“Tolérance” est devenu le mot à la mode. Il est obligatoire d’être “tolérant” ; il est même intolérable que vous ne le soyez pas.
Dites à votre curé que Mme Michu qui fait le mot d’accueil et anime la liturgie commence par sérieusement vous agacer, et il vous reprochera de ne pas être “tolérant”.
Ecrivez à votre évêque que les messes paroissiales auxquelles vous assistez vous semblent proprement débilitantes, et il vous répondra qu’il faut être “tolérant” vis-à-vis de ceux qui ne pensent pas comme vous ; il y a même de fortes chances qu’il vous servira tout chaud un verset évangélique sur la “charité” - dont vous manquez sûrement puisque vous vous permettez de critiquer ce que tant d’autres acceptent -.
Le problème, c’est que la notion de “tolérance” n’apparaît nulle part dans la Bible. Au contraire, dans l’Evangile, Jésus ne tolère pas du tout les marchands qui investissent le Temple et il nous demande de choisir de dire clairement “oui” ou “non”. Ce qui n’est pas précisément une invitation à la tolérance telle qu’on l’entend aujourd’hui, c’est-à-dire à l’acceptation de tout en relativisant tout.
Selon G.K. Chesterton, “la tolérance est la vertu de ceux qui n’ont aucune conviction.”
A la place de la tolérance, Jésus nous enseigne l’amour du prochain. Ce qui est plus difficile mais ne signifie en aucune façon qu’il faille “tolérer” toutes ses idées. Surtout si elles contredisent l'enseignement du Magistère.
Pro Liturgia
Dites à votre curé que Mme Michu qui fait le mot d’accueil et anime la liturgie commence par sérieusement vous agacer, et il vous reprochera de ne pas être “tolérant”.
Ecrivez à votre évêque que les messes paroissiales auxquelles vous assistez vous semblent proprement débilitantes, et il vous répondra qu’il faut être “tolérant” vis-à-vis de ceux qui ne pensent pas comme vous ; il y a même de fortes chances qu’il vous servira tout chaud un verset évangélique sur la “charité” - dont vous manquez sûrement puisque vous vous permettez de critiquer ce que tant d’autres acceptent -.
Le problème, c’est que la notion de “tolérance” n’apparaît nulle part dans la Bible. Au contraire, dans l’Evangile, Jésus ne tolère pas du tout les marchands qui investissent le Temple et il nous demande de choisir de dire clairement “oui” ou “non”. Ce qui n’est pas précisément une invitation à la tolérance telle qu’on l’entend aujourd’hui, c’est-à-dire à l’acceptation de tout en relativisant tout.
Selon G.K. Chesterton, “la tolérance est la vertu de ceux qui n’ont aucune conviction.”
A la place de la tolérance, Jésus nous enseigne l’amour du prochain. Ce qui est plus difficile mais ne signifie en aucune façon qu’il faille “tolérer” toutes ses idées. Surtout si elles contredisent l'enseignement du Magistère.
Pro Liturgia