Célibat : "On porte du fruit, quel que soit notre état de vie"
BLOG JEUNES CATHOS
23.08.2015
Véronique Westerloppe, rédactrice pour Jeunes Cathos blog, a rencontré Claire Lesegretain, auteur du livre Être ou ne pas être célibataire (Éd. Saint Paul, 1998) et animatrice de sessions pour célibataires chrétiens, désireux d’avancer sur un chemin de fécondité.
"Depuis 15 ans, j’ai rencontré près de 2 000 célibataires, âgés majoritairement entre 30 et 45 ans. La plupart d’entre eux expriment une certaine souffrance par rapport à leur état de vie. Comme s’ils se sentaient responsables de leur situation…", raconte Claire Lesegretain, également grand reporter à La Croix et animatrice de sessions pour célibataires chrétiens désireux d’avancer sur un chemin de fécondité.
Ce livre, elle l’a écrit à 37-38 ans, alors que son célibat se prolongeait et qu’elle cherchait des livres, des moyens pour l’aider à vivre positivement cet état de vie. Ce fut l’occasion de rencontrer des célibataires ayant une vie riche, mais aussi des théologiens, des "psys", des sociologues ou des historiens… qui tous l’aidèrent à trouver un sens, une espérance pour elle et pour d’autres célibataires en souffrance.
Aujourd’hui, Claire Lesegretain, 56 ans, évoque la sortie de cet ouvrage, "quelques semaines après ses 40 ans", comme une "thérapie". Et comme une des étapes qui lui ont permis de faire le deuil de cette famille qu’elle aurait souhaité fonder. Il ne s’agit pas nécessairement de renoncer au conjoint attendu, mais plutôt d’avancer, ce qui suppose d’"adhérer librement à cet état de vie non choisi".
Pour ceux qui souhaitent mieux vivre leur célibat, Claire Lesegretain donne quelques pistes. "Une fois que l’on a adhéré à son état de vie présent, explique-t-elle, on peut prendre des moyens concrets : élargir son réseau amical ; repérer peut-être pour certains ce qui consciemment ou inconsciemment, empêche la rencontre et l’engagement avec l’autre sexe, ce qui peut se faire avec l’aide d’un thérapeute, d’un accompagnateur spirituel ou même parfois simplement d’un(e) ami(e) fiable ayant du discernement et de la sagesse."
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sources: BLOG JEUNES CATHOS
Être trentenaire et célibataire, quand on ne l’a pas choisi, ce n’est pas toujours facile à vivre dans l’Église et dans la société.
BLOG JEUNES CATHOS
23.08.2015
Single or divorced woman alone missing a boyfriend while swinging on the beach at sunset
© Antonio Guillem / Shutterstock
Véronique Westerloppe, rédactrice pour Jeunes Cathos blog, a rencontré Claire Lesegretain, auteur du livre Être ou ne pas être célibataire (Éd. Saint Paul, 1998) et animatrice de sessions pour célibataires chrétiens, désireux d’avancer sur un chemin de fécondité.
"Depuis 15 ans, j’ai rencontré près de 2 000 célibataires, âgés majoritairement entre 30 et 45 ans. La plupart d’entre eux expriment une certaine souffrance par rapport à leur état de vie. Comme s’ils se sentaient responsables de leur situation…", raconte Claire Lesegretain, également grand reporter à La Croix et animatrice de sessions pour célibataires chrétiens désireux d’avancer sur un chemin de fécondité.
Ce livre, elle l’a écrit à 37-38 ans, alors que son célibat se prolongeait et qu’elle cherchait des livres, des moyens pour l’aider à vivre positivement cet état de vie. Ce fut l’occasion de rencontrer des célibataires ayant une vie riche, mais aussi des théologiens, des "psys", des sociologues ou des historiens… qui tous l’aidèrent à trouver un sens, une espérance pour elle et pour d’autres célibataires en souffrance.
Adhérer à son état de vie plutôt que le subir
Aujourd’hui, Claire Lesegretain, 56 ans, évoque la sortie de cet ouvrage, "quelques semaines après ses 40 ans", comme une "thérapie". Et comme une des étapes qui lui ont permis de faire le deuil de cette famille qu’elle aurait souhaité fonder. Il ne s’agit pas nécessairement de renoncer au conjoint attendu, mais plutôt d’avancer, ce qui suppose d’"adhérer librement à cet état de vie non choisi".
Pour ceux qui souhaitent mieux vivre leur célibat, Claire Lesegretain donne quelques pistes. "Une fois que l’on a adhéré à son état de vie présent, explique-t-elle, on peut prendre des moyens concrets : élargir son réseau amical ; repérer peut-être pour certains ce qui consciemment ou inconsciemment, empêche la rencontre et l’engagement avec l’autre sexe, ce qui peut se faire avec l’aide d’un thérapeute, d’un accompagnateur spirituel ou même parfois simplement d’un(e) ami(e) fiable ayant du discernement et de la sagesse."
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sources: BLOG JEUNES CATHOS