Film sur le secret de Fatima
Dernière édition par Claire le Mer 22 Avr 2015 - 23:27, édité 1 fois
merci pour cet infos, on attendra,mais ça fait plus long,de 1h40 à 3h ça fait une sacrée différence finalement aller le voir en salle c'est peut être dommage,je vais en parler, voir avec certains prêtres.Le réalisateur prépare le DVD qui durera 3 h au lieu de 1h40 actuellement.
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"Cette fois pas de doute : il y a un cinéaste, Pierre Barnérias, qui a osé faire ce film sur le troisième secret. Ce n'est plus radio-bigote. Ca existe en vrai. Marc est volontaire pour aller le voir une deuxième fois, parce que, me dit-il, "je t'avoue que je n'ai pas tout compris". Rendez-vous est donc pris Rue Saint-André des arts. Deux heures. On voit à peine passer le temps au cours de ce documentaire qui nous emmène aux quatre coins de la Planète, dans une enquête un peu échevelée sur... le surnaturel chrétien, et plus précisément sur le miracle catholique. Tout y passe : les images "interdites" de la messe au cours de laquelle, Mgr Decourtray officiant, l'hostie était restée dix centimètres au dessus de la nappe d'autel pendant un quart d'heure ; les icônes qui suintent de l'huile, non seulement en Syrie mais en banlieue parisienne ; la foudre qui tombe sur le Vatican au moment de la démission de Benoît XVI. Barnerias raconte. Il accumule. A vous de juger, semble-t-il nous dire. Je me tourne vers Marc, optimiste : "D'accord à 80 % - A 60 % tu veux dire". Je ne chipoterais pas : on n'est pas à 20 % près. Je dirais même : s'il n'y avait que 10 % de dur, 10 % d'irréfutable... Cela suffirait ! Je m'abstiens pour l'instant d'expliquer cela à mon voisin : le film n'est pas fini. Ca continue, un peu genre "Des racines et des ailes" me précisera Marc. C'est vrai, c'est du gros cinéma. Mais il y a des trucs... Impossibles! [...]C'est alors que notre cinéaste sans peur et sans reproche s'intéresse à Fatima. Il nous raconte la danse du soleil, devant 60.000 personnes, croyantes et incroyantes, qui ont laissé des témoignages. En fait, c'est le troisième secret qui l'intéresse : officiellement d'après le cardinal Ratzinger, à l'époque préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ce secret consiste en la vision par les petits voyants d'un homme en blanc tué à coups de fusil. La vision est aujourd'hui publiée. Elle concerne l'attentat d'Ali Agça contre le pape Jean-Paul II en 1980, souligne le cardinal. Bref, la prophétie a eu lieu : circulez rien à voir. Barnerias ne se satisfait pas de cette explication. Il remarque d'ailleurs que lors de sa dernière visite à Fatima (visite à l'occasion de laquelle le secret avait été dévoilé), alors que le cardinal Ratzinger avait donné cette explication sensée rassurante, Jean-Paul II, lui, sur la grande esplanade du Sanctuaire, avait fait un sermon apocalyptique... Comme s'il voulait se faire l'écho, par là, du véritable message de Notre Dame.Qu'en est-il ?L'enquête devient intense. Barnérias part à Kito au Japon où le visage d'une statue de la Vierge a été marquée de taches de sang. Le Japon, nous l'avions vu au début du film, c'est le pays de Notre Dame de la bombe, cette statue mystérieusement épargnée par l'apocalypse de Nagazaki, en 1945, alors qu'elle se trouvait presque à l'épicentre du rayonnement monstrueux de la charge nucléaire. Au Japon, à Akita, la Vierge se confie à une religieuse sourde, que nous voyons au cours de ce film (pas une allumée, c'est sûr)... Et elle pleure des larmes de sang. Mais cela ne suffit pas à Barnérias. C'est à Rhode qu'il aura ce que j'appellerais sa clé de l'énigme. Une convertie, Vassula Ryden, a eu l'occasion de voir Mgr Ito, évêque de cette ville d'Akita, qui est justement le lieu des apparitions japonaises. Mgr Ito sortait de chez le cardinal Ratzinger. Il lui avait confié le secret de Notre Dame d'Akita. Le Préfet l'avait gardé pendant une nuit. Il lui avait rendu le lendemain sans commentaire : "Eminence, vous voulez envoyer un enquêteur sur place pour que l'Eglise se prononce sur les apparitions - Je n'ai pas besoin d'enquêteur. Ce secret correspond parfois mot à mot au secret de Fatima". Il s'agit donc bien d'événements terribles qui vont toucher l'humanité et d'une crise de la foi qui est sans précédent.La cause semble jugée. Le cardinal Ratzinger a cru devoir finasser à propos du secret, mais il ne croit pas lui-même à la version qu'il a rendue publique. Cette réserve permettait sans doute de ne pas effrayer les populations et de ne pas démoraliser ce qui reste de l'Eglise.Dans son film, Barnerias ne fait pas d'explication de texte. Il montre. Et il nous laisse conclure.Personnellement, j'avais publié dans la lettre Pacte, il y a douze ans une analyse du troisième secret tel qu'il avait été révélé par le cardinal Ratzinger. Pour moi, il est authentique. La vision est authentique. Mais "on" a enlevé le commentaire de cette vision, pour pouvoir, en toute tranquillité identifier l'homme en blanc du texte que nous possédons avec le pape Jean-Paul II en invoquant l'attentat de 1980. Oui, cette vision est probablement authentique, elle est rédigée de la main de Soeur lucie. Mais elle est incomplète.
