Claire- Admin
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par Claire Sam 18 Mar 2017 - 10:25
1859
Le saint Curé d’Ars : une « vieille affection » pour la Vierge Marie |
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Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars ou le saint Curé d'Ars (1786-1859), a toujours vécu sous le regard de la Vierge Marie qu’il affirmait « bien connaître ». Patron des prêtres de France et des curés du monde, il fut le curé d’Ars (aujourd’hui Ars-sur-Formans, dans l’Ain) pendant 41 ans.
La place de Marie dans l'histoire du Salut. Toute l'Écriture et la Tradition nous disent la volonté de Dieu d'associer Marie à la réalisation de l'histoire du Salut. Cela s'accomplit au moment de la vie terrestre de Jésus, mais aussi tout au long de l'histoire de l'Église qui, à l'image de Marie, Vierge et Mère, continue d'enfanter le Corps du Christ. Le Curé d'Ars a la foi « catholique ». Il reçoit tout ce qui est cru. Cela oriente son action et détermine ses choix. Puisqu'il est dans la volonté de Dieu que Marie ait une place parmi les hommes qui cheminent vers le Ciel, Jean-Marie Vianney lui donne « toute » sa place. Puisqu'elle a encore une œuvre à accomplir, il compte sur elle. Autrement dit, son rapport avec la Vierge Marie n'est pas de l'ordre de la dévotion privée, facultative. Elle fait partie intégrante des éléments qu'il faut tenir ensemble pour l'accomplissement de l'œuvre du Salut. Sans opposer la vie affective à l'intelligence de la foi, le Curé d'Ars prend tout : « La Sainte Vierge est ma plus vieille affection. Je l'ai aimée avant de la connaître ! »
Une dévotion qui remonte à l’enfance. La maman de Jean-Marie Vianney, Marie Belluse, a aidé, guidé, conduit cette âme naturellement bien disposée, à un bel épanouissement de sa vie spirituelle où la Vierge Marie trouve tout naturellement sa place. Cette dévotion n'est pas plaquée sur sa vie. Elle y est parfaitement intégrée. Sa vie spirituelle imprègne sa vie humaine, marque sa vie quotidienne. On sait qu'il lui a coûté de donner son chapelet à sa sœur Gothon « pour l'amour de Dieu ». Sa mère l'a remplacé par une statue de Notre-Dame à laquelle il va être très attaché. « Il ne la quittait ni le jour ni la nuit », dira Catherine Lassagne. C'est devant elle qu'il prie lorsque sa mère le retrouve à quatre ans, dans l'étable de Dardilly (Rhône-Alpes). C'est cette même statuette qu'il lance devant lui dans le sillon pour se donner du cœur à l'ouvrage... Comme sa mère le lui a appris, quand il entendait sonner l'heure à l'horloge de la paroisse, il se découvrait et récitait un Ave Maria. Il gardera cette habitude avec ses paroissiens. Marie l'accompagne tout au long de sa rude montée vers le sacerdoce. [...]
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| Toute l’équipe de l’Association Marie de Nazareth remercie le Père Frédéric Vollaud, chapelain du sanctuaire d'Ars, pour sa participation à ce message. |