D'abord cette belle vidéo du Père Zanotti-Sorkine
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La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Claire- Admin
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La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Claire- Admin
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Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Jean Edouard Lamy est né le 23 juin 1853 et il est mort en 1931, en France.
Il racontait abondamment avec entrain et simplicité l’extraordinaire destin qui fut le sien, ponctué de visions et de révélations extraordinaires. Il a été baptisé le lendemain de sa naissance. Son père, Jean Frédéric cultivait sa terre et il était aussi maçon. Enfant, il aimait chanter « comme un rossignol » des cantiques, il était très joyeux. Il a été enfant de cœur.
Sa sœur et lui travaillaient dur dans la journée. Sa sœur témoigna qu’il passait malgré tout ses nuits en prière, agenouillé sur un escabeau, sans appui, devant la statue de la Sainte Vierge Immaculée. Sa mère, Marie, se levait parfois pour lui dire « Mais ! Mon enfant ! La Sainte Vierge n’en demande pas tant que ça ! »
En 1863, alors qu’il gardait ses vaches dans un petit bois, sur les hauteurs de Pailly, la Sainte Vierge lui apparut. Il n’avait que dix ans et se dit que c’est un mirage, il fit semblant de ne rien voir et continua ses litanies.
Il se dit « Si ça plait à la bonne Dame d’être là-haut avec les peupliers ! ».
Puis il s’assit, récita son chapelet et s’endormit. Quand il se réveilla, il vit ses vaches toutes autour de lui, et se dit que c’était la Sainte Vierge qui les lui avait gardées.
Plus tard il dit au Curé « Ah ! Monsieur le Curé ! J’ai vu une drôle de chose. J’ai vu en haut des peupliers une personne, je pense bien que c’était la Sainte Vierge ».
Le Curé lui demanda « Qu’est-ce qu’Elle ferait bien avec toi ? », puis il le sermonna.
Plus tard, la Sainte Vierge lui rappellera « Vous m’avez vue au pré-Jacquot », puis « Il avait une voix fraîche, que J’aimais entendre ».
Il décida de sa vocation le jour de sa première communion à 11 ans. Ses parents lui avaient préparé de l’argent de côté et un trousseau pour le séminaire.
Mais en 1869, quelqu’un mit le feu à une maison, et la maison du petit Lamy fut complètement détruite et sa famille ruinée. Son père qui était maçon reconstruit la maison, et sa mère troqua des meubles dans les ventes.
Edouard Lamy fit son service militaire en 1875. Il fut nommé caporal en 1876 et sergent en 1878, année de sa démobilisation. Une charge de poudre lui fit perdre la vue de l’œil droit.
Il priait beaucoup dans l’armée, souvent mort de fatigue, il s’assoupissait.
La Sainte Vierge lui dira à Gray en 1909 qu’elle venait souvent le voir au camp de Châlons en 1875. « Elle tournait les feuilles m’a-t-Elle dit, et mettait mes doigts sur la dernière page. Moi, bonasse, je croyais avoir dit l’office et je prenais alors mon repos. C’est ce qu’Elle voulait dans Sa bonté attentive. »
De retour chez lui il aida son père jusqu’à ses vingt-six ans. Puis il fit ses classes et devint prêtre.
Les Oblats de Saint François de Sales lui confièrent une œuvre créée à Troyes en faveur des jeunes gens pauvres et délaissés, dont il s’occupa treize ans.
Il a été vicaire à Troyes, à Guéret, à Saint Ouen et à la Courneuve.
Alors qu’il se trouvait à Gray, le père Lamy se recueillit à la chapelle. Il fut miraculeusement guérit d’un eczéma qui lui couvrait le corps de boutons, et lui soulevait la peau jusqu’à un point où le sang coulait partout sur ses vêtements.
Les visions
En septembre 1909, alors que le père Lamy faisait la messe, il vit la Sainte Vierge et à côté d’Elle, le démon. Elle illuminait de lumière, et en descendant de la voûte, sa lumière contaminait les calices, l’autel, les bougies… Le père Lamy était complètement retourné.
Pendant sa descente, Elle demande à Lucifer :
« C’est vous ? »
« J’ai la permission du Père »
« Soit. Vous savez comment on obéit au Père ? »
Il n’a rien répondu. Le père Lamy était trop ému. Elle se leva et une couronne lui apparut sur la tête, Elle essayait de lui redonner courage « Continuez ! ».
Il se dit en sa tête « Si vous êtes la Sainte Vierge faites le moi savoir ».
« C’est vous ? »
« J’ai la permission du Père »
« Soit. Vous savez comment on obéit au Père ? »
Il n’a rien répondu. Le père Lamy était trop ému. Elle se leva et une couronne lui apparut sur la tête, Elle essayait de lui redonner courage « Continuez ! ».
Il se dit en sa tête « Si vous êtes la Sainte Vierge faites le moi savoir ».
Elle lui répond « Je suis la Mère de Dieu ».
Le père Lamy ressentit comme un effondrement. Il s’inclina de la tête et Elle lui répondit de la même façon.
Le père Lamy ressentit comme un effondrement. Il s’inclina de la tête et Elle lui répondit de la même façon.
L’enfant de cœur demanda au père Lamy :
« C’est la Sainte Vierge Monsieur l’Abbé ? »
« Ne dis rien ! Tu la ferais partir ».
« C’est la Sainte Vierge Monsieur l’Abbé ? »
« Ne dis rien ! Tu la ferais partir ».
Elle fit toute la messe avec lui. Le père Lamy la décrit « Elle a des proportions parfaites, ses yeux sont très doux. Elle peut prendre toutes les couleurs d’yeux. (…) Les oreilles de la Sainte Vierge sont visibles. De même la naissance des cheveux au dessus du front. (…) Je n’ai jamais pu lui donner d’âge. La Vierge est très brune. Son extérieur est très simple. Elle penche rarement la tête et vous regarde bien en face, tout comme son divin Fils. Mais on sent qu’au-delà de vous, leur regard plonge dans le monde entier. »
« Après la messe, Elle a parlé de la guerre sur un ton très douloureux : « Elle sera lente à s’allumer, elle embrasera toute l’Europe, elle embrasera l’univers. Il y aura environ cinq millions de tués, mais – se tournant vers Lucifer – j’en sauverai beaucoup malgré vous. »
Le démon Lui disait : « Ils passeront par la trouée des Vosges ».
La Sainte Vierge : « Non, ils passeront par la Belgique ».
Satan a dit : « Ils sont aussi coupables d’un côté que de l’autre ».
Satan connaît très bien les culpabilités. La Très Sainte Vierge s’est tournée à moitié vers moi, et le fond de l’église a été rempli par un nuage blanc, qui s’est ouvert.
Le mur a disparu, et c’est là que j’ai vu une ville avec un immense fleuve. Je crois que c’est Belgrade. J’ai vu les tableaux de la guerre. J’ai eu une sensation curieuse : je me sentais bien dans l’église, mais j’étais aussi transporté loin de l’église ; je ne peux pas me rendre compte exactement de la chose.
Je me suis parfaitement rendu compte de la grâce que me faisait la Sainte Vierge, de me montrer ces pays. Elle m’a fait parcourir un pays immense. Je vous donne là des explications très incomplètes : je ne trouve pas de termes appropriés à ces choses.
J’ai vu des navires de guerre avec des cheminées énormes. J’ai vu les paysages ; mais, plus tard, je me suis donné un mal énorme pour les situer et cela n’a pas été possible pour tout. On voit des fleuves, des monts, la mer : comment les situer sur des cartes ?
Tout n’est pas fini. Il y a des scènes que je n’ai pas vu se dérouler. Le meilleur, maintenant, est de se taire pour moi. »
Le père Lamy recommanda alors sa paroisse à la Très Sainte Vierge, qui l’a protégée effectivement d’une façon très particulière pendant la guerre, surtout le jour de l’explosion.
« Elle m’a regardé bien fixement : « Lui vivant, les Allemands ne passeront pas ici », (au Pailly). Après un petit silence, Elle ajouta : « Même après sa mort. C’est son berceau, c’est le village où il est né. Je deviendrai la Protectrice de ces contrées ».
Là ont cessé les tableaux de la guerre, et le bois est apparu. « Ils n’ont rien dans ces contrées ; ils n’ont rien » (pas de pèlerinage).
