1859
NOTRE-DAME DU BON SECOURS
UNIQUE SITE MARIAL OFFICIEL DES ÉTATS-UNIS
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Après son apparition à Lourdes en 1858, Marie a honoré de sa présence le petit village de Champion aux États-Unis en 1859, dans le nord-est du Wisconsin, tout près des Grands Lacs.
Une jeune paysanne belge de 28 ans, nommée Adèle Brise, eut l’honneur de rencontrer à trois reprises la Sainte Vierge.
Au cours de ces rencontres, la Vierge lui confia la mission suivante :
« Enseigne la foi catholique aux enfants des habitants qui perdent leur foi par négligence. » Adèle, prenant sa mission à cœur, dédia sa vie entière à l’évangélisation des enfants avec le catéchisme et les sacrements.
Père John Broussard, Fathers of Mercy
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Recteur du sanctuaire national de Notre-Dame du Bon Secours
Marie est apparue à travers les siècles et à travers le monde pour renouveler la foi d’une région ou d’une époque particulière.
Les messages qu’elle nous a laissés semblent avoir surmonté le temps et restent adaptés à notre troisième millénaire.
Adèle Brise en quelques mots.
Adèle Brise est née à Dion-le-Val, en Belgique wallonne, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière française, le 30 janvier 1831.
Dans son enfance, elle perd un œil suite à un tragique accident ; mais elle ne perd pas sa foi ni sa confiance en la Vierge Marie.
Avec quelques amies, elle lui confie déjà ses aspirations à la vie religieuse.
Alors qu’elle aimerait rester en Belgique, elle doit accompagner sa famille qui émigre aux États-Unis en juin 1855.
Pour la conforter, son confesseur lui adresse ces mots avant son départ :
« Si Dieu le veut, vous deviendrez une sœur en Amérique.
Allez. Je prierai pour vous. »
Après un voyage de sept semaines, les parents d’Adèle, Lambert et Marie-Catherine, arrivent à New-York, avec leurs quatre enfants dont Adèle qui a alors 24 ans. Ils partent peu de temps après dans le Wisconsin, où ils achètent en août 1855 des champs dans la ville de Red River.
Quatre ans plus tard, Adèle, tertiaire franciscaine qui porte un habit et vit comme une religieuse (car il n’y avait pas de communauté formelle à cette époque) voit pour la première fois la Sainte Vierge.
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Récit des apparitions de la Vierge.
Sœur Pauline La Plante, l’une des confidentes d’Adèle Brise, a rédigé un compte-rendu des évènements qui se sont déroulés en 1859 :
« Elle (Adèle) allait au moulin à environ quatre milles de là (Champion) avec un sac de blé sur sa tête...
Comme Adèle arrivait au moulin, elle vit une Dame tout en blanc debout entre deux arbres – l’un étant un érable, et l’autre une pruche.
Adèle eut peur et s’arrêta. La vision disparut lentement, laissant après elle un nuage blanc.
Adèle continua sur sa course et rentra chez elle sans rien voir d’autre.
Elle raconta à ses parents ce qui s’était passé, et ils se demandaient ce que cette apparition pouvait bien être – peut-être une âme du purgatoire qui avait besoin de prières.
Le dimanche suivant, 9 octobre 1859, elle passa de nouveau sur la même route pour aller à la messe à Bay Settlement, à environ onze milles de chez elle...
Cette fois, elle n’était pas seule, mais était accompagnée par sa sœur, Isabelle, et une voisine, Madame Vander Niessen.
Quand elles arrivèrent près des arbres, la même Dame en blanc se tenait à l’endroit où Adèle l’avait vue précédemment.
De nouveau, Adèle prit peur, et dit, presque sur un ton de reproche :
« Oh, voilà encore cette Dame ! »
Adèle n’eut pas le courage de continuer.
Les deux autres compagnes ne voyaient rien, mais elles pouvaient voir dans le regard d’Adèle qu’elle avait peur.
Elles pensaient elles aussi que ça pouvait être une âme du purgatoire qui avait besoin de prières.
Elles attendirent quelques minutes, et Adèle leur dit que l’apparition était partie.
Elle avait disparu comme la première fois, et tout ce qu’elle pouvait voir, c’était un peu de brouillard ou un nuage blanc.
Après la messe, Adèle se confessa et dit au prêtre comment elle avait été effrayée à la vue d’une femme en blanc.
