Hommage à Johnny qui revendiquait sa foi.....

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Religion. Johnny Hallyday, décédé dans la nuit de mardi à mercredi, n’a jamais caché son appartenance à l’église catholique.

En 1970, la chanson “Jésus-Christ”, issue de son album “Vie” sorti deux ans après mai 68, fait polémique. Johnny Hallyday y chante que le Messie, “s'il existe encore aujourd’hui”, “doit jouer de la guitare et coucher sur les bancs des gares”, “fumer de la marijane” et “aime les filles aux seins nus”. Avec ce refrain : “Jésus, Jésus-Christ, Jésus-Christ est un hippie.”
À l’époque, la chanson est interdite sur les ondes de l'ORTF, choque de nombreux catholiques et insupporte même le Vatican. La star du rock, elle, récuse toute velléité blasphématoire. “Je suis croyant et je suis chrétien”, explique-t-il. “On peut me faire ce qu'on voudra, je resterai chrétien. Je suis sûr que Jésus, lui, ne m'en veut pas. Il sait que je n'ai pas voulu l'insulter ni le tourner en dérision, et cela seul compte pour moi.”


Au cours de sa longue carrière musicale, Johnny Hallyday a même consacré plusieurs chansons à sa foi et à la religion. Dans “Une poignée de terre” (1961), il raconte la création par Dieu du monde et de la femme “pour l'amour qu'elle a donné aux hommes”. Dans “Si j’étais un charpentier” (1967), il se met même à la place de saint Joseph : “Prends l'amour que je te donne, Tu dois être forte, Quand notre fils sera un homme, Il aura beaucoup à faire.”
 
Dans “Noël interdit” (1973), l’enfant abandonné et recueilli par sa tante paternelle célèbre la naissance du Christ à sa façon : “Noël de la nuit mon Noël interdit, Je voudrais l'oublier avec toi, Auprès de ce feu qui brille dans tes yeux, Je veux être un enfant heureux.” Enfin, le tube “Marie” (2002) deviendra son plus grand succès, avec un million d’exemplaires vendus.

“Oh Marie si tu savais, Tout le mal que l'on me fait, Oh Marie si je pouvais, Dans tes bras nus me reposer”, chante-t-il. “Oh Marie si tu savais, Tout le mal que l'on m'a fait, Oh Marie j'attendrai qu'au ciel.” Johnny Hallyday y parle de la vie éternelle et de sa “Marie”, sa femme Laeticia, qui l’épousa un 25 mars, jour de l’Annonciation, et pleure aujourd’hui sa mort.

Décédée dans la nuit de mardi à mercredi à l’âge de 74 ans, la star du rock se produisait sur scène une croix autour du cou, avec Jésus cachant sa nudité avec une guitare électrique. Sur la pochette de son album “Jamais seul” (2011), il s’affiche aussi avec un tatouage du Christ en croix ajouté sur son torse, avant de prendre une pose christique face à Jésus crucifié, sur l’affiche de sa tournée de concerts au Stade de France et à travers le pays, en 2012.


https://www.valeursactuelles.com/culture/special-johnny-quand-le-chanteur-assumait-sa-foi-je-suis-croyant-et-chretien-91285

Un bel article, merci, Claire, qui nous change un peu de la presse people! 
J’aimais bien cette chanson: Marie 
RIP .

Un article d'ALETEIA du mois d'avril qui explique que son épouse prie :







Laeticia Hallyday et son mari Johnny © AFP PHOTO / BERTRAND GUAY

Johnny Hallyday a annoncé le 8 mars être atteint d'un cancer. Pour tenir bon, Laeticia se tourne vers Dieu et trouve refuge dans la prière. 

Laeticia Hallyday, qui partage la vie de Johnny depuis 21 ans, a confié au magazine Closer, que la religion est un soutien pour l’aider à traverser cette l’épreuve du cancer que traverse actuellement son mari, et qu’elle se rend régulièrement à la messe pour prier pour sa guérison prochaine. Une information reprise dans les colonnes du Point.



