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    Nouveau Rituel du baptême : le cri d’alarme d’un exorciste (père Jean-Régis FROPO)

    Claire
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    Message par Claire Jeu 13 Juil 2017 - 9:22

    Nouveau Rituel du baptême : le cri d’alarme d’un exorciste

    Rédigé par Père Jean-Régis Fropo le 05 novembre 2016 dans Religion


    Dans son ministère de prêtre exorciste le Père Jean-Régis Fropo a fait un double constat : le Rituel du baptême des petits enfants de 1970 a été tant expurgé qu’il ne combat pas l’influence démoniaque pouvant opérer dès la naissance et même dans la vie intra-utérine, comme les sept exemples qu’il donne le montrent.


    J’ai été prêtre exorciste dans le diocèse de Fréjus-Toulon (Mgr Dominique Rey) de 2005 à 2014 et j’ai reçu des centaines de personnes en souffrances diverses et pour des causes souvent mélangées, psychologiques et maléfiques. Plusieurs cas rencontrés dans mon ministère en France et à l’étranger m’ont alerté sur la question du Rituel utilisé lors du baptême des petits enfants. Ces cas sont les suivants.


    1. Cas de Michel


    J’ai rencontré Michel pendant une session de l’Emmanuel à Paray-le-Monial, l’été 2006. Il s’était présenté au service « écoute » pour demander une prière de délivrance. Très rapidement, les responsables de ce service se sont rendu compte que c’était un cas sérieux. Un entretien avec lui m’a montré qu’il souffrait de différents troubles depuis longtemps et cela sans explication d’ordre médical. Dès que j’ai commencé à prier pour lui, des manifestations se sont produites (gesticulations, cris…).


    J’ai demandé à Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun, la permission de pratiquer une prière d’exorcisme. Trois temps de prière ont été pratiqués avec un autre prêtre et trois laïcs expérimentés. Ils ont été très mouvementés et éprouvants. Il semble qu’ils aient abouti à une délivrance au moins partielle. L’origine de ces troubles semble avoir été une forme de « consécration » faite sur lui au moment de sa naissance : il a été difficile d’en savoir plus… car ces rites (vécus aux Antilles) doivent rester secrets. On peut craindre qu’il s’y mêle des pratiques relevant de la sorcellerie.


    Michel est né aux Antilles en 1969, il est de race noire. Engagé dans l’armée, il s’est marié en 1995 et il a deux enfants. Il a été baptisé en 1970 à la Martinique probable­ment selon le nouveau Rituel entré en vigueur en 1969.


    Comment se fait-il que cette « consécration » maléfique n’ait pas été neutralisée lors de son baptême ?


    2. Cas de Christine


    Elle est née en 1971 et a été baptisée en 1972, selon le nouveau Rituel. Son milieu familial était très pauvre à tous points de vue ; elle était le fruit d’un adultère de sa mère. Sa vie a été perturbée dès son enfance et elle a eu un parcours personnel désordonné. Je l’ai rencontrée la première fois en juillet 2006 ; lors des exorcismes, les manifestations du démon ont été très violentes. Lors du vingt-neuvième exorcisme, en février 2007, le démon a dit : « Je suis venu en elle dès sa naissance, parce que sa mère la haïssait… elle n’était pas de son mari. » Une sœur présente à la prière a confirmé par charisme qu’un esprit de haine l’avait possédée dès sa naissance ; elle était donc victime de cette possession depuis ce moment-là.


    Comment se fait-il que Christine n’ait pas été libérée de cet esprit de haine lors de son baptême ?


