On ne verra pas les joueurs brésiliens remercier Dieu ostensiblement. Les « actes de prosélytisme » ont été interdits par la FIFA. Pas grave, Dieu est là quand même.
La Fédération internationale de Football – FIFA - est l’organisation qui règne avec une main de fer sur le foot mondial. Pour cette Coupe du Monde en Afrique du Sud, elle a interdit aux joueurs des messages ostensiblement religieux et des actes de prosélytisme pendant ou après les match. Ainsi, un certain Ricardo Izecson dos Santos Leite, plus connu sous le nom de Kaka, ne devrait plus porter un tee-shirt avec le message « I belong to Jesus » (J’appartiens à Jésus) sous le maillot de l’équipe (photo). Il n’a pas non plus le droit d’exhiber sa foi devant les caméras avec les index dressés vers le ciel. Et l’équipe du Brésil – où la majorité des joueurs sont évangéliques – a reçu une lettre de la FIFA lui demandant de ne plus s’agenouiller en cercle et prier d’une façon qui pourrait être considérée comme ostentatoire et donc "prosélyte".
Car, apparemment, une foi trop visible en Christ, ça gêne. Peut-être trop de jeunes des banlieues auront-ils envie de devenir des chrétiens évangéliques ? Danger… Il vaut mieux les nourrir avec des quantités de publicités abrutissantes pour des entreprises. Si on était vraiment de mauvaise foi, on dirait que le Mondial offre un symbole inquiétant de notre monde : on interdit la louange à Dieu, mais on se prosterne devant Mammon.
Trêve de sarcasmes. Il faut nuancer. La décision de la FIFA ne concerne pas que les chrétiens. Les musulmans n’ont pas le droit de montrer leur foi en leur Dieu non plus à travers des prières collectives ou des voiles imposés aux équipes féminines. Ce dernier aspect, concernant les femmes musulmanes, nous semble justifier à lui seul la décision de la FIFA.
Autre fait : la FIFA a bien précisé qu’il ne s’agit pas d’interdire la foi ou la prière, mais tout ce qui est ostensible. Autrement dit, les joueurs peuvent quand même communiquer leur foi. Et si c’est fait avec délicatesse et élégance, ils parleront peut-être d’autant mieux de Jésus.
Dieu, Lui, agira quand même. Et, selon nous, on pourra même L’apercevoir à travers un certain jeu, certains sourires, certaines impressions de communion pendant cette grande fête sur le continent africain. Que la meilleure équipe gagne !
HL
Dieu et moi
http://www.dieu-et-moi.com/index.php?start=70
La Seleçao privée de Dieu au Mondial
Article publié le 10 Juin 2010
Par Jean-Pierre Langellier
Source : LE MONDE
Extrait :
Le célèbre milieu de terrain offensif brésilien du Real Madrid, Ricardo Izecson dos Santos Leite, dit Kaka, 28 ans, avait coutume, en jouant, de porter deux maillots : celui de son club, ou celui, or et vert, de la prestigieuse Seleçao nationale, et, en dessous, un tee-shirt orné d'un message en lettres géantes : « I belong to Jesus » (J'appartiens à Jésus). En fin de partie victorieuse, Kaka ôtait son maillot et exhibait ostensiblement sa profession de foi. Les deux index dressés vers le ciel, il désignait au public et aux caméras le Tout-Puissant à qui il devait, selon lui, son succès du jour et sa gloire. Cette scène appartient, en théorie, au passé.
La Fédération internationale de Football – FIFA - est l’organisation qui règne avec une main de fer sur le foot mondial. Pour cette Coupe du Monde en Afrique du Sud, elle a interdit aux joueurs des messages ostensiblement religieux et des actes de prosélytisme pendant ou après les match. Ainsi, un certain Ricardo Izecson dos Santos Leite, plus connu sous le nom de Kaka, ne devrait plus porter un tee-shirt avec le message « I belong to Jesus » (J’appartiens à Jésus) sous le maillot de l’équipe (photo). Il n’a pas non plus le droit d’exhiber sa foi devant les caméras avec les index dressés vers le ciel. Et l’équipe du Brésil – où la majorité des joueurs sont évangéliques – a reçu une lettre de la FIFA lui demandant de ne plus s’agenouiller en cercle et prier d’une façon qui pourrait être considérée comme ostentatoire et donc "prosélyte".
Car, apparemment, une foi trop visible en Christ, ça gêne. Peut-être trop de jeunes des banlieues auront-ils envie de devenir des chrétiens évangéliques ? Danger… Il vaut mieux les nourrir avec des quantités de publicités abrutissantes pour des entreprises. Si on était vraiment de mauvaise foi, on dirait que le Mondial offre un symbole inquiétant de notre monde : on interdit la louange à Dieu, mais on se prosterne devant Mammon.
Trêve de sarcasmes. Il faut nuancer. La décision de la FIFA ne concerne pas que les chrétiens. Les musulmans n’ont pas le droit de montrer leur foi en leur Dieu non plus à travers des prières collectives ou des voiles imposés aux équipes féminines. Ce dernier aspect, concernant les femmes musulmanes, nous semble justifier à lui seul la décision de la FIFA.
Autre fait : la FIFA a bien précisé qu’il ne s’agit pas d’interdire la foi ou la prière, mais tout ce qui est ostensible. Autrement dit, les joueurs peuvent quand même communiquer leur foi. Et si c’est fait avec délicatesse et élégance, ils parleront peut-être d’autant mieux de Jésus.
Dieu, Lui, agira quand même. Et, selon nous, on pourra même L’apercevoir à travers un certain jeu, certains sourires, certaines impressions de communion pendant cette grande fête sur le continent africain. Que la meilleure équipe gagne !
HL
Dieu et moi
http://www.dieu-et-moi.com/index.php?start=70
La Seleçao privée de Dieu au Mondial
Article publié le 10 Juin 2010
Par Jean-Pierre Langellier
Source : LE MONDE
Extrait :
Le célèbre milieu de terrain offensif brésilien du Real Madrid, Ricardo Izecson dos Santos Leite, dit Kaka, 28 ans, avait coutume, en jouant, de porter deux maillots : celui de son club, ou celui, or et vert, de la prestigieuse Seleçao nationale, et, en dessous, un tee-shirt orné d'un message en lettres géantes : « I belong to Jesus » (J'appartiens à Jésus). En fin de partie victorieuse, Kaka ôtait son maillot et exhibait ostensiblement sa profession de foi. Les deux index dressés vers le ciel, il désignait au public et aux caméras le Tout-Puissant à qui il devait, selon lui, son succès du jour et sa gloire. Cette scène appartient, en théorie, au passé.