Il (le père William Verhoef) lui dit de ne pas avoir peur, et de lui parler de cela en dehors du confessionnal.
Le Père Verhoef lui dit que s’il s’agissait d’une messagère céleste, elle la verrait à nouveau, et elle ne lui ferait pas de mal, et qu’Adèle devait lui demander, au nom de Dieu, qui elle était et ce qu’elle désirait d’elle. Après cela, Adèle eut plus de courage.
Elle retourna à la maison avec ses deux compagnes, et un homme, qui avait défriché la terre pour les Pères de Sainte-Croix à Bay Settlement, les accompagnait.
Comme ils approchaient du lieu de l’apparition, Adèle pouvait apercevoir la belle Dame, vêtue de blanc éblouissant, avec une ceinture jaune autour de sa taille.
Sa robe tombait à ses pieds en plis gracieux. Elle avait une couronne d’étoiles autour de sa tête, et ses longs cheveux d’or ondulés tombaient lâchement autour de ses épaules.
Une telle lumière céleste resplendissait autour d’elle qu’Adèle pouvait à peine regarder son doux visage. Vaincue par cette lumière céleste et la beauté de cette aimable visiteuse du Ciel, Adèle tomba à genoux.
- « Au nom de Dieu, qui êtes-vous et que voulez-vous de moi ? », demanda Adèle comme elle en avait reçu instruction par son confesseur.
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La Vierge lui répondit :
- « Je suis la Reine du Ciel qui prie pour la conversion des pécheurs, et je désire que tu fasses de même.
Tu as reçu la sainte communion ce matin et c’est bien, mais tu dois faire davantage.
Fais une confession générale et offre ta Communion pour la conversion des pécheurs. S’ils ne se convertissent pas et ne font pas pénitence, mon Fils se verra obligé de les punir. »
- « Adèle, qui est-ce ? », demanda l’une des femmes. « Pourquoi ne pouvons-nous pas la voir comme toi ? », dit une autre les larmes aux yeux.
- « Agenouillez-vous », leur dit Adèle, « la Dame dit qu’elle est la Reine du Ciel »
. Devant cette scène, la Vierge pose son regard sur les amies de la jeune femme et dit :
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » (Jean XX, 29) La Dame en blanc continue :
- « Que fais-tu ici à ne rien faire alors que tes compagnes travaillent dans la vigne de mon Fils ? »
- « Que puis-je faire, chère Dame ? », demanda Adèle en pleurant.
- « Rassemble les enfants de ce pays sauvage et enseigne-leur ce qu’ils doivent savoir pour leur Salut. »
- « Mais comment leur enseignerai-je, quand j’en sais si peu moi-même ? », répondit Adèle.
- « Enseigne-leur, répondit la radieuse visiteuse rayonnante, leur catéchisme, comment faire le signe de la croix avec leur main, et comment s’approcher des sacrements ; c’est ce que je veux que tu fasses. Va et ne crains rien, je t’aiderai. »
Notre Dame éleva les mains comme pour implorer une bénédiction sur les personnes à ses pieds, et puis disparut lentement, laissant Adèle écrasée et prosternée sur le sol. »
Remplir sa mission avec zèle.
Rapidement, Adèle obéit à la Sainte Vierge. Aux enfants du coin, elle apprend à prier, à faire le signe de croix et à remercier le Seigneur.
Elle demande même à des familles l’autorisation de faire des tâches ménagères chez elles, enseignant en échange le catéchisme aux enfants.
Avec une compagne anglophone, Sœur Marguerite Allard, elle part bientôt sur les routes pour récolter des fonds dans la péninsule de Green Bay nécessaires à la construction d’une école. Puis d’autres femmes rejoignent cette joyeuse entreprise
: des « Sœurs Franciscaines Séculières », qui ne font pas partie d’un ordre religieux en tant que tel, mais qui ont un costume religieux distinctif, et s’appellent « Sœurs » entre elles.
Le sanctuaire de Notre-Dame de Bon Secours
Pour répondre à la demande de la Sainte Vierge, le père d’Adèle construit rapidement après les apparitions une chapelle de fortune près du lieu de l’apparition. Plus tard, une seconde chapelle est construite, avec un couvent et une école.
