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    Aux âmes Chrétiennes : texte de Marthe Robin de 1930

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    Aux âmes Chrétiennes : texte de Marthe Robin de 1930 Empty Aux âmes Chrétiennes : texte de Marthe Robin de 1930

    Message par Invité Dim 28 Sep 2014 - 13:52

    Aux âmes chrétiennes

    « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce que le royaume des Cieux leur appartient. » (Mt 5.6 et 5.10).Mais, objecte-t-on de toutes parts, je ne suis qu’un très petit vase, sans aucune valeur. – Mais pourquoi oublie-t-on toujours que, dans la maison de Dieu, il faut des vases de toutes valeurs et de toutes grandeurs ? Admirons au contraire la bonté de la Providence qui proportionne les moyens et les devoirs au besoin et aux forces de chacun.  Dieu sait bien mieux que nous que notre faiblesse est sans fond, et n’est-il pas toujours prêt à nous revêtir de sa force dès qu’il voit nos bonnes  dispositions ? Combien nombreuses aussi sont celles* qui disent sans réfléchir : je ne suis peut-être pas une âme appelée… Toutes les âmes sont appelées, et si nous ne sommes pas élus, c’est souvent de notre faute !

            Point n’est besoin d’engagement particulier, ni d’être revêtu d’un habit religieux ; il n’est pas nécessaire non plus d’entrer dans un monastère ni dans une maison particulière pour être unie à Notre Seigneur Jésus. De nos jours, beaucoup n’osent pas s’enfoncer dans la vie chrétienne, dans la foi parfaite, craignant qu’en voyant leur piété on ne veuille plus les laisser vivre dans le monde. Coupable et lamentable erreur… quand donc, ô mon Dieu, prendra-t-elle fin ? Non, rien de tout cela n’est obligatoire. Ce qu’il faut bannir à tout pris, c’est la morne et tiède indifférence.

            Toute âme qui monte est une entraîneuse ! Le monde ne se spiritualise pas en masse ni soudainement, mais petit à petit et individuellement.

            Il est certain qu’aucune de nous ne saurait être assez aveugle et assez orgueilleuse pour croire qu’elle arrivera par elle-même, par ses propres forces, à changer la société… mais ce sont les individus qui font la société. Si donc chaque personne recevait tour à tour la vérité et la pratiquait, l’heure ne viendrait-elle pas ou le progrès vers le bien, vers le divin, naîtrait enfin et se développerait ? On ne fait pas le bien sans qu’il en coûte. Dans nos luttes, pensons à Celui qui supporta toute sa vie l’infini des contradictions. Apprenons de lui la patience dans le combat, sans jamais perdre courage. Nous pouvons nous attrister, mais jamais nous décourager. Si tous les chrétiens élevaient leurs enfants selon les enseignements de l’Église, ne serait-ce pas préparer le triomphe de la religion et de la morale ? Quant à ce qui nous revient personnellement, n’est-il pas de notre devoir, n’est-ce pas bon et consolant (sans vouloir prétendre changer la masse) d’avoir la conscience que nous, du moins, nous voulons accomplir cette tâche sacrée ? Mais en cherchant à faire aimer Dieu, à faire le bien, que ce soit toujours très discrètement, sans chercher à imposer… surtout dans le monde ; que nos conseils soient des prières, de l’affection et non des ordres.

