Rappel du premier message :
Au cours de l’ère chrétienne, la prédication de l’évangile a rencontré une vive opposition de la part des autorités (les sadducéens, les principaux sacrificateurs, les scribes, les chefs du peuple, etc. Mais rien d’étonnant puisque le Seigneur Jésus-Christ avait prédit les difficultés qu’allaient devoir affronter ceux qui croiront en Lui (Jean 16 :1-4). L’inimitié qui avait éclatée contre le Rédempteur du monde allait se déchaîner aussi contre tous ceux qui croiraient en son nom.
Histoire
La persécution, l’humiliation, l’opprobre et la souffrance voilà ce dont ont été victimes les chrétiens, à cause de la foi en Jésus-Christ. Dépouillés de leurs biens, égorgés, vivants au milieu des souffrances, les chrétiens de la première heure soutinrent « un grand combat ». Ils endurèrent moqueries et fouets, furent emprisonnés, condamnés comme rebelles, comme ennemis de la religion, comme nuisibles à la société. Ils étaient rendus responsables des crimes les plus odieux et considérés comme étant la cause des grandes calamités, telles que les famines, les pestes et les tremblements de terre.
Un grand nombre d’entre eux furent livrés aux bêtes féroces ou brûlés vifs. Quelques-uns étaient crucifiés; d’autres étaient couverts de peaux de bêtes féroces puis jetés dans les arènes pour être déchiquetés par les fauves. Ces supplices constituaient souvent l’attraction principale des fêtes publiques où des foules immenses, qui jouissant du spectacle, saluaient l’agonie des chrétiens par des éclats de rire et des applaudissements. Ils étaient obligés de se cacher dans des endroits solitaires, en errant dans les déserts, les montagnes, les cavernes et les antres de la terre. Sous les collines des environs de Rome, de longues galeries avaient été creusées dans le roc. Ces persécutions, débutèrent sous le règne Néron, durèrent et s’intensifièrent pendant deux siècles et demi.
Lorsque les épreuves et la persécution fondirent sur l’Eglise, ceux qui étaient disposés à tout sacrifier pour la vérité voulurent être disciples du Christ. Les difficultés avec les chefs religieux commencent pour Pierre et Jean (Actes 4 et 5). Comparution devant le Sanhédrin, interdiction formelle de parler de Jésus-Christ. Plusieurs apôtres comparaissent également devant les tribunaux religieux. Ceux qui ont crucifié le Maître persécutent les disciples. Etienne le diacre quant à lui fut lapidé, non sans avoir fait une piqure de rappel sur la dureté des cœurs de ceux qui l’avaient arrêté (Actes 6 et 7). Chassés de Jérusalem, les chrétiens se dispersèrent et répandirent la Bonne Nouvelle dans la Judée, la Samarie, en Syrie et à Antioche. Mais les apôtres restèrent à Jérusalem. Jacques le frère de Jean est tué sous les ordres d’Hérode Agrippa 1er pour faire plaisir aux juifs.
La mort d’Étienne n’était qu’un signe avant-coureur. Saul de Tarse, témoin du supplice d’Etienne pris la relève. Il avait l’intention de détruire l’Eglise. Parcourant maisons, villes, il ne pense qu’à faire mourir les disciples de Jésus.
Ce jeune homme aux pieds duquel les témoins de la mort d’Etienne avaient déposé leurs vêtements, dans son zèle pour ravager l’Eglise fit une rencontre avec Christ lors d’une de ses expéditions (Actes 9 :1-6). Il changea d’attitude, mais la persécution n’était pas arrivée à terme. Il devint PAUL et fut également persécuté : emprisonné maintes fois, frôlant à plusieurs reprises la mort. Il sera finalement conduit à Rome où la tradition le fait mourir martyr.
Les plus cruelles de ces persécutions furent exercées sous Néron (64), Trajan (110), Marc-Aurèle (177), Septime-Sévère (202), Décius et Valérien (249 à 253), Dioclétien (303).
Il faut attendre la conversion au christianisme de l’Empereur Constantin, non par conviction personnelle ou par souci d’ordre spirituel mais par politique et intérêt pour observer ‘la fin’ des persécutions. En 313 il accorda par l’édit de Milan la liberté de conscience et restitua à l’Eglise et aux chrétiens les biens qui leur avaient été confisqués.