Il s’agit aujourd’hui de : « The National Shrine of Our Lady of Good Help », le sanctuaire de Notre-Dame de Bon Secours, qui est situé dans la commune de Champion près de Green Bay (Wisconsin) et qui préserve toujours le lieu où la Sainte Vierge est apparue.
Dans la crypte, juste au-dessous de l’église, une statue de Marie est érigée à l’endroit même où l’on a retrouvé les restes des deux arbres qui entouraient la Vierge pendant son apparition.
Des miracles nombreux.
Au cours des années qui suivent, alors que Sœur Adèle et sa communauté religieuse subissent des épreuves, des persécutions et des échecs, des évènements miraculeux se produisent.
En effet, pendant plus de 150 ans, nombre de catholiques et de chrétiens ont entrepris des pèlerinages en ce lieu sacré dans l’espoir d’un miracle.
À ce jour, vous pourrez remarquer ainsi un grand nombre de cannes qui ont été abandonnées dans la crypte suite à des guérisons miraculeuses.
Un des événements les plus spectaculaires se passa en octobre 1871, quand les terres autour de la chapelle ainsi que les bâtiments et la population qui s’y réfugia furent épargnés au cours de l’un des incendies les plus meurtriers des États-Unis, qui ravagea des kilomètres de terre et tua plus de 1000 personnes.
Quand le « Peshtigo Fire » se répandit à travers le Wisconsin, atteignant la chapelle de Champion, les habitants marchèrent toute la nuit en priant avec leur chapelet et en portant la statue de la Vierge.
Le lieu fut miraculeusement préservé… Peu de temps après, les prières d’Adèle Brise réussirent à convertir un hérétique, Joseph Vilatte, venu dans le Wisconsin pour recruter des disciples. Ces deux événements contribuèrent à répandre la renommée du sanctuaire.
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Un site marial reconnu.
150 ans après les apparitions de la Vierge à Adèle, le Vatican a déclaré le sanctuaire comme étant le seul site marial officiel aux États-Unis.
Suite à l’enquête de trois experts en apparitions mariales, l’évêque a pu déclarer le site comme lieu d’apparition mariale officiellement reconnu par l’Église Catholique.
Le 8 décembre 2010, en la fête de l’Immaculée Conception, patronne des États-Unis, Mgr David Ricken a en effet fait la lecture solennelle de son décret lors d’une messe spéciale célébrée dans le sanctuaire de Notre-Dame du Bon Secours :
« Je déclare avec certitude morale et conformément aux normes de l'Église que le contenu des faits, des apparitions et des propos reçus par Adèle Brise en octobre 1859 sont de nature surnaturelle, et par la présente, approuve ces apparitions comme dignes de foi - bien que non obligatoires - pour les fidèles chrétiens. »
Aujourd’hui, le sanctuaire national commémore toujours les apparitions mariales de 1859.
Annuellement le 15 août, le Festival de l’Assomption de la Vierge est célébré ici avec des cérémonies importantes. Chaque année, près de 150 000 visiteurs rendent hommage à la Vierge en ce lieu sacré.
Un modèle à imiter.
Le 5 juillet 1896, Sœur Adèle Brise prononce ses derniers mots :
« Je me réjouis de ce qui m’a été dit.
Nous entrerons dans la maison du Seigneur. »
Elle meurt le même jour, puis est enterrée près de la chapelle.
Sur sa pierre tombale est écrit le texte suivant en français :
« Croix sacrée, sous ton ombre je me repose et espère. Sœur Marie Adèle Joseph Brise, décédée le 5 juillet 1896, à l’âge de 66 ans ».
Adèle a dédié sa vie à partager la Bonne Nouvelle de Marie.
Son engagement, aussi profond et modeste qu’il fut, continue d’inspirer les nombreuses personnes qui entreprennent une visite au sanctuaire.
Je vous invite aujourd’hui à nous rejoindre ici même pour pouvoir bénéficier de la présence divine de Notre Sainte Mère.
Ce sanctuaire national marial est un lieu qui vous attend que ce soit pour approfondir ou découvrir votre foi.
Pour terminer, rappelons-nous les paroles de Notre-Dame à Adèle Brise en 1859 :
« Rassemble les enfants de ce pays sauvage et apprends leur ce qu’ils doivent savoir pour leur Salut.