Lucifer lui a dit : « Vous vous appelez déjà Notre-Dame de Lourdes… vous vous appellerez Notre-Dame des Bois ».
Elle a tourné légèrement la tête. J’ai suivi la direction et Elle m’a montré la baraque. J’ai vu la baraque (le sanctuaire de Notre Dame des Bois), j’ai vu la statuette.
Elle l’aura peut-être choisie à cause de ses gestes. La Vierge, (c’est gauche et c’est mal fait !) étend son manteau pour nous protéger et l’Enfant bénit la terre, sur laquelle il n’y a plus de croix.
Tout à ce moment, Elle s’est reculée un peu de l’autel : c’était pour laisser passer l’enfant de chœur avec le livre. »
(…)
La Sainte Vierge s’entretient avec lui « Ce qui m’a intéressé, c’est de voir naître et grandir l’Œuvre. Je serai une pierre de la fondation. Les monastères refleuriront, les couvents se repeupleront. Après ces dures calamités, les âmes seront nombreuses qui viendront s’y établir. »
« Elle causait avec moi (…) La Très Sainte Vierge m’a expliqué toute mon enfance. Elle m’a dit que, sans Elle, je me serais tué cent fois quand je faisais des cabrioles dans le poirier.
Le poirier se trouvait dans le jardin fruitier de mes parents, de l’autre côté de la route par rapport à leur maison, là où est la grange. Puis, qu’Elle m’avait sauvé la vie quand j’avais la fièvre typhoïde.
Ni le médecin, ni ma mère n’ont connu la maladie ; elle a été guérie en un jour par l’eau panée. Puis, Elle m’a parlé de l’incendie de notre maison. Elle m’a dit qui l’a allumé. Cela a réduit ma famille à la plus grande misère.
Mon trousseau était déjà en préparation pour que j’aille au Petit Séminaire – j’avais dix-neuf ans – et cela a fait que j’ai dû différer. Je n’ai pu qu’y aller après mon service.
Elle a dit : « Je le voulais prêtre. Vous le voyez : il est prêtre ».
« Elle m’a parlé aussi de la Médaille Miraculeuse. Elle m’a entretenu d’une statue en plâtre selon la Médaille » qu’une personne m’avait donnée très anciennement.
Dans ma foi d’enfant, j’ai cru faire quelque chose de merveilleux en peignant cette statue, un vrai barbouillage.
J’avais peint la Vierge en blanc, son manteau en bleu, son voile en blanc. Par une idée bizarre, j’avais peint la ceinture en jaune. « Il a voulu me faire une ceinture jaune. C’était laid ! C’était bien laid ! » a dit la Très Sainte Vierge en riant de tout son cœur, « mais J’ai accepté l’intention ». J’avais huit ans, ou un peu moins. Cette statue a brûlé dans l’incendie.
La sainte Mère a dit : « Un moment, J’ai eu l’intention de sauver la statue, mais il n’en avait pas besoin ».
J’ai recherché la statue dans les débris de l’incendie, et j’en ai ramassé les morceaux dans mon chapeau. J’ai porté ces débris où est la maison neuve, et je les ai enterrés au pied d’un groseillier noir.
La Sainte Vierge a ajouté : « Il les a placés dans son chapeau. A ce moment, vous avez voulu le tuer ».
Elle parlait à Satan, « en faisant tomber le reste de la cheminée, mais j’ai détourné le coup ».
En effet, la statue avait été posée sur le manteau de la cheminée, qui était assez grand, comme dans les vieilles maisons. Vous voyez combien la Sainte Vierge est autour de nous !
Elle veille sur nous, Elle nous protège, Elle nous défend !
Enfin, au service, j’étais si fatigué que je serais tombé malade si la Très Sainte Vierge n’avait veillé sur moi. Elle m’a encore parlé de Troyes, de Saint-Ouen. Elle a encore dit sur Le Pailly, mais je ne dirai rien sur Le Pailly. »
« Sur Sa poitrine m’est apparu un chapelet avec les Pater et les Ave, dont les grains ressemblaient à des perles blanches. Il était disposé en forme de cœur, mais se terminait par rien.
En dessous, comme s’il y avait une petite plaie ouverte à l’endroit du cœur, sortaient, à chaque instant, une flamme rouge et une flamme verte qui montaient et qui marquaient Sa respiration, et ce détail m’a profondément touché, m’a rendu bien reconnaissant.
Le chapelet est le symbole de la Foi ; une flamme rouge c’était la Charité ; une flamme verte, c’était l’Espérance.
La flamme montait et s’éteignait, montait et s’éteignait. Je compris que la prière en union avec la Très Sainte Vierge avait un grand pouvoir sur le cœur de Dieu.
« Je n’ai qu’à demander, dit-Elle. J’entends la prière humble et confiante des petits ».
En me montrant ce chapelet sur Son cœur, la Très Sainte Vierge a voulu montrer combien Elle est attachée à la prière du chapelet. Nous nous unissons aux anges pour le réciter.
Nous le disons avec toute l’Église, avec les Saints.
« Quand on médite sur la Passion, dit la Sainte Vierge, Je donne presque autant qu’aux Saints qui sont dans le ciel ! »
« Elle laisse voir quand une chose a Son agrément. Elle a souri devant sa toute petite statue (la Vierge miraculeuse de Gray)
(…)
La Très Sainte Vierge dit : « Il voudrait bien que Je le guérisse, mais Je ne le guérirai pas. Ça le maintiendra dans l’humilité ».
Elle disait cela en voyant mes lunettes, que j’avais posées sur l’autel. J’avais déjà une bien mauvaise vue. »
« La Très Sainte Vierge me dit aussi : « Pendant que Je suis sur la terre, demandez-moi tout ce que vous voudrez, Je vous l’accorderai. »
Lucifer : « S’il vous demandait la science infuse ? »
« Je peux la lui accorder, mais il ne la demande pas »
« S’il vous demandait les richesses, les honneurs ? »
« Il ne les demande pas. »
« Le don des miracles. »
« Il ne le demande pas. »
« La Très Sainte Vierge me dit aussi : « Pendant que Je suis sur la terre, demandez-moi tout ce que vous voudrez, Je vous l’accorderai. »
Lucifer : « S’il vous demandait la science infuse ? »
« Je peux la lui accorder, mais il ne la demande pas »
« S’il vous demandait les richesses, les honneurs ? »
« Il ne les demande pas. »
« Le don des miracles. »
« Il ne le demande pas. »
Ils ont dit d’autres choses que je ne dis pas. Je me suis dit en moi-même : « Oh, peuh ! » en dédaignant les dons de ce monde ; puis : « Sainte Mère de Dieu, priez pour moi maintenant et à l’heure de la mort ».
« Pourquoi mon Père n’avez-vous pas demandé les grâces utiles à la conversion de beaucoup d’âmes ? »
C’est une grâce qu’Elle m’accordait (…).
La science infuse aurait été celle de vaincre et de convaincre : je ne l’ai pas demandée. Sur les honneurs, les richesses, je pense pareillement. Je ne les ai pas demandés, non plus que la science infuse. C’était une sorte d’épreuve devant la Très Sainte Vierge.
Pourquoi Lui demander les richesses ? J’ai pesé autant que j’ai pu mes paroles : je savais bien qu’Elle ne me laisserait jamais manquer de pain.
Un enfant ne va pas dire à sa mère : « Maman, est-ce que j’aurai du pain ? Tu en mettras de côté pour moi pour dans huit jours ? » Non, il sait qu’elle en a et qu’elle lui en donnera. »
« Une conversation très vive s’engagea entre Elle et Lucifer.
Elle me parla de ma mort, me promit son assistance, et dit au démon : « Maintenant que nous n’avons plus rien à faire ici, partons ».
Lucifer disparut le premier, et comme je La regardais avec beaucoup de respect et d’attention, j’ai dû cligner des yeux. Le clignotement fini, il n’y avait plus personne. La chapelle était devenue d’un sombre ! Ils étaient l’un et l’autre du côté de l’évangile. »
« L’interruption apportée à la messe a été longue. Je ne saurais préciser combien elle a duré. Elle a disparu, et son divin Fils est apparu ensuite à la consécration. Il m’a dit simplement : « Dans un an d’ici ». Il m’est réapparu, en effet, ainsi, un an après, jour pour jour. »
« Que de sentiments m’assiègent quand je me retrouve devant cette chapelle ! Quand je redis la messe en cet endroit où j’ai été tellement favorisé !
