L'académicien Jean GUITTON, témoin privilégié de la vie de souffrance de Marthe ROBIN, « la petite sainte de Châteauneuf », a écrit qu'elle se tenait aux portes de l'enfer pour que l'enfer soit vide.
Vie de souffrance, c'est peu dire. En fait, Marthe aura vécu 50 ans paralysée, en permanence alitée et plongée dans l'obscurité de la modeste chambre qu'elle occupait au rez-de-chaussée de la ferme familiale.
50 ans aveugle, sans manger, sans boire et sans dormir. Et, qui plus est, stigmatisée.
Chaque fin de semaine, en effet, Marthe revivait les scènes de la Passion. Son front, son flanc, ses mains et ses pieds se tachaient de sang. - J'ai vu le sang couler de ses yeux ! dira un des 100 000 témoins venus la visiter au fil de ses années de souffrance.
6 000 personnes, parmi lesquelles 300 prêtres, étaient présentes à ses obsèques, attestant du rayonnement de Marthe ROBIN.
Reste une œuvre gigantesque, impulsée par la petite paysanne de la Drôme, ces Foyers de Charité essaimés par dizaines dans le monde entier.
Enfin, un programme qui retrace sans sensiblerie ni outrance la vie empreinte à la fois d'extrême souffrance et de profonde béatitude de Marthe ROBIN qui, entièrement donnée à Dieu, disait parfois à ses visiteurs :
- lorsqu'on souffre, c'est une école pour aimer davantage. Celui qui n'a pas connu la douleur ne pourra jamais pleinement goûter la joie.
Un sommet du mysticisme.
Réalisateur : Armand Isnard
Elle disait parfois à ses visiteurs :"– Lorsqu’on souffre, c’est une école pour aimer davantage."