Guérison d'un prêtre après la communion |
En 1990, le père Émilien Tardif (1928-1999), bien connu pour son charisme de guérison, prêche une retraite au Mexique pour des prêtres. Sa prédication est axée sur la présence réelle du Christ dans l'eucharistie, manifestée selon ses mots par les nombreuses guérisons opérées pendant les messes. C'est là un signe essentiel de la toute puissance de Jésus. Cependant, des « murmures » s'élèvent parmi les assistants : le père Tardif n'exagère-t-il pas ? Il semble voir des guérisons partout et tout le temps... Parmi les prêtres présents, Lucio Martinez, 58 ans, lourdement handicapé à la suite de fractures multiples aux jambes deux ans auparavant, se déplace avec deux béquilles. Son état de santé général décline de mois en mois et les thérapies mises en place échouent les unes après les autres. Au dernier jour de la retraite, tout le monde se rend dans la chapelle du séminaire pour la messe. Le père Lucio souffre beaucoup et ce jour-là, il est le dernier à communier. Trois ou quatre minutes se passent. L'action de grâces se déroule dans un silence impressionnant. Ce silence est rompu tout à coup par le père Lucio qui éclate en sanglots. En une seconde, il se lève sans l'aide de quiconque, marche sans béquilles en louant le Seigneur, devant les autres prêtres parmi lesquels certains avaient émis des doutes au sujet du témoignage du père Tardif. A cet instant, tous venaient de s'agenouiller devant l'autel. |
Archives privées fons Laurentin-Sbalchiero, Institut de France.
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