Décès de Jacqueline Aubry
16 mars 2016
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Entrée dans le grand âge et atteinte de la maladie « à corps de Léwy », apparentée à la maladie d’Alzheimer, elle résidait à la maison de retraite de Saint-Louans sur la commune de Chinon depuis 2015, accueillie par les sœurs Augustines.
Du 8 au 14 décembre 1947, Jacqueline Aubry, sa petite sœur Jeannette, Laura Croizon et Nicole Robin déclarent voir la Sainte Vierge et l’ange Gabriel dans l’église paroissiale Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard. Cet évènement sera à l’origine du pèlerinage. Jacqueline est la troisième des fillettes à partir vers le Père, après sa petite sœur en 2011 et Laura Croizon en 1999.
En 2001, Monseigneur André Vingt-Trois, alors archevêque de Tours, autorisait officiellement les pèlerinages et le culte public à Notre-Dame de la Prière.
Les paroissiens et les pèlerins pourront venir se recueillir dans la chapelle ardente, à l’Accueil Notre-Dame, sur le parvis de l’église saint-Gilles, de 9h à 11h (messe à l’église à 11h15) et de 14h à 18h15 (messe à l’église à 18h30).
Jacqueline Aubry est née le 28 septembre 1935 à L’Ile-Bouchard (Indre-et-Loire). Ses parents, Marcel Aubry et Madeleine Robin, mariés en 1928, tiennent une pâtisserie au 16 de la rue Gambetta. Jacqueline a un frère aîné, Jacques (1933-1997) et une sœur plus jeune, Jeannette (1940-2011). La mère travaillant, une voisine, Mlle Grandin, emmène en promenade les petits Aubry. C’est elle qui apprendra à Jacqueline à réciter le Je vous salue Marie.
Mr et Mme Aubry ne pratiquent pas, mais ils envoient leurs filles à l’école primaire tenue par les Sœurs de Jeanne Delanoue, rue de Beauvais, et au catéchisme à la paroisse. Jacqueline obtient son certificat d’étude en 1949, puis apprend la couture.
En 1951, Monsieur Aubry meurt d’un cancer et Madame Aubry, après avoir mis la pâtisserie en location, s’installe à Tours avec ses enfants. Jacqueline travaille quelques temps dans une boutique d’objets d’art puis, grâce à une religieuse qui aide sa famille, elle prépare le brevet élémentaire et devient institutrice. Elle enseignera à l’Institut Saint-Saturnin, rue des Tanneurs, puis à l’école Sainte-Agnès sur la paroisse Notre-Dame-la-Riche. Ses dons pédagogiques lui vaudront une appréciation élogieuse de l’inspecteur. Très aimée des enfants, elle éveille chez plusieurs d’entre eux une vocation sacerdotale ou religieuse. À la suite de problèmes de santé, elle prend sa retraite en 1992 et revient habiter L’Ile-Bouchard.
Au-delà de ces faits extérieurs, la vie de Jacqueline Aubry a été profondément marquée par les événements survenus à L’Ile-Bouchard en 1947, alors qu’elle avait 12 ans.
Rappelons que le 8 décembre 1947 à 13 heures, encouragées par les religieuses de l’école, Jacqueline, sa sœur Jeannette et sa cousine Nicole entrèrent prier dans l’église Saint-Gilles. C’est là qu’elles virent toutes les trois « une belle Dame » dans l’angle de la chapelle de la Sainte-Vierge. Ce fut le début d’une semaine d’apparitions quotidiennes durant lesquelles celle qui se présenta comme leur « Maman du ciel » invita les enfants à « prier pour la France qui en a grand besoin ».
Depuis, les pèlerinages à Notre-Dame de la Prière n’ont cessé de se développer.
Jacqueline, elle, est restée discrète au point qu’il est arrivé fréquemment à des pèlerins de la rencontrer dans l’église Saint-Gilles, en train de faire les bouquets ou le ménage. Elle ne se faisait pas reconnaître, même si on lui demandait où était Jacqueline Aubry ! Par sa participation à la messe quotidienne et au chapelet, par son intercession pour les intentions qu’on lui confiait, elle a vécu fidèlement l’invitation de la Vierge Marie à prier.
En 1998 elle est entrée dans la Communauté de l’Emmanuel, où, à son habitude, elle est restée discrète.
Obéissante à l’Eglise, elle acceptait de donner le témoignage des apparitions de 1947, qu’elle avait le don de raconter comme si elle venait juste de vivre ces événements. Ne ramenant rien à elle-même, elle éveillait chez ses auditeurs le goût de la prière et l’amour de la Vierge Marie.
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16 mars 2016
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Mademoiselle Jacqueline Aubry a été rappelée à Dieu le 15 mars 2016, à l’âge de 80 ans, à l’hôpital de St-Benoît-La-Forêt (37), entourée de la prière de ses proches.
Entrée dans le grand âge et atteinte de la maladie « à corps de Léwy », apparentée à la maladie d’Alzheimer, elle résidait à la maison de retraite de Saint-Louans sur la commune de Chinon depuis 2015, accueillie par les sœurs Augustines.