            Dieu nous demande de porter le fardeau les uns des autres. Promettons donc de tout notre cour au souverain Roi de pratiquer la charité comme il le veut, quand bien même nous n’aurions pas beaucoup d’occasions de le faire. Au reste, les occasions ne manquent pas quand on n’en laisse échapper aucune ; il ne s’agit pas, ni il n’est besoin pour cela, de faire des actes éclatants, mais seulement d’être fidèle à accomplir tout ce que Dieu met sur notre chemin, tout ce qu’il place à  notre portée. Pour cela il nous faut et nous devons mettre à chaque instant de notre existence et toute notre existence nos croyances en pratique… par les œuvres. Nous sommes nous-mêmes les artisans de notre bonheur, donc refuser d’avancer ou ne pas chercher à le faire, c’est refuser le bonheur dès ici-bas. Mais il ne faut pas croire pour cela que notre vie ne sera qu’amertume et douleur et que nous sommes obligés à n’avoir que douleur et tristesse dans le travail, sans ne rien recevoir, sans récompense actuelle. Nous recevons de la part de Dieu, et à tout instant, infiniment plus que nous ne pouvons donner, Dieu ne se laissant jamais vaincre en générosité. Chaque jour nous recueillons les fruits de nos labeurs, chaque jour nous recevons le prix de notre travail. Ouvrons les yeux face à la lumière et nous verrons alors si Dieu ne nous récompense pas au centuple dès cette vie, car tout travail reçoit son salaire, toute peine sa récompense, et ce n’est que la dîme de ce que nous recevrons là-haut, si nous avons vaillamment persévéré dans la vraie voie, si nous avons combattu le bon combat. Il appartient donc à nous de faire de la vie, que Dieu nous donne, un vie d’amour, un pèlerinage de bonté. Nous le pouvons, nous le devons. Il faut le vouloir.

            Veillons sur nous, parce que le monde et son modernisme nous abusent malgré nous et nous fascinent. La masse a constamment les yeux fixés sur nous. Nous nous devons donc de donner l’exemple en nous dirigeant, en nous élevant vers le bien, vers les sommets. L’efficacité de l’exemple est d’une très grande portée, et les pieuses et saintes actions ne peuvent pas toujours être ignorées. Ceci ne vaut pas dire qu’l faille les publier à grands renforts, bien loin de là. Le proverbe dit : le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas le bien.

            Il est utile parfois que les nobles actions, que les grands sacrifices, que les vies pieuses et héroïques sortent de l’ombre et soient connues pour être imitées.

            J’ai dit plus haut que nous devions être de vraies chrétiennes devant Dieu et devant les hommes ; on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. Cette lampe, c’est la clarté  du bon exemple. « Que votre lumière luise parmi les humains, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » L’humilité ne doit point nous faire oublier que nous nous devons d’édifier les autres par nos bons exemples. Ne tenons pas compte des railleries. Quoi que nous fassions, il y aura toujours matière à critique. N’oublions pas surtout que nous ne poursuivons pas un but. Le Bon Dieu n’a pas besoin de nous, ni de personne non plus. Il n’a pas besoin de nos louanges, mais il daigne, dans son infinie bonté, se servir de nous. Il daigne écouter et exaucer nos prières et recevoir nos louanges.

            À l’heure actuelle où il est parlé du mal partout, où partout il est étalé au grand jour, je dirai même encouragé, payé, voté ! Que d’adeptes différents a le mal sur toute l’échelle de la société ! Ne craignons pas de le dire : la dépravation et le mal ont pour eux de hardis apôtres et instigateurs, lesquels ne se découragent jamais et ne reculent devant aucun obstacle, aucune difficulté, aucune peine, ni devant personne… sauf devant la vérité. L’égoïsme et l’orgueil se développent dans des proportions lamentables. Nous sommes, nous, les ouvriers du Bon Dieu, c’est donc à nous d’arrêter cet état de choses. Comment ?… par l’action, la conduite qui édifient ; par l’amour, la prière et la charité. Oui ! que l’amour et la charité abondent en chacune de nous. Aimons ! Réalisons cette profonde définition du mot : aimer… La vie spirituelle est à la base de l’amour, elle nous conduit à la charité, au dévouement, à l’oubli de soi. Ayons horreur du mal, mais ayons pitié et soyons miséricordieux pour ceux qui le commettent. Jésus a dit : « Heureux les miséricordieux, parce qu’ils obtiendront miséricorde. » Comment pouvons-nous savoir que nous ne nous trompons pas dans nos jugements quand nous nous égarons si facilement et si souvent sur bien des points ? Ne condamnons jamais notre prochain, cela ne nous appartient pas. Les personnes de qui nous parlons défavorablement peuvent avoir tant d’excuses connues de Dieu seul. Imitons le bon Maître, et soyons toujours enclins à la miséricorde. Détournons-nous du mal, mais quand il apparaît à nos yeux, pensons que nous ferions pis peut-être, si Dieu ne nous tenait par la main.

