De Morgen publiait ce samedi un témoignage interpellant, celui de Laura, 24 ans, qui mourra cet été, par euthanasie.
La jeune fille vit dans un petit studio quelques jours par semaine, sous la supervision de l’institut psychiatrique où elle séjourne le reste de la semaine. Si elle accueille la journaliste du Morgen en parlant de photographie, l’un de ses hobbies, elle met vite les points sur les i : "J’ai l’air très calme maintenant, mais probablement que tout à l’heure je me roulerai par terre à cause de la douleur que je m’inflige. Mon combat intérieur n’a jamais de fin".
Quand a –t-elle pensé pour la première fois mourir ? "En maternelle", répond-t-elle. Voyant les enfants jouer, elle se demandait ce qu’elle faisait là et se disait : "Je n’ai aucune envie de vivre".
Une enfance difficile, des automutilations, des tentatives de suicide... Laura explique aussi qu’elle a eu de quoi être heureuse : "Un bel appartement, un grand amour" et une passion pour le théâtre qui l’a conduite à des études dans ce domaine. Mais qui se sont mal terminées. "J’étais profondément malheureuse. Le théâtre est ma passion, mais ça me demandait trop de me confronter à moi-même". Son histoire d’amour s’est aussi terminée, à cause de son mal-être. Finalement, elle décide de se faire interner.
C’est là qu’elle rencontre Sarah, avec qui elle peut parler librement de sa vie et de la mort, Sarah qui elle-même a entamé la procédure de demande d’euthanasie.
C’est le déclic pour Laura. Elle-même est maintenant en train de planifier sa mort, pour cet été, ainsi que ses funérailles. "Mes amis et ma famille ont compris, dit-elle. Ils connaissent mon histoire et savent que c’est la meilleure solution pour moi".
Laura a obtenu l’avis favorable de trois médecins.
En Belgique, la loi du 28 mai 2002 permet à des patients de faire une demande expresse d’euthanasie quand leur "souffrance physique et/ou psychique est constante, insupportable et inapaisable".
Le médecin qui prend la responsabilité de l’euthanasie doit demander l’avis positif de deux autres médecins, quand le décès ne doit pas intervenir à brève échéance.
Selon le professeur Wim Distelmans, président de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, interrogé par De Morgen, environ 50 personnes reçoivent une euthanasie en Belgique chaque année pour des raisons de souffrance psychique, soit 3% du total des euthanasies.
Source/ Info Beta
EFFRAYANT!!!!!!!!!!!!!
La jeune fille vit dans un petit studio quelques jours par semaine, sous la supervision de l’institut psychiatrique où elle séjourne le reste de la semaine. Si elle accueille la journaliste du Morgen en parlant de photographie, l’un de ses hobbies, elle met vite les points sur les i : "J’ai l’air très calme maintenant, mais probablement que tout à l’heure je me roulerai par terre à cause de la douleur que je m’inflige. Mon combat intérieur n’a jamais de fin".
Quand a –t-elle pensé pour la première fois mourir ? "En maternelle", répond-t-elle. Voyant les enfants jouer, elle se demandait ce qu’elle faisait là et se disait : "Je n’ai aucune envie de vivre".
Une enfance difficile, des automutilations, des tentatives de suicide... Laura explique aussi qu’elle a eu de quoi être heureuse : "Un bel appartement, un grand amour" et une passion pour le théâtre qui l’a conduite à des études dans ce domaine. Mais qui se sont mal terminées. "J’étais profondément malheureuse. Le théâtre est ma passion, mais ça me demandait trop de me confronter à moi-même". Son histoire d’amour s’est aussi terminée, à cause de son mal-être. Finalement, elle décide de se faire interner.
C’est là qu’elle rencontre Sarah, avec qui elle peut parler librement de sa vie et de la mort, Sarah qui elle-même a entamé la procédure de demande d’euthanasie.
C’est le déclic pour Laura. Elle-même est maintenant en train de planifier sa mort, pour cet été, ainsi que ses funérailles. "Mes amis et ma famille ont compris, dit-elle. Ils connaissent mon histoire et savent que c’est la meilleure solution pour moi".
Laura a obtenu l’avis favorable de trois médecins.
En Belgique, la loi du 28 mai 2002 permet à des patients de faire une demande expresse d’euthanasie quand leur "souffrance physique et/ou psychique est constante, insupportable et inapaisable".
Le médecin qui prend la responsabilité de l’euthanasie doit demander l’avis positif de deux autres médecins, quand le décès ne doit pas intervenir à brève échéance.
Selon le professeur Wim Distelmans, président de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, interrogé par De Morgen, environ 50 personnes reçoivent une euthanasie en Belgique chaque année pour des raisons de souffrance psychique, soit 3% du total des euthanasies.
Source/ Info Beta
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