    3. Cas d’Albert


    Ce jeune garçon âgé de 13 ans en février 2008, a été baptisé et élevé dans une famille catholique pratiquante ; il a commencé le catéchisme en 2005 mais, rapidement, a refusé de continuer ainsi que d’accompagner sa famille à la messe du dimanche. Son milieu familial est tout à fait normal et paisible. Albert a une sœur plus âgée et un frère plus jeune. Le comportement de cet enfant a toujours posé problème pour ses parents : accouchement très difficile (trois tours de cordon autour du cou), bébé criant souvent, mauvais sommeil. Très jeune, il avait de fortes impulsions de violence, prenait facilement un couteau pour menacer ses proches. On l’a surpris prenant en cachette un chiot pour le martyriser. Le problème s’est aggravé quand il a été surpris à l’école se livrant à des attouchements sur ses camarades ; plus grave, il a sollicité un jeune cousin pour une tentative de fellation. Ses parents ont été très déconcertés, car ce genre de gestes ne pouvait pas lui avoir été suggéré par son environnement habituel.


    Sa mère s’est alors souvenue qu’elle avait subi une agression sexuelle grave alors qu’elle était enceinte de cinq mois de ce garçon. Cette agression s’est consommée dans un viol. Il est probable qu’un esprit d’impureté s’est emparé de l’enfant à l’occasion de ce viol, ce qui expliquerait en partie son comportement déviant. Cela m’a été confirmé par le résultat de la prière de délivrance que j’ai faite pour lui : les comportements déviants d’Albert ont complètement disparu.


    Comment se fait-il que lors de son baptême cette emprise d’un esprit impur n’ait pas été éliminée ?


    4. Cas d’Étienne


    Étienne est né en 1975 dans une famille catholique. Pratiquement, depuis sa naissance, il souffre de troubles inexpliqués par la médecine : obsession de blasphèmes, fortes angoisses, insomnies, pulsion de haine contre sa mère, pulsion de mort. Dès sa puberté, il a été saisi par une frénésie de jouissance sexuelle. À 16 ans, il fait une rencontre du Christ et se convertit : les troubles subsistant, il est pris en charge successivement par plusieurs prêtres exorcistes. Ces exorcismes sont très violents et manifestent un véritable cas de « possession » depuis sa vie dans le sein de sa mère : cet état a été reconnu par son évêque. L’origine de cette emprise s’explique alors par les agissements criminels d’un oncle, prêtre d’une secte satanique, qui a pratiqué un rituel de sorcellerie contre son neveu à sa naissance. Le baptême reçu à quelques semaines a été sans effet sur ces « liens ». (On parle d’« emprise maléfique » ou de « lien maléfique » lorsqu’on constate que le sujet est sous l’emprise ou la suggestion quasi permanente d’un ou plusieurs démons ; cet état est différent de la « tentation » qui est une attaque ponctuelle. On parle d’« obsession maléfique » lorsque l’emprise agit au niveau psychique ou mental, et de « vexation » lorsqu’elle s’exerce directement sur le corps).


    5. Une famille m’amène un enfant de 7 ans d’origine coréenne et de milieu païen ; ils l’ont adopté alors qu’il avait 4 ans et l’ont fait baptiser peu après. Cet enfant souffre de troubles inexpliqués qui disparaissent après une prière de délivrance. Ils sont nombreux aujourd’hui les enfants adoptés en Europe, provenant de pays lointains et dont on ignore tout de leurs origines humaines et religieuses ; ils sont souvent nés dans le paganisme local et peuvent être sous une emprise maléfique. Les exorcismes du baptême devraient les délivrer, ce qui n’est pas le cas.


    6. Cas des « pays de mission »


    J’ai exercé mon ministère plusieurs années au Sénégal : dans ces pays (Afrique, Asie) il est fréquent que l’on baptise des enfants de parents non baptisés eux-mêmes (problème de la polygamie) ou chrétiens depuis seulement une ou deux générations. Les ascendants païens de ces enfants ont certainement touché à la sorcellerie et ont contracté des liens maléfiques : ces liens passent quasi obligatoirement sur les descendants et de préférence sur les petits enfants. Il est donc primordial pour ces pays que le Rituel du baptême comporte des exorcismes explicites. J’ai pu le constater moi-même lors d’une session à Lomé (Togo).