            In ne faut pas penser ce qu’il y aura à faire dans dix ou quinze ans, mais essayer de réduire le progrès du mal par m’action contraire et immédiate. Heureux les serviteurs vaillants, capables d’affronter toutes les épreuves. Le Maître n’a-t-il pas dit : « Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, parce que le royaume des Cieux leur appartient » ? Le dévouement est le ressort qui soulève de terre. Quand on a du chagrin, quand on est en proie à beaucoup de peine, c’est alors qu’on prie le mieux, car l’amour est la plus belle prière. Bénissons toujours la main incompréhensible du Seigneur qui bénit toujours, quand même elle broie ses serviteurs et ses élus.

            Il est tant de valeurs ignorées, tant de valeurs hésitantes. Prions, faisons pénitence et Dieu se laissera toucher. La pratique de la vertu a une salutaire influence ; elle réveille dans les cœurs même les plus endurcis, les plus rebelles, des émotions généreuses, des transports élevés, des élans sincères.

            À côté du luxe outrancier, il faut des âmes qui luttent et qui s’oublient ; à côté de ceux qui ne songent qu’aux plaisirs et aux satisfactions de l’argent, il en faut qui prient et qui veillent ; à côté des indépendants et des orgueilleux, il en faut qui se donnent et qui s’immolent dans l’ombre et le silence.

            Plus que jamais aussi, l’étranger a les yeux sur nous et nous observe d’une façon inquiétante et cruelle. La France est raillée et veillée** sur tous les points parce qu’on la croit mensongère. Nous le méritons en quelque sorte, il est vrai, en affichant une mentalité de mauvais goût et scandaleuse, tout à fait dépourvue d’idéal. L’étranger se base sur les apparences, sur nos mœurs extérieures, sur la surface en un mot ; et la surface, chez nous, transpire l’irréligion et le désordre. Mais ce que l’étranger voit, ce qu’il connaît et condamne, ce n’est pas la France, ce n’est pas la vraie ! La vraie France il ne la comprend pas, il ne peut pas la comprendre ! C’est qu’elle est trop profonde, son fond secret et intime, elle ne le livre pas… elle le laisse ignorer par un tact bien français et de bon goût. La discrétion, c’est du génie ! La France est incomprise parce que méconnue… ou plutôt mal connue. Ce qui se dérobe à la vue n’échappe pas au cœur ! mais on ne connaît pas le cœur de la France, on ne connaît pas l’âme de la France. Notre âme française est à nous, c’est notre bien, c’est notre gloire, c’st notre honneur. Notre devoir nous impose de ne pas la livrer. Elle est à Dieu… Mais notre devoir nous impose aussi de la laisser apparaître pour qu’on la respecte. Il est bon de montrer au monde, qui nous nargue et s’impose en maître chez nous, que nos vertus françaises, que notre race chrétienne, vaillante et généreuse n’est pas morte, surtout actuellement où la pensée française est censurée, sa morale discréditée, son goût flétri grossièrement, au-delà des frontières et presque sur notre sol… Nos journaux de toutes sortes circulent à l’étranger et s’y lisent à qui mieux mieux, nos mauvais romans surtout, et nous sommes par eux très mal jugés. Tous ces journaux, tous ces livres immoraux qui pullulent en masse en tous pays sont, pour la plupart, mis en circulation par des Français qui ne le sont plus que de nom. Je n’ose pas dire qu’ils sont consciemment coupables… ils ne sont certainement qu’aveuglés, « ils ne savent pas ce qu’ils font », mais l’action n’en reste pas moins lamentable et répréhensible.

