Bonne et Sainte Fête de la Toussaint à vous toutes et tous chers(es) amis(es) !
Gilles de Québec.
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Fête de La Toussaint (1 novembre) Qu’est-ce qu’un saint ? Comment devenir Saint ? Réponse de Saint Josémaria Escriva : Pour se souvenir que tous, nous sommes appelés à la Sainteté« La sainteté n’est rien d’autre que l’union à Dieu, plus l’intimité avec le Seigneur est grande, plus il y a de sainteté ». (
Aimer l’Église,,
n. 22)L’objectif que je vous propose, plus précisément celui que Dieu assigne à tout le monde, n’est pas un mirage ou un idéal inaccessible. Je pourrais vous rapporter bien des exemples concrets de femmes et d’hommes de la rue, comme vous et moi, qui ont rencontré Jésus qui passe
quasi in occulto, aux carrefours apparemment les plus ordinaires, et qui se sont décidés à le suivre,
en étreignant avec amour la Croix de chaque jour.
À notre époque de
décomposition générale, de
capitulations et de
découragements, ou de
libertinage et
d’anarchie, j’estime encore plus actuelle que jamais cette conviction simple et profonde que, dès le début de mon travail sacerdotal et toujours depuis, je brûle d’envie de communiquer à l’humanité tout entière :
“ Ces crises mondiales sont des crises de saints. ”Et la principale condition qui nous est demandée, et qui est tout à fait conforme à notre nature, consiste à aimer :
la charité est le lien de la perfection; charité que nous devons pratiquer en accord avec les commandements explicites que le Seigneur Lui-même a établis:
tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, sans rien garder pour nous. C’est en cela que consiste la sainteté ». (
Amis de Dieu, n. 6)
Qui peut être saint?La sainteté concerne tout le monde et non seulement quelques privilégiés. Elle ne consiste pas à réaliser des prouesses mais à faire avec amour les petits devoirs de tous les jours. «Veux-tu vraiment être saint? —Remplis le petit devoir de chaque instant : fais ce que tu dois et sois à ce que tu fais»
Chemin, n. 815.La « grande » sainteté est dans l’accomplissement des « petits devoirs » de chaque instant.
Chemin, n. 817.« Que de nouvelles choses as-tu découvertes ! Cependant, tu es un naïf parfois, et crois que tu as tout vu, que tu es déjà au courant de tout. Puis, tu touches de tes propres mains la richesse unique et insondable des trésors du Seigneur, qui te montrera toujours “
de nouvelles choses ”, si tu réponds avec amour et délicatesse : tu perçois alors que tu n’es qu’au début du chemin puisque la sainteté consiste à s’identifier à Dieu, à notre Dieu, qui est infini, inépuisable»
( Sillon,, n. 655.)Nous mourrons avec des défauts « La sainteté est dans la lutte, nous avons des défauts et nous tâchons héroïquement de les éviter. La sainteté, j’insiste, tient à surmonter ces défauts, mais nous mourrons avec des défauts : autrement nous serions des orgueilleux ».
(Forge , n. 312).«On atteint la sainteté avec l’aide du Saint-Esprit qui vient demeurer en notre âme, avec la grâce qui nous est accordée dans les sacrements et avec une lutte ascétique constante. Mon enfant, ne nous faisons pas d’illusions : toi et moi, je ne me lasserai jamais de le dire, nous devrons toujours lutter, toujours, jusqu’à la fin de notre vie ».
(Forge n. 429)
«N’oubliez pas que le saint n’est pas celui qui ne chute pas, mais celui qui se relève toujours, avec humilité et une sainte détermination ».
(Amis de Dieu, n. 131).
“Dieu ne t’arrache pas à ton milieu”
Dieu ne t’arrache pas à ton milieu; Il ne te fait pas non plus quitter le monde, ou ton état; ni renoncer à tes nobles ambitions, ou à ton travail professionnel… Bien au contraire, c’est là qu’Il veut que tu deviennes saint! (
Forge, 362)
“Que vous vous laissiez aider, guider,
par un directeur de conscience”
Aime celui qui a charge de ton âme, et recherche son aide. Dans la direction spirituelle mets ton coeur à nu, complètement — montre-le pourri s’il est pourri! Sois sincère, aie envie de guérir, faute de quoi cette pourriture ne disparaîtra jamais. Si tu as recours à une personne qui ne peut que nettoyer superficiellement la plaie…, tu n’es qu’un lâche, parce qu’au fond tu viens à elle pour cacher la vérité, à ton détriment. (Forge, 128)
“Combats cette mollesse”
Tu es tiède, si tu fais avec paresse et de mauvaise grâce ce qui touche au Seigneur; si tu travailles, par calcul et par ruse, à réduire tes devoirs; si tu ne penses qu’à toi et à tes commodités; si tes conversations sont oiseuses et vaines; si tu n’abhorres pas le péché véniel; si tu agis pour des motifs humains.
(Chemin, 331) “Tu découvres tes erreurs… et quelles erreurs !”
Ne t’effraie pas et ne te décourage pas quand tu découvriras tes erreurs… et quelles erreurs! — Lutte pour les extirper. Et tant que tu lutteras, sois convaincu qu’il est bon pour toi de ressentir ces faiblesses; autrement tu ne serais qu’un orgueilleux: et l’orgueil éloigne de Dieu.
(Forge, 181) “Seigneur, je veux vraiment être saint”
Que ta vie ne soit pas une vie stérile. — Sois utile. — Laisse ton empreinte. — Que rayonne la lumière de ta foi et de ton amour. Efface, par ta vie d’apôtre, la trace visqueuse et sale qu’ont laissée les impurs semeurs de haine. — Et embrase tous les chemins de la terre au feu du Christ, que tu portes dans ton cœur.
