Pape François : «Que ressentons-nous quand nous voyons les sans-abris?»
News.va
Hier à 13:27
(RV) Veillons à ne pas prendre la route qui mène du péché à la corruption, a mis en garde le Saint-Père dans son homélie lors de la messe à la Maison Sainte Marthe ce jeudi 16 mars 2017 au matin. Le Pape est revenu sur la parabole de l’homme riche et de Lazare tiré de l’évangile de Saint-Luc, soulignant la nécessité, aujourd’hui, de faire attention à ne pas se renfermer sur nous, et à ne pas ignorer les pauvres et les sans-abris.
La route glissante du péché à la corruption
«Quand une personne vit dans sa bulle, respire l’air de sa satisfaction, de sa vanité, et se fie seulement à lui-même, il perd la direction, il perd la boussole et ne sait pas où sont les limites» explique François dans son homélie. C’est ce qu’il se passe dans l’évangile de Luc : l’homme riche passe sa vie à profiter et se préoccupe pas du pauvre qui est devant la porte de sa maison. «Lui savait qui était cet homme pauvre. Car lorsqu’il parle avec Abraham, il dit : Envoie moi Lazare. Il savait aussi comment il s’appelait !» ajoute le Pape. «Mais on peut revenir du péché : c’est le pardon et le Seigneur pardonne». Cependant, «il y a une limite d’où il est difficile de revenir en arrière : c’est lorsque le péché se transforme en corruption» rappelle François.
Que ressentons-nous face aux pauvres?
«Que ressentons-nous dans notre cœur quand nous allons dans la rue et que nous voyons les sans-abris ?» demande le Saint-Père. «Ceci fait partie du panorama, du paysage d’une ville, comme une statue, l’arrêt d’un autobus. C’est normal, cela ? Soyez attentifs.» «Qu’est-ce que je sens lorsqu’à la télévision, je vois qu’une bombe est tombée sur un hôpital, et que beaucoup d’enfants sont morts. Je dis une prière et je continue à vivre comme si de rien n’était ?» demande encore François.
«Nous demandons au Seigneur : Regarde, Seigneur, mon cœur. Vois si je me trompe de chemin, si je suis sur cette route glissante du péché à la corruption» conclut le Saint-Père.
(SB)
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
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(RV) Veillons à ne pas prendre la route qui mène du péché à la corruption, a mis en garde le Saint-Père dans son homélie lors de la messe à la Maison Sainte Marthe ce jeudi 16 mars 2017 au matin. Le Pape est revenu sur la parabole de l’homme riche et de Lazare tiré de l’évangile de Saint-Luc, soulignant la nécessité, aujourd’hui, de faire attention à ne pas se renfermer sur nous, et à ne pas ignorer les pauvres et les sans-abris.
La route glissante du péché à la corruption
«Quand une personne vit dans sa bulle, respire l’air de sa satisfaction, de sa vanité, et se fie seulement à lui-même, il perd la direction, il perd la boussole et ne sait pas où sont les limites» explique François dans son homélie. C’est ce qu’il se passe dans l’évangile de Luc : l’homme riche passe sa vie à profiter et se préoccupe pas du pauvre qui est devant la porte de sa maison. «Lui savait qui était cet homme pauvre. Car lorsqu’il parle avec Abraham, il dit : Envoie moi Lazare. Il savait aussi comment il s’appelait !» ajoute le Pape. «Mais on peut revenir du péché : c’est le pardon et le Seigneur pardonne». Cependant, «il y a une limite d’où il est difficile de revenir en arrière : c’est lorsque le péché se transforme en corruption» rappelle François.
Que ressentons-nous face aux pauvres?
«Que ressentons-nous dans notre cœur quand nous allons dans la rue et que nous voyons les sans-abris ?» demande le Saint-Père. «Ceci fait partie du panorama, du paysage d’une ville, comme une statue, l’arrêt d’un autobus. C’est normal, cela ? Soyez attentifs.» «Qu’est-ce que je sens lorsqu’à la télévision, je vois qu’une bombe est tombée sur un hôpital, et que beaucoup d’enfants sont morts. Je dis une prière et je continue à vivre comme si de rien n’était ?» demande encore François.
«Nous demandons au Seigneur : Regarde, Seigneur, mon cœur. Vois si je me trompe de chemin, si je suis sur cette route glissante du péché à la corruption» conclut le Saint-Père.
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