le 20 novembre 2014
Chers amis en NS,
J’ai eu la joie de voir hier soir, au cinéma de la rue St André des Arts (Paris 6e), le film-documentaire « M et le 3e secret » – M comme Marie. Il s’agissait de la première, le film étant à l’affiche (jusqu’au 2 décembre ) (et dans une quinzaine d’autres cinémas en province).
Le réalisateur, Pierre Barnérias, est un journaliste chevronné auteur de reportages dont certains ont été primés (vous pouvez en voir un sur le web, « Euthanasie, jusqu’où ? »).
Ce film de 1 h 50 représente quatre années d’enquête minutieuse, il est bourré d’informations – c’est la raison pour laquelle j’ai entendu plusieurs personnes dire qu’elles voudraient revoir le film, mais il y a peut-être d’autres raisons –, et il parle à tous : la quête du réalisateur devient la quête spirituelle de celui qui regarde, qu’il soit chrétien, agnostique ou religieux de tradition autre que chrétienne. Car il donne la parole à une mère qui s’adresse à tous ses enfants de la terre, en fait depuis les apparitions de Fatima (1917). Or, un troisième secret avait été donné aux petits voyants pour être révélé bien après les deux premiers, en 1960, mais il ne l’a pas été cette année-là. Ni par la suite – officiellement du moins, car on le connaît quand même, principalement du fait qu’elle-même l’a fait connaître finalement par une autre voie.
Ce message ne laisse personne indifférent. L’humanité est en danger dans sa survie. Et l’Église va passer par de terribles épreuves, ce que l’on voit déjà : la persécution des chrétiens n’a jamais été aussi étendue et dans autant de pays qu’aujourd’hui. Mais Marie a également à l’esprit une autre forme de nocivité, provenant de responsables eux-mêmes – l’interview du Père Brune dévoile des aspects méconnus de ce sujet très dérangeant. Avec Marie, il n’y a pas de sujet tabou, elle va à l’essentiel, et le sens du bien et du mal, inscrit au plus profond de l’être humain même s’il l’étouffe, apparaît en pleine lumière.
Il y aurait trop à dire, trop à raconter. Avec ce film, on entre dans le souci de Marie et dans les raisons qui l’ont amenée à s’exprimer, depuis un siècle, par des moyens de plus en plus pressants et inhabituels, en différents lieux et jusqu’au Japon. Elle parle à l’intelligence du cœur, sans laquelle il n’y a pas d’intelligence du tout. Même ceux qui n’y croyaient pas veulent y croire, car ce qui est montré dans le film est simplement vrai. Et trop grave. On ne peut pas passer à côté. Il faut le voir.
En union et très cordialement, Père G.
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TROISIÈME PARTIE DU «SECRET» de Fatima
«J.M.J. La troisième partie du secret révélé le 13 juillet 1917 dans la Cova de Iria-Fatima.
Soeur Lucie : J'écris en obéissance à Vous, mon Dieu, qui me le commandez par l'intermédiaire de son Exce Rév.me Monseigneur l'Évêque de Leiria et de Votre Très Sainte Mère, qui est aussi la mienne.
Après les deux parties que j'ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde; mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui; l'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte: Pénitence! Pénitence! Pénitence! Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu: "Quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant" un Évêque vêtu de Blanc, "nous avons eu le pressentiment que c'était le Saint-Père". Divers autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s'ils étaient en chêne-liège avec leur écorce; avant d'y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches; et de la même manière moururent les uns après les autres les Évêques les Prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s'approchaient de Dieu.
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En Juin 1988 le pape Benoît XVI, alors Cardinal Ratzinger, a approuvé les événements Akita comme «fiable et digne de foi ». L'ambassadeur des Philippines au Vatican, en 1998, a parlé au cardinal Ratzinger sur Akita et le cardinal: «personnellement m'a confirmé que ces deux messages de Fatima et Akita sont essentiellement les mêmes».
Notre Dame à Akita : «Comme Je vous l'ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l'humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n'aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l'humanité, les bons comme les mauvais, n'épargnant ni les prêtres ni fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu'ils envieront les morts.
Les seules armes qui vous resteront, seront le Rosaire et le Signe laissé par mon Fils. Chaque jour, récitez les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les évêques et les prêtres. Le travail du diable s'infiltrera même dans l'Église de manière que l'on verra des cardinaux s'opposer à des cardinaux, et des évêques contre d'autres évêques.
Les prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs confrères. L'Église et les autels seront saccagées. L'Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. « Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d'âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux. »
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Extrait homélie du Pape Benoit XVI à Fatima le 13 mai 2010 :
"Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait. Revit ici ce dessein de Dieu qui interpelle l’humanité depuis ses origines : « Où est ton frère Abel ? (…) La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! » (Gn 4, 9). L’homme a pu déclencher un cycle de mort et de terreur, mais il ne réussit pas l’interrompre… Dans l’Écriture Sainte, il apparaît fréquemment que Dieu est à la recherche des justes pour sauver la cité des hommes et il en est de même ici, à Fatima, quand Notre Dame demande : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour prendre sur vous toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyer, en réparation des péchés par lesquels il est offensé, et en intercession pour la conversion des pécheurs ? » (Mémoires de Sœur Lucie, I, p.162).
À la famille humaine prête à sacrifier ses liens les plus saints sur l’autel de l’égoïsme mesquin de la nation, de la race, de l’idéologie, du groupe, de l’individu, notre Mère bénie est venue du Ciel pour mettre dans le cœur de ceux qui se recommandent à Elle, l’amour de Dieu qui brûle dans le sien. À cette époque, ils n’étaient que trois ; leur exemple de vie s’est diffusé et multiplié en d’innombrables groupes sur la surface de la terre, en particulier au passage des Vierges pèlerines, qui se sont consacrés à la cause de la solidarité fraternelle. Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculée de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité. "