par Invité Mer 17 Avr 2019 - 2:24
La Crucifixion, la mort et la déposition de croix (Maria Valtorta)
Quatre hommes musclés, qui par leur aspect me paraissent juifs et juifs dignes de la croix plus que les condamnés, certainement de la même catégorie que les flagellateurs, sautent d'un sentier sur le lieu du supplice. Ils sont vêtus de tuniques courtes et sans manches et ils ont dans les mains des clous, des marteaux et les cordes qu'ils montrent aux condamnés en se moquant d'eux. La foule est agitée par un délire cruel.
Le centurion offre à Jésus l'amphore pour qu'il boive la mixture anesthésique du vin myrrhé. Mais Jésus la refuse. Les deux larrons, au contraire, en boivent une quantité. Puis l'amphore à la bouche largement évasée est placée près d'une grosse pierre, presque en haut de la cime.
609.2 – On donne aux condamnés l'ordre de se dévêtir. Les deux larrons le font sans aucune pudeur. Ils s'amusent même à faire des actes obscènes vers la foule et en particulier vers le groupe sacerdotal tout blanc dans ses vêtements de lin et qui est revenu tout doucement sur la petite place plus basse, en profitant de sa qualité pour s'insinuer à cet endroit. Aux prêtres se sont unis deux ou trois pharisiens et d'autres puissants personnages que la haine rend amis. Et je vois des personnes connues comme le pharisien Yokhanan et Ismaël, le scribe Sadoq, Éli de Capharnaüm ...
Les bourreaux offrent aux condamnés trois loques pour qu'ils se les attachent à l'aine, et les larrons les prennent avec les plus horribles blasphèmes. Jésus, qui se déshabille lentement à cause de la douleur des blessures, la refuse. Il pense peut-être garder les courtes culottes qu'il a gardées même dans la flagellation. Mais quand on Lui dit de les enlever, il tend la main pour mendier le chiffon aux bourreaux pour cacher sa nudité. C'est vraiment l'Anéanti jusqu'à devoir demander un chiffon aux criminels. Mais Marie a vu et elle a enlevé le long et fin linge blanc qui lui voile la tête sous le manteau foncé et dans lequel elle a déjà versé tant de pleurs. Elle l'enlève sans faire tomber le manteau, le donne à Jean pour qu'il le présente à Longinus pour son Fils. Le centurion prend le voile sans difficulté. Quand Jésus va se déshabiller complètement, en se tournant non vers la foule mais vers le côté où il n'y a personne, montrant ainsi son dos sillonné de bleus et des ampoules saignant par les blessures ouvertes ou les croûtes sombres, Longinus Lui présente le voile maternel. Jésus le reconnaît. Il s'en enveloppe en lui faisant faire plusieurs fois le tour du bassin en le fixant bien pour qu'il ne tombe pas... Et sur le lin baigné seulement jusqu'alors de pleurs, tombent les premières gouttes de sang, car de nombreuses blessures à peine couvertes de sang coagulé, quand il se baisse pour enlever ses sandales et déposer ses vêtements, se sont rouvertes, et le sang recommence à couler.
Lire la suite : EMV 609 - La Crucifixion - Maria Valtorta www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2009/09-029.htm "L'Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
Nouvelle édition : Tome 10, chapitre 609