(Chemin, 1) “Le chercher, le trouver, le fréquenter, l’aimer”
La lutte affermit la vie intérieure, une lutte amoureuse pour accomplir — ou mieux pour vivre! — nos pratiques quotidiennes de piété: oui, notre chemin d’enfants de Dieu est un chemin d’Amour. (
Forge, 83) “Et l’on recommence de nouveau ! ”
La conviction que tu es pétri d’une « mauvaise pâte » (c’est-à-dire la connaissance que tu as de toi-même) te donnera cette réaction surnaturelle qui, face à l’humiliation, au mépris, à la calomnie fera que la joie et la paix s’enracineront de plus en plus dans ton âme… Après le « fiat » (Seigneur, ce que Tu voudras) ton raisonnement dans ces cas-là devra être: « c’est tout ce qu’il a dit? On voit qu’il ne me connaît pas; sinon, il n’en serait certainement pas resté là. » Convaincu de mériter un plus mauvais…
« Tu veux sans vouloir »
Tu veux sans vouloir si tu n’écartes pas résolument l’occasion de pécher. — Ne cherche pas à t’abuser, en me disant que tu es faible. Tu es… lâche, ce n’est pas la même chose.
(Chemin, 714) “Conduis-moi par la main, Seigneur”
Un si grand nombre de chrétiens seraient des apôtres…, s’ils n’avaient pas peur. Ce sont les mêmes qui se plaignent ensuite, parce que le Seigneur — disent-ils! — les abandonne: comment agissent-ils, eux, envers Dieu?
(Sillon, 103) “Essaie de t’en tenir à un plan de vie”
S’assujettir à un plan de vie, à un horaire, c’est si monotone, m’as-tu dit ! Et je t’ai répondu : il y a monotonie, là où manque l’Amour.
(Chemin, 77)“Ouvrez votre âme ! Je vous promets le bonheur”
Qui cache une tentation à son Directeur partage un secret avec le diable. — Il est devenu l’ami de l’ennemi. (
Sillon, 323)“Fais tout ton possible pour connaître Dieu”
Chaque jour, fais tout ton possible pour connaître Dieu, pour Le « fréquenter », pour t’éprendre davantage de lui à chaque instant, et pour ne plus penser qu’à son Amour et à sa gloire. Tu accompliras ce plan, mon enfant, si tu ne négliges pas pour des futilités tes moments de prière, ta présence de Dieu (
que des oraisons jaculatoires et des communions spirituelles entretiennent en toi cette flamme), si tu assistes avec recueillement à la sainte Messe; si tu achèves avec perfection le travail que tu réalises pour Lui.
(Forge, 737)(…) Là où sont vos frères les hommes, mes enfants, là où sont vos aspirations, votre travail, vos amours, là se trouve le lieu de votre rencontre quotidienne avec le Christ. C’est au milieu des choses les plus matérielles de la terre que nous devons nous sanctifier, en servant Dieu et tous les hommes.
Je n’ai cessé de l’enseigner en utilisant des paroles de la Sainte Écriture : le monde n’est pas mauvais, puisqu’il est sorti des mains de Dieu, puisqu’il est sa création, puisque Yahvé l’a contemplé et a vu qu’il était bon (cf. Gn 1, 7 et s.). C’est nous, les hommes, qui le rendons laid et mauvais, par nos péchés et nos infidélités. N’en doutez pas, mes enfants : toute forme d’évasion hors des honnêtes réalités quotidiennes est pour vous, hommes et femmes de ce monde, à l’opposé de la volonté de Dieu.
Tout au contraire, vous devez maintenant comprendre — avec une clarté nouvelle — que Dieu vous appelle à le servir
dans et à partir des tâches civiles, matérielles, séculières de la vie humaine : c’est dans un laboratoire, dans la salle d’opération d’un hôpital, à la caserne, dans une chaire d’université, à l’usine, à l’atelier, aux champs, dans le foyer familial et au sein de l’immense panorama du travail, c’est là que Dieu nous attend chaque jour. Sachez-le bien : il y a quelque
chose de saint, de divin, qui se cache dans les situations les plus ordinaires et c’est à chacun d’entre vous qu’il appartient de le découvrir. (…) (
Entretiens, nos 113-114)“Le fort souffre parfois,
mais il résiste”
La façade n’est qu’énergie et solidité. — Mais quelle faiblesse et quel manque de volonté à l’intérieur! — Décide-toi plus fortement à faire de tes vertus non pas des faux-semblant, mais des habitudes qui dessinent ton caractère.
(Sillon, 777)(…) Le chemin du chrétien, comme celui de tout homme, n’est pas facile. Il est vrai qu’à certains moments tout semble se dérouler selon nos prévisions; mais d’ordinaire, cela ne dure pas. Vivre c’est affronter des difficultés, ressentir joies et peines dans son cœur; et dans cette forge, l’homme peut acquérir
force, patience, magnanimité, sérénité.Est fort celui qui persévère dans l’accomplissement de ce que sa conscience lui dicte de faire; celui qui ne mesure pas la valeur d’un travail exclusivement aux bénéfices qu’il en retire, mais aux services qu’il rend aux autres.
Le fort souffre parfois, mais il résiste;
il pleure peut-être, mais il boit ses larmes. Quand la contradiction redouble, il ne cède pas. (Amis de Dieu, 77)
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