Apprends leur à faire leur signe de croix, et à avoir recours aux sacrements. Prie pour la conversion des pécheurs. »
NOTRE-DAME DU BON SECOURS
UNIQUE SITE MARIAL OFFICIEL DES ÉTATS-UNIS
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Après son apparition à Lourdes en 1858, Marie a honoré de sa présence le petit village de Champion aux États-Unis en 1859, dans le nord-est du Wisconsin, tout près des Grands Lacs.
Une jeune paysanne belge de 28 ans, nommée Adèle Brise, eut l’honneur de rencontrer à trois reprises la Sainte Vierge.
Au cours de ces rencontres, la Vierge lui confia la mission suivante :
« Enseigne la foi catholique aux enfants des habitants qui perdent leur foi par négligence. » Adèle, prenant sa mission à cœur, dédia sa vie entière à l’évangélisation des enfants avec le catéchisme et les sacrements.
Père John Broussard, Fathers of Mercy
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Recteur du sanctuaire national de Notre-Dame du Bon Secours
Marie est apparue à travers les siècles et à travers le monde pour renouveler la foi d’une région ou d’une époque particulière.
Les messages qu’elle nous a laissés semblent avoir surmonté le temps et restent adaptés à notre troisième millénaire.
Adèle Brise en quelques mots.
Adèle Brise est née à Dion-le-Val, en Belgique wallonne, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière française, le 30 janvier 1831.
Dans son enfance, elle perd un œil suite à un tragique accident ; mais elle ne perd pas sa foi ni sa confiance en la Vierge Marie.
Avec quelques amies, elle lui confie déjà ses aspirations à la vie religieuse.
Alors qu’elle aimerait rester en Belgique, elle doit accompagner sa famille qui émigre aux États-Unis en juin 1855.
Pour la conforter, son confesseur lui adresse ces mots avant son départ :
« Si Dieu le veut, vous deviendrez une sœur en Amérique.
Allez. Je prierai pour vous. »
Après un voyage de sept semaines, les parents d’Adèle, Lambert et Marie-Catherine, arrivent à New-York, avec leurs quatre enfants dont Adèle qui a alors 24 ans. Ils partent peu de temps après dans le Wisconsin, où ils achètent en août 1855 des champs dans la ville de Red River.
Quatre ans plus tard, Adèle, tertiaire franciscaine qui porte un habit et vit comme une religieuse (car il n’y avait pas de communauté formelle à cette époque) voit pour la première fois la Sainte Vierge.
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Récit des apparitions de la Vierge.
Sœur Pauline La Plante, l’une des confidentes d’Adèle Brise, a rédigé un compte-rendu des évènements qui se sont déroulés en 1859 :
« Elle (Adèle) allait au moulin à environ quatre milles de là (Champion) avec un sac de blé sur sa tête...
Comme Adèle arrivait au moulin, elle vit une Dame tout en blanc debout entre deux arbres – l’un étant un érable, et l’autre une pruche.
Adèle eut peur et s’arrêta. La vision disparut lentement, laissant après elle un nuage blanc.
Adèle continua sur sa course et rentra chez elle sans rien voir d’autre.
Elle raconta à ses parents ce qui s’était passé, et ils se demandaient ce que cette apparition pouvait bien être – peut-être une âme du purgatoire qui avait besoin de prières.
Le dimanche suivant, 9 octobre 1859, elle passa de nouveau sur la même route pour aller à la messe à Bay Settlement, à environ onze milles de chez elle...
Cette fois, elle n’était pas seule, mais était accompagnée par sa sœur, Isabelle, et une voisine, Madame Vander Niessen.
Quand elles arrivèrent près des arbres, la même Dame en blanc se tenait à l’endroit où Adèle l’avait vue précédemment.
De nouveau, Adèle prit peur, et dit, presque sur un ton de reproche :
« Oh, voilà encore cette Dame ! »
Adèle n’eut pas le courage de continuer.
Les deux autres compagnes ne voyaient rien, mais elles pouvaient voir dans le regard d’Adèle qu’elle avait peur.
Elles pensaient elles aussi que ça pouvait être une âme du purgatoire qui avait besoin de prières.
Elles attendirent quelques minutes, et Adèle leur dit que l’apparition était partie.
Elle avait disparu comme la première fois, et tout ce qu’elle pouvait voir, c’était un peu de brouillard ou un nuage blanc.
