Fidélité, adultère : les bons conseils d’une sœur dominicaine
Louise Alméras | 18 mai 2017
© William ALIX/CIRIC
"L’idéalisation présente un risque d’infidélité". "Une relation qui ne veut pas prendre en compte la dimension de l’avenir est adultère". Soeur Véronique Margron n’y va pas par quatre chemins pour défendre la fidélité. Et ça marche.
L’art de la fidélité est difficile parce qu’il met tout être humain — avec ses failles, sa finitude et sa complexité — face à son histoire. L’infidélité est cette voie sans issue dans laquelle s’engouffre un conjoint, ou un religieux, quand sa vie n’est plus sincère, ni authentique, ni engageante. Une vie qui a perdu sa dynamique pleine de promesses. Théologienne moraliste, la dominicaine Véronique Margron vient de publier : Fidélité – Infidélité. Question vive, aux Éditions du Cerf. Un vivifiant rappel des bienfaits de la vie loyale face à la confusion des désirs et à la vacuité du discours ambiant. Entretien.
Aleteia : D’où vous est venue l’idée d’écrire un livre sur ce sujet ?
Sœur Véronique Margron : Cet ouvrage fait suite à une conférence prononcée lors d’un pèlerinage à Lourdes. Dans l’assistance figuraient des personnes divorcées, séparées, divorcées remariées, ou en prise à une situation difficile. J’ai voulu approfondir ces questions à la fois spirituelles, théologiques, mais aussi existentielles, qui surgissent dans la vie parfois bouleversée et compliquée de bon nombre d’entre nous.
Vous évoquez la question de l’adultère qui va au delà du seul fait de « tromper ». L’absence de communication en est un symptôme par exemple. Jusqu’où cela va-t-il et où commence l’adultère ?
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