par Invité Mer 17 Oct 2018 - 20:09
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FAUT-IL "S'ENFER"? |
L’enfer dérange. Du moins, celui qui est décrit par Jésus dans l’Évangile. Alors, on préfère le nier, en transformer le sens ("L’enfer c’est les autres !") ou encore l’inverser: "C’est l’enfer !", s’écrie-t-on pour décrire quelque chose de très amusant. ENFER: cinq petites lettres devenues "taboues" et qu’on extirpe soigneusement de toute homélie dans nos églises...
Pendant ce temps, de faux prophètes se lèvent, attirant les fidèles déçus, troublés, en quête de Vérité. Ces pseudo-mystiques présentent avec assurance leur petite mouture doctrinale se parant d’un faux vernis catholique.
Et voici ce que l’on entend de plus en plus: l’enfer existe, mais ce n’est pas un lieu et seuls les mauvais anges y resteront pour toujours. Les humains ne pourront pas souffrir pour l’éternité : ils tomberont un jour dans le néant, ou dans le repos éternel en enfer. Mieux encore, leur séjour en enfer sera parsemé de récréations, tout damné ayant eu à son actif au moins quelques bonnes actions durant sa vie terrestre !
Voilà ! le mot est lâché: l’enfer n’est pas éternel. Pire: on place ces propos dans la bouche de Jésus lui-même qui aurait dévoilé cette "exclusivité" lors de supposées révélations privées…
Suite de cet article de 3 pages : FAUT-IL "S'ENFER?