Après la messe, Adèle se confessa et dit au prêtre comment elle avait été effrayée à la vue d’une femme en blanc.
Il (le père William Verhoef) lui dit de ne pas avoir peur, et de lui parler de cela en dehors du confessionnal.
Le Père Verhoef lui dit que s’il s’agissait d’une messagère céleste, elle la verrait à nouveau, et elle ne lui ferait pas de mal, et qu’Adèle devait lui demander, au nom de Dieu, qui elle était et ce qu’elle désirait d’elle. Après cela, Adèle eut plus de courage.
Elle retourna à la maison avec ses deux compagnes, et un homme, qui avait défriché la terre pour les Pères de Sainte-Croix à Bay Settlement, les accompagnait.
Comme ils approchaient du lieu de l’apparition, Adèle pouvait apercevoir la belle Dame, vêtue de blanc éblouissant, avec une ceinture jaune autour de sa taille.
Sa robe tombait à ses pieds en plis gracieux. Elle avait une couronne d’étoiles autour de sa tête, et ses longs cheveux d’or ondulés tombaient lâchement autour de ses épaules.
Une telle lumière céleste resplendissait autour d’elle qu’Adèle pouvait à peine regarder son doux visage. Vaincue par cette lumière céleste et la beauté de cette aimable visiteuse du Ciel, Adèle tomba à genoux.
- « Au nom de Dieu, qui êtes-vous et que voulez-vous de moi ? », demanda Adèle comme elle en avait reçu instruction par son confesseur.
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La Vierge lui répondit :
- « Je suis la Reine du Ciel qui prie pour la conversion des pécheurs, et je désire que tu fasses de même.
Tu as reçu la sainte communion ce matin et c’est bien, mais tu dois faire davantage.
Fais une confession générale et offre ta Communion pour la conversion des pécheurs. S’ils ne se convertissent pas et ne font pas pénitence, mon Fils se verra obligé de les punir. »
- « Adèle, qui est-ce ? », demanda l’une des femmes. « Pourquoi ne pouvons-nous pas la voir comme toi ? », dit une autre les larmes aux yeux.
- « Agenouillez-vous », leur dit Adèle, « la Dame dit qu’elle est la Reine du Ciel »
. Devant cette scène, la Vierge pose son regard sur les amies de la jeune femme et dit :
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » (Jean XX, 29) La Dame en blanc continue :
- « Que fais-tu ici à ne rien faire alors que tes compagnes travaillent dans la vigne de mon Fils ? »
- « Que puis-je faire, chère Dame ? », demanda Adèle en pleurant.
- « Rassemble les enfants de ce pays sauvage et enseigne-leur ce qu’ils doivent savoir pour leur Salut. »
- « Mais comment leur enseignerai-je, quand j’en sais si peu moi-même ? », répondit Adèle.
- « Enseigne-leur, répondit la radieuse visiteuse rayonnante, leur catéchisme, comment faire le signe de la croix avec leur main, et comment s’approcher des sacrements ; c’est ce que je veux que tu fasses. Va et ne crains rien, je t’aiderai. »
Notre Dame éleva les mains comme pour implorer une bénédiction sur les personnes à ses pieds, et puis disparut lentement, laissant Adèle écrasée et prosternée sur le sol. »
Remplir sa mission avec zèle.
Rapidement, Adèle obéit à la Sainte Vierge. Aux enfants du coin, elle apprend à prier, à faire le signe de croix et à remercier le Seigneur.
Elle demande même à des familles l’autorisation de faire des tâches ménagères chez elles, enseignant en échange le catéchisme aux enfants.
Avec une compagne anglophone, Sœur Marguerite Allard, elle part bientôt sur les routes pour récolter des fonds dans la péninsule de Green Bay nécessaires à la construction d’une école. Puis d’autres femmes rejoignent cette joyeuse entreprise
: des « Sœurs Franciscaines Séculières », qui ne font pas partie d’un ordre religieux en tant que tel, mais qui ont un costume religieux distinctif, et s’appellent « Sœurs » entre elles.
Le sanctuaire de Notre-Dame de Bon Secours
Pour répondre à la demande de la Sainte Vierge, le père d’Adèle construit rapidement après les apparitions une chapelle de fortune près du lieu de l’apparition. Plus tard, une seconde chapelle est construite, avec un couvent et une école.
