Tiré de " l'évangile tel qu'il ma été révélé " de Maria Valtorta ( tome 2, chapitre 85 )
"Paix à vous qui cherchez la Parole." commence Jésus. Il s'en va au fond de la galerie et derrière Lui il y a le mur de la maison. Il parle lentement à une vingtaine de personnes assises par terre ou adossées aux colonnes dans la tiédeur d'un soleil de novembre.
"L'homme tombe dans une erreur quand il considère la vie et la mort et par l'application qu'il fait de ces deux termes. Il appelle "vie" le temps où, enfanté par sa mère, il commence la respiration, l'alimentation, le mouvement, la pensée, l'action; et il appelle "mort" le moment où il cesse de respirer, de manger, de bouger, de penser, d'agir, et devient une dépouille froide et insensible, prête à retourner dans un sein, celui d'un tombeau. Mais il n'en est pas ainsi. Je veux vous faire comprendre la "vie", vous indiquer les œuvres qui conviennent à la vie.
La vie n'est pas l'existence. L'existence n'est pas la vie. La vigne qui s'attache à cette colonne existe, mais elle n'a pas la vie dont je parle. Cette brebis qui bêle, attachée à cet arbre, au loin, existe aussi, mais elle n'a pas la vie dont je parle. La vie, dont je parle, ne commence pas avec l'existence et ne prend pas fin en même temps que la chair. La vie, dont je parle, ne commence pas dans un sein maternel. Elle commence quand, dans la Pensée de Dieu, naît, créée par Lui, une âme faite pour habiter une chair. Elle prend fin quand le péché la tue.
D'abord, l'homme n'est qu'une semence qui se développe, semence de chair au lieu de gluten ou de moelle comme l'est celle des blés ou des fruits. Tout d'abord, ce n'est qu'un animal qui se forme un embryon d'animal pas différent de celui qui maintenant grossit dans le sein de cette brebis. Mais, à partir du moment où dans cette conception humaine pénètre cette partie incorporelle et qui cependant est la plus puissante dans son incorporéité qui l'élève, voilà qu'alors l'embryon animal, non seulement existe avec les pulsations de son cœur, mais "vit" selon la Pensée Créatrice, et devient homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, fils de Dieu, futur citoyen du Ciel. Mais ceci arrive si la vie dure. L'homme peut exister en gardant sa figure d'homme, mais n'étant déjà plus un homme, mais devenu un tombeau où la vie se décompose.
487>Voilà pourquoi je dis : "La vie ne commence pas avec l'existence et ne se termine pas quand la chair prend fin". La vie commence avant la naissance. La vie, ensuite, n'a plus de fin, car l'âme ne meurt pas, c'est à dire ne s'anéantit pas. Elle meurt à son destin qui est céleste mais survit à son châtiment, si elle l'a mérité. Elle meurt à ce bienheureux destin quand elle meurt à la Grâce... Cette vie, atteinte par une gangrène qui est la mort à son destin, se prolonge le long des siècles dans la damnation et le tourment. Cette vie, au contraire conservée telle qu'elle a été créée, atteint la perfection de la vie en devenant éternelle, parfaite, bienheureuse comme son Créateur.
Avons-nous des devoirs envers la vie ? Oui, c'est un don de Dieu On doit employer et conserver avec soin tout don de Dieu, car c'est une chose aussi sainte que Celui qui la donne. Useriez-vous mal du cadeau d'un roi ? Non. Il passe aux héritiers et aux héritiers des héritiers comme une gloire de la famille. Et alors pourquoi maltraiter le don de Dieu ? Mais comment doit-on en user et le conserver, ce cadeau divin ? Comment garder vivante la fleur paradisiaque de l'âme afin de la conserver pour le Ciel ? Comment arriver à "vivre" pour là-haut et au-delà de l'existence ?
