Message Lumière !

Elle est toujours étonnante cette parabole de la brebis perdue et retrouvée. Étonnante devant la démesure : laisser 99 brebis sans protection pour en rechercher une avec le danger possible d'en perdre plusieurs, et démesure extravagante devant la fête faite par la suite pour une brebis peut-être désobéissante.

La démesure vient de la grandeur et de la profondeur de l'Amour Miséricordieux de Jésus pour chacun de nous. Cela ne se comprend que si on est la brebis, et ça ne se comprend que par le cœur. Dieu nous veut tellement avec Lui !

Et cela est vrai pour chacun et chacune !

Alors, ne nous décourageons ni devant nos pauvretés ni devant celles d'un enfant, d'un conjoint, d'un frère : LE BRAS DU SEIGNEUR EST LONG ! PERSONNE N'EST TROP LOIN POUR LE SEIGNEUR !

Dieu ne rejette personne. Lui ne le fait pas, alors, ne le faisons pas nous-mêmes, et vite demandons de l'aide ou pour soi ou pour l'autre. Dieu est patient et Il cherche, Il attend l'Heure. Soyons nous aussi patients sans dire : « Dieu ne me répond pas ». Disons plutôt : « Dieu doit encore et encore chercher ma brebis. »


Message Lumière
Ps Suzanne

VIDÉO EN FRANÇAIS :

https://youtu.be/RKoL4cfrJAg

MYSTÈRES LUMINEUX :
https://youtu.be/mXWIDGXG1mM

C'est ce que Jésus disait de la pauvre veuve qui avait mis deux piécettes dans le tronc au temple. N'est-ce pas l'attitude des vrais pauvres ? Combien j'ai vu de braves personnes comme cette dame de l'Évangile ! Je vous raconte une belle histoire d'Haïti... sous un arbre.

Un jour, un pauvre homme passa à notre maison et demanda à manger; il ne demandait qu'une banane, rien de plus. Nous lui en avons donné trois. Il alla s'asseoir devant la maison sous un arbre, et commença à manger lentement une de ses bananes. Passa au même moment un petit garçon en guenilles; il regarda l'homme longuement. Celui-ci, sans dire un mot, lui fit un signe de la tête signifiant : « Viens t'asseoir. » Le petit bonhomme arriva, s'assit près du vieux monsieur, et commença à manger la banane donnée. Tout se passa en silence. Le petit termina le premier et regarda le vieux monsieur comme pour dire : « Tu fais quoi avec l'autre ? » Et après quelques secondes, je vis le petit recevoir la dernière banane, la dévorer... et repartir en sautillant. Notre ami demeura sous l'arbre, sans doute pour digérer sa joie, son bonheur.


Ps Suzanne
Message Lumière

Très émouvant cette histoire qui illustre bien l’Évangile de ce dimanche !



J'aime beaucoup les messages de cette dame Suzanne.

Je trouve notre lapin très intelligent, et il voit très clair. Nous, les hommes, nous avons souvent l'impression de marcher sur des œufs dans nos relations fraternelles, et parfois, comme on dit, ça tourne « en omelette ». Je vous vois me dire : « Oui, je me souviens... »

Mais Jésus, dans l'Évangile, nous donne un secret de vie de grande sagesse : « Pardonne même jusqu'à sept fois par jour... » C'est beaucoup, mais il y a des jours où c'est plus que cela.

Une manière simple de pardonner ou de demander pardon, c'est un sourire qui dit : « On recommence ? » C'est l'épouse qui fait les premiers pas en faisant le dessert préféré de l'époux. C'est un clin d'œil de l'époux... c'est un merci de l'adolescent... c'est l'enfant qui vient redemander la même permission. Un simple geste d'amour dit parfois plus que toutes les paroles et les discussions.

Mais par-dessus tout, je crois qu'il faut un cœur de père et de mère pour pardonner. Seuls un papa et une maman savent ainsi pardonner. Entre frères, on peut être durs, mais le cœur d'une maman est plus tendre et sait pardonner, parfois au prix de beaucoup de larmes. C'est aussi souvent la maman qui amène le papa au pardon.

Demandons à Marie et à Joseph d'intercéder pour nous. Regardons comment et combien de fois nos propres parents nous ont pardonné, ou combien nous aurions voulu les voir nous pardonner.

Essayons-le aujourd'hui, car ne nous faut-il pas pardonner tous les jours, surtout à nos plus proches ?


Ps Suzanne
Message Lumière  

Jésus, Lui qui est venu pour guérir, pour sauver les pauvres, pour redonner à l'homme sa dignité, se laisse toucher et guérit les dix lépreux.

Le cri du pauvre parvient toujours au Cœur de Dieu, et Dieu l'entend et y répond. Mais, parfois, nous ne comprenons pas sa réponse, ou si elle tarde, nous perdons confiance.

Cependant, Jésus reste toujours le même, avec la même intention de nous guérir. Combien il aime passer par les mains de son Église, par les sacrements, pour le faire ! Je crois que le plus méconnu des sacrements demeure le sacrement des malades, et combien puissant est-il pour nos infirmités de tous genres ! Alcoolisme, blessures de viol ou d'inceste, dépression... Jésus guérit encore.

Dans l'Évangile, un seul lépreux viendra remercier Jésus, et Il en sera très touché. Je vous partage un secret de notre fondatrice : elle était tellement certaine de Jésus que non seulement elle se savait écoutée et exaucée, mais en plus, elle remerciait d'avance, mieux, elle s'émerveillait d'avance de ce que Dieu ferait en réponse à ses demandes et à ses offrandes. Ça, c'est de la foi, et elle a su nous entraîner ! Essayons ! Ce n'est pas une recette magique, mais un chemin de foi certain.


