Témoignage de Chantal
J'ai toujours été croyante, mais d'une famille catholique non pratiquante et peu croyante, qui m'a toutefois fait faire ma communion comme les autres,parce que c'était la coutume. A cette époque, je croyais profondément au Seigneur mais cela ne passait pas dans ma famille; alors je me suis éloignée de la pratique religieuse. Devenue adulte, je cherchais sans cesse quelque chose que je ne trouvais pas. Je croyais toujours en Dieu mais quelque chose me bloquait,un manque. On m'avait appris le Ciel, l'Enfer; cela me gênait et je me suis intéressée au Bouddhisme, qui proposait l'idée de la réincarnation qui me convenait mieux. Pourtant quand j'étais dans une Église je m'excusais auprès de Jésus de penser à un autre.
J'étais attirée par l'Au-delà, le surnaturel. Je me suis mise à lire beaucoup de livres sur le New Age. J'ai fait partie d'un groupe de Yoga puis d'un groupe de travail sur soi (analyse des rêves et autres). J'étais toujours en recherche. En 1993-1994 je suis revenue tout doucement à l'Église en fréquentant régulièrement le petit groupe de prière paroissial, jusqu'à ce que le jeune prêtre qui s'en occupait soit nommé ailleurs.
Au cours de l'année 1995, avec ma maman nous avons fait une visite à un guérisseur, qu'elle connaissait un peu, car il vendait sur les marchés tout comme elle-même.
Après avoir donné ses soins à ma maman, il nous montra une feuille en négatif en nous disant de fixer un point puis après de regarder le mur, ce qui nous a fait voir à toutes les deux le visage du Christ. Je ne sais pas si cela a un quelconque rapport mais quelque temps plus tard je le revis sur un marché et là il me donna, sans que je ne lui demande, une formule pour guérir les brûlures.
Rentrée chez moi, je ne savais pas trop quoi en penser. Quelque temps plus tard je me suis trouvée à le pratiquer, sans trop savoir si cela marcherait, pour une personne qui s'était brûlée avec une chaudière. Le résultat a été stupéfiant: la semaine suivante, nous l'avons revue avec mon époux et la peau de son bras était redevenue saine et belle.
Je l'ai également utilisée pour moi avec autant d'efficacité pour des brûlures comme pour des coups. Il m'est arrivé d'autres fois de l'utiliser pour des personnes souffrant de brûlures ou de quelques autres problèmes de peau. Pourtant je n'étais pas bien, je me posais toujours des questions: cela venait-il de Dieu? Pourquoi moi? Comment se faisait-il que cela marche ? Mais comme il y avait une guérison, et que cela aidait les autres, je ne voyais pas ce qu'il pouvait y avoir de mal dans cette pratique.
J'étais heureuse de cette possibilité qui m'était donnée, et un peu orgueilleuse sans doute de posséder un don que tout le monde n'a pas; cette façon de penser me venait de ce que, dans mon enfance, je me suis toujours sentie un peu rejetée au profit de mes frères. L'année suivante, j'ai cherché à aller plus loin:si je pouvais faire ce genre de chose, j'avais peut-être d'autres capacités? Un fluide ou autre chose.... Alors pourquoi ne pas essayer la pratique du pendule, mais toujours pour le bien des autres, ce qui était évident pour moi!
J'ai donc commencé à utiliser ma chaîne et ma médaille, comme je l'avais vu faire par une personne de ma connaissance, d'abord sur des photos, avec l'idée de retrouver des personnes, puis sur un alphabet que j'avais fait sur un carton; je posais des questions et promenais ce pendule improvisé sur la feuille; celui-ci se mettait à bouger et s'arrêtait sur une lettre, puis sur une autre jusqu'à former des mots et des phrases. Je recevais ainsi des réponses aux questions que je posais, qui soit dit en passant, après y avoir bien réfléchi, correspondaient à ce qu'au fond de moi, je souhaitais entendre; j'aurais déjà dû me méfier!