À ce sujet, Israël a des lois claires et il n'a qu'à les observer. Israël a des prophètes et des justes qui lui donnent l'exemple et la parole pour pratiquer les lois. Israël a aussi, maintenant ses saints. Israël ne peut, ne devrait donc pas se tromper. Moi, je vois les taches dans les cœurs, et des esprits morts qui pullulent partout. Je vous dis donc : faites pénitence; ouvrez vos âmes à la parole; mettez en pratique la Loi immuable; fortifiez la "vie" épuisée qui languit en vous; si elle est déjà morte, venez à la Vie Véritable : à Dieu. Pleurez sur vos fautes. Criez : "Pitié !" Mais relevez-vous. Ne soyez pas des morts vivants pour n'être pas demain livrés à l'éternelle souffrance. Je ne vous parlerai pas d'autre chose que de la manière de retrouver ou de conserver la vie. Un autre vous a dit : "Faites pénitence. Purifiez-vous du feu impur de la luxure, de la fange de vos fautes". Moi, je vous dis : pauvres amis, étudions ensemble la Loi. Écoutons de nouveau en elle la voix paternelle du Dieu Vrai. Et puis ensemble prions l'Éternel en disant : "Que ta miséricorde descende sur nos cœurs".
488> Maintenant, c'est le sombre hiver, mais bientôt viendra le printemps. Un esprit mort est plus triste qu'un bois dépouillé par le gel. Mais si l'humilité, la volonté, la pénitence et la foi pénètrent en vous, comme dans le bois au printemps, la vie reviendra en vous et vous fleurirez pour Dieu pour porter ensuite demain, dans le demain des siècles des siècles, le fruit éternel de la vraie vie.
"Venez à la Vie ! Cessez d'exister seulement et commencez à "vivre". La mort alors ne sera pas la "fin", mais le commencement. Le commencement d’un jour sans crépuscule, le commencement d'une joie sans lassitude et sans mesure. La mort sera le triomphe de ce qui vit avant la chair, et le triomphe de la chair qui sera appelée à la résurrection éternelle à participer à cette Vie que je promets au nom du Dieu Vrai à tous ceux qui auront "voulu " la "vie" pour leur âme, en foulant aux pieds les sens et les passions pour jouir de la liberté des fils de Dieu.
Allez. Tous les jours, à cette heure, je vous parlerai de l'éternelle vérité. Le Seigneur soit avec vous."
Les gens s'en vont lentement avec beaucoup de commentaires. Jésus revient dans la petite maison solitaire et tout prend fin.
"Paix à vous qui cherchez la Parole." commence Jésus. Il s'en va au fond de la galerie et derrière Lui il y a le mur de la maison. Il parle lentement à une vingtaine de personnes assises par terre ou adossées aux colonnes dans la tiédeur d'un soleil de novembre.
"L'homme tombe dans une erreur quand il considère la vie et la mort et par l'application qu'il fait de ces deux termes. Il appelle "vie" le temps où, enfanté par sa mère, il commence la respiration, l'alimentation, le mouvement, la pensée, l'action; et il appelle "mort" le moment où il cesse de respirer, de manger, de bouger, de penser, d'agir, et devient une dépouille froide et insensible, prête à retourner dans un sein, celui d'un tombeau. Mais il n'en est pas ainsi. Je veux vous faire comprendre la "vie", vous indiquer les œuvres qui conviennent à la vie.
La vie n'est pas l'existence. L'existence n'est pas la vie. La vigne qui s'attache à cette colonne existe, mais elle n'a pas la vie dont je parle. Cette brebis qui bêle, attachée à cet arbre, au loin, existe aussi, mais elle n'a pas la vie dont je parle. La vie, dont je parle, ne commence pas avec l'existence et ne prend pas fin en même temps que la chair. La vie, dont je parle, ne commence pas dans un sein maternel. Elle commence quand, dans la Pensée de Dieu, naît, créée par Lui, une âme faite pour habiter une chair. Elle prend fin quand le péché la tue.
D'abord, l'homme n'est qu'une semence qui se développe, semence de chair au lieu de gluten ou de moelle comme l'est celle des blés ou des fruits. Tout d'abord, ce n'est qu'un animal qui se forme un embryon d'animal pas différent de celui qui maintenant grossit dans le sein de cette brebis. Mais, à partir du moment où dans cette conception humaine pénètre cette partie incorporelle et qui cependant est la plus puissante dans son incorporéité qui l'élève, voilà qu'alors l'embryon animal, non seulement existe avec les pulsations de son cœur, mais "vit" selon la Pensée Créatrice, et devient homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, fils de Dieu, futur citoyen du Ciel. Mais ceci arrive si la vie dure. L'homme peut exister en gardant sa figure d'homme, mais n'étant déjà plus un homme, mais devenu un tombeau où la vie se décompose.
