par Traduit par Pierre
Vivre en ménage est préjudiciable au mariage
mardi 7 octobre 2014
Non seulement "vivre" nous vient de Dieu, mais se passe selon Sa volonté. Il ne s’agit pas d’une contrainte, mais du meilleur cheminement des évènements. Appartenant par le baptême à la communauté divine, les gens ne sont pas des acteurs solitaires indépendants — comme s’ils avaient jamais pu l’être. Chacun participe à une communauté spirituelle et temporelle où hommes et femmes découvrent la téléologie de l’existence. La culture ne nous apporte guère d’aide à cause de toutes les façons mensongères de penser qu’elle nous propose.
Selon la loi naturelle et la révélation divine, hommes et femmes sont des esprits sans limites s’exprimant dans et par leurs corps. Le domaine spirituel est impliqué en tout car tout en dépend — nos attentes, nos amours, nos craintes, notre ignorance. Nos esprits sont marqués par nos actes, même si on aimerait bien que des choses comme l’acte sexuel soient simplement du domaine matériel.
Il nous faut un peu de psychologie spirituelle, connue depuis plus de deux mille ans — connue mais négligée. Dieu dit : « Appesantis le cœur de ce peuple, rends-le dur d’oreille, englue-lui les yeux, de peur que ses yeux ne voient, que ses oreilles n’entendent, que son cœur ne comprenne, qu’il ne se convertisse et ne soit guéri. »(Is, 6:10).
Dieu nous transcende, et peut ainsi porter des jugements sur nos actes. Il décrit notre manière d’être. Nous nous leurrons trop facilement. Nous nous opposons aux injonctions de Dieu car nous croyons que nous savons tout mieux que Lui, et avons envie de commettre le péché.
Vivre en ménage en est une occasion. Un exemple : bizarrement, les gens ne décident pas de devenir esclaves de la drogue , mais ils font tout pour ça, et leur entourage laisse faire. De même, les gens ne commencent pas par s’appesantir le cœur pour s’éloigner de Dieu mais en se mettant en ménage, ils font tout pour que ça arrive.
Nos raisonnements ne tiennent pas debout, par exemple, vivre en ménage coûte moins cher, nous sommes assez grands, nous ne voulons pas nous marier, nous nous aimons. Une simple réponse, s’aimer implique la recherche du bien de l’autre. On ne pourra atteindre ce bien en réunissant les conditions du péché. Chacun de ces raisonnements rejette la nature que nous avons reçue et les buts qui nous ont été donnés. C’est pourtant ce qui donne son sens et sa plénitude à la vie.
Revenons à vivre "en ménage" : nous vivons en union avec Dieu, l’un avec l’autre, et en nous-mêmes (le tout étant une "psychè" complète). Mais être vraiment ensemble signifie l’abandon de la vie égoïste et vagabonde de l’adolescence pour un comportement d’adulte capable de se dévouer jour après jour pour le bien d’une autre personne.
En union avec Dieu, l’union pour la vie avec une autre personne, entièrement vouée au bien de l’autre, signifie : « Ainsi, par le mariage, les âmes sont jointes et imbriquées ensemble plus directement et plus intimement que ne sont les corps, et ceci non par une affection passagère des sens ou des esprits, mais par un acte délibéré, ferme, de la volonté, et de cette union des âmes par la volonté de Dieu naît un lien sacré et indissociable. » (Pie XI). C’est "être ensemble". Cet homme et cette femme ne se contentent pas de "vivre ensemble". Ce serait une affligeante parodie matérialiste de l’union spirituelle pour laquelle furent créés cet homme et cette femme, source de leur authentique communauté.
S’installer dans une liaison au rabais — précaire, sans profondeur spirituelle ni amour authentique — est un fâcheux exemple d’une tentative pour imiter quelque chose déjà institué et béni par Dieu, le Mariage. Vivre en ménage peut sembler une réponse pour échapper à la destinée chaotique de couples mariés qui ont échoué. Mais on ne choisit pas une solution médiocre parce que le mariage de certains couples se révèle médiocre.
Il y a une sorte de vanité à déclarer : « Mes parents ont raté leur mariage, donc, je ne me marierai pas. »
Il y a de la vanité à essayer de gérer la nature humaine et à consacrer sa propre précieuse existence comme laboratoire pour voir si une expérience se passe bien — ou mal.
NDT : citation d’Isaïe, texte français de la Bible de Jérusalem.
SOURCE : http://www.thecatholicthing.org/col...
Vivre en ménage est préjudiciable au mariage
par le Père Bevil Bramwell, OMI
mardi 7 octobre 2014
L’expression "vivre en ménage" est trompeuse de nombreuses façons. Mais avec une culture qui pousse jusqu’à traiter d’acte "médical" l’écrasement de la boîte crânienne d’un bébé lors d’un avortement à terme, cette formule semble anodine, sinon expressive. Hélas, comme pour toutes les nouvelles expressions de notre culture, "vivre" a perdu son sens. Ce verbe est employé pour camoufler une pratique destructrice.