            Les actes d’héroïsme, les actes admirables et les grands saints sont assez nombreux en France et plus que partout ailleurs, pour qu’on ne se fie pas seulement sur nos mauvais livres pour nous salir et nous abaisser. C’est à nous, chrétiennes* françaises, à qui il appartient de travailler de tout notre cœur et de toute notre âme au relèvement moral, à la bonne renommée de notre noble France. C’est à nous de la défendre dans son esprit, sa religion, sa foi… dans tout ce qu’elle a de dignité, de loyauté, de chrétien. Comment, dira-ton ? Par notre conduite, par notre piété, par nos prières. Que puis-je toute seule, direz-vous peut-être ? Serez-vous seule ? Et puis, si vous étiez seule à bien faire, est-ce pour cela que vous ne devriez pas continuer ? Ne suffit-il pas d’une faible étincelle pour allumer un immense incendie ? Ne suffit-il pas qu’un seul cœur déborde d’amour pour que mille autres en soient pleins ? Et puis, une seule bonne volonté en fait tout de suite lever des masses.

            Le cœur des petits enfants n’a-t-il pas été créé pour prier, pour aimer ? Pourquoi en est-il si peu qui prient ? Pourtant, la prière des enfants est toute puissante. Rien de plus beau n’est monté à Dieu que la prière des enfants. Plusieurs enfants réunis dans la prière font pour le Ciel des choses merveilleuses. Ô mères ! Faites aimer la prière à vos enfants et Dieu trouvera sa gloire en vous. Soyez certaines que les anges prient au milieu des enfants et demandent avec eux.

            Semons, faisons germer la bonne semence dans les âmes, et Dieu bénira nos humbles efforts et nos prières. Il fera croître et blanchir la moisson en répandant ses rosées divines. Travailler au bien et au salut des âmes, c’est assurer son bonheur dans ce monde et au ciel, « mais ce qu’il faut avant tout, c’est sanctifier la sienne ». N’oublions pas que nous ne sommes que de pauvres servantes*, que Dieu se sert de nous, mais que nous ne pouvons rien sans lui.

            Nous avons à remonter un mauvais courant et la création d’élites est nécessaire. Oui, il nous faut, nous avons besoin d’une élite paroissiale, si minime soit-elle, mais d’une élite empreinte de droiture, immensément fidèle et dévouée, possédant le véritable esprit paroissial (qui n’est nullement l’esprit de clocher), foncièrement chrétienne et généreuse. L’œuvre paroissiale doit être toute de charité, de charité fraternelle, entre les membres qui la composent et pour tous. Le groupement paroissial doit en tout respirer la bonté, la patience, rapporter tout à Dieu et lui donner tout. Partout, il nous faut être source de vie, de purs flambeaux au milieu d’une société indépendante et moralement relâchée. C’est par une saine assurance pleine de tact et de délicatesse que nous arriverons peu à peu à transformer quelques éléments. L’âme dans les amitiés, c’est bien la supériorité de la charité, c’est une âme qui s’unit aux âmes en vue de Dieu ; dans notre prochain, c’est le meilleur que nous devons apprendre à voir et c’est le meilleur de nous-mêmes qu’il faut savoir donner. L’Écriture dit : « Soyez saints, vous qui touchez au vase du Seigneur. » (Is 52.11) Soyons saintes, nous qui voulons aimer et faire aimer Dieu et faire du bien aux âmes. Pour agir, il faut se recueillir ; pour travailler extérieurement, il faut se travailler au-dedans et attendre l’heure de Dieu. L’action exige en nous tout un travail de profondeur : « Soyez intérieures* si vous voulez être fécondes. » Pour entrer dans la milice il faut vouloir âtre Marie avant d’être Marthe, et allier toujours et en tout le rôle de Marie avec celui de Marthe. En un mot, que notre vie soit intérieure si nous voulons qu’elle soit féconde, et que tous nos efforts soient continuellement tournés vers l’Idéal. Saint Bernard a dit : « Soyez un réservoir avant d’être un canal. » Nous n’avons le devoir de travailler au bien des âmes que pour nous perfectionner, nous sanctifier nous-mêmes et non pour nous faire voir et nous faire valoir. C’est la mortification et l’humilité qui nous tiendrons à l’abri. Ne tenons pas compte des jaloux, envers et contre tout. Quoi que nous fassions, la jalousie exercera toujours ses funestes ravages. Dans la joie de l’action sainte comme dans les difficultés inévitables, que chaque fois s’élèvent de nos cœurs vers Dieu, avec les plus purs accents de demandes, nos actions de grâce : Seigneur, donne-nous la vraie foi pour avoir part à la véritable vie, et donnez-nous de pouvoir la donner à ceux que nous aimons, pour qu’iles participent eux aussi à la vie éternelle. Vous nous avez dit, ô Jésus : « Je suis venu pour apporter la vie et pour que, par moi, vous l’ayez en abondance. » (Jn 10.10)