A l’autel, tout me revient à la mémoire, comme si j’y étais encore.
Cela a été surprenant, effrayant, attirant et réconfortant tout à la fois. Oui, chacun de ces quatre qualificatifs me paraît approprié. Je me retournais pour lire l’oraison : je reste stupéfait… Oh ! Quels sentiments ! Surtout quand ils ont parlé… »
« J’étais aussi tout abasourdi par la révélation qu’Elle me faisait d’une guerre imminente. J’ai pris part à la peine qu’Elle exprimait.
Si on L’avait écoutée, la guerre ne serait pas arrivée. Elle demandait des pénitences, le retour à Dieu. »
« Je crois l’avoir dit à La Courneuve, l’avoir dit assez. Je le répétais tout le temps, tous les dimanches. Les gens disaient : « C’est un brave homme, mais il est toujours avec la guerre, et il faut faire ceci et faire cela ! C’est sa marotte ».
Ils disaient simplement que j’étais toqué. Ils se disaient : « Il l’a dit, il l’a dit encore, et tu verras, il le dira dimanche ».
Après la guerre, on m’a dit :
— Ah ! Si nous avions su !
— Mais je vous l’avais assez dit !
— Nous ne vous avons pas cru.
— Ah ! Si nous avions su !
— Mais je vous l’avais assez dit !
— Nous ne vous avons pas cru.
Elle demande la sainteté de la vie de famille. Elle demande qu’on cesse le désordre et qu’on rentre dans l’ordre, et puis tout est dit : Dieu n’en demande pas plus pour pardonner. »
A la Courneuve, « La Très Sainte Vierge est venue le 18 mai 1912 avec Saint Lucien (patron de l’église) et des saints que j’ai connus et quelques-uns d’entre eux avec lesquels j’avais habité, que j’avais connus de longues années. »
« Je faisais moi-même des nettoyages dans mon église, un tablier bleu autour des reins, nettoyant tout, astiquant les chandeliers »
« Il était à peu près 5 heures du soir. J’étais parti porter mes comptes du trimestre à l’archevêché. J’étais en retard. (…)
L’église était très sale ; elle avait grandement besoin d’être balayée. Il y avait eu deux fêtes. Nous avions eu les premières communions le dimanche, messe d’actions de grâces et l’Ascension.
J’allai m’appuyer contre un petit harmonium, que j’ai vendu, pour dire un Ave Maria. Le saint Archange me dit : « Faites attention ! Vous allez prier devant la Vierge Marie ».
Je venais d’apercevoir de vieux journaux traînant par terre, et je m’étais mis à les ramasser. C’étaient des gamins qui les avaient laissés là, et je me disais : « Ils sont insupportables ! »
J’étais à quatre pattes pour ramasser ces papiers. La Très Sainte Vierge était là, au milieu des saints, et moi dans cette belle position.
Elle dit aux saints qui l’environnaient : « Tenez ! Regardez-le, le voilà, c’est lui ».
J’ai piqué un fard. Je ne savais où me mettre ; j’aurais voulu rentrer sous terre. J’ai enlevé ma barrette ; mais, pour le tablier (gesticulant), je tirais sur les cordons, et plus je tirais, plus je serrais.
Il y a une espèce d’attraction quand Elle est là. Je sentais bien que c’était pitoyable. « Tenez, le voilà tout rouge ! » a-t-Elle dit aux saints en voyant que je me démenais.
Je me suis dit, mais plus tard : « Le ciel n’est pas le pays de la bile ! » Elle saisit toutes les nuances. Elle a voulu me montrer qu’Elle n’était pas blessée de me voir avec un chiffon épouvantable. »
« La Sainte Vierge est une personne très ménagère (souriant) : Elle n’est pas lésineuse, mais Elle aime bien que les choses soient bien faites. Je l’ai bien vu quand Elle est venue à La Courneuve.
Les bonnes femmes, au lieu de mettre les vases comme elles devaient, elles ont bavardé. Je le craignais, les ayant vu bavarder, mais je ne m’étais pas approché d’elles pour éviter plus de bavardages.
Elles bavardaient, et le travail ne se faisait pas. A la fin, on vide l’eau d’un vase dans l’autre ; les vases n’étaient pas propres et l’eau était sale, et broup, broup, broup ! (imitant les gestes de personnes qui videraient hâtivement l’eau d’un vase dans l’autre en bâclant l’ouvrage).
Et il y avait de la cire et de la terre sur les gradins. Ce jour-là, je n’ai pas surveillé. »
« Quand Elle a été là, j’ai vu les vases, et j’ai vu clair dans le fond des vases comme si je les avais en mains. Et j’ai vu la terre sur les gradins. Ça m’a été montré par Son regard. Elle ne se plaint pas, mais Elle montre du regard ce qu’Elle regarde.
Ce n’était pas digne d’Elle. Quand Elle a été partie, j’ai tout lavé ; mais il était bien temps ! Je pestais contre moi-même, et je me disais : « Imbécile ! Que n’as-tu surveillé ? »
Elle est bonne, très bonne, mais Elle aime bien que ce qu’on fait soit fait. Elle reprend bien maternellement, mais Elle a montré.
« J’ai voulu enlever mon tablier, mais j’ai tâché en vain de délier les cordons : ça a été ma grande préoccupation devant la Très Sainte Vierge. Je n’ai pas entré dans la chapelle, je suis resté à genoux contre la grille, avec les mains toujours occupées. Je tâchais d’enlever.
Je ne me suis pas attardé. Cependant, j’ai causé avec la Très Sainte Vierge. Ce qu’Elle disait m’intéressait.
Ce que je lui ai dit L’intéressait peut-être, ou Elle a eu la bonté de faire tout comme. Quand on cause à une personne, on s’intéresse plus à ce qu’on dit qu’à ce qu’on fait. »
« Elle était d’abord entre le tabernacle et Son effigie. Son cortège faisait autour de la Très Sainte Vierge un demi-cercle. Saint Lucien (patron de La Courneuve) était immédiatement à sa gauche, devant le carton figurant le Cœur Immaculé de Marie. Saint Lucien a le vêtement rouge des martyrs et du blanc ici (sur le haut du buste). (…)
« Il y avait bien au moins une soixantaine d’anges dans le reste de la chapelle. »
« La Très Sainte Vierge a dit aux saints : « Lorsque vous avez été jugés, Je vous ai fait donner tout ce qu’il (un personnage) pouvait avoir ou acquérir de mérites ».
Et les autres de répondre : « Nous en sommes bien reconnaissants ».
L’entretien roula sur des points tout à fait intimes, et, avant de se retirer, la Très Sainte Vierge dit : « Oui, Je lui donnerai beaucoup ».
Quant à la réponse des saints, je ne vous la dis pas. »
« La Très Sainte Vierge était en arrière du tabernacle, Sa figure allant jusqu’au front de la statue, à peu près. Il y a de la place en arrière du tabernacle. Quand Elle a voulu rentrer dans le chœur, Elle est passée devant (le tabernacle), a marché sur l’autel et est passée par le mur, et là, a disparu immédiatement.
Elle a retourné encore la tête pour me reparler en partant, au dernier moment. Elle marchait en l’air, à mi-hauteur du tabernacle. Elle marche toujours en l’air : je ne lui ai jamais vu toucher terre.
Elle lui dit :« Cette statue, dont vous parlez, mon Père, est-elle du XVIIIe siècle ? On le croirait. »
« Non, cette statue était une maquette faite par un sculpteur nommé Edy pour la comtesse de Schramm, la femme du ministre de la Guerre de Napoléon III. C’était pour un petit pavillon de son jardin, devenu maintenant le poulailler du maire de La Courneuve. Cette statue avait dû être exécutée en marbre, mais elle ne l’avait pas été, la comtesse étant morte sur les entrefaites. Elle avait été donnée à l’église aux environs de 1870. »
« Sans regarder les objets, mais comme se parlant à Elle-même, devant le démon qui était dans le coin et qui l’observait, la Très Sainte Vierge a énuméré ce que la mère D. avait donné, avant de réclamer son âme.