    7. Les agissements des membres des sectes sataniques


    Michela, dans son témoignage de conversion après des années passées dans une telle secte, s’exprime : « Des gynécologues et obstétriciens travaillant dans les hôpitaux faisaient partie de la secte (satanique) : ils y pratiquaient la consécration à Satan de tous les nouveau-nés à l’instant même où ils venaient au monde, en utilisant le sang du placenta. Personne ne pouvait s’en apercevoir parce que les formules étaient prononcées mentalement et qu’aucun rite ou geste particulier n’était nécessaire » (Michaela, J’ai quitté Satan, préface du cardinal J.S. Martins, Éd. Bénédictines, 2009, page 96).


    Ces sept exemples mettent en lumière une influence démoniaque dès la naissance et même intra-utérine.


    Les faiblesses du Rituel


    Les enfants concernés ont été baptisés selon le Rituel rénové d’après le concile Vatican II. Celui que j’ai entre les mains a été promulgué le 15 mai 1969 par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements et signé par le cardinal Gut, préfet, et A. Bugnini, secrétaire. On peut légitimement se poser la question : « Comment se fait-il que les exorcismes prévus lors du sacrement du baptême n’aient pas délivré ces enfants de ces emprises maléfiques ? ».


    Si nous examinons le Rituel de 1969, on peut noter ce qui suit.


    Dans le paragraphe intitulé « Prière d’exorcisme et de délivrance » on lit :


    124. Le célébrant dit : « Père tout-puissant, tu as envoyé ton Fils unique dans le monde pour délivrer l’homme, esclave du péché, et lui rendre la liberté propre à tes fils ; tu sais que cet enfant comme chacun de nous, sera tenté par les mensonges de ce monde et devra résister à Satan ; nous t’en prions humblement : par la Passion de ton Fils et sa Résurrection, arrache-le au pouvoir des ténèbres ; donne-lui la force du Christ, et garde-le tout au long de sa vie. Par Jésus le Christ, notre Seigneur. Amen. »


    On connaît la tradition ininterrompue de l’Église catholique concernant les prières d’exorcisme avant le baptême : Clément d’Alexandrie, Tertullien, Hippolyte de Rome, Cyprien de Carthage, Cyrille de Jérusalem, Jean Chrysostome, Augustin. On peut dire qu’il y a un « consentement unanime des Pères sur ce sujet ». 
    J’ai moi-même constaté sur un cas difficile que le seul rite du baptême donné à un adulte ne provoque pas la libération de la personne (On constate d’expérience que les liens maléfiques résistent aux sacrements : un baptisé peut pratiquer régulièrement les sacrements de pénitence et d’Eucharistie et conserver des « liens » contractés avant sa conversion. 
    Lorsqu’un adulte fait l’expérience d’une conversion et d’une rencontre personnelle parfois forte avec Jésus Seigneur et Sauveur et s’il est baptisé catholique, l’Esprit Saint lui révèle à la fois son état de pécheur et la surabondance de la Miséricorde du Seigneur. Il se tourne alors spontanément vers le prêtre pour recevoir cette Miséricorde : celui-ci après l’avoir écouté et exhorté, lui donne l’absolution. Cependant, l’expérience montre que quelques mois après, le sujet retombe dans le péché grave. Cela peut avoir simplement comme cause sa faiblesse spirituelle, un manque de persévérance dans la prière et les sacrements. 
    Mais cela peut avoir une autre cause : dans le cas où la personne a « pataugé » dans la boue des péchés mortels pendant des années (addictions diverses par exemple), non seulement elle a perdu la grâce sanctifiante de son baptême, mais encore elle a sans doute contracté des « liens » maléfiques avec divers démons. Ces liens n’ont pas été rompus par la seule « absolution ». Il faut nécessairement que le prêtre complète ce pardon par une prière de délivrance spécifique. Sinon, il n’aura fait que la moitié de son travail et le pénitent va retomber peu de temps après. Peu de prêtres, hélas, sont au courant de ce problème. J’ai eu le cas d’un catéchumène de 40 ans environ gravement possédé par une vie très désordonnée pendant vingt ans et par l’influence d’ascendants liés à la franc-maçonnerie. 