Il s’agit aujourd’hui de : « The National Shrine of Our Lady of Good Help », le sanctuaire de Notre-Dame de Bon Secours, qui est situé dans la commune de Champion près de Green Bay (Wisconsin) et qui préserve toujours le lieu où la Sainte Vierge est apparue.
Dans la crypte, juste au-dessous de l’église, une statue de Marie est érigée à l’endroit même où l’on a retrouvé les restes des deux arbres qui entouraient la Vierge pendant son apparition.
Des miracles nombreux.
Au cours des années qui suivent, alors que Sœur Adèle et sa communauté religieuse subissent des épreuves, des persécutions et des échecs, des évènements miraculeux se produisent.
En effet, pendant plus de 150 ans, nombre de catholiques et de chrétiens ont entrepris des pèlerinages en ce lieu sacré dans l’espoir d’un miracle.
À ce jour, vous pourrez remarquer ainsi un grand nombre de cannes qui ont été abandonnées dans la crypte suite à des guérisons miraculeuses.
Un des événements les plus spectaculaires se passa en octobre 1871, quand les terres autour de la chapelle ainsi que les bâtiments et la population qui s’y réfugia furent épargnés au cours de l’un des incendies les plus meurtriers des États-Unis, qui ravagea des kilomètres de terre et tua plus de 1000 personnes.
Quand le « Peshtigo Fire » se répandit à travers le Wisconsin, atteignant la chapelle de Champion, les habitants marchèrent toute la nuit en priant avec leur chapelet et en portant la statue de la Vierge.
Le lieu fut miraculeusement préservé… Peu de temps après, les prières d’Adèle Brise réussirent à convertir un hérétique, Joseph Vilatte, venu dans le Wisconsin pour recruter des disciples. Ces deux événements contribuèrent à répandre la renommée du sanctuaire.
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150 ans après les apparitions de la Vierge à Adèle, le Vatican a déclaré le sanctuaire comme étant le seul site marial officiel aux États-Unis.
Suite à l’enquête de trois experts en apparitions mariales, l’évêque a pu déclarer le site comme lieu d’apparition mariale officiellement reconnu par l’Église Catholique.
Le 8 décembre 2010, en la fête de l’Immaculée Conception, patronne des États-Unis, Mgr David Ricken a en effet fait la lecture solennelle de son décret lors d’une messe spéciale célébrée dans le sanctuaire de Notre-Dame du Bon Secours :
« Je déclare avec certitude morale et conformément aux normes de l'Église que le contenu des faits, des apparitions et des propos reçus par Adèle Brise en octobre 1859 sont de nature surnaturelle, et par la présente, approuve ces apparitions comme dignes de foi - bien que non obligatoires - pour les fidèles chrétiens. »
Aujourd’hui, le sanctuaire national commémore toujours les apparitions mariales de 1859.
Annuellement le 15 août, le Festival de l’Assomption de la Vierge est célébré ici avec des cérémonies importantes. Chaque année, près de 150 000 visiteurs rendent hommage à la Vierge en ce lieu sacré.
Un modèle à imiter.
Le 5 juillet 1896, Sœur Adèle Brise prononce ses derniers mots :
« Je me réjouis de ce qui m’a été dit.
Nous entrerons dans la maison du Seigneur. »
Elle meurt le même jour, puis est enterrée près de la chapelle.
Sur sa pierre tombale est écrit le texte suivant en français :
« Croix sacrée, sous ton ombre je me repose et espère. Sœur Marie Adèle Joseph Brise, décédée le 5 juillet 1896, à l’âge de 66 ans ».
Adèle a dédié sa vie à partager la Bonne Nouvelle de Marie.
Son engagement, aussi profond et modeste qu’il fut, continue d’inspirer les nombreuses personnes qui entreprennent une visite au sanctuaire.
Je vous invite aujourd’hui à nous rejoindre ici même pour pouvoir bénéficier de la présence divine de Notre Sainte Mère.
Ce sanctuaire national marial est un lieu qui vous attend que ce soit pour approfondir ou découvrir votre foi.
Pour terminer, rappelons-nous les paroles de Notre-Dame à Adèle Brise en 1859 :
« Rassemble les enfants de ce pays sauvage et apprends leur ce qu’ils doivent savoir pour leur Salut.
Apprends leur à faire leur signe de croix, et à avoir recours aux sacrements. Prie pour la conversion des pécheurs. »
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