Du 8 au 14 décembre 1947, Jacqueline Aubry, sa petite sœur Jeannette, Laura Croizon et Nicole Robin déclarent voir la Sainte Vierge et l’ange Gabriel dans l’église paroissiale Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard. Cet évènement sera à l’origine du pèlerinage. Jacqueline est la troisième des fillettes à partir vers le Père, après sa petite sœur en 2011 et Laura Croizon en 1999.
En 2001, Monseigneur André Vingt-Trois, alors archevêque de Tours, autorisait officiellement les pèlerinages et le culte public à Notre-Dame de la Prière.
Sa sépulture
- Sa sépulture sera célébrée en l’église Saint-Gilles de L’Ile-Bouchard, à une date en cours de fixation à l’heure où nous mettons en ligne l’article.
- En raison de l’affluence attendue : retransmission vidéo à l’Accueil Notre-Dame.
- L’inhumation au cimetière Saint-Gilles se fera dans l’intimité.
- A l’issue, un verre de l’amitié sera proposé à l’Accueil Notre-Dame sur le parvis de l’église Saint-Gilles.
Chapelle ardente
Les paroissiens et les pèlerins pourront venir se recueillir dans la chapelle ardente, à l’Accueil Notre-Dame, sur le parvis de l’église saint-Gilles, de 9h à 11h (messe à l’église à 11h15) et de 14h à 18h15 (messe à l’église à 18h30).
Biographie de Jacqueline Aubry
Jacqueline Aubry est née le 28 septembre 1935 à L’Ile-Bouchard (Indre-et-Loire). Ses parents, Marcel Aubry et Madeleine Robin, mariés en 1928, tiennent une pâtisserie au 16 de la rue Gambetta. Jacqueline a un frère aîné, Jacques (1933-1997) et une sœur plus jeune, Jeannette (1940-2011). La mère travaillant, une voisine, Mlle Grandin, emmène en promenade les petits Aubry. C’est elle qui apprendra à Jacqueline à réciter le Je vous salue Marie.
Mr et Mme Aubry ne pratiquent pas, mais ils envoient leurs filles à l’école primaire tenue par les Sœurs de Jeanne Delanoue, rue de Beauvais, et au catéchisme à la paroisse. Jacqueline obtient son certificat d’étude en 1949, puis apprend la couture.
En 1951, Monsieur Aubry meurt d’un cancer et Madame Aubry, après avoir mis la pâtisserie en location, s’installe à Tours avec ses enfants. Jacqueline travaille quelques temps dans une boutique d’objets d’art puis, grâce à une religieuse qui aide sa famille, elle prépare le brevet élémentaire et devient institutrice. Elle enseignera à l’Institut Saint-Saturnin, rue des Tanneurs, puis à l’école Sainte-Agnès sur la paroisse Notre-Dame-la-Riche. Ses dons pédagogiques lui vaudront une appréciation élogieuse de l’inspecteur. Très aimée des enfants, elle éveille chez plusieurs d’entre eux une vocation sacerdotale ou religieuse. À la suite de problèmes de santé, elle prend sa retraite en 1992 et revient habiter L’Ile-Bouchard.
Au-delà de ces faits extérieurs, la vie de Jacqueline Aubry a été profondément marquée par les événements survenus à L’Ile-Bouchard en 1947, alors qu’elle avait 12 ans.
Rappelons que le 8 décembre 1947 à 13 heures, encouragées par les religieuses de l’école, Jacqueline, sa sœur Jeannette et sa cousine Nicole entrèrent prier dans l’église Saint-Gilles. C’est là qu’elles virent toutes les trois « une belle Dame » dans l’angle de la chapelle de la Sainte-Vierge. Ce fut le début d’une semaine d’apparitions quotidiennes durant lesquelles celle qui se présenta comme leur « Maman du ciel » invita les enfants à « prier pour la France qui en a grand besoin ».
Depuis, les pèlerinages à Notre-Dame de la Prière n’ont cessé de se développer.
Jacqueline, elle, est restée discrète au point qu’il est arrivé fréquemment à des pèlerins de la rencontrer dans l’église Saint-Gilles, en train de faire les bouquets ou le ménage. Elle ne se faisait pas reconnaître, même si on lui demandait où était Jacqueline Aubry ! Par sa participation à la messe quotidienne et au chapelet, par son intercession pour les intentions qu’on lui confiait, elle a vécu fidèlement l’invitation de la Vierge Marie à prier.
En 1998 elle est entrée dans la Communauté de l’Emmanuel, où, à son habitude, elle est restée discrète.
Obéissante à l’Eglise, elle acceptait de donner le témoignage des apparitions de 1947, qu’elle avait le don de raconter comme si elle venait juste de vivre ces événements. Ne ramenant rien à elle-même, elle éveillait chez ses auditeurs le goût de la prière et l’amour de la Vierge Marie.
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