487>Voilà pourquoi je dis : "La vie ne commence pas avec l'existence et ne se termine pas quand la chair prend fin". La vie commence avant la naissance. La vie, ensuite, n'a plus de fin, car l'âme ne meurt pas, c'est à dire ne s'anéantit pas. Elle meurt à son destin qui est céleste mais survit à son châtiment, si elle l'a mérité. Elle meurt à ce bienheureux destin quand elle meurt à la Grâce... Cette vie, atteinte par une gangrène qui est la mort à son destin, se prolonge le long des siècles dans la damnation et le tourment. Cette vie, au contraire conservée telle qu'elle a été créée, atteint la perfection de la vie en devenant éternelle, parfaite, bienheureuse comme son Créateur.
Avons-nous des devoirs envers la vie ? Oui, c'est un don de Dieu On doit employer et conserver avec soin tout don de Dieu, car c'est une chose aussi sainte que Celui qui la donne. Useriez-vous mal du cadeau d'un roi ? Non. Il passe aux héritiers et aux héritiers des héritiers comme une gloire de la famille. Et alors pourquoi maltraiter le don de Dieu ? Mais comment doit-on en user et le conserver, ce cadeau divin ? Comment garder vivante la fleur paradisiaque de l'âme afin de la conserver pour le Ciel ? Comment arriver à "vivre" pour là-haut et au-delà de l'existence ?
À ce sujet, Israël a des lois claires et il n'a qu'à les observer. Israël a des prophètes et des justes qui lui donnent l'exemple et la parole pour pratiquer les lois. Israël a aussi, maintenant ses saints. Israël ne peut, ne devrait donc pas se tromper. Moi, je vois les taches dans les cœurs, et des esprits morts qui pullulent partout. Je vous dis donc : faites pénitence; ouvrez vos âmes à la parole; mettez en pratique la Loi immuable; fortifiez la "vie" épuisée qui languit en vous; si elle est déjà morte, venez à la Vie Véritable : à Dieu. Pleurez sur vos fautes. Criez : "Pitié !" Mais relevez-vous. Ne soyez pas des morts vivants pour n'être pas demain livrés à l'éternelle souffrance. Je ne vous parlerai pas d'autre chose que de la manière de retrouver ou de conserver la vie. Un autre vous a dit : "Faites pénitence. Purifiez-vous du feu impur de la luxure, de la fange de vos fautes". Moi, je vous dis : pauvres amis, étudions ensemble la Loi. Écoutons de nouveau en elle la voix paternelle du Dieu Vrai. Et puis ensemble prions l'Éternel en disant : "Que ta miséricorde descende sur nos cœurs".
488> Maintenant, c'est le sombre hiver, mais bientôt viendra le printemps. Un esprit mort est plus triste qu'un bois dépouillé par le gel. Mais si l'humilité, la volonté, la pénitence et la foi pénètrent en vous, comme dans le bois au printemps, la vie reviendra en vous et vous fleurirez pour Dieu pour porter ensuite demain, dans le demain des siècles des siècles, le fruit éternel de la vraie vie.
"Venez à la Vie ! Cessez d'exister seulement et commencez à "vivre". La mort alors ne sera pas la "fin", mais le commencement. Le commencement d’un jour sans crépuscule, le commencement d'une joie sans lassitude et sans mesure. La mort sera le triomphe de ce qui vit avant la chair, et le triomphe de la chair qui sera appelée à la résurrection éternelle à participer à cette Vie que je promets au nom du Dieu Vrai à tous ceux qui auront "voulu " la "vie" pour leur âme, en foulant aux pieds les sens et les passions pour jouir de la liberté des fils de Dieu.
Allez. Tous les jours, à cette heure, je vous parlerai de l'éternelle vérité. Le Seigneur soit avec vous."
Les gens s'en vont lentement avec beaucoup de commentaires. Jésus revient dans la petite maison solitaire et tout prend fin.