    Une année d’exorcismes a précédé son baptême mais il a fallu les renouveler pendant une quinzaine de mois après son baptême et la célébration de celui-ci a été très mouvementée). On peut en conclure qu’une prière spécifique d’exorcisme est nécessaire non seulement pour les adultes mais également pour les petits enfants qui ont pu être victimes de liens avant ou juste après leur naissance.


    Par ailleurs, si on consulte l’ancien Rituel du baptême (celui que j’ai en main est daté de 1956), on constate qu’il comporte deux longs exorcismes à la forme impérative et un exorcisme impératif sur le sel que l’on déposera ensuite sur la bouche de l’enfant. 
    Il est évident, si l’on compare les deux Rituels, celui de 1956 et celui de 1969, que les prières d’exorcisme, pourtant portées par une très longue tradition, ont presque disparu du nouveau Rituel. Nous sommes devant « une rupture de tradition ». 
    Le pape Paul VI lui-même s’est exprimé sur ce sujet dans son intervention du 15 novembre 1972 : « Dans la liturgie du baptême, on a raccourci les exorcismes. Je ne sais pas si ce fut là chose très réaliste et très bien trouvée (una cosa molto realistica e molto indovinata). » (Le démon, mythe ou réalité, René Laurentin, Fayard, 1991, p. 155). Le terme « raccourci » est minimaliste par rapport à la réalité, car toute trace de prière impérative a disparu, et le sens de la prière du n° 124 n’est pas vraiment explicite d’un exorcisme.


    On a souvent peu conscience des terribles dégâts que provoquent des liens maléfiques sur la personne : douleurs corporelles, perturbations psychiques, difficultés relationnelles… c’est l’ensemble de la vie de la victime qui est atteinte dans sa santé physique et psychique, ses relations familiales, professionnelles, sentimentales. Et quand cela dure pendant des années, j’ai pu constater que c’était très lourd à porter pour l’intéressé et son entourage. 
    Certes, les cas cités sont relativement exceptionnels mais je constate qu’ils ne sont pas rarissimes ; en conséquence de la paganisation croissante de notre société, ils risquent d’être de plus en plus nombreux. 
    Par ailleurs, ils sont certainement nombreux en pays dits « de missions », Afrique, Amérique du Sud, Asie. Si l’on réfléchit que des millions d’enfants reçoivent le baptême catholique chaque année selon ce rituel probablement déficient, on mesure l’ampleur du problème. Ce n’est pas un détail !


    Comment faire face à cette situation ?


    J’ai voulu avertir les responsables de ces questions à Rome, plus exactement le Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Plusieurs tentatives sont restées sans résultat et c’est seulement au mois de mai 2016 que j’ai obtenu une réponse du cardinal Robert Sarah, nouveau Préfet de cette Congrégation. Celui-ci me fixa un rendez-vous à Rome au siège de la Congrégation. Je compris que le cardinal Sarah recevait favorablement mes remarques et qu’il les faisait siennes. Cependant, la charge de travail actuel de la Congrégation ne lui permettait pas d’envisager une réforme du Rituel du baptême des petits enfants dans l’immédiat. 
    À ma question : « Alors, Éminence, que faire ? », il me répondit : «Avertissez les évêques».


    Rentré en France, j’ai rencontré Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble, responsable pour la CEF des questions touchant à la délivrance et à l’exorcisme. Il semble avoir bien compris le problème et m’a assuré qu’il transmettrait ces remarques à la Commission épiscopale en charge de la liturgie. Début juillet 2016, j’ai rencontré Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon. Celui-ci revenait du Congrès « Sacra Liturgia » qui venait de se tenir à Londres en présence notamment du cardinal Sarah. Réfléchissant ensemble, une solution s’est peu à peu dégagée de nos réflexions : le motu proprio de Benoît XVI Summorum Pontificum du 7 juillet 2007 libéralise l’ensemble des Rituels précédant le concile Vatican II et en autorise l’usage, en particulier le Rituel du baptême des petits enfants. 
    Pour le monde francophone, ce Rituel, latin-français, date de 1956 et porte les références suivantes : Rituale parvum ad usum diocesium gallicæ linguæ, Maison Mame.


