BONNE FETE DE LA PENTECOTE MES AMI(E)S!!
Voici en ce jour magnifique de la Pentecôte un texte d'un prêtre dont je viens de tomber sans le vouloir en cherchant une image
Je trouve son site très beau,on peut même lui écrire:
Voici en ce jour magnifique de la Pentecôte un texte d'un prêtre dont je viens de tomber sans le vouloir en cherchant une image
Je trouve son site très beau,on peut même lui écrire:
En ce jour de la Pentecôte 2015, je suis heureux et joyeux de proclamer à voix forte que « j’aime l’Église ».
Je pense qu’il y a différentes façons de répondre à la question suivante: « Quand l’Église fut-elle fondée? ». Une des réponses possibles et plausibles à cette question, est sûrement celle-ci : « le jour de la Pentecôte ».
Ce matin, aux Laudes (office du matin de la Prière du temps présent), l’introduction à la « louange et intercession », disait ceci :
« Dans la confiance, prions le Seigneur qui a créé son Église par le don de l’Esprit :
Ref : Renouvelle, Seigneur, la face de la terre !
Comment ne pas aimer l’Église quand nous entendons saint Paul nous dire:
« Le Christ a aimé l’Église et s’est livré pour elle » (Ep 5, 25).
Source/Dieu ma joie : Guy Simard Père des oblats de la Vierge Marie
J’aime l’Église; j’aime ceux et celles qui aiment l’Église; et j’aime ceux et celles qui me font aimer l’Église. Parmi ces derniers, compte désormais monsieur Jacques Gauthier, homme marié québécois très apostolique, très dynamique et très prolifique (il a écrit de nombreux livres de spiritualité). Je viens de lire ces jours-ci son « témoignage ecclésial », qui a paru dans la revue diocésaine du diocèse de Québec, intitulée Pastorale-Québec. Voici quelques lignes tirées de ce témoignage:
« Dans sa cathéchèse du 29 octobre 2014, le pape François se demande comment la réalité visible de l’Église peut-elle se mettre au service de sa réalité spirituelle? « En regardant le Christ, dont l’Église est le corps et qui est donc son modèle. Il est un modèle pour tous les chrétiens, notre modèle à tous ». L’Église ne participe pas à un concours de popularité; sa préoccupation n’est pas le « vivre ensemble » dans la cité, mais le salut des âmes. Si elle change, ce n’est pas pour faire plaisir au monde, selon un plan de marketing établi, mais pour mieux remplir sa mission de faire connaître le Christ, célébrer l’Eucharistie et s’engager auprès des plus pauvres. Elle est appelée à tout donner, même imparfaitement, à la suite du Christ. Comment ne pas l’aimer, ne pas vouloir l’aimer, tant elle est humaine et divine en même temps, un peu comme nous ? L’Église n’est pas parfaite, elle est vivante, écrit Bernanos dans Les Grands Cimetières sous la lune: « Je ne la souhaite pas parfaite, elle est vivante. Pareille au plus humble, au plus dénué de ses fils, elle va clopin-clopant de ce monde à l’autre monde ; elle commet des fautes, elle les expie, et qui veut bien détourner un moment les yeux de ses pompes, l’entend prier et sangloter avec nous dans les ténèbres. » (Essais et écrits de combat, La Pléiade) (Jacques Gauthier, Pastorale-Québec, octobre 2014) (1)
La citation de Georges Bernanos, écrivain français catholique, que monsieur Gauthier m’a fait connaître, est un des plus beaux textes que j’aie lus durant ma vie, sur le mystère de l’Église.
Il existe un lien très fort entre l’Esprit Saint et l’Église. Ce n’est pas pour rien que dans le Credo, on met côte à côte la nécessité de croire en l’Esprit Saint et en l’Église : « Je crois en l’Esprit Saint, à la saint Église catholique » (symbole des Apôtres).
Aujourd’hui, l’évangile que nous entendons proclamer, nous fait entendre cette parole de Jésus : « L’Esprit de vérité, vous guidera vers la vérité tout entière » (Jn 16, 13)
Seule l’Église catholique peut nous introduire dans la vérité tout entière. Ce n’est pas se gonfler d’orgueil que d’affirmer cela; c’est la pure vérité. Et le chrétien catholique, pour être vraiment un disciple de Jésus, doit croire à la vérité tout entière. Un chrétien qui a une religion à la carte, qui croit à certains dogmes, mais pas à d’autres, n’est pas vraiment chrétien.
Voici ce qu’affirme un des auteurs anglais catholiques les plus fameux: G.K. Chesterton:
« De temps en temps, dans l’histoire humaine, mais particulièrement aux époques troublées comme la nôtre, une certaine catégorie de choses apparaît. Dans le vieux monde, elles étaient appelées « hérésies ». Dans le monde moderne, elles sont appelées « modes ». Parfois, elles sont utiles, un temps; parfois elles sont entièrement de l’ordre de la farce. Mais elles consistent toujours en une attention indûment concentrée sur une vérité ou une demi-vérité. … L’hérétique (qui est aussi le fanatique) n’est pas un homme qui aime beaucoup la vérité elle-même. L’hérétique est un homme qui préfère sa propre vérité à la vérité elle-même. Il préfère la demi-vérité qu’il a trouvée à la vérité entière que l’humanité a trouvée. » (2)