En ce qui concerne mon entourage, je pense qu'ils étaient aussi un peu troublés par cet esprit. Mais mon époux et une proche amie, à qui je faisais lire mes questions et les réponses, ne se sont pas inquiétés de cet état de chose. Continuant cette pratique, il s'est fait que les réponses sont venues directement dans mon esprit, chaque fois que je me servais du pendule, puis pratiquement sans interruption; jour et nuit, je me suis retrouvée obsédée par des pensées mensongères et méchantes, me faisant croire des choses qui n'existaient pas:
"par exemple, je fixais le plafond et m'efforçais d'y découvrir le visage de mon prétendu guide, que l'on me faisait croire très laid; "que deux êtres que j'aimais particulièrement étaient très malades et que je devais choisir entre les deux; "que mon mari avait eu un accident, et que je devais aller sur les lieux, et partir à pied sur la route, où je ne trouvais évidemment aucun accident; "j'ai été également poussée à faire des choses insensées telles que frapper mon époux parce qu'il ne croyait pas en moi. Ne voulant pas le faire, mon bras est cependant parti comme mû par une force surnaturelle et a frappé mon mari allongé près de moi.
Je me suis trouvée à assister à un concert d'harmonie dans lequel ma fille jouait et je n'ai pas pu rester attentive car mon esprit était sans arrêt perturbé par cette voix intérieure qui ne me quittait plus. Les nuits elle me montrait des choses qui étaient censées m'apprendre à être guérisseuse, ce qui me faisait passer des nuits blanches très fatigantes.
Une de ces nuits, un choix m'a été donné:devenir guérisseuse ou bien aider les âmes; curieusement, sans savoir pourquoi, j'ai choisi d'aider les âmes; il me semblait à ce moment-là que les défunts de ma famille étaient proches de moi.
Je ne me servais plus vraiment du fameux don, mais lorsque je posais mes mains sur des personnes qui me disaient souffrir, mes mains se mettaient à partir toutes seules tout autour de l'endroit malade et à tapoter sans que ma volonté propre y soit pour quelque chose. Il n'y avait pas de guérison, tout au plus,pour certains, une sensation de mieux, qui, peut-être, leur était suggérée.
J'ai fini par me poser la question de savoir si j'étais folle ou bien possédée, et bizarrement, à la deuxième idée, s'est produit un ricanement intérieur. J'ai demandé à mon époux de faire venir le curé de notre paroisse qui m'a dit que j'étais malade et donc ne m'a aidée en aucune façon. Quand à la pratique religieuse elle m'est devenue impossible; le prêtre m'a été montré comme un monstre lors d'une rencontre à l'église avec des jeunes; cet épisode n'est plus très net dans mon esprit mais j'en ai gardé le souvenir d'une colère contre cet ecclésiastique et d'un rejet de l'Église.
Mon médecin,qui a été prévenu, m'a fait hospitaliser dans un établissement neuropsychiatrique où j'ai passé trois semaines avec un traitement inadapté vu les circonstances. Là, on me disait intérieurement de ne pas prendre les remèdes; je me jetais par terre mue par cette force en moi que je ne contrôlais pas. Puis, à la sortie de l'hôpital, il y a eu de nombreux mois très difficiles, douloureux physiquement et moralement, où je n'étais pas bien;mes nuits étaient difficiles, au point que mon mari était obligé de me serrer dans ses bras pour calmer un état impossible à expliquer, qui nous faisait passer à tous deux des heures horribles. Je faisais de fréquentes visites à l'hôpital pour me faire faire des piqûres qui calmaient pour un temps ces problèmes. Je pensais au suicide si je devais rester ainsi. Ma fille ayant trouvé une photo de cette période m'a dit que j'avais l'air d'un zombie et que cela lui avait fait peur.
Cet état de chose s'est amélioré tout doucement grâce à l'amour et à la patience de mon mari et de ma belle famille et j'ai pu reprendre une vie à peu près normale sans toutefois trouver le bien être.
En juin 1999 j'ai rencontré, un couple qui m'a proposé de venir à leur groupe de prière, et j'y suis devenue une habituée. Je me servais du "dois-disant don" quelquefois lorsque quelqu'un en avait besoin.
En octobre, lors d'un repas fraternel entre membres du groupe, nous évoquions ce que le Seigneur avait fait pour nous, et j'ai parlé de celui-ci. Là, deux personnes m'ont dit que c'était mauvais, et qu'il ne fallait pas s'en servir. Cette idée de faire du mal m'était intolérable. Je suis rentrée chez moi où j'ai passé un début de nuit affreux, terriblement angoissée et ne sachant que faire. J'ai pensé à la Vierge Marie à laquelle, bien que catholique, je ne pensais guère, mais que le Seigneur m'avait tout doucement fait découvrir. Alors je me suis mise à rechercher son aide, l'aide d'une maman dont j'avais besoin en cet instant et aussitôt le calme s'est fait en moi et j'ai pu m'endormir tranquillement.
Le lendemain je me suis confiée à mes amis, qui après m'avoir écoutée, m'ont conduite dans une communauté de frères de Saint Jean, où l'un d'eux,un prêtre, m'a écoutée et a fait une prière de délivrance.