Jugé digne de souffrir pour la vérité
Un chrétien disait à un empereur païen: « Condamnez-nous, crucifiez-nous, torturez-nous, broyez-nous. Votre injustice est la preuve de notre innocence »
En dépit de ces souffrances, les chrétiens gardèrent la foi. Ils ne proféraient aucune plainte. Par des paroles de patience et d’espérance, ils s’encourageaient mutuellement. Les épreuves et les persécutions ne faisaient que les rapprocher de la récompense et de la vie éternelle. « Livrés aux tourments », ils se réjouissaient d’être jugés dignes de souffrir pour la vérité car leur récompense serait grande dans les cieux. Les serviteurs de Dieu pouvaient mourir, l’Evangile continuait à se répandre, et le nombre de disciples allait en augmentant. Ils pénétraient même dans les régions demeurées inaccessibles.
Quid de nos jours ?
Satan dans sa guerre contre Dieu a songé à une tactique nouvelle: séduire les chrétiens en attirant sur eux le déplaisir de Dieu par l’idolâtrie (amour de l’argent, amour du monde), du confort, du bien-être, de l’aisance. Plus question d’entendre parler de souffrance.
Mais gloire soit rendue à Dieu car le privilège des persécutions est toujours réservé à ceux qui sont à Christ et qui désirent de tout leur cœur marcher sur ses pas. Ce n’est certes plus l’arène aux lions, mais l’humiliation, le rejet, les moqueries, l’incompréhension, les menaces,… A ceux qui succombent pour leur foi, la couronne de justice leur est réservée.
Les premiers chrétiens constituaient une « communauté remarquable ». Leur conduite irréprochable et leur foi inébranlable constituaient une arme fatale qui troublait la vie des pécheurs. Pendant les persécutions, ils firent preuve de courage et d’abnégation. Leur héroïsme remuait les consciences et gagnait à la cause de l’Evangile de nouveaux disciples. Suivons leur exemple.
Les martyrs de l’Église primitive
Au cours de l’ère chrétienne, la prédication de l’évangile a rencontré une vive opposition de la part des autorités (les sadducéens, les principaux sacrificateurs, les scribes, les chefs du peuple, etc. Mais rien d’étonnant puisque le Seigneur Jésus-Christ avait prédit les difficultés qu’allaient devoir affronter ceux qui croiront en Lui (Jean 16 :1-4). L’inimitié qui avait éclatée contre le Rédempteur du monde allait se déchaîner aussi contre tous ceux qui croiraient en son nom.
Histoire
La persécution, l’humiliation, l’opprobre et la souffrance voilà ce dont ont été victimes les chrétiens, à cause de la foi en Jésus-Christ. Dépouillés de leurs biens, égorgés, vivants au milieu des souffrances, les chrétiens de la première heure soutinrent « un grand combat ». Ils endurèrent moqueries et fouets, furent emprisonnés, condamnés comme rebelles, comme ennemis de la religion, comme nuisibles à la société. Ils étaient rendus responsables des crimes les plus odieux et considérés comme étant la cause des grandes calamités, telles que les famines, les pestes et les tremblements de terre.
Un grand nombre d’entre eux furent livrés aux bêtes féroces ou brûlés vifs. Quelques-uns étaient crucifiés; d’autres étaient couverts de peaux de bêtes féroces puis jetés dans les arènes pour être déchiquetés par les fauves. Ces supplices constituaient souvent l’attraction principale des fêtes publiques où des foules immenses, qui jouissant du spectacle, saluaient l’agonie des chrétiens par des éclats de rire et des applaudissements. Ils étaient obligés de se cacher dans des endroits solitaires, en errant dans les déserts, les montagnes, les cavernes et les antres de la terre. Sous les collines des environs de Rome, de longues galeries avaient été creusées dans le roc. Ces persécutions, débutèrent sous le règne Néron, durèrent et s’intensifièrent pendant deux siècles et demi.
