"Le vent" (c'est le vent de l'Esprit)
Derrière ma porte bien close, j'ai entendu chanter le vent.
Les arbres de la forêt faisaient danser leurs bras
Et les feuilles sous le bois jouaient à "chat perché".
Le vent s'amusait avec les nuages, la fumée bleue sur les toits
Et le linge de la dernière lessive.
J'ai entendu le vent chanter, chanson triste de l'automne,
chanson froide de l'hiver.
A ma porte bien close est venu frapper le vent.
Et moi je n'ai rien dit : le vent ne fait que passer !
"Seigneur, tu passes derrière nos portes bien closes
Et Tu frappes comme le vent
Comme le vent brutal des longs jours trop gris,
Tu bouleverses nos vies.
Et Tu ouvres nos portes, Tu passes et nous emportes :
feuille blonde arrachée de sa branche.
Seigneur, Tu es comme le vent
Comme le vent, aussi, Tu chantes, Seigneur
Mais Ta subite chanson n'est jamais un sanglot.
Tu es la respiration d'un monde qui se meurt.
Oui Ton chant est toujours en accord majeur.
Tu chantes en notes d'espérance !
Seigneur, quand Tu viendras frapper à ma porte,
Fais qu'avec Toi, je reprenne mon souffle !"
Jean d'Auferville parti rejoindre le Père le 12 Juin 2007. (Bellegarde)