    Tout curé, conscient des déficiences du rituel de 1970, peut donc utiliser ce rituel de 1956 ou 1962 sans autorisation particulière.


    Une nouvelle édition de ce rituel est prévue par l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux mais pas avant 2017 ou 2018.


    http://www.hommenouveau.fr/1815/religion/nouveau-rituel-du-bapteme---le-cri-d-alarme-d-un-exorciste.htm
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    Message par AZUR Ven 14 Juil 2017 - 11:20

    Il faudrait faire lire ça à un maximum de prêtres.
    J'avoue que j'ai été assez surprise en revenant à l'église il y a quelques années lorsque j'assistais à un baptême : en fait, il avait lieu à la fin de la messe, je ne voyais pas d'eau du tout, encore moins de sel....
    Maintenant, apparement, ça se passe après la messe ou même en dehors de la messe( à moins qu'il y ait une messe particulière?) et cela a plus l'air d'un baptême....
    J'avais trouvé ça très bizarre même si je n'ai guère assisté à des baptêmes .
    Pour en revenir aux propos du père Fropo , c'est tout à fait incroyable que le baptême ne libère pas de ces esprits malsains , effectivement.
    Je pense à l'histoire de cette dame violée lors de sa grossesse et là, je ne suis pas surprise car Maria Simma dit que le foetus ressent absolument tout ( c'est aussi pour cela qu'on disait autrefois que les femmes enceintes devaient éviter les soucis, stress et autres pour que le bébé soit en pleine forme) ce qui se passe autour de lui .
    Comme l'adultère d'un père même si celui- ci est à l'autre bout du monde.....et c'est aussi comme ça qu'elle expliquait le nombre croissant de personnes homos qui disent " avec raison" ( je la cite) qu'elles sont nées comme ça ....
    Mais le baptême alors devrait les libérer et il ne le fait pas!????
    prendspitie
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    Message par Claire Ven 14 Juil 2017 - 15:41

    Et cela se passe comme ça depuis 1970, moi qui croyais que mes filles avaient reçu le bon baptême mais apparemment non, à moins que je ne m'en souvienne pas, ça fait si loin ! c'était un vieux prêtre qui faisait les baptêmes à la maternité à l'époque.

    Des prêtres ont dit qu'ils avaient supprimé ce rituel parce que ça faisait peur aux gens !!!  reflechi

    Pourtant le diable n'a plus l'air de faire si peur aujourd'hui puisqu'on dit qu'il n'existe pas ! 

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    Message par AZUR Ven 14 Juil 2017 - 22:41

    Il n'existerait pas mais il tire toutes les ficelles .... No
    Tes filles sont nées avant ou après1970?


    Dernière édition par AZUR le Sam 15 Juil 2017 - 10:09, édité 1 fois
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    Message par Claire Sam 15 Juil 2017 - 9:06

    Elles sont nées après 1970 puisque les derniers baptêmes normaux ont eu lieu avant 1970.
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    Message par AZUR Sam 15 Juil 2017 - 10:10

    Ah oui, suis- je bête.
    Si tes filles n'ont pas de sérieux problèmes , il n'y a pas de soucis.
    Et sinon, il y a les charismatiques avec des prières de délivrance.
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    Message par Claire Dim 8 Sep 2019 - 9:46

    Le rite de l’exorcisme lors du baptême d’un enfant

    Nouveau Rituel du baptême : le cri d’alarme d’un exorciste (père Jean-Régis FROPO) Ciric_146289
    i
    (C) CIRIC
    Par Sébastien Schmitt, Prêtre du diocèse de Strasbourg

    Parmi les rites de la célébration du baptême des petits enfants, celui de l’exorcisme n’est souvent pas bien compris des parents, en raison surtout de l’évocation du nom de Satan. Parce que le baptême est d’abord lié pour eux à la fête, à la joie, à l’innocence, ils sont mal à l’aise tant avec les expressions qui évoquent la réalité du mal (péché, mensonge, Satan) qu’avec celles qui ont trait à la mort1.