Quelque temps après,un autre prêtre est venu faire un enseignement pour le groupe de prière, sur le sacrement de réconciliation. Là, j'ai su aussitôt que c'était ce qu'il me fallait faire; je me suis donc confessée, ce que je n'avais pas fait depuis ma communion. Et durant une semaine, tous les matins je me suis rendue, à la messe pour trouver Jésus dans le sacrement d'Eucharistie! Tout cela dans l'hiver 1999-2000.
"2000", qu'elle belle année ce fut pour moi! Le début de ma conversion a vu mon entrée dans l'hospitalité de Lourdes. Je l'avais promis à la Vierge Marie pour la remercier de son aide, qui d'ailleurs s'est renouvelée à plusieurs reprises, pour des choses moins graves heureusement!
Je me suis aperçue que j'étais guidée vers la prière pour les âmes du Purgatoire et la connaissance de certaines saintes; c'est donc avec amour que je m'efforce de répondre depuis,au choix qu'il m'avait été donné de faire en 1996 et qui venait, je ne puis en douter,de Celui qui m'a malgré tout protégée et a fait de moi sa servante au service des âmes et des souffrants.
En ce qui concerne le "fameux don", dans un sacrement de réconciliation, j'ai fait la promesse au Seigneur de ne plus jamais m'en servir et je n'ai pas eu à regretter cette promesse, car Il m'a fait des cadeaux et des grâces qui valent largement celui-ci.
Depuis je suis sûre d'avoir aidé plus de personnes que je ne l'aurais fait avec ce « don », bien sûr d'une façon moins spectaculaire, mais tellement plus chrétienne!
Depuis cette année bénie, je témoigne, avec l'aide de l'Esprit Saint auprès des jeunes dans les lycées, appelée par des prêtres ou des professeurs, pour les mettre en garde contre des pratiques douteuses dont ils sont friands: spiritisme, voyance et autres.
Je témoigne également sur un site Internet: www.temoinpourjesus.com qui a vu le jour fin décembre 2003, en espérant que mon témoignage évitera à quelques-uns de vivre ce que j'ai vécu et dont il m'est difficile de vous décrire toute l'horreur!
Chantal.L.
J'ai toujours été croyante, mais d'une famille catholique non pratiquante et peu croyante, qui m'a toutefois fait faire ma communion comme les autres,parce que c'était la coutume. A cette époque, je croyais profondément au Seigneur mais cela ne passait pas dans ma famille; alors je me suis éloignée de la pratique religieuse. Devenue adulte, je cherchais sans cesse quelque chose que je ne trouvais pas. Je croyais toujours en Dieu mais quelque chose me bloquait,un manque. On m'avait appris le Ciel, l'Enfer; cela me gênait et je me suis intéressée au Bouddhisme, qui proposait l'idée de la réincarnation qui me convenait mieux. Pourtant quand j'étais dans une Église je m'excusais auprès de Jésus de penser à un autre.
J'étais attirée par l'Au-delà, le surnaturel. Je me suis mise à lire beaucoup de livres sur le New Age. J'ai fait partie d'un groupe de Yoga puis d'un groupe de travail sur soi (analyse des rêves et autres). J'étais toujours en recherche. En 1993-1994 je suis revenue tout doucement à l'Église en fréquentant régulièrement le petit groupe de prière paroissial, jusqu'à ce que le jeune prêtre qui s'en occupait soit nommé ailleurs.
Au cours de l'année 1995, avec ma maman nous avons fait une visite à un guérisseur, qu'elle connaissait un peu, car il vendait sur les marchés tout comme elle-même.
Après avoir donné ses soins à ma maman, il nous montra une feuille en négatif en nous disant de fixer un point puis après de regarder le mur, ce qui nous a fait voir à toutes les deux le visage du Christ. Je ne sais pas si cela a un quelconque rapport mais quelque temps plus tard je le revis sur un marché et là il me donna, sans que je ne lui demande, une formule pour guérir les brûlures.
Rentrée chez moi, je ne savais pas trop quoi en penser. Quelque temps plus tard je me suis trouvée à le pratiquer, sans trop savoir si cela marcherait, pour une personne qui s'était brûlée avec une chaudière. Le résultat a été stupéfiant: la semaine suivante, nous l'avons revue avec mon époux et la peau de son bras était redevenue saine et belle.
