"Jésus fut profondément... ému" Jean 11.33
Jean écrit aussi que Jésus...se troubla, peut être pour éviter qu'on s'imagine que le Seigneur s'est laissé emporter par une vague d'émotion. Le fruit de l'Esprit, c'est...la maîtrise de soi, et celui qui a reçu l'Esprit sans mesure reste maître de lui-même.
Nous découvrons donc que la maîtrise de soi n'exclut pas des émotions fortes !
Jésus accepta la tristesse, il partagea la tristesse de ses amis, et il ne fit pas semblant. Il se laissa envahir par ce trouble - le verbe que Jean emploie veut parfois dire "vibrer".
Jésus vibre à l'unisson avec les soeurs de Lazare, il entra en résonance avec elles... mais sans se laisser emporter par leur désespoir. C'est sans doute cela la maîtrise de soi, un coeur qui se laisse toucher par la souffrance des autres, sans se laisser submerger.
Jésus a connu un réel trouble. Le mot employé est fort et laisse penser que ce trouble était visible. Jésus était "secoué", comme on dirait aujourd'hui, et ceux qui étaient près de lui ont pu s'en rendre compte.
Voilà qui rappelle avec force la réalité de ce que l'épître aux Hébreux exprime ainsi : "En effet, nous n'avons pas un grand prêtre qui serait incapable de se sentir touché par nos faiblesses".
Quel réconfort ! Jésus se troubla : quelle que soit notre souffrance, il est capable de compatir, de comprendre, mais aussi d'agir pour ranimer notre espérance.
Robert SOUZA
Jean écrit aussi que Jésus...se troubla, peut être pour éviter qu'on s'imagine que le Seigneur s'est laissé emporter par une vague d'émotion. Le fruit de l'Esprit, c'est...la maîtrise de soi, et celui qui a reçu l'Esprit sans mesure reste maître de lui-même.
Nous découvrons donc que la maîtrise de soi n'exclut pas des émotions fortes !
Jésus accepta la tristesse, il partagea la tristesse de ses amis, et il ne fit pas semblant. Il se laissa envahir par ce trouble - le verbe que Jean emploie veut parfois dire "vibrer".
Jésus vibre à l'unisson avec les soeurs de Lazare, il entra en résonance avec elles... mais sans se laisser emporter par leur désespoir. C'est sans doute cela la maîtrise de soi, un coeur qui se laisse toucher par la souffrance des autres, sans se laisser submerger.
Jésus a connu un réel trouble. Le mot employé est fort et laisse penser que ce trouble était visible. Jésus était "secoué", comme on dirait aujourd'hui, et ceux qui étaient près de lui ont pu s'en rendre compte.
Voilà qui rappelle avec force la réalité de ce que l'épître aux Hébreux exprime ainsi : "En effet, nous n'avons pas un grand prêtre qui serait incapable de se sentir touché par nos faiblesses".
Quel réconfort ! Jésus se troubla : quelle que soit notre souffrance, il est capable de compatir, de comprendre, mais aussi d'agir pour ranimer notre espérance.
Robert SOUZA