Lorsque les épreuves et la persécution fondirent sur l’Eglise, ceux qui étaient disposés à tout sacrifier pour la vérité voulurent être disciples du Christ. Les difficultés avec les chefs religieux commencent pour Pierre et Jean (Actes 4 et 5). Comparution devant le Sanhédrin, interdiction formelle de parler de Jésus-Christ. Plusieurs apôtres comparaissent également devant les tribunaux religieux. Ceux qui ont crucifié le Maître persécutent les disciples. Etienne le diacre quant à lui fut lapidé, non sans avoir fait une piqure de rappel sur la dureté des cœurs de ceux qui l’avaient arrêté (Actes 6 et 7). Chassés de Jérusalem, les chrétiens se dispersèrent et répandirent la Bonne Nouvelle dans la Judée, la Samarie, en Syrie et à Antioche. Mais les apôtres restèrent à Jérusalem. Jacques le frère de Jean est tué sous les ordres d’Hérode Agrippa 1er pour faire plaisir aux juifs.
La mort d’Étienne n’était qu’un signe avant-coureur. Saul de Tarse, témoin du supplice d’Etienne pris la relève. Il avait l’intention de détruire l’Eglise. Parcourant maisons, villes, il ne pense qu’à faire mourir les disciples de Jésus.
Ce jeune homme aux pieds duquel les témoins de la mort d’Etienne avaient déposé leurs vêtements, dans son zèle pour ravager l’Eglise fit une rencontre avec Christ lors d’une de ses expéditions (Actes 9 :1-6). Il changea d’attitude, mais la persécution n’était pas arrivée à terme. Il devint PAUL et fut également persécuté : emprisonné maintes fois, frôlant à plusieurs reprises la mort. Il sera finalement conduit à Rome où la tradition le fait mourir martyr.
Les plus cruelles de ces persécutions furent exercées sous Néron (64), Trajan (110), Marc-Aurèle (177), Septime-Sévère (202), Décius et Valérien (249 à 253), Dioclétien (303).
Il faut attendre la conversion au christianisme de l’Empereur Constantin, non par conviction personnelle ou par souci d’ordre spirituel mais par politique et intérêt pour observer ‘la fin’ des persécutions. En 313 il accorda par l’édit de Milan la liberté de conscience et restitua à l’Eglise et aux chrétiens les biens qui leur avaient été confisqués.
Jugé digne de souffrir pour la vérité
Un chrétien disait à un empereur païen: « Condamnez-nous, crucifiez-nous, torturez-nous, broyez-nous. Votre injustice est la preuve de notre innocence »
En dépit de ces souffrances, les chrétiens gardèrent la foi. Ils ne proféraient aucune plainte. Par des paroles de patience et d’espérance, ils s’encourageaient mutuellement. Les épreuves et les persécutions ne faisaient que les rapprocher de la récompense et de la vie éternelle. « Livrés aux tourments », ils se réjouissaient d’être jugés dignes de souffrir pour la vérité car leur récompense serait grande dans les cieux. Les serviteurs de Dieu pouvaient mourir, l’Evangile continuait à se répandre, et le nombre de disciples allait en augmentant. Ils pénétraient même dans les régions demeurées inaccessibles.
Quid de nos jours ?
Satan dans sa guerre contre Dieu a songé à une tactique nouvelle: séduire les chrétiens en attirant sur eux le déplaisir de Dieu par l’idolâtrie (amour de l’argent, amour du monde), du confort, du bien-être, de l’aisance. Plus question d’entendre parler de souffrance.
Mais gloire soit rendue à Dieu car le privilège des persécutions est toujours réservé à ceux qui sont à Christ et qui désirent de tout leur cœur marcher sur ses pas. Ce n’est certes plus l’arène aux lions, mais l’humiliation, le rejet, les moqueries, l’incompréhension, les menaces,… A ceux qui succombent pour leur foi, la couronne de justice leur est réservée.
Les premiers chrétiens constituaient une « communauté remarquable ». Leur conduite irréprochable et leur foi inébranlable constituaient une arme fatale qui troublait la vie des pécheurs. Pendant les persécutions, ils firent preuve de courage et d’abnégation. Leur héroïsme remuait les consciences et gagnait à la cause de l’Evangile de nouveaux disciples. Suivons leur exemple.