Souvenirs de famille.
Vers 1850, la réputation du Curé d’Ars parvient aux oreilles d’une jeune Savoyarde.
"À l’époque, la Savoie n’est pas encore rattachée à la France", se souvient Jacques Roubert, jésuite.
Le prêtre raconte comment il doit la vie au Curé d’Ars.
« La date exacte, je ne la connais pas, mais c’était certainement dans les dernières années du Curé d’Ars ; en 1856, peut-être.
Mon arrière-grand-mère était alors une jeune fille qui cherchait sa vocation. Attirée par la vie religieuse mais aussi par le mariage, elle n’arrivait pas à se décider.
C’est alors que lui vint l’idée d’aller consulter le Curé d’Ars, dont la réputation était immense. Chambéry n’était pas tellement loin d’Ars, même s’il fallait à l’époque franchir une frontière pour s’y rendre.
Voilà donc la jeune Savoyarde partie, pleine d’espoir, vers le village de l’abbé Vianney. Mais la foule des pénitents était telle qu’elle ne réussit pas à le rencontrer. Le troisième jour, il lui fallut repartir sans avoir reçu la réponse tant désirée.
Mais au moment où elle se dirigeait déjà vers la porte de l’église, le Curé d’Ars sortit de son confessionnal et lui fit signe d’approcher.
“Ma fille, lui dit-il, vous n’avez pas besoin de vous confesser. Mariez-vous et vous aurez des prêtres et des religieuses dans votre descendance.”
Mon arrière-grand-mère a eu cinq enfants. Une de ses filles entra chez les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul et un de ses fils, chez les religieux de Saint-François de Sales, où il mourut encore jeune, laissant le souvenir d’un saint prêtre.
Et moi, l’arrière-petit-fils, je suis prêtre dans l’ordre des jésuites tandis qu’un de mes frères plus jeune l’est également dans un diocèse.
Le Curé d’Ars a bien tenu sa promesse ! »
www.ilestvivant.com
2 décembre 2009
Vers 1850, la réputation du Curé d’Ars parvient aux oreilles d’une jeune Savoyarde.
"À l’époque, la Savoie n’est pas encore rattachée à la France", se souvient Jacques Roubert, jésuite.
Le prêtre raconte comment il doit la vie au Curé d’Ars.
« La date exacte, je ne la connais pas, mais c’était certainement dans les dernières années du Curé d’Ars ; en 1856, peut-être.
Mon arrière-grand-mère était alors une jeune fille qui cherchait sa vocation. Attirée par la vie religieuse mais aussi par le mariage, elle n’arrivait pas à se décider.
C’est alors que lui vint l’idée d’aller consulter le Curé d’Ars, dont la réputation était immense. Chambéry n’était pas tellement loin d’Ars, même s’il fallait à l’époque franchir une frontière pour s’y rendre.
Voilà donc la jeune Savoyarde partie, pleine d’espoir, vers le village de l’abbé Vianney. Mais la foule des pénitents était telle qu’elle ne réussit pas à le rencontrer. Le troisième jour, il lui fallut repartir sans avoir reçu la réponse tant désirée.
Mais au moment où elle se dirigeait déjà vers la porte de l’église, le Curé d’Ars sortit de son confessionnal et lui fit signe d’approcher.
“Ma fille, lui dit-il, vous n’avez pas besoin de vous confesser. Mariez-vous et vous aurez des prêtres et des religieuses dans votre descendance.”
Mon arrière-grand-mère a eu cinq enfants. Une de ses filles entra chez les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul et un de ses fils, chez les religieux de Saint-François de Sales, où il mourut encore jeune, laissant le souvenir d’un saint prêtre.
Et moi, l’arrière-petit-fils, je suis prêtre dans l’ordre des jésuites tandis qu’un de mes frères plus jeune l’est également dans un diocèse.
Le Curé d’Ars a bien tenu sa promesse ! »
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2 décembre 2009