Elle a parlé des candélabres du chœur où elle (la vieille paroissienne) avait mis encore quelque chose, ayant payé complètement la couronne de la statue et deux vases contenant des lis en bronze : « Elle m’a donné ça, puis encore ça », puis, gardant un petit instant le silence, et continuant à regarder devant Elle, Elle dit à Lucifer : « Vous me la donnerez celle-là (cette âme).
« Il le faut bien », dit Lucifer avec rage.
Elle avait regardé ces présents : c’était par bonté ! Elle a montré que ce qu’on Lui offrait était prêté à gros intérêt. Avoir le ciel pour si peu, vraiment ! Combien Sa bonté est grande ! »
En 1910, le père Lamy raconta avoir vu Notre-Seigneur : « A La Courneuve, voyant que mes efforts étaient absolument vains et que, plus je travaillais, moins j’obtenais de résultats, je m’en plaignais à Notre-Seigneur.
Tout était mal tourné de ce que je faisais. J’avais dans l’âme une douleur ! J’exprimai ma peine à Notre-Seigneur. En posant la Sainte Hostie contre sa poitrine, je lui disais :
« C’est évidemment l’effet de mon indignité. Je vous demande, mon Dieu, de demander à votre Très Sainte Mère qu’Elle veuille bien vous dire ce que je vous dis. Vous êtes son Fils, et moi je suis aussi Son enfant. Vous ne sauriez résister à Sa prière ».
Je sentais à travers son manteau la rondeur de ses côtes. J’ai senti aussi une vive chaleur qui m’a réconforté.
Après la consécration, le diable était à la droite de l’autel ; il a dit sur un ton dédaigneux :
« Quelle prière, Seigneur ! »
A ce moment, l’autel fut comme embrasé, et Notre-Seigneur, la figure tournée vers le démon, lui répondit: « C’est le protégé de ma Mère ».
C’est tout. Il y a des détails, mais je les omets. »
Le père Lamy explique le phénomène : « Vous vous voyez dans un seau d’eau : la matière, de même, n’a plus de résistance, qu’elle soit bois, qu’elle soit pierre.
C’est une chose bien difficile à faire comprendre. La matière ne cesse pas d’être pareille, mais elle se laisse pénétrer. Quand Notre-Seigneur passe derrière l’autel, le tabernacle disparaît, le regard s’arrête sur sa personne, mais jamais la matière ne gêne.
Mais je n’ai jamais vu disparaître le calice, ni la sainte hostie.»
« J’avais fait alors acheter par la Société Immobilière 3.000 mètres carrés environ de terrain à La Courneuve pour établir une nouvelle église, qui fût plus centrale que l’autre, laquelle se trouve tout à fait au bout du pays.
Je voulais l’appeler la Regina Cœli, mais il a surgi tant et tant de difficultés que je n’ai pu venir à bout de mes desseins. Ce terrain était planté de beaux arbres, et ces arbres donnaient des fruits en quantité.
J’en rapportais souvent une pleine brouettée, quelquefois deux. Je les donnais aux enfants du Patronage Saint-Joseph : j’avais là autant d’enfants que j’en voulais. Je les faisais passer devant moi un à un.
Quelques-uns me trichaient en échangeant leur chapeau ou leur casquette. J’avais établi un joli bosquet, où je voulais dresser une statue de la Sainte Vierge.
Je l’avais commandée au Val d’Osne, et le charretier l’avait apportée durant mon absence. (…) Mes jeunes gens avaient été cherché le socle. J’ai pris cette statue, qui est en fonte de fer, et je l’ai dressée contre le piédestal, dans le jardin. Je voulais voir la figure. Il faisait encore assez clair. J’ai déroulé le papier, dégagé la figure et les épaules ; je me suis reculé d’un pas, pour juger de l’effet.
Justement, le soleil couchant éclairait un peu. Je vois la Sainte Vierge devant la statue, entre la statue et moi, qui me regardait très maternellement, en souriant. C’est pourquoi, j’ai appelé cette statue la Vierge au Doux Sourire.
J’ai composé à cette occasion une prière que j’ai souvent récitée. Elle n’a rien dit ce jour-là. Je L’ai regardée : j’étais saisi. Elle s’est mise entre l’image, et moi. Cette statue m’avait plu, quoique grossière de visage, parce qu’elle donne une certaine idée, mais pas plus, de la Sainte Vierge, telle qu’Elle est comme ensemble : Elle n’est pas grosse, elle n’est pas en chair.
Et puis, Elle a une allure toute simple, toute dégagée, pas du tout maniérée, comme on La représente souvent, comme cette Immaculée-Conception de Gray, qui La figure les bras croisés sur la poitrine et la tête penchée. »
« Un pauvre prêtre avait coutume d’offrir des fleurs à la Très Sainte Vierge, mais avant de les Lui donner, il ne se permettait pas de les sentir.
Un jour qu’il lui apportait une belle rose, il en avait respiré le parfum inconsciemment. S’en étant rendu compte, il a jeté la rose.
La Sainte Vierge m’a dit : « Vous avez bien fait de faire cela. Cela m’a été agréable. »
La Très Sainte Vierge est tellement bonne ! Elle s’occupe des plus petits détails. Elle m’a appris à fondre les bougies. Je ramassais les débris dans mon église, et ne pouvais arriver à en faire des bougies sortables.
La Sainte Vierge m’a dit : « Il faut que ce soit seulement coulant ». Je les faisais trop liquides auparavant ; je faisais bouillir. Dès lors, j’ai fait des bougies aussi belles que les fabricants. C’est une vraie Mère ! »
« C’était dans l’église de La Courneuve en 1913 ou 1914, pendant l’été, un dimanche avant les vêpres. Je La sentais présente pendant la récitation du chapelet, et j’avais l’impression qu’Elle se tenait à la place du prêtre (dans le chœur).
Les enfants, ce jour-là, avaient récité le rosaire avec un peu plus d’attention. Mais, par humilité, je n’ai pas osé La chercher du regard.
« Comment La sentez-vous, mon Père ? »
« Sa Présence se sent bien. Elle est pour l’âme comme le parfum est pour le corps : on ne s’y trompe pas. »
Dans une autre apparition, la Sainte Vierge, me parlant de cette visite à La Courneuve, Lucifer Lui a dit : « S’il avait regardé, qu’auriez-Vous fait ? »
Elle a répondu : « S’il avait levé les yeux, il m’aurait vue ». Elle a ajouté en riant : « Mes anges ont chanté au ciel un cantique sur l’air de celui que Je venais d’entendre ». C’était pourtant un pauvre cantique, avec de piètres paroles ! .
Au ciel, les anges ont répété l’air, mais point les mots. Du jour où Elle m’a eu dit cela, nous avons chanté ce cantique tous les dimanches à La Courneuve :
« Mère de la Sainte Espérance,
Ô Vous, dont le nom est si doux,
Sensible à notre confiance,
Reine des Cieux, priez pour nous. »
Ô Vous, dont le nom est si doux,
Sensible à notre confiance,
Reine des Cieux, priez pour nous. »
J’ai appris ce cantique dans mon enfance, mais ils ne le chantent plus au Pailly. »
...............................................
LA SUITE DE CETTE VIE PASSIONNANTE ICI :
https://touteslespropheties.wordpress.com/2017/10/31/le-pere-lamy/
C'est tellement long que je vous invite à aller sur le site. C'est tellement beau !
@Gilles : tu liras ce que ce prêtre dit de la richesse......
Invité- Invité
- Message n°3
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
@Gilles : tu liras ce que ce prêtre dit de la richesse......
WOW ! J'ai lu un peu le début, c'est tellement beau ! Merci infiniment pour ce beau partage.
Je vais lire la suite ce soir et j'ai bien hâte de trouver ce qu'il dit de la richesse.
Je te reviens demain pour t'en parler.
WOW ! J'ai lu un peu le début, c'est tellement beau ! Merci infiniment pour ce beau partage.
Je vais lire la suite ce soir et j'ai bien hâte de trouver ce qu'il dit de la richesse.
Je te reviens demain pour t'en parler.
Claire- Admin
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- Message n°4
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Je vais me dépêcher aussi à lire la fin ! quelle vie ! ce saint prêtre a vu la sainte Vierge, Jésus, les anges et le Malin qui est toujours présent quand la Vierge apparaît.