Message Lumière      
 

BONJOUR À VOUS TOUS.

Déjà la fin d’une autre semaine… avec ses joies de quelques jours de congé devant soi. C’est comme la fin de notre vie… ça arrive souvent trop vite, mais le plus beau est devant nous !!!

FAISONS CONFIANCE À CELUI QUI NOUS AIME TANT ET QUI A HÂTE DE NOUS RETROUVER POUR L’ÉTERNITÉ.

Ps Suzanne





Jésus nous invite à regarder la fin de notre vie avec confiance, peut-être pour nous libérer de nos peurs devant la mort. Pourquoi s'inquiéter puisqu'elle viendra pour chacun ? Mais c'est de manière inconnue qu'elle viendra, et n'est-ce pas là que se situe notre vraie peur ? Mais ma foi me rappelle que c'est Dieu Lui-même qui viendra à ma rencontre, c'est Lui qui viendra me cueillir de cette terre, comme on cueille une fleur à maturité.

Il viendra avec Marie, Il viendra avec tous les miens, et Il voudra me présenter tous les siens. Il viendra pour me partager tout son temps, c'est-à-dire son éternité, et là, enfin, nous demeurerons ensemble pour toujours...

Le pèlerin qu'est chacun de nous arrivera enfin chez lui, le malade aura enfin sa guérison, et l'itinérant aura enfin une « adresse » pour toujours. Les réfugiés trouveront enfin leur patrie, et tout homme sera enfin dans le Bonheur Éternel. Pourquoi avoir peur d'en parler ?

Mais comment vivre dans l'attente de ce jour ? Comme un pèlerin joyeux aux bagages allégés ! Si nous commencions à alléger notre balluchon, n'aurions-nous pas le pas plus alerte et plus léger ?


Message lumière

Dieu écoute ceux dont la dignité est bafouée, et qui ont cependant la force d’élever leur regard vers le haut pour recevoir lumière et réconfort.

Comme Barthimée, beaucoup de pauvres sont aujourd’hui au bord de la route et cherchent un sens à leur condition. Combien s’interrogent sur les raisons de leur descente dans un tel abîme, et sur la manière d’en sortir ! Ils attendent que quelqu’un s’approche d’eux et leur dise : « Confiance, lève-toi; il t’appelle. Mc 10, 49 »

Au contraire, on constate pourtant souvent que les voix qui s’entendent sont celles des reproches et de l’invitation à se taire et à subir. Ce sont des voix qui sonnent faux, dictées souvent par la peur des pauvres, considérés non seulement comme indigents, mais aussi porteurs d’insécurité, d’instabilité, de changement des habitudes, et qu’il faut pour cela repousser et tenir à distance. On tend à créer une distance entre eux et nous, sans se rendre compte qu’on s’éloigne ainsi du Seigneur Jésus, qui ne les repousse pas, mais les appelle à lui et les console...

Les pauvres sont les premiers capables de reconnaître la présence de Dieu et de témoigner de sa proximité dans leur vie. Dieu demeure fidèle à sa promesse, et jusque dans l’obscurité de la nuit, la chaleur de son amour et de sa consolation ne fait jamais défaut. Pour que les pauvres sortent de leur condition dégradante, il leur faut cependant percevoir la présence de frères et de sœurs qui se préoccupent d’eux, et ouvrant la porte de leur cœur et de leur vie, les considèrent comme des amis et des familiers. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons découvrir « la force salvifique de leurs existences » et « les mettre au centre du cheminement de l’Église » (Exhortation Apostolique Evangelii gaudium, 198).

Lorsqu’il nous est donné de nous faire proches des pauvres, sachons reconnaître que c’est Lui, le premier, qui a ouvert nos yeux et notre cœur à la conversion. Les pauvres n’ont pas besoin de compétiteurs, mais d’un amour qui sache demeurer discret et oublier le bien accompli. Les véritables acteurs sont le Seigneur et les pauvres. Celui qui se met au service est l’instrument entre les mains de Dieu pour faire reconnaître sa présence et son salut.

Message Lumière    

Tout en veillant avec beaucoup d'amour à ses responsabilités de mère d'une famille nombreuse, elle participe activement à la conduite des affaires du royaume.

Par son charme et sa patience, elle eut une influence bénéfique sur le roi son époux, homme brave mais plutôt frustre.
La reine Marguerite s'emploie à resserrer les liens entre l'Écosse et Rome.
Elle se dévoue inlassablement aux œuvres caritatives et réforme la vie religieuse dans l'esprit de Cluny.

Elle connaîtra à la fin de sa vie une terrible épreuve. Son époux et son fils aîné trouvent la mort lors de la défaite d'Alwick. La reine mourra de chagrin peu après.




Sainte Gertrude est l'un des grands noms de la prose mystique et latine du Moyen Âge, et même de la littérature mystique mondiale ! Entrée chez les moniales cisterciennes de Hefta, en Saxe, Gertrude aurait pu se contenter d'être une religieuse extrêmement cultivée.
Tout l'intéressait et elle excellait en tout : philosophie, littérature, poésie et musique. Il lui restait peu de temps pour penser à son âme !

Elle reçut un jour la grâce de la conversion qui la fit passer, selon son expression, « de la grammaire à la théologie ». Désormais, Gertrude n'ouvrira plus que la Bible, les Évangiles et les écrits des Pères de l'Église, notamment les œuvres de saint Augustin et de saint Bernard.

Favorisée par le Christ de dons spirituels exceptionnels tels que des visions et des révélations, elle laisse de nombreux écrits comme Le Héraut de la bonté divine ou encore Le livre de la divine piété. Du fond du Moyen Âge, sainte Gertrude a été un « phare de spiritualité » qui a éclairé les siècles. Elle termina sa route vers la vision de Dieu en 1301.


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