Que signifie cet homme en blanc qui défaille? Est-ce en sa vie qu'il est menacé ou dans sa fonction : il nous aurait fallu le texte.
Dans les trois secrets, à chaque fois, il y a d'abord une vision, puis un commentaire. Le commentaire du dernier secret manque. Il est très probable que ce commentaire commençait par ces mots du dernier mémoire, qui ont comme échappé à Soeur Lucie : "Au Portugal se conservera le dogme de la foi". Mais ailleurs ? Le dogme de la foi... Qui peut comprendre, comprenne.
Claire a écrit:Marie-Rose, n'hésites pas à demander le passage du film près de chez toi, nous l'avons fait auprès de Pierre BARNERIAS, et nous allons avoir le film le 4 Novembre avec 2 séances, une l'après-midi et une le soir, et débat avec le réalisateur ! et pourtant nous sommes un village.....alors foncez !
Depuis la fin de l'année 2014 est sorti un film produit par T Prod et réalisé par Pierre Barnérias. Ce film peut d'une certaine manière être appelé " Documentaire ", puisqu'il ne s'agit pas d'une fiction mais d'une grande enquête. Son thème est centré sur les multiples manifestations mariales qui se sont succédées particulièrement depuis les apparitions de la Vierge Marie à La Salette : le grand M du titre désigne, bien sûr, la Bienheureuse Vierge Marie et le reste du titre fait évidemment allusion aux apparitions de Celle ci à Fatima. Lors de la dernière apparition du 13 octobre 1917 , cent mille personnes avaient vu la fameuse " danse du soleil ", dont de nombreux athées et agnostiques et parmi eux des journalistes connus. La Vierge Marie avait donné aux voyants, des petits enfants portugais, trois secrets dont les deux premiers devaient être révélés rapidement. Le troisième secret fut révélé beaucoup plus tardivement par Lucie, la survivante du groupe des trois petits. Les deux autres, François et Jacinthe, avaient été atteints de la " grippe espagnole " et appelés à la vie éternelle, ce qui était, au demeurant leur plus grand désir depuis les visites de Marie tous les treize de chaque mois depuis le 13 mai jusqu'au 13 octobre 1917.
En fait ce film est beaucoup plus qu'un documentaire. L'écriture de son scénario évoque davantage celle d'un thriller policier, tellement l'enquête est conduite de façon palpitante : on ne sent pas le temps filer, on est tellement tenu en haleine qu'à la fin de la projection on se dit qu'il faudra le revoir au moins une fois pour intégrer, mettre en mémoire et en perspective historique, tout ce que la Vierge est venu nous révéler avec parfois des larmes, parfois des avertissements graves, et toujours un Amour débordant pour ses enfants de la Terre . Et puis tout au long du film, des questions sont posées, qui interpellent les catholiques, clercs et laïcs. C'est évident que, sauf catastrophe et si Dieu me prête vie, je reverrai ce film probablement deux fois pour en tirer une source de méditations, de réflexions et de résolutions personnelles.
Il faut ajouter, ce qui est indispensable pour une oeuvre cinématographique , que ce film allie à des images splendides, une musique à la fois belle et remarquablement adaptée à l'image, et les voix d'André Dussolier et d'Hélène Segarra, un cadeau supplémentaire. Quand on est familier des apparitions et manifestations mariales, ce qui est mon cas, on n'est pas perturbé par la nouveauté et, de ce fait, on jouit intensément de la beauté artistique de l'oeuvre et parallèlement on est pris par le suspense haletant de l'enquête et c'est pourquoi on a envie de la revoir. Il se trouve que j'ai eu un emploi du temps chargé depuis janvier, avec quinze jours de prédications à La Réunion et également une bonne semaine à la Martinique. Je ne pensais pas pouvoir visionner le film avant le mois d'avril. Mais on m'a demandé avec tant de gentille insistance de faire un saut à Bordeaux pour le voir et donner mes réactions, que j'ai fait l'aller et retour en 48 heures entre les deux grands déplacements. Parmi les personnes que j'ai vues après mes commentaires, j'ai été frappé par les propos de celles, qui en étaient à leur deuxième vision du film et disaient avoir perçu maintes choses qui leur avaient échappé la première fois. Cela ne me surprend pas.
Je conclurai donc mon propos en remerciant les amis de Bordeaux qui m'ont fait gagner du temps pour voir ce que je n'hésite pas à qualifier d'oeuvre cinématographique exceptionnelle, qui élève l'âme et pose des questions capitales pour notre époque troublée. J'invite donc mes coreligionnaires à organiser dans leur lieu de vie la projection de ce film et d'y faire venir leurs amis et connaissances : beaucoup, surtout les incroyants seront bouleversés au bon sens du terme.
Les Musulmans, qui aiment Marie, n' hésitent pas à venir aux projections organisées par les catholiques et c'est peut être un signe qui annonce de futures conversions.
Le silence médiatique, total depuis la sortie du film, est un gage de grâces pour ceux qui le verront, car le Bien ne fait pas de bruit.
Merci infiniment à Pierre Barnérias, qui a bravé toutes les difficultés pour pouvoir réaliser " M et le troisième Secret " et dont le talent s'est merveilleusement affirmé pour mettre en pleine lumière le rôle de Marie, collaboratrice éminente du Rédempteur et médiatrice de toutes grâces.
Pierre, que le Seigneur vous bénisse !
Le silence médiatique, total depuis la sortie du film, est un gage de grâces pour ceux qui le verront, car le Bien ne fait pas de bruit.