J'ai appris aussi beaucoup de choses concernant entre autres la décoration des églises, etc. des petites choses toutes simples qui plaisent à Marie, tout ce qu'on peut lui donner lui fait plaisir... tu verras.
pour en reparler
J'ai appris aussi beaucoup de choses concernant entre autres la décoration des églises, etc. des petites choses toutes simples qui plaisent à Marie, tout ce qu'on peut lui donner lui fait plaisir... tu verras.
pour en reparler
Invité- Invité
- Message n°5
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Ouf ! J'ai terminé cette longue mais si belle lecture !
Ce que j'ai lu sur les richesses, c'est ceci :
Ce que j'ai lu sur les richesses, c'est ceci :
Pourquoi Lui demander les richesses ? J’ai pesé autant que j’ai pu mes paroles : je savais bien qu’Elle ne me laisserait jamais manquer de pain.
Un enfant ne va pas dire à sa mère : « Maman, est-ce que j’aurai du pain ? Tu en mettras de côté pour moi pour dans huit jours ? » Non, il sait qu’elle en a et qu’elle lui en donnera. »
Autrement dit, le Père Lamy nous invite à faire confiance à la Divine Providence.
Merci encore mon Amie pour ce magnifique partage !
Claire- Admin
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- Message n°6
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Très instructif aussi le chapitre sur Lucifer.
La Vierge Marie pouvait tout accorder à ce prêtre mais elle n'a pas voulu lui guérir les yeux pour son humilité ! Mais il demandait surtout pour les autres....et il a été parfois déçu du comportement des gens qui avaient reçu des grâces.
Ses prophéties sont aussi pour la plupart sombres mais on doit savoir que l'on ne sera jamais abandonné si l'on prie, ce que déteste Satan et en particulier le chapelet.
J'aimerais trouver le livre écrit par celui qui l'a bien connu.
C'est très riche !
A bientôt !
La Vierge Marie pouvait tout accorder à ce prêtre mais elle n'a pas voulu lui guérir les yeux pour son humilité ! Mais il demandait surtout pour les autres....et il a été parfois déçu du comportement des gens qui avaient reçu des grâces.
Ses prophéties sont aussi pour la plupart sombres mais on doit savoir que l'on ne sera jamais abandonné si l'on prie, ce que déteste Satan et en particulier le chapelet.
J'aimerais trouver le livre écrit par celui qui l'a bien connu.
C'est très riche !
A bientôt !
Jacques-2- Messages : 187
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- Message n°7
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Bonsoir ,
Je viens de lire , merci CLAIRE , ce sanctuaire de Notre Dame des Bois , dans la haute-marne ,où il a été curé , son vécu est phénoménal !!!,c'est à 1 h1/4 de DIJON,
et évidement ,je le connais bien , et nous avons reçu , des grâces immenses , vraiment , c'est une chapelle perdue , au milieu des bois.
Je vais , regarder , peut-être , que j'ai son livre , à vérifier ...
je l'ai :Comte Paul Biver :Apôtre et Mystique : Le Père LAMY.si ça vous intéresse , je peux vous le prêter ...avec plaisir...
UDP
Je viens de lire , merci CLAIRE , ce sanctuaire de Notre Dame des Bois , dans la haute-marne ,où il a été curé , son vécu est phénoménal !!!,c'est à 1 h1/4 de DIJON,
et évidement ,je le connais bien , et nous avons reçu , des grâces immenses , vraiment , c'est une chapelle perdue , au milieu des bois.
Je vais , regarder , peut-être , que j'ai son livre , à vérifier ...
je l'ai :Comte Paul Biver :Apôtre et Mystique : Le Père LAMY.si ça vous intéresse , je peux vous le prêter ...avec plaisir...
UDP
Claire- Admin
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- Message n°8
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Ah merci pour votre témoignage ! Enfin quelqu'un qui connait ce saint prêtre il y a des gens extraordinaires comme ça dont on parle peu dans l'Église, dommage.
Je vous remercie pour votre proposition de livre, au cas où je ne le trouverai pas en librairie chrétienne.....
Je vous remercie pour votre proposition de livre, au cas où je ne le trouverai pas en librairie chrétienne.....
AZUR- Messages : 1736
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- Message n°9
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
@Claire, @ Jacques-2:
Quand je pense que j’ai habité environ 30 ans à côté de Dijon et que je n’en ai jamais entendu parler.... c’est incroyable!
J’ai trouvé le site: https://www.serviteurs.org/Decouvrir-Notre-Dame-des-Bois.html
Je relirai ce que tu as posté à tête reposée, Claire .
Quand je pense que j’ai habité environ 30 ans à côté de Dijon et que je n’en ai jamais entendu parler.... c’est incroyable!
J’ai trouvé le site: https://www.serviteurs.org/Decouvrir-Notre-Dame-des-Bois.html
Je relirai ce que tu as posté à tête reposée, Claire .
Dernière édition par AZUR le Ven 8 Mar 2019 - 21:15, édité 1 fois
Claire- Admin
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- Message n°10
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Bonjour Azur
Merci pour le lien et je vous encourage tous à écouter l'audio du père Zanotti qui est savoureux.
Il raconte la vie du prêtre avec un humour terrible et aussi avec grande admiration.
En lisant cette vie, j'ai reçu une onction incroyable ! je vous souhaite à tous la même chose !
Merci pour le lien et je vous encourage tous à écouter l'audio du père Zanotti qui est savoureux.
Il raconte la vie du prêtre avec un humour terrible et aussi avec grande admiration.
En lisant cette vie, j'ai reçu une onction incroyable ! je vous souhaite à tous la même chose !
Claire- Admin
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- Message n°11
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
J'ai trouvé sur ce site les 3 enseignements du Centenaire du Pèlerinage de Notre-Dame des Bois
https://www.serviteurs.org/Conferences-audio-de-la-retraite-a-Notre-Dame-des-Bois.html
Merci à Jacques.
https://www.serviteurs.org/Conferences-audio-de-la-retraite-a-Notre-Dame-des-Bois.html
Merci à Jacques.
Invité- Invité
- Message n°12
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
TABLE DES MATIÈRES
Préface
Introduction
Chapitre I - Sa famille, son enfance
Chapitre II - Apparitions. Ruine de sa famille
Chapitre III - Service militaire. Religieux.
L'œuvre de Troyes
L'œuvre de Troyes
Chapitre IV - Vicaire à Guéret
Chapitre V - Vicaire à Saint-Ouen
Chapitre VI - Curé de La Courneuve
Chapitre VII - Apparition de la Très Sainte Vierge à Gray
Chapitre VIII - Les visites de Marie à La Courneuve
Chapitre IX - Fondation de Notre-Dame-des-Bois
Chapitre X - Le curé de La Courneuve pendant la guerre
Chapitre XI - Apparitions de Notre-Seigneur
Chapitre XII - Considérations sur la personne de
la Très Sainte Vierge
la Très Sainte Vierge
Chapitre XIII - Apparitions de saint Joseph et des
saints anges
saints anges
Chapitre XIV - Apparitions du démon
Chapitre XV - Sa retraite. Le pèlerinage
de Notre-Dame-des-Bois
de Notre-Dame-des-Bois
Chapitre XVI – Fondation de la Congrégation
Chapitre XVII - Ses derniers mois sur terre. Ses vertus
Chapitre XVIII - Considérations sur l'avenir
Source : LA VIE DU PÈRE LAMY - Livres Mystiques https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/lamy/table.htm
Claire- Admin
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- Message n°13
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Gilles pour avoir découvert ce trésor !
Invité- Invité
- Message n°14
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Claire a écrit: Gilles pour avoir découvert ce trésor !
Claire- Admin
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- Message n°15
Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Témoignage de Marie-Rose Marquetti
Une personne proche du Père Lamy
Marie-Rose Marquetti, retournée à Dieu en avril 2014, a fréquenté le Père Lamy dans sa jeunesse. Elle nous a livré ses souvenirs : un joli témoignage d’amitié avec notre fondateur, dans la simplicité du quotidien…
Une partie de ce témoignage est également en vidéo.
Témoignage de Marie-Rose Marquetti en vidéo (2014)
« Quand il parlait de la Sainte Vierge il disait toujours « la Très Sainte Vierge Marie ».