Non seulement "vivre" nous vient de Dieu, mais se passe selon Sa volonté. Il ne s’agit pas d’une contrainte, mais du meilleur cheminement des évènements. Appartenant par le baptême à la communauté divine, les gens ne sont pas des acteurs solitaires indépendants — comme s’ils avaient jamais pu l’être. Chacun participe à une communauté spirituelle et temporelle où hommes et femmes découvrent la téléologie de l’existence. La culture ne nous apporte guère d’aide à cause de toutes les façons mensongères de penser qu’elle nous propose.
Selon la loi naturelle et la révélation divine, hommes et femmes sont des esprits sans limites s’exprimant dans et par leurs corps. Le domaine spirituel est impliqué en tout car tout en dépend — nos attentes, nos amours, nos craintes, notre ignorance. Nos esprits sont marqués par nos actes, même si on aimerait bien que des choses comme l’acte sexuel soient simplement du domaine matériel.
Il nous faut un peu de psychologie spirituelle, connue depuis plus de deux mille ans — connue mais négligée. Dieu dit : « Appesantis le cœur de ce peuple, rends-le dur d’oreille, englue-lui les yeux, de peur que ses yeux ne voient, que ses oreilles n’entendent, que son cœur ne comprenne, qu’il ne se convertisse et ne soit guéri. »(Is, 6:10).
Dieu nous transcende, et peut ainsi porter des jugements sur nos actes. Il décrit notre manière d’être. Nous nous leurrons trop facilement. Nous nous opposons aux injonctions de Dieu car nous croyons que nous savons tout mieux que Lui, et avons envie de commettre le péché.
Vivre en ménage en est une occasion. Un exemple : bizarrement, les gens ne décident pas de devenir esclaves de la drogue , mais ils font tout pour ça, et leur entourage laisse faire. De même, les gens ne commencent pas par s’appesantir le cœur pour s’éloigner de Dieu mais en se mettant en ménage, ils font tout pour que ça arrive.
Nos raisonnements ne tiennent pas debout, par exemple, vivre en ménage coûte moins cher, nous sommes assez grands, nous ne voulons pas nous marier, nous nous aimons. Une simple réponse, s’aimer implique la recherche du bien de l’autre. On ne pourra atteindre ce bien en réunissant les conditions du péché. Chacun de ces raisonnements rejette la nature que nous avons reçue et les buts qui nous ont été donnés. C’est pourtant ce qui donne son sens et sa plénitude à la vie.
Revenons à vivre "en ménage" : nous vivons en union avec Dieu, l’un avec l’autre, et en nous-mêmes (le tout étant une "psychè" complète). Mais être vraiment ensemble signifie l’abandon de la vie égoïste et vagabonde de l’adolescence pour un comportement d’adulte capable de se dévouer jour après jour pour le bien d’une autre personne.
En union avec Dieu, l’union pour la vie avec une autre personne, entièrement vouée au bien de l’autre, signifie : « Ainsi, par le mariage, les âmes sont jointes et imbriquées ensemble plus directement et plus intimement que ne sont les corps, et ceci non par une affection passagère des sens ou des esprits, mais par un acte délibéré, ferme, de la volonté, et de cette union des âmes par la volonté de Dieu naît un lien sacré et indissociable. » (Pie XI). C’est "être ensemble". Cet homme et cette femme ne se contentent pas de "vivre ensemble". Ce serait une affligeante parodie matérialiste de l’union spirituelle pour laquelle furent créés cet homme et cette femme, source de leur authentique communauté.
S’installer dans une liaison au rabais — précaire, sans profondeur spirituelle ni amour authentique — est un fâcheux exemple d’une tentative pour imiter quelque chose déjà institué et béni par Dieu, le Mariage. Vivre en ménage peut sembler une réponse pour échapper à la destinée chaotique de couples mariés qui ont échoué. Mais on ne choisit pas une solution médiocre parce que le mariage de certains couples se révèle médiocre.
Il y a une sorte de vanité à déclarer : « Mes parents ont raté leur mariage, donc, je ne me marierai pas. »
Il faut soigner la blessure — il y a des tas de blessures — bien avant d’envisager une relation amoureuse durable. Se pencher sur sa propre situation pourra aider à une guérison et donner expérience et maturité.
Il y a de la vanité à essayer de gérer la nature humaine et à consacrer sa propre précieuse existence comme laboratoire pour voir si une expérience se passe bien — ou mal.
La nature humaine attend qu’on ait traité sa peine en tirant un trait sur le passé, et ce n’est qu’alors qu’une personne peut songer à suivre la voie de Dieu en se consacrant au mariage.
NDT : citation d’Isaïe, texte français de la Bible de Jérusalem.
SOURCE : http://www.thecatholicthing.org/col...
http://www.france-catholique.fr/Vivre-en-menage-est-prejudiciable.html
