« 1879-1912, 10 mille journées, 93 mille heures, 33 ans d'épreuves. Plus opiniâtre que moi se mette à l'œuvre. »
« Un génie bienfaisant m'a tiré du néant. »
« D'un songe j'ai sorti la reine du monde. »
« Ce que Dieu écrivit sur ton front arrivera », proverbe turc.
« Travail d'un seul homme. »
« Travail de géant. »
« Au champ du labeur j'attends mon vainqueur. »
« À la source de la vie j'ai puisé mon génie. »
« Souviens toi homme que tu n'es que poussière Ton âme seule est immortelle. »
« A la source de la sagesse seule on trouve le vrai bonheur. »
« Les morts ne sont pas les absents mais les invisibles. »
« Sur cette terre comme l'ombre nous passons, sortis de la poussière nous y retournerons. »
« L'homme qui meurt est un astre couchant qui se lève plus radieux sur un autre hémisphère. »
« Ce rocher dira un jour bien des choses. »
« En créant ce rocher j'ai voulu prouver ce que peut la volonté. »
« La vie est un rapide coursier. Ma pensée vivra avec ce rocher. »
Certains textes veulent expliquer la nature et l'objet de son travail :
« En cherchant j'ai trouvé, 40 ans j'ai pioché, pour faire jaillir de terre ce palais de fées. Pour mon idée mon corps a tout bravé, le temps, la critique, les années. »
https://www.facteurcheval.com/
Avril 1879. Ferdinand Cheval, facteur rural âgé alors de 43 ans, butte sur une pierre si bizarre lors de sa tournée qu’elle réveille un rêve. Véritable autodidacte, il va consacrer 33 ans de sa vie à bâtir seul, un palais de rêve dans son potager, inspiré par la nature, les cartes postales et les premiers magazines illustrés qu’il distribue.
Parcourant chaque jour une trentaine de kilomètres pour ses tournées en pleine campagne, il va ramasser des pierres, aidé de sa fidèle brouette.
En solitaire, incompris, il inscrit sur son monument “travail d’un seul homme”. Son palais de rêve est achevé en 1912.