Il disait tous les jours sa messe à l’autel de la Sainte Vierge (donc, tout près des enfants) en même temps que le Curé de la paroisse, au Maître Autel. Il avait une attitude très recueillie.
Après la messe, à genoux au pied de l’Autel, de mémoire, avec ses servants (enfants ou adultes) il disait les litanies de la Sainte Vierge.
Il avait toujours des petits garçons du Pailly, dévoués pour aller servir la messe à la chapelle. Mes deux frères y sont allés bien des fois.
Il était souvent accompagné du Comte Biver, très simple et très accessible. Il était son grand ami et protecteur, et même bienfaiteur. Lorsqu’il était là, il servait sa messe, et avec quelle piété et respect pour Jésus et son prêtre : on voyait qu’il vivait sa messe. Il avait beaucoup de respect, d’attention et de prévenance envers le P. Lamy.
On voyait qu’il l’estimait et l’aimait beaucoup, aussi, il était bien payé de retour.
Une fois il y en a qui lui ont fait une petite farce… je ne me souviens plus ce que c’était, mais, il l’a accepté bien gentiment ; d’ailleurs, il était parfois un peu farceur aussi . Etant gamin, par exemple, au mois de mai, en rentrant de travailler dans les champs, les femmes déposaient leurs bottes remplies d’herbe pour les lapins, contre l’Eglise… le Père Lamy mettait alors des cailloux dans les bottes.
Il allait à Notre Dame des Bois encore souvent à pied avec toujours le chapelet d’une main et la canne de l’autre. Il y allait aussi en petite charrette tirée par un beau petit âne.
Un jour il a croisé deux individus pas très rassurants, ils l’ont interpellé et au bout d’un instant, l’un dit à l’autre : « Ils sont deux ! » et pourtant le P. Lamy était seul. Il a dit que c’était un Ange.
Le Comte Biver passait souvent quelques jours au Pailly. Le soir il accompagnait le Père Lamy pour monter l’escalier, et l’installer dans sa chambre. Ensuite, le comte rejoignait la sienne.
Comme il ne dormait pas, il a eu l’impression de percevoir une conversation !! Il va donc à pas feutrés vers la chambre du Père Lamy, et écoute un court instant à la porte. Effectivement, il était en conversation… Le Père Lamy lui a dit qu’il parlait avec les Anges.
Enfants, nous allions souvent à Notre Dame avec nos parents, à pied ou en charrette. A cette époque, il n’avait qu’un petit chemin dans le bois, pas facile à pratiquer, mais nous nous sentions si bien, tout nous semblait beau.
En parcours de ce chemin, il y avait une grosse pierre devant laquelle nos parents nous faisaient nous arrêter pour remémorer le moment où notre cher Père Lamy qui avait été battu à cet endroit par le démon… nous étions un peu émus.
Plus tard sa sœur Rosine, m’a dit qu’elle avait pansé ses plaies Elle m’a aussi parlé du fait que le lit de son frère n’était jamais défait…
Le pèlerinage avait lieu le dimanche le plus proche du 8 septembre, l’après midi seulement, organisé par le Père Lamy qui était le seul prêtre. Nous aimions beaucoup ce jour.
Il pleuvait assez souvent le matin et durant le trajet que nous faisions en charaban avec chacun son parapluie. Nous laissions charaban et cheval chez Chanson à Violot, dont la fille de M. Thérèse est en maison de retraite à St Augustin, à Percey et partions à pied à le chapelle.
En arrivant la pluie était un peu apaisée. Mais le Père Lamy nous disait : « Confiance mes enfants, les nuages vont se dissiper et le soleil viendra. », et c’était toujours vrai. Nous n’avons jamais fait un pèlerinage sous la pluie.
Le Père Lamy était assis sur une chaise devant la chapelle, les pèlerins étaient debout face à lui, très attentifs. Il avait une grosse voix qu’il élevait fortement quand il parlait sévèrement, surtout quand il parlait de Satan, c’était impressionnant ; cependant, nous n’avions pas peur, nous avions totalement confiance en lui, car, avec lui nous nous sentions à l’abri de tout.
Nous faisions une petite procession dans le bois en chantant tous d’un grand cœur ce beau cantique…
Je l’aimais beaucoup, parce que c’étaient mes premiers pèlerinages d’enfant ; c’était Notre Dame des Bois et notre Cher Père Lamy. Ces souvenirs sont imprégnés dans mon cœur avec souvent une certaine nostalgie.
Des prêtres étaient contre lui et le traitaient d’original, de radoteur, de détraqué, ainsi que certaines personnes du Pailly. Cela nous faisait bien mal au cœur. Cependant nos curés de la paroisse, les Abbés Macheret et Bernard y croyaient et allaient à la chapelle en privé. L’un et l’autre y emmenaient toujours ses enfants, à pied, le lendemain de leur profession de foi.
Cet après midi nous réjouissait beaucoup.
L’Abbé Desvoyes a toujours eu une grande vénération, une grande confiance en Notre Dame. Il y allait très souvent jusqu’au jour où sa santé ne le lui a plus permis. Il est certain que d’autres prêtres restaient réservés par crainte.
C’est l’Abbé Bernard qui a fait couper le bois pour faire un chemin de croix ainsi que le calvaire et l’esplanade. Le 7 octobre, il allait dire sa messe à la chapelle. Nous étions un petit groupe avec lui et c’est là qu’il nous a fait part de ses projets.
Un jour, Maria Henry, la maman de Paul, a dû subi une grave et urgente opération. L’Abbé Bernard étant absent, elle est allée se confesser auprès du Père Lamy qui l’a bien réconfortée… et lui a dit : « Courage, confiance mon enfant, Saint Jean vous emmène, Saint Jean vous ramènera ».
Effectivement tout s’est très bien passé et elle s’est bien remise assez vite. Il avait une grande dévotion à Saint Jean Baptiste, notre cher patron de la paroisse.
Il disait que nous devrions toujours être en contact avec les Anges. Il n’était jamais contrariant ; il acceptait tout, plutôt avec le sourire parce que tout lui venait de la Très Sainte Vierge Marie.
Dans mon souvenir d’adolescente, je le vois vraiment petit enfant de la Sainte Vierge.
En principe, il quittait toujours le Pailly après la Toussaint et revenait au printemps. Son départ nous peinait mais son retour nous réjouissait.
Il avait dit à papa que l’abbaye de Grosse-sauve reprendrait et qu’à Notre Dame des Bois il y viendrait des foules.
A son décès, nous avons été bien peinés. Son départ nous a laissé un grand vide ; aussi nous l’avons toujours parmi nous par la pensée, le souvenir et l’exemple qu’il nous a donné.
Nous le prions et le considérons comme un protecteur. »
Sur le même thème
La vie de notre fondateur racontée par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine
Des témoignages de paroissiens sur le Père Lamy
Extraits du livret en vente à la librairie de l’Abbaye
Un témoignage inédit sur le Père Lamy
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Une personne proche du Père Lamy
Marie-Rose Marquetti, retournée à Dieu en avril 2014, a fréquenté le Père Lamy dans sa jeunesse. Elle nous a livré ses souvenirs : un joli témoignage d’amitié avec notre fondateur, dans la simplicité du quotidien…
Une partie de ce témoignage est également en vidéo.
« Je me souviens du Père Lamy, vers l’âge de 5 à 6 ans. Même étant enfant, ce prêtre m’a toujours incitée au respect, malgré sa grande simplicité et sa grande bonté. Quand on le rencontrait dans la rue, il s’arrêtait pour nous dire un petit mot.
Il avait toujours le chapelet en main, et, à quelques mètres de nous, on voyait ses lèvres remuer ».
Témoignage de Marie-Rose Marquetti en vidéo (2014)
« Quand il parlait de la Sainte Vierge il disait toujours « la Très Sainte Vierge Marie ».
Il disait tous les jours sa messe à l’autel de la Sainte Vierge (donc, tout près des enfants) en même temps que le Curé de la paroisse, au Maître Autel. Il avait une attitude très recueillie.
Après la messe, à genoux au pied de l’Autel, de mémoire, avec ses servants (enfants ou adultes) il disait les litanies de la Sainte Vierge.