Je l'ai également utilisée pour moi avec autant d'efficacité pour des brûlures comme pour des coups. Il m'est arrivé d'autres fois de l'utiliser pour des personnes souffrant de brûlures ou de quelques autres problèmes de peau. Pourtant je n'étais pas bien, je me posais toujours des questions: cela venait-il de Dieu? Pourquoi moi? Comment se faisait-il que cela marche ? Mais comme il y avait une guérison, et que cela aidait les autres, je ne voyais pas ce qu'il pouvait y avoir de mal dans cette pratique.
J'étais heureuse de cette possibilité qui m'était donnée, et un peu orgueilleuse sans doute de posséder un don que tout le monde n'a pas; cette façon de penser me venait de ce que, dans mon enfance, je me suis toujours sentie un peu rejetée au profit de mes frères. L'année suivante, j'ai cherché à aller plus loin:si je pouvais faire ce genre de chose, j'avais peut-être d'autres capacités? Un fluide ou autre chose.... Alors pourquoi ne pas essayer la pratique du pendule, mais toujours pour le bien des autres, ce qui était évident pour moi!
J'ai donc commencé à utiliser ma chaîne et ma médaille, comme je l'avais vu faire par une personne de ma connaissance, d'abord sur des photos, avec l'idée de retrouver des personnes, puis sur un alphabet que j'avais fait sur un carton; je posais des questions et promenais ce pendule improvisé sur la feuille; celui-ci se mettait à bouger et s'arrêtait sur une lettre, puis sur une autre jusqu'à former des mots et des phrases. Je recevais ainsi des réponses aux questions que je posais, qui soit dit en passant, après y avoir bien réfléchi, correspondaient à ce qu'au fond de moi, je souhaitais entendre; j'aurais déjà dû me méfier!
En ce qui concerne mon entourage, je pense qu'ils étaient aussi un peu troublés par cet esprit. Mais mon époux et une proche amie, à qui je faisais lire mes questions et les réponses, ne se sont pas inquiétés de cet état de chose. Continuant cette pratique, il s'est fait que les réponses sont venues directement dans mon esprit, chaque fois que je me servais du pendule, puis pratiquement sans interruption; jour et nuit, je me suis retrouvée obsédée par des pensées mensongères et méchantes, me faisant croire des choses qui n'existaient pas:
"par exemple, je fixais le plafond et m'efforçais d'y découvrir le visage de mon prétendu guide, que l'on me faisait croire très laid; "que deux êtres que j'aimais particulièrement étaient très malades et que je devais choisir entre les deux; "que mon mari avait eu un accident, et que je devais aller sur les lieux, et partir à pied sur la route, où je ne trouvais évidemment aucun accident; "j'ai été également poussée à faire des choses insensées telles que frapper mon époux parce qu'il ne croyait pas en moi. Ne voulant pas le faire, mon bras est cependant parti comme mû par une force surnaturelle et a frappé mon mari allongé près de moi.
Je me suis trouvée à assister à un concert d'harmonie dans lequel ma fille jouait et je n'ai pas pu rester attentive car mon esprit était sans arrêt perturbé par cette voix intérieure qui ne me quittait plus. Les nuits elle me montrait des choses qui étaient censées m'apprendre à être guérisseuse, ce qui me faisait passer des nuits blanches très fatigantes.
Une de ces nuits, un choix m'a été donné:devenir guérisseuse ou bien aider les âmes; curieusement, sans savoir pourquoi, j'ai choisi d'aider les âmes; il me semblait à ce moment-là que les défunts de ma famille étaient proches de moi.
Je ne me servais plus vraiment du fameux don, mais lorsque je posais mes mains sur des personnes qui me disaient souffrir, mes mains se mettaient à partir toutes seules tout autour de l'endroit malade et à tapoter sans que ma volonté propre y soit pour quelque chose. Il n'y avait pas de guérison, tout au plus,pour certains, une sensation de mieux, qui, peut-être, leur était suggérée.
J'ai fini par me poser la question de savoir si j'étais folle ou bien possédée, et bizarrement, à la deuxième idée, s'est produit un ricanement intérieur. J'ai demandé à mon époux de faire venir le curé de notre paroisse qui m'a dit que j'étais malade et donc ne m'a aidée en aucune façon. Quand à la pratique religieuse elle m'est devenue impossible; le prêtre m'a été montré comme un monstre lors d'une rencontre à l'église avec des jeunes; cet épisode n'est plus très net dans mon esprit mais j'en ai gardé le souvenir d'une colère contre cet ecclésiastique et d'un rejet de l'Église.
