Carême: François invite à «recommencer à respirer» le souffle de Dieu
News.va
01/03/2017 à 19:07
(RV) Le Pape François a présidé mercredi 1er mars 2017 la célébration du Mercredi des Cendres qui marque l'entrée en Carême. Après la traditionnelle procession du couvent Saint-Anselme à la basilique Sainte-Sabine, sur la colline de l'Aventin, à Rome, le Pape a invité, dans son homélie, les fidèles à profiter du Carême pour dire non à une asphyxie «qui éteint notre foi, refroidit notre charité et détruit notre espérance». Au contraire, il conseille d’accueillir le «souffle de la vie de Dieu». Manuella Affejee
«Le Carême est un chemin: il nous conduit à la victoire de la miséricorde sur tout ce qui cherche à nous écraser ou à nous réduire à quelque chose qui ne convient pas à la dignité des fils de Dieu», explique le Saint-Père en invitant de nouveau à fixer le regard vers la miséricorde. Il propose de suivre durant quarante jours «la route de l’esclavage à la liberté, de la souffrance à la joie, de la mort à la vie».
«Le Carême est un temps pour dire non, poursuit le Pape. Non à l’asphyxie de l’esprit par la pollution causée par l’indifférence, par la négligence à penser que la vie de l’autre ne me regarde pas (…), non à la pollution intoxicante des paroles vides et qui n’ont pas de sens, de la critique grossière et rapide, des analyses simplistes (...), non à l’asphyxie d’une prière qui nous tranquillise la conscience, d’une aumône qui nous rend satisfaits, d’un jeûne qui nous fait nous sentir bien».
Ouvrir notre cœur au souffle de Dieu «capable de transformer notre poussière en humanité»
Pour le Pape, «le Carême est le temps pour dire non à l’asphyxie qui nait des intimismes qui excluent, qui veulent arriver à Dieu en esquivant les plaies du Christ présentes dans les plaies des frères: ces spiritualités qui réduisent la foi à une culture de ghetto et d’exclusion». Car François interroge: «qu’en serait-il de nous si Dieu nous avait fermé la porte (…), où serions-nous sans l’aide de tant de visages silencieux qui, de mille manières, nous ont tendu la main et qui, par des gestes très concrets, nous ont redonné l’espérance et nous ont aidé à recommencer»?
Pour se libérer de cette asphyxie dont nous n’avons plus conscience, le Pape François invite à ouvrir notre cœur au souffle de Dieu «capable de transformer notre poussière en humanité». Ainsi nous pourrons «faire de la place dans notre vie à tout le bien que nous pouvons faire, nous dépouillant de tout ce qui nous isole, nous ferme et nous paralyse». Car si le geste des cendres nous rappelle que «nous sommes faits de poussière», c’est une poussière «dans les mains amoureuses de Dieu qui souffle son esprit de vie sur chacun de nous et veut continuer à le faire».
(XS – SBL)
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
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01/03/2017 à 19:07
(RV) Le Pape François a présidé mercredi 1er mars 2017 la célébration du Mercredi des Cendres qui marque l'entrée en Carême. Après la traditionnelle procession du couvent Saint-Anselme à la basilique Sainte-Sabine, sur la colline de l'Aventin, à Rome, le Pape a invité, dans son homélie, les fidèles à profiter du Carême pour dire non à une asphyxie «qui éteint notre foi, refroidit notre charité et détruit notre espérance». Au contraire, il conseille d’accueillir le «souffle de la vie de Dieu». Manuella Affejee
«Le Carême est un chemin: il nous conduit à la victoire de la miséricorde sur tout ce qui cherche à nous écraser ou à nous réduire à quelque chose qui ne convient pas à la dignité des fils de Dieu», explique le Saint-Père en invitant de nouveau à fixer le regard vers la miséricorde. Il propose de suivre durant quarante jours «la route de l’esclavage à la liberté, de la souffrance à la joie, de la mort à la vie».
«Le Carême est un temps pour dire non, poursuit le Pape. Non à l’asphyxie de l’esprit par la pollution causée par l’indifférence, par la négligence à penser que la vie de l’autre ne me regarde pas (…), non à la pollution intoxicante des paroles vides et qui n’ont pas de sens, de la critique grossière et rapide, des analyses simplistes (...), non à l’asphyxie d’une prière qui nous tranquillise la conscience, d’une aumône qui nous rend satisfaits, d’un jeûne qui nous fait nous sentir bien».
Ouvrir notre cœur au souffle de Dieu «capable de transformer notre poussière en humanité»
Pour le Pape, «le Carême est le temps pour dire non à l’asphyxie qui nait des intimismes qui excluent, qui veulent arriver à Dieu en esquivant les plaies du Christ présentes dans les plaies des frères: ces spiritualités qui réduisent la foi à une culture de ghetto et d’exclusion». Car François interroge: «qu’en serait-il de nous si Dieu nous avait fermé la porte (…), où serions-nous sans l’aide de tant de visages silencieux qui, de mille manières, nous ont tendu la main et qui, par des gestes très concrets, nous ont redonné l’espérance et nous ont aidé à recommencer»?
Pour se libérer de cette asphyxie dont nous n’avons plus conscience, le Pape François invite à ouvrir notre cœur au souffle de Dieu «capable de transformer notre poussière en humanité». Ainsi nous pourrons «faire de la place dans notre vie à tout le bien que nous pouvons faire, nous dépouillant de tout ce qui nous isole, nous ferme et nous paralyse». Car si le geste des cendres nous rappelle que «nous sommes faits de poussière», c’est une poussière «dans les mains amoureuses de Dieu qui souffle son esprit de vie sur chacun de nous et veut continuer à le faire».
(XS – SBL)
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)