Il avait toujours des petits garçons du Pailly, dévoués pour aller servir la messe à la chapelle. Mes deux frères y sont allés bien des fois.
Le sens de l’humour et de l’amitié
Il était souvent accompagné du Comte Biver, très simple et très accessible. Il était son grand ami et protecteur, et même bienfaiteur. Lorsqu’il était là, il servait sa messe, et avec quelle piété et respect pour Jésus et son prêtre : on voyait qu’il vivait sa messe. Il avait beaucoup de respect, d’attention et de prévenance envers le P. Lamy.
On voyait qu’il l’estimait et l’aimait beaucoup, aussi, il était bien payé de retour.
Une fois il y en a qui lui ont fait une petite farce… je ne me souviens plus ce que c’était, mais, il l’a accepté bien gentiment ; d’ailleurs, il était parfois un peu farceur aussi . Etant gamin, par exemple, au mois de mai, en rentrant de travailler dans les champs, les femmes déposaient leurs bottes remplies d’herbe pour les lapins, contre l’Eglise… le Père Lamy mettait alors des cailloux dans les bottes.
Converser avec les Anges, une douce habitude pour le Père Lamy
Il allait à Notre Dame des Bois encore souvent à pied avec toujours le chapelet d’une main et la canne de l’autre. Il y allait aussi en petite charrette tirée par un beau petit âne.
Un jour il a croisé deux individus pas très rassurants, ils l’ont interpellé et au bout d’un instant, l’un dit à l’autre : « Ils sont deux ! » et pourtant le P. Lamy était seul. Il a dit que c’était un Ange.
Le Comte Biver passait souvent quelques jours au Pailly. Le soir il accompagnait le Père Lamy pour monter l’escalier, et l’installer dans sa chambre. Ensuite, le comte rejoignait la sienne.
Comme il ne dormait pas, il a eu l’impression de percevoir une conversation !! Il va donc à pas feutrés vers la chambre du Père Lamy, et écoute un court instant à la porte. Effectivement, il était en conversation… Le Père Lamy lui a dit qu’il parlait avec les Anges.
Enfants, nous allions souvent à Notre Dame avec nos parents, à pied ou en charrette. A cette époque, il n’avait qu’un petit chemin dans le bois, pas facile à pratiquer, mais nous nous sentions si bien, tout nous semblait beau.
En parcours de ce chemin, il y avait une grosse pierre devant laquelle nos parents nous faisaient nous arrêter pour remémorer le moment où notre cher Père Lamy qui avait été battu à cet endroit par le démon… nous étions un peu émus.
Plus tard sa sœur Rosine, m’a dit qu’elle avait pansé ses plaies Elle m’a aussi parlé du fait que le lit de son frère n’était jamais défait…
Sur les sentiers de Notre-Dame des Bois avec le Père Lamy
Le pèlerinage avait lieu le dimanche le plus proche du 8 septembre, l’après midi seulement, organisé par le Père Lamy qui était le seul prêtre. Nous aimions beaucoup ce jour.
Il pleuvait assez souvent le matin et durant le trajet que nous faisions en charaban avec chacun son parapluie. Nous laissions charaban et cheval chez Chanson à Violot, dont la fille de M. Thérèse est en maison de retraite à St Augustin, à Percey et partions à pied à le chapelle.
En arrivant la pluie était un peu apaisée. Mais le Père Lamy nous disait : « Confiance mes enfants, les nuages vont se dissiper et le soleil viendra. », et c’était toujours vrai. Nous n’avons jamais fait un pèlerinage sous la pluie.
Le Père Lamy était assis sur une chaise devant la chapelle, les pèlerins étaient debout face à lui, très attentifs. Il avait une grosse voix qu’il élevait fortement quand il parlait sévèrement, surtout quand il parlait de Satan, c’était impressionnant ; cependant, nous n’avions pas peur, nous avions totalement confiance en lui, car, avec lui nous nous sentions à l’abri de tout.
Nous faisions une petite procession dans le bois en chantant tous d’un grand cœur ce beau cantique…
Oh ma bonne Mère, place moi, place moi
Je l’aimais beaucoup, parce que c’étaient mes premiers pèlerinages d’enfant ; c’était Notre Dame des Bois et notre Cher Père Lamy. Ces souvenirs sont imprégnés dans mon cœur avec souvent une certaine nostalgie.
L’Abbé Lamy parfois dénigré
Des prêtres étaient contre lui et le traitaient d’original, de radoteur, de détraqué, ainsi que certaines personnes du Pailly. Cela nous faisait bien mal au cœur. Cependant nos curés de la paroisse, les Abbés Macheret et Bernard y croyaient et allaient à la chapelle en privé. L’un et l’autre y emmenaient toujours ses enfants, à pied, le lendemain de leur profession de foi.
Cet après midi nous réjouissait beaucoup.
L’Abbé Desvoyes a toujours eu une grande vénération, une grande confiance en Notre Dame. Il y allait très souvent jusqu’au jour où sa santé ne le lui a plus permis. Il est certain que d’autres prêtres restaient réservés par crainte.
C’est l’Abbé Bernard qui a fait couper le bois pour faire un chemin de croix ainsi que le calvaire et l’esplanade. Le 7 octobre, il allait dire sa messe à la chapelle. Nous étions un petit groupe avec lui et c’est là qu’il nous a fait part de ses projets.
Les petits conseils du Père Lamy
Un jour, Maria Henry, la maman de Paul, a dû subi une grave et urgente opération. L’Abbé Bernard étant absent, elle est allée se confesser auprès du Père Lamy qui l’a bien réconfortée… et lui a dit : « Courage, confiance mon enfant, Saint Jean vous emmène, Saint Jean vous ramènera ».
Effectivement tout s’est très bien passé et elle s’est bien remise assez vite. Il avait une grande dévotion à Saint Jean Baptiste, notre cher patron de la paroisse.
Il disait que nous devrions toujours être en contact avec les Anges. Il n’était jamais contrariant ; il acceptait tout, plutôt avec le sourire parce que tout lui venait de la Très Sainte Vierge Marie.
Dans mon souvenir d’adolescente, je le vois vraiment petit enfant de la Sainte Vierge.
En principe, il quittait toujours le Pailly après la Toussaint et revenait au printemps. Son départ nous peinait mais son retour nous réjouissait.
Il avait dit à papa que l’abbaye de Grosse-sauve reprendrait et qu’à Notre Dame des Bois il y viendrait des foules.
A son décès, nous avons été bien peinés. Son départ nous a laissé un grand vide ; aussi nous l’avons toujours parmi nous par la pensée, le souvenir et l’exemple qu’il nous a donné.
Nous le prions et le considérons comme un protecteur. »
Sur le même thème
Père Lamy, apôtre et mystique
La vie de notre fondateur racontée par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine
Quelques années avec l’Abbé Lamy
Des témoignages de paroissiens sur le Père Lamy
Portrait intérieur de la Très Sainte Vierge-Marie par le Père Lamy
Extraits du livret en vente à la librairie de l’Abbaye
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Un témoignage inédit sur le Père Lamy
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Re: La vie du Père Jean-Édouard Lamy
Les anges et le Père Lamy
Le passage qui suit est tiré de l'ouvrage :
Apôtre et Mystique: le Père Lamy
Sa dévotion aux saints anges, aux anges gardiens, aux anges protecteurs de chaque foyer, de chaque ville, de chaque province, de chaque État, aux anges des catégories supérieures, communément appelés archanges, l'incitait à propager leur dévotion. .......