L’attrait de Laeticia pour la religion n’est pas nouveau : au moment de l’élection du pape François, celle-ci n’a pas caché sa joie sur les réseaux sociaux en affirmant « adorer ce nouveau pape inat­tendu venu d’Amé­rique latine ». François est « rassu­rant, humble, un esprit ouvert. Espé­rons un véri­table chan­ge­ment » s’enthousiasmait-elle alors.

Clins d’yeux réguliers

Si l’on semble bien aimer l’Église dans la famille Hallyday, l’Église le leur rend bien ! 
En 2013, le diocèse de Nancy en Meurthe-et-Moselle (Lorraine) évoquait les chansons les plus célèbres de Johnny pendant la campagne annuelle du denier de l’Église, en détournant certaines paroles comme « Que je donne… », « On a tous quelque chose en nous de Jésus-Christ » ou encore « Oh Marie si tu savais, tous les dons qu’il nous faudrait ». Le chargé de communication du diocèse des Vosges avait affirmé de son côté : « Johnny, c’est intergénérationnel. Les textes de ce chanteur que tout le monde connaît, sont intéressants et rappellent l’essence du don. »
Chez les paroliers de Johnny aussi, on n’hésite pas à parler de Dieu dans ses textes. À commencer par le célèbre « Jésus-Christ est un hippie », écrit par Philippe Labro.

Lire aussi : Ces prêtres qui rendent hommage et qui prient pour Johnny

Humblement, Johnny reconnaît n’avoir jamais cessé de se poser des questions : « Je crois qu’il y a un Dieu, mais ce Dieu, je ne le connais pas. Par contre je pense que j’ai une très bonne étoile ! Cette étoile, c’est peut-être Dieu… » confiait-il ainsi en 2013 dans Le Point. 
C’est sûr, entre ces deux-là, l’histoire est loin d’être terminée.


https://fr.aleteia.org/2017/04/05/laeticia-hallyday-va-a-leglise-pour-accelerer-la-guerison-de-johnny/

"Toute ma vie, j’ai été obsédé par l’absence de mon père, jusqu’à sa mort"


Salon Beige
Hier à 11:43





Puisqu'il faut parler de la mort de Johnny Hallyday, décédé dans la nuit de mardi à mercredi, rappelons que son père l’a abandonné après sa naissance. Requiescat in pace.


Jean-Philippe Smet, le nom de Johnny, a été élevé par sa tante paternelle belge, qui vivait alors à Paris avec son mari et ses deux filles.

"Toute ma vie, j’ai été obsédé par l’absence de mon père, jusqu’à sa mort. Je ne l’ai pas connu, sinon dans des moments désagréables. Il était alcoolique, séducteur, ingérable et un grand artiste, comme me l’avait un jour confié Serge Reggiani, qui l’avait eu comme professeur de comédie à Bruxelles". "Ça ne m’a pas empêché de pleurer à ses funérailles". "Ce jour-là, j’étais le seul à avoir fait le déplacement. Pas une femme, pas un ami. La solitude absolue devant la mort. Je n’aimerais pas finir comme ça !".

Quand on pense que certains veulent fabriquer des enfants sans père.


Michel Janva Salon Beige

Oui, alors qu’il y a déjà des enfants sans parents et qui les cherchent toute leur vie: j’ai eu une copine qui avait été adoptée .Elle en souffrait beaucoup. 
Il n’a pas connu l’amour des parents auquel chaque enfant a droit : son père est parti et sa mère l’a laissé à sa soeur : une enfance volée ,chaotique : c’est bien triste.
Il connait maintenant l’Amour qu’il a cherché toute sa vie . RIP. 

Et : »L’abbé Gaëtan de Bodard a sobrement rappelé que le chanteur montrait volontiers sa croix, dans une allusion à la polémique sur la croix qui surmonte la statue de Jean-Paul II à Ploërmel.
: » Le père Jean-Baptiste Nadler, prêtre à Tours et membre de la communauté de l’Emmanuel, relève que Johnny portait quotidiennement et fièrement une croix sur son torse. « Tu l’as porté fièrement sur ton cœur. Maintenant, c’est Lui qui t’accueille. Pars en paix, #Johnny ! »




J’ai trouvé ce dessin pas trop mal (par rapport à d’autres) :

Je n’étais pas fan mais c’est la nostalgie de l’enfance, de l’adolescence. Je me souviens 
qu’on avait étudié « les portes du pénitentier  » en 3ème avec notre prof de musique : 
une chanson où notre prof nous montrait comme il montait dans les aigus et descendait aussi 
vite dans les basses , c’était impressionnant mais je ne la retrouve pas 
sur le net dans la   bonne version clean de l’époque.
Ma préférence va à cette période des années 60 à 70 .