            Le ciel se gagne et s’achète, et c’est de nos œuvres que Dieu tire les joyaux de notre couronne. Ne craignons pas, nous qui avons la foi. Considérons la paix et la joie profonde dont, au milieu de ces épreuves, s’illumine l’âme consacrée à Dieu. La paix du méchant n’est qu’apparente et n’est qu’un malheureux aveuglement, car l’impie malheureux peut mériter encore, mais l’impie heureux a bien lieu de trembler.

            Comme les petites abeilles qui rapportent à la ruche tout le miel qu’elles recueillent des fleurs, de même nous devons, nous aussi, rapporter tout à Dieu et tout lui donner en nous dévouant courageusement à la liberté, à la vitalité de notre religion. Et j’ai la ferme espérance que pas un sincère effort, pas une pieuse parole, pas une prière ne restera inutile. Comme il y a un autre martyre que celui du sang, il y a aussi une autre fécondité que celle de la maternité.

            La France est  la fille aînée de l’Église.

            La France est la patrie privilégiée de la Sainte Vierge.

            La France est le berceau des saints.

            La France doit être le temple des louanges de Dieu.  
     
           Aimer Dieu, le faire aimer, c’est gagner une couronne pour le ciel. Aimer la France, la faire aimer, c’est ajouter un fleuron à cette couronne.

    Ayons le respect de toute patrie, en pensant qu’au ciel avec Dieu il n’y a qu’une seule et même patri pour toutes les âmes. Donnons ce respect aux enfants. Apprenons-leur à se vaincre, à se dévouer, à s’oublier, à être forts. N’est malheureux que celui qui veut jouir de soi, et je ne me souviens plus qui a dit : «  L’homme est devenu pécheur en se cherchant, il est devenu malheureux en se trouvant. »

               En toutes choses, à tous moments, montrons-nous vaillantes et telles que doivent être des âmes qui aiment le Seigneur notre Dieu ; dans nos paroles, notre foi, par l’union de prière, l’union des cœurs et des âmes, par l’espérance, la confiance et la charité.

               Dieu étant Charité, il appartient à nous d’en être les ouvrières* et de la manifester autour de nous. Conformons notre vie à la vie de Jésus, demeurons unies en lui par un amour fidèle, et c’est alors qu’il accomplira à notre égard cette sublime parole : « À petite confiance, petite bonté, à confiance illimitée, bonté sans mesure. »
              Que la grâce de Dieu demeure à jamais en vous par Jésus Christ Notre Seigneur, et que les vertus de Marie abondent en vous toujours. Amen.

               Unies* dans la même foi, animées de la même espérance, dévorées par le même amour, je vous donne à toutes un saint rendez-vous au ciel.

               Je vous laisse à Jésus.      M.R. 23 janvier 1930 (jeudi)
     

    *les âmes
    ** surveillée

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