« Nous ne donnons pas aux anges l'importance qu'ils ont ; nous ne les prions pas assez ! Les anges sont très touchés quand nous les prions. Il y a une grande utilité à prier les anges. »
« Nos anges gardiens, nous ne les prions pas suffisamment. Que fait-on pour eux ? Un petit bout de prière le matin, un petit bout de prière le soir : voilà tout ! Leur miséricorde est bien grande à notre égard, et, souvent, nous ne l'utilisons pas assez. Ils nous regardent comme de petits frères indigents ; leur bonté à notre égard est extrême. »
« Rien n'est fidèle comme un ange. Quelle mémoire ! Il se souvient de tout. Il vous raconte ce qu'on a fait il y a dix ans comme si c'était hier. Que d'amis nous retrouverons, que nous ne connaissons pas ! Ils nous disent ce qu'ils ont à dire, puis, ils disparaissent. D'ailleurs, nous ne sommes pas grands devant eux : (riant) le bœuf et la grenouille ! »
« Notre ange gardien nous sauve bien souvent des accidents. Nous lui laissons la liberté sur nous. Mais les anges, que peuvent-ils, quand nous ne sommes pas en état de grâce ? Ils voudraient nous secourir, mais ils y sont impuissants. Quand nous refusons le respect à Notre-Seigneur, nous envoyons promener ses domestiques. Et, parmi nous, chrétiens, combien y en a-t-il qui leur demandent aide et protection ? Une petite prière : « Bonsoir, mon bon ange », etc... et c'est tout. Mais nous prions Notre-Seigneur, nous servons pareil Maître, et cela leur laisse la liberté d'action sur nous. Nous ne recourons pas assez aux saints anges. Ils sont là : on les laisse tranquilles. On ne les dérange pas assez. »
« Les anges, comme les saints, n'ont pas un corps semblable aux corps réels de la Vierge et de Notre-Seigneur : ils ont des corps qui ne sont pas de chez nous. Chaque ange a sa physionomie spéciale. Les figures sous lesquelles les anges se montrent à nos yeux ont souvent les cheveux noirs ; ils ont les cheveux très bien coupés. Je n'ai jamais vu des cheveux bouclés aux anges. Mon ange gardien a une tête assez ronde, une très belle figure, les cheveux noirs et ondulés. L'archange Gabriel a les cheveux bien coupés et ondulés. Gabriel est plus grand d'une tête que les autres anges. C'est à cela que je reconnais tout d'abord un esprit d'une catégorie supérieure. Ce qu'ils ont de très beau, ce sont les plaques d'or de forme irrégulière placées en mosaïque dont tout le haut de leur corps est revêtu : l'une de ces plaques étincelle par ci, puis l'autre par là. C'est un va-et-vient constant et successif des plaques. Ils reçoivent la lumière de Dieu. Les manches de leurs tuniques vont jusqu'à mi-bras. Leur tunique va jusqu'aux genoux. Le bas du corps étant revêtu d'une sorte de petit jupon, ils sont comme des athlètes. Leurs vêtements sont blancs, mais d'un blanc qui n'a rien de terrestre. Je ne sais comment le décrire, car il n'est nullement comparable à notre couleur blanche, d'un blanc beaucoup plus doux à l'œil. Mais ces saints personnages sont enveloppés d'une lumière si différente de la nôtre que tout, ensuite, paraît sombre. Quand vous voyez une cinquantaine d'anges, vous êtes émerveillé : vous ne pensez plus à prier Dieu. Ces plaques d'or, qui remuent perpétuellement, on dirait autant de soleils ! Ce doit être, au ciel, un merveilleux spectacle que le vol de millions d'anges ! Je ne leur ai jamais vu d'ailes, toujours l'aspect de jeunes gens. Ils portent, empreinte sur leur visage, leur bienveillance pour les hommes, tandis que les démons ont un aspect dur, cassant et farouche. J'ai entendu quelquefois trois, quatre anges ensemble dans l'église de La Courneuve. Souvent, j'entends leurs voix sans les voir.
Comme pour les personnes qu'on connaît, je les reconnais à leurs voix. Tous ces, personnages, comme le diable, sont avec nous, autour de nous. Si nous ne les voyons pas, il s'en faut de si peu ! C'est comme une pellicule qui nous sépare d'eux. »
Le Père Lamy
« J'ai été soutenu par les saints anges bien des fois quand j'étais épuisé de fatigue, et transporté d'un endroit à un autre, quand je n'en savais rien. Je disais : « Mon Dieu, que je suis fatigué ! » J'étais dans ma paroisse, au loin, souvent la nuit, et je me trouvais transporté sur la Place Saint-Lucien tout à coup. Comment ça se passait, je n'en sais rien. »
« J'allais à la gare et j'y donnais des absolutions générales. Un des soldats me dit : « Je vais mourir ! » Le saint ange gardien, qui était à côté de moi, l'a béni. Il a dit aussitôt : « Oh ! Je sens que je vais mieux. » C'était le soir, à la gare de La Courneuve. Il y en avait peut-être deux cents d'étendus sur les brancards, des planches, les pavés. Et les automobiles de Paris venaient et faisaient leurs chargements. Ce soldat nous avait dit : « Je suis père de famille ». En arrivant, je demandais toujours, à mon ange, d'en guérir quelques-uns. J'ai vu le saint archange et l'ange qui le bénissaient, et j'ai passé. »
« Je leur donnais l'absolution générale, et je disais : « Je suis le prêtre de la paroisse. Mes enfants, prenez courage ». Je prenais les saintes huiles. J'avais acheté des douzaines de petits tubes d'argent, pour les pièces d'or, au Bazar de l'Hôtel de Ville ; j'en avais donné à beaucoup de prêtres soldats. Je leur donnais l'absolution après leur avoir demandé s'ils étaient chrétiens et leur avoir fait dire : « Mon Dieu, je vous donne tout mon cœur ! » Je passais aussi dans les wagons. C'était parfait quand c'étaient des wagons à couloir ; pour les autres, je m'agrippais tout le long des wagons, sur les mains courantes. Quand il fallait monter soixante ou quatre-vingts fois, et bien plus (dans les trains, hors des quais), les saints anges m'aidaient. Vous ne pensez pas beaucoup à vous-même quand ils sont là ! »
« Un vicaire de Saint-Ouen - je crois qu'il s'appelait l'abbé S. - m'a beaucoup aidé. Quelquefois, il y avait six ou sept cents blessés. Le saint archange était avec moi ; mon ange aussi. Quand il était là, je voyais clair. Il éclairait les consciences ; alors, on voit comme ça (faisant le geste d'éclairer avec une lanterne). J'ai donné la sainte absolution avec la conviction qu'il y en avait bien quatre-vingt-dix-neuf pour cent qui la recevaient avec fruit. C'était en courant que je faisais ça. Il fallait que je ramène les corps à La Courneuve, que je fasse l'office. Souvent, les tombes n'étaient pas faites. J'ai dû faire creuser jusqu'à trois tombes devant moi, sans papiers pour cela. J'ai dû en faire enterrer deux dans le même trou. J'étais fort de la parole de la Mère de Dieu parlant à Satan : « J'en sauverai beaucoup malgré vous ». Et le cardinal Amette m'avait dit : « Je vous donne toutes les permissions, mon cher Curé. Je sais bien que vous ne ferez jamais rien de mauvais ». Au milieu de tant de tristesses, de tant de tracas, j'avais la consolation de voir le saint archange miséricordieux pour eux. »
Le récit d'un fait advenu sur la route de Rivières-le-Bois au Pailly est parvenu à l'auteur par les gens du village, répétant les dires de deux cyclistes intéressés dans l'affaire. A la suite de cette histoire fantastique, ils avaient été traités par les uns de menteurs et par les autres d'ivrognes.
« Gardez-le : il aura besoin de vous », avait dit la Très Sainte Vierge au saint archange. Et, en effet ! Je quittais Notre-Dame des Bois au soleil couchant, et la lumière rasante me gênait. Je cheminais, penché en avant, pour ne pas avoir les rayons dans les yeux, et je ne voyais donc rien, à moitié aveugle comme je le suis (récit fait en 1924, avant son opération), de ce qui se trouvait dans mon chemin. Tout à coup surgit en face de moi, pas plus loin de moi que ceci, un bicycliste. J'aurais été aussitôt renversé en un tour de roue. Mais, voilà le saint archange Gabriel qui saisit la bicyclette par les deux roues et la dépose gentiment de côté. Il a levé la bicyclette et l'homme ; il l'a déposée sur l'herbe du bord de la route. Les poids ne comptent pas pour un ange. Tout leur est si aisé ! Je vois mon bonhomme, qui reste bouche bée, regardant l'ange et me regardant. J'avais une envie folle de rire en voyant la tête de ce pauvre garçon. J'ai réprimé un fou rire. Je m'éloigne d'eux en tirant mon chapeau au saint Archange, et je vois un autre bicycliste qui vient à toute allure. Le premier crie comme un fou : « Ils sont deux ! Ils sont deux ! » Je pense que cