix clair», que l'Évangile de ce jour indique avec précision (saint Matthieu 6, 24-34). Il les invite à une attitude évangélique qui consiste à «chercher d’abord le Royaume de Dieu ».
L’abandon et la confiance
Sous un grand soleil, le Pape s’adresse depuis une des fenêtres de l’appartement apostolique à la foule des fidèles rassemblée sous ses yeux place Saint-Pierre. En ce huitième dimanche de temps ordinaire, François souligne que ce passage de l’Évangile de Matthieu est un fort rappel à s’en remettre à Dieu. «Jésus nous exhorte avec insistance à ne pas se préoccuper de l’avenir». Le regard de Dieu, prompt et bienveillant, veille continuellement sur notre vie, assure François. «Il coule sous-jacent à la hantise de tant de préoccupations qui risquent d’ôter sérénité et équilibre ; une angoisse souvent inutile, car elle ne parvient pas à changer le cours des événements». S’en remettre à Dieu ne résout pas magiquement les problèmes, mais permet de les affronter courageusement avec une âme juste.
L’accumulation des biens terrestres est illusoire
Le Pape rappelle combien Dieu est proche. «C’est notre refuge, la source de notre sérénité et de notre paix. Le rocher de notre salut auquel on peut s’accrocher certain de ne pas tomber». A notre époque, voir un Père en Dieu est tellement important, souligne le Pape qui regrette pourtant que, parfois, on ne s’en rende pas compte, trop occupés à rechercher «de manière obsessive des biens terrestres et de richesses, leur manifestant un amour exagéré», «oubliant, et parfois refusant, le bien suprême, c’est-à-dire l’amour paternel de Dieu». Or Jésus le dit : cette recherche de possessions est «une illusion, un motif de malheur».
Un choix clair à faire
Jésus donne à ses disciples une règle fondamentale de vie : «Cherchez d’abord le royaume de Dieu» pour réaliser le projet qu'Il a annoncé lors du Sermon sur la montagne, «en s’en remettant à Dieu qui ne déçoit pas ; en se mobilisant pour être des administrateurs fidèles des biens qu’il nous a donnés, même des biens terrestres, sans en faire trop comme si tout, et même notre salut, dépendait seulement de nous». Un comportement évangélique de ce genre nécessite de faire «un choix clair», car «nul ne peut servir deux maîtres». Ou l’on sert les idoles fascinantes mais illusoires, ou l’on sert Dieu. Un choix qui se doit se répercuter dans chacun de nos actes, programmes ou engagements. Un choix à faire de façon nette, et à renouveler constamment, «car les tentations de tout réduire à l’argent, le plaisir et le pouvoir sont pressantes», avertit François.
Une espérance au long cours
Le Pape souligne que si «honorer ces idoles a des résultats tangibles bien que fugaces», choisir Dieu et son règne n’a pas toujours de fruits immédiats. «C’est une décision qui se prend dans l’espérance et dont on laisse à Dieu la pleine réalisation». On n'abandonne pas son choix au moindre obstacle car «l’espérance chrétienne est fondée sur la fidélité à Dieu qui ne déçoit jamais».
Le Pape prie enfin la Vierge pour qu’elle aide chacun à s’en remettre à l’amour et la bonté du Père céleste, à vivre en Lui et avec Lui. «Ceci est le présupposé permettant de surmonter les tourments et les adversités de la vie, et même les persécutions ».
Maladies rares
A l’issue de l’Angélus, le Pape a salué les pèlerins italiens et espagnols, nombreux place Saint-Pierre. Il s’est également adressé à un groupe venu à Rome à l’avant-veille de la Journée des maladies rares. Il les a félicités pour leur action et a dit espérer que «les patients et leurs familles soient soutenus de manière adéquate dans leur parcours difficile, tant au niveau médical que législatif. »
(MD)
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)