    « Délivre-nous du mal »


    Face aux manifestations du mal sous toutes ses formes (maladie, violences, terrorisme, cataclysmes…), qui semble aujourd’hui omniprésent, l’exorcisme n’a que plus de sens. Celui qui a été baptisé est en effet appelé non seulement à mener le combat contre le mal et le péché dans sa vie personnelle, mais aussi à dénoncer les formes de péché social, les « structures de péché », selon l’expression de Jean-Paul II, c’est-à-dire « certaines situations ou certains comportements collectifs de groupes sociaux plus ou moins étendus2 » (atteinte aux droits de la personne humaine, au bien commun, à la liberté d’autrui…) auxquels contribue son propre péché. Il est donc nécessaire d’invoquer sur celui qui sera baptisé la force du Christ qui n’a eu de cesse de combattre les puissances du mal, un combat dont il est sorti victorieux. Sa victoire nous donne la certitude qu’il est possible, à sa suite, de vaincre le mal par le bien. L’exorcisme qui précède le baptême est comme un déploiement de la dernière demande de la prière dominicale : « Délivre-nous du mal. »

    Même si la première prière d’exorcisme3 demande à Dieu d’arracher maintenant et définitivement le futur baptisé au « pouvoir des ténèbres par la passion de son Fils et sa résurrection », c’est tout au long de sa vie qu’il devra lutter contre le mal et les « mensonges de ce monde », et « résister à Satan », l’auteur du mal et l’ennemi du bien, fortifié par la force du Christ, lui-même vainqueur de l’Adversaire, des forces du mal et des enfers.

    « Dans l’Église, le premier signe du pardon du péché est le baptême. […] Mais la vie de l’Église a conduit à reconnaître que, si tout était engagé au baptême, tout n’était pas gagné pour autant. Les baptisés peuvent encore pécher, ils ont besoin d’être réconciliés et c’est alors qu’intervient le sacrement de pénitence. Il ne fait pas double emploi avec le baptême ; il en constitue comme un déploiement tout au long de notre existence encore marquée par des ruptures, ou des replis sur soi, mais appelée à de nouveaux départs[4]. »

    La deuxième prière d’exorcisme[5] souligne davantage que le baptême est pour le pardon des péchés en suppliant Dieu de « racheter ces petits enfants du péché originel », ce péché que chacun porte en soi depuis sa naissance comme un héritage reçu de l’homme tombé et chassé du Paradis et qui nous donne à comprendre que la lutte entre l’homme et les puissances du mal et de la mort se poursuivra au cours de toute l’histoire. L’enfant est à la fois assuré de participer déjà à la victoire définitive du Christ sur le mal et le péché par sa mort et sa Résurrection, dans lesquelles il sera plongé, et appelé à résister encore aux séductions attrayantes du péché qui le conduisent à vouloir agir tout seul contre Dieu, à fuir l’esprit du mal pour qu’il « resplendisse de la présence de Dieu et que l’Esprit Saint habite en lui. » Les Pères de l’Église, en particulier saint Jean Chrysostome, ont vigoureusement exhorté les nouveaux baptisés à ne pas relâcher leurs efforts pour lutter contre le mal et demeurer fidèles à l’Esprit qu’ils ont reçu.

    « Travaillons tous les jours à la santé de notre âme, vous surtout qui tout récemment avez mérité la divine initiation aux mystères, vous qui avez déposé le fardeau de vos péchés et reçu le vêtement de lumière, vous qui avez revêtu le Christ lui-même et qui avez accueilli dans votre âme le Maître de tous ! Ayez une conduite digne de celui qui habite en vous[6]. »

    Puisqu’en régime sacramentel parole et geste sont toujours liés, l’onction d’huile sur la poitrine de l’enfant ou l’imposition de la main signifieront l’une et l’autre de façon visible que la force du Christ imprègne et garde le futur baptisé sa vie durant pour qu’il affronte, à sa suite et avec la force de la foi, l’épreuve du mal. Si le rite de l’Effétah, qui se réfère à la guérison d’un sourd-muet par Jésus, est semble-t-il peu pratiqué, sans doute parce que le geste de toucher les oreilles et la bouche de l’enfant peut paraître étrange à nos contemporains, il donne pourtant une plénitude de sens à ce qui précède, ainsi que l’a souligné le pape Benoît XVI :

