Invité- Invité
par Invité Lun 27 Aoû 2018 - 17:45
Notre cher Jésus a aimé tout le monde sans exception, lorsqu'Il vivait sur cette terre.
Voici un autre beau texte qui complète bien le premier :Jésus, ému de compassion
De nombreuses fois la Bible fait référence à la compassion divine. Sept fois nous avons dans l'Evangile l'expression : « Jésus, ému de compassion. » Cette expression caractérise le ministère de Jésus :
Matthieu 9/36 : « ému de compassion pour une foule languissante et abattue. »
Matthieu 14/14 : « ému de compassion pour une grande foule avec des malades. »
Matthieu 15/28-32 : « ému de compassion pour une foule, ayant avec elle beaucoup de malades. »
Marc 1/41 : « ému de compassion pour un lépreux qu'il va purifier. »
Marc 6/34 : « ému de compassion pour une foule qui était comme des brebis sans berger. »
Marc 8/2 : « ému de compassion pour une foule qui n'a rien à manger » et qu'il va miraculeusement rassasier.
Luc 7/13 : « ému de compassion pour une veuve qui portait en terre son fils unique » qu'il va ressusciter et rendre à sa mère.
Quand l'apôtre Pierre résumera le ministère de Jésus, il dira ceci : « Jésus allait de lieu en lieu en faisant du bien et en guérissant... » (Actes 10/38) :
* un homme paralysé à Capernaüm (Marc 2/1-12),
* l'aveugle Bartimée aux abords de Jéricho (Marc10/46-53)
* dix lépreux à l'entrée d'un village (Luc 17/11-19),
* une femme souffrant d'hémorragie depuis douze ans (Marc 5/25-34),
* un sourd qui avait de la difficulté à parler (Marc 7/31-37),
* une femme infirme depuis dix huit ans (Luc 13/10-17),
* le fils d'un officier qui était près de mourir (Jean 4/46-53).
« Une grande foule s'approcha de Jésus, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d'autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit ; en sorte que la foule était dans l'admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient ; et elle glorifiait le Dieu d'Israël » (Matthieu 15/30-31).
Aujourd'hui comme en ce temps-là, la détresse nous entoure de toutes parts. Elle peut être matérielle, physique, morale ou spirituelle. Face à elle, deux possibilités s'offrent à nous : ou bien l'indifférence qui, comme le disait un journaliste sur Europe 1 « est une des tares de notre monde moderne » ou bien la compassion.
Loin d'être indifférent devant la souffrance qu'il côtoyait chaque jour, Jésus était ému de compassion, remué au plus profond de son être, saisi dans ses entrailles, capable de pleurer avec Marthe et Marie devant le tombeau de leur frère Lazare qui venait de mourir quatre jours auparavant : « Jésus la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient avec elle, frémit en son esprit et fut tout ému. Et il dit : Où l'avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois. Jésus pleura » (Jean 11/33-35).
Ce n'étaient pas des larmes de crocodile, ni de la sensiblerie, mais bien l'expression d'une véritable compassion. Le mot compassion signifie « souffrir avec. » Le verbe original signifie : « pleurer des yeux et de la voix », c'est-à-dire avec des sanglots.
Parfaitement divin, Jésus est aussi parfaitement humain.
Un philosophe iranien a dit : « Un être humain digne de ce nom se reconnaît à sa compassion, sa générosité et sa bienveillance. Eprouver de la compassion, même pour ses ennemis, est signe de grandeur d'âme et de perfection spirituelle. »
Jésus est vraiment cet homme avec une grandeur d'âme et une perfection spirituelle sans égale ici-bas. Il en a fait la démonstration quand il fut crucifié. Alors qu'on se moque de lui, qu'on lui jette à la face toutes sortes d'injures et de railleries, il prie Dieu en faveur de ses ennemis : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23/34).
Certes, ils savent très bien que ce qu'ils font est mal, mais ce qu'ils ignorent, c'est qu'ils crucifient le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, celui qui leur veut du bien, le bienfaiteur par excellence.
On racontait, autrefois, certaines histoires sur les exploits des chiens Saint-Bernard, comment ils retrouvaient des personnes perdues et réussissaient ainsi à sauver leur vie. Ces chiens étaient entraînés à découvrir les corps en grattant la neige, et à s'étendre dessus. Souvent la chaleur dégourdissait la personne, et un petit tonneau attaché au cou du chien, contenant de la liqueur, permettait à la victime de se réchauffer.
Un de ces magnifiques chiens venait de découvrir sa 69ème victime. Il s'était étendu sur le corps de la personne, après avoir creusé la neige pour la découvrir. L'homme reprit peu à peu ses sens et, voyant l'animal sur lui, il crut que c'était un loup prêt à le dévorer. Il saisit alors son couteau qu'il avait à portée de main, et brusquement le plongea dans les flancs de l'animal. Sans pousser un cri, le chien s'en retourna vers la cabane de son maître, à la porte de laquelle il tomba d'épuisement. Quelques jours après, des montagnards découvrirent le cadavre de l'homme, et réalisèrent le drame. Cet homme mourut, parce que, dans sa tragique méprise, il avait tué son bienfaiteur.
Parlant de Jésus, l'apôtre Pierre dira à ses contemporains : « Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts ; nous en sommes témoins... Je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs... Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés » (Actes 3/15-19). Toutefois, leur ignorance ne supprimait pas pour autant leur responsabilité puisqu'ils doivent se repentir.
C'est volontairement, par amour pour nous pécheurs, que Jésus a donné sa vie et son sang afin de faire l'expiation de nos péchés, ce que nous ne pouvons réaliser nous-mêmes. « Christ est mort pour nos péchés », nous dit la Bible (1 Corinthiens 15/3).
Ne commettez surtout pas cette tragique erreur qui consisterait pour vous à rejeter Jésus, votre bienfaiteur, alors qu'il n'a qu'un désir, vous faire du bien et sauver votre âme de la perdition éternelle.
J'aimerais souligner quelque chose de très important. En demandant à son Père de pardonner à ses ennemis, cela ne signifie absolument pas qu'ils furent immédiatement pardonnés de leur crime. La prière de Jésus : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font », vise le jour où, réalisant toute l'horreur de leur péché, ils supplieront Dieu de les pardonner. Alors, ce jour-là, Dieu leur accordera sa grâce et son merveilleux pardon.
« Dieu est prêt à pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté » (Néhémie 9/17), à condition que nous reconnaissions nos fautes, que nous demandions pardon à Dieu avec un cœur sincère, et que, bien sûr, nous les abandonnions. Dieu, qui est « prêt à pardonner » ne nous pardonnera pas sans cette démarche personnelle que la Bible appelle la repentance.
On peut avoir pitié de quelqu'un et en rester là. La compassion est bien différente. Elle va au-delà du simple sentiment. La véritable compassion nous pousse à l'action en faveur de celui qui en est l'objet. C'est ce que Jésus n'a cessé de faire durant son ministère en consolant des affligés, en guérissant des malades, en délivrant des captifs, en restaurant des vies brisées, en sauvant des âmes perdues. Et c'est ce qu'il continue de faire encore aujourd'hui.Source : Jésus, ému de compassion - Disciples de Christ