Moi aussi je préfère la période 60/70, après je n'ai plus suivi...
C'est vraiment ma jeunesse qui part avec lui ! 
Nostalgie quand tu nous tiens ! 

Exactement pareil!
Et mon grand frère était un fan , même s’il n’a jamais mis les pieds dans un concert. 
Sinon, ça me touche car il a eu un cancer des poumons , comme mon beau-père décédé en 2014 alors je sais ce que c’est. 
Il a eu un sacré courage pour continuer à chanter, travailler à un nouvel album comme ça , la chimio c’est horrible , hyper fatiguant . 
J’ai trouvé ça sur le site fb de Chère Gospa :

Oui j'avais vu mais je ne comprends pas trop....

Oui, j’ai lu! 
Et bien, il ne faut rien lâcher, être opiniâtre, tenace jusqu’au bout. Enfin, c’est comme ça que je l’ai compris.

OK   ça y est tu m'as donné la lumière !

C'est clair que Johnny a mis son empreinte dans la culture populaire française et francophone, qui n'a pas fredonné ses chansons...
J'ai grandi avec ses chansons moi aussi, mais je l'ai vraiment découvert ici ces derniers jours, avant depuis déjà tout ados, je lui reprochais surtout d'être juste un musicien interprète et de chanter ce qu'on lui servait tout cuit, pire, de plagier les américains.
C'est une empreinte personnelle bien à lui que j'aurais aimé voir et pas de la culture Menphis, Labro, Berger, Goldman et surtout la grosse confusion bobo gauchiste "Zazie" qui bien entendu fait danser ensemble les diables et les dieux.
J'ai bien aimé son association avec David et là David l'a surpassé en proposant à son père de très belles chansons comme sang pour sang.
Par contre quel charisme, quelle présence brute, animale, cash premier degré.
L'homme était fort et fragile à la fois, blessé à vie mais il n'en a fait qu'à sa tête aussi toute sa vie : lui d'abord, lui premier.
Dans la fameuse photo de salut les copains, où tous sont réunis, il est le seul à avoir imposé d'être debout, plus haut que tous.
J'aimais bien mais pas tout, beaucoup de nostalgie sûrement.

Que Dieu t'accueille te pardonne et te garde Johnny

Romain a écrit:
L'homme était fort et fragile à la fois, blessé à vie mais il n'en a fait qu'à sa tête aussi toute sa vie : lui d'abord, lui premier.
Dans la fameuse photo de salut les copains, où tous sont réunis, il est le seul à avoir imposé d'être debout, plus haut que tous.
J'aimais bien mais pas tout, beaucoup de nostalgie sûrement.

Que Dieu t'accueille te pardonne et te garde Johnny

Et pourtant combien de témoignages de gens qui ont vécu à ses côtés et qui le disaient humble, généreux, timide et pudique, notamment un producteur de ses spectacles qui a vécu avec lui pendant quelques semaines et qui était supris par son humilité.....
Comme quoi en vieillissant, on mûrit, on devient plus sage ! 
Mais :

Mon mari qui n’a jamais été fan( il écoutait du tri yann quand il était ado) me disait que après tout, il avait rendu beaucoup de gens heureux et que c’était quand même très important.
Oui, il n’avait pas l’air d’avoir la grosse tête , soif de reconnaissance, certainement, à cause de son enfance.
Pas l’air orgueilleux ni imbu de sa personne : cela rejoint ce que les gens disent de lui.
Après, les erreurs de jeunesse, je dirais comme notre pape: » qui suis- je pour juger? » 
Pas un saint mais pas un démon ....
À Dieu, Johnny !