    « Chaque chrétien, spirituellement sourd et muet en raison du péché originel, reçoit avec le baptême le don du Seigneur qui met ses doigts sur son visage, et ainsi, à travers la grâce du baptême, devient capable d’écouter la parole de Dieu et de la proclamer à ses frères. Plus encore, à partir de ce moment, sa tâche est de grandir dans la connaissance et dans l’amour du Christ de manière à annoncer et à témoigner efficacement de l’Évangile[7]. »



    Au cours de la préparation au baptême


    Si, dans un premier temps, les parents peuvent être étonnés que l’on parle de Satan dans la célébration du baptême de leur enfant, en tant que ce nom évoque pour eux des groupes ou des pratiques sataniques, il n’est pas difficile de les aider à comprendre – et ils en ont bien conscience eux-mêmes – combien nous faisons face à la réalité du mal aussi bien dans notre vie personnelle que dans le monde. Il suffit de regarder autour de nous pour voir à quel point le mal empoisonne la vie des hommes.

    Il est important de faire découvrir aux parents la nécessité pour celui qui devient disciple de Jésus Christ par le baptême de poursuivre le combat qui a été le sien et dont il a triomphé. Suivre Jésus, c’est préférer la vérité au mensonge, l’amour à la violence et à la haine, le bien au mal. Mais pour mener le bon combat tout au long de sa vie, le baptisé doit être bien armé et revêtu de la force du Christ comme d’une armure, pour reprendre une image chère aux Pères. Les parents savent qu’il n’est de vie vraiment bonne qu’à cette condition-là et c’est cela qu’ils souhaitent pour leur enfant.

    Le sens de l’exorcisme s’éclaire aussi par la renonciation à Satan au cours de laquelle les parents prononcent, au nom de leur enfant, trois « non » à ce qui n’est pas compatible avec la vraie vie dans le Christ. Dire « non » à Satan et à ses œuvres, au péché et à tout ce qui conduit au mal, c’est renoncer à un faux bonheur qui se manifeste dans le mensonge, la tromperie, l’injustice, le mépris de l’autre… L’amitié avec le Christ, qui nous montre le chemin de la vie, implique un « non » à une « culture de la mort. »



    Mise en œuvre des rites de l’exorcisme


    Des deux prières « d’exorcisme et de délivrance » proposées par le rituel, la première évoque davantage le combat contre le mal que le baptisé doit mener tout au long de sa vie avec la force du Christ pour ne pas succomber aux « mensonges de ce monde. » Elle paraît plus adaptée à une assemblée réunie pour le baptême d’un enfant que l’expression plus abstraite de « rachat du péché originel » de la seconde, qui n’est pas sans intérêt surtout si, pendant la préparation, elle a donné lieu à un échange avec les parents. Il serait dommage en tout cas de n’employer que la première.

    Des deux gestes laissés au choix du célébrant – l’onction sur la poitrine avec l’huile des catéchumènes et l’imposition de la main –, il semble plus indiqué de choisir l’imposition de la main sur l’enfant. Faire deux onctions d’huile – celle des catéchumènes et le saint-chrême – dans la même célébration comporte le risque de ne pas laisser apparaître clairement le sens de chacune, même si une parole les accompagne. De plus, le geste de l’imposition de la main renvoie à l’action de Jésus qui souvent étend la main pour guérir et libérer du mal (Marc 1, 41 ; 8, 23…). Il est important que ce geste soit fait dignement, en silence, et qu’il dure un peu pour que l’assemblée en saisisse bien la portée.


    Le rite de l’Effétah gagne à être découvert à nouveau. Il manifeste à la fois la libération apportée par le Christ et ce dont deviennent capables ceux qui se laissent toucher par lui : « écouter sa parole » et « proclamer la foi. » Pour que ce rite soit bien compris, il demande à être accompli lentement et avec dignité.


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