Mon médecin,qui a été prévenu, m'a fait hospitaliser dans un établissement neuropsychiatrique où j'ai passé trois semaines avec un traitement inadapté vu les circonstances. Là, on me disait intérieurement de ne pas prendre les remèdes; je me jetais par terre mue par cette force en moi que je ne contrôlais pas. Puis, à la sortie de l'hôpital, il y a eu de nombreux mois très difficiles, douloureux physiquement et moralement, où je n'étais pas bien;mes nuits étaient difficiles, au point que mon mari était obligé de me serrer dans ses bras pour calmer un état impossible à expliquer, qui nous faisait passer à tous deux des heures horribles. Je faisais de fréquentes visites à l'hôpital pour me faire faire des piqûres qui calmaient pour un temps ces problèmes. Je pensais au suicide si je devais rester ainsi. Ma fille ayant trouvé une photo de cette période m'a dit que j'avais l'air d'un zombie et que cela lui avait fait peur.
Cet état de chose s'est amélioré tout doucement grâce à l'amour et à la patience de mon mari et de ma belle famille et j'ai pu reprendre une vie à peu près normale sans toutefois trouver le bien être.
En juin 1999 j'ai rencontré, un couple qui m'a proposé de venir à leur groupe de prière, et j'y suis devenue une habituée. Je me servais du "dois-disant don" quelquefois lorsque quelqu'un en avait besoin.
En octobre, lors d'un repas fraternel entre membres du groupe, nous évoquions ce que le Seigneur avait fait pour nous, et j'ai parlé de celui-ci. Là, deux personnes m'ont dit que c'était mauvais, et qu'il ne fallait pas s'en servir. Cette idée de faire du mal m'était intolérable. Je suis rentrée chez moi où j'ai passé un début de nuit affreux, terriblement angoissée et ne sachant que faire. J'ai pensé à la Vierge Marie à laquelle, bien que catholique, je ne pensais guère, mais que le Seigneur m'avait tout doucement fait découvrir. Alors je me suis mise à rechercher son aide, l'aide d'une maman dont j'avais besoin en cet instant et aussitôt le calme s'est fait en moi et j'ai pu m'endormir tranquillement.
Le lendemain je me suis confiée à mes amis, qui après m'avoir écoutée, m'ont conduite dans une communauté de frères de Saint Jean, où l'un d'eux,un prêtre, m'a écoutée et a fait une prière de délivrance.
Quelque temps après,un autre prêtre est venu faire un enseignement pour le groupe de prière, sur le sacrement de réconciliation. Là, j'ai su aussitôt que c'était ce qu'il me fallait faire; je me suis donc confessée, ce que je n'avais pas fait depuis ma communion. Et durant une semaine, tous les matins je me suis rendue, à la messe pour trouver Jésus dans le sacrement d'Eucharistie! Tout cela dans l'hiver 1999-2000.
"2000", qu'elle belle année ce fut pour moi! Le début de ma conversion a vu mon entrée dans l'hospitalité de Lourdes. Je l'avais promis à la Vierge Marie pour la remercier de son aide, qui d'ailleurs s'est renouvelée à plusieurs reprises, pour des choses moins graves heureusement!
Je me suis aperçue que j'étais guidée vers la prière pour les âmes du Purgatoire et la connaissance de certaines saintes; c'est donc avec amour que je m'efforce de répondre depuis,au choix qu'il m'avait été donné de faire en 1996 et qui venait, je ne puis en douter,de Celui qui m'a malgré tout protégée et a fait de moi sa servante au service des âmes et des souffrants.
En ce qui concerne le "fameux don", dans un sacrement de réconciliation, j'ai fait la promesse au Seigneur de ne plus jamais m'en servir et je n'ai pas eu à regretter cette promesse, car Il m'a fait des cadeaux et des grâces qui valent largement celui-ci.
Depuis je suis sûre d'avoir aidé plus de personnes que je ne l'aurais fait avec ce « don », bien sûr d'une façon moins spectaculaire, mais tellement plus chrétienne!
Depuis cette année bénie, je témoigne, avec l'aide de l'Esprit Saint auprès des jeunes dans les lycées, appelée par des prêtres ou des professeurs, pour les mettre en garde contre des pratiques douteuses dont ils sont friands: spiritisme, voyance et autres.
Je témoigne également sur un site Internet: www.temoinpourjesus.com qui a vu le jour fin décembre 2003, en espérant que mon témoignage évitera à quelques-uns de vivre ce que j'ai vécu et dont il m'est difficile de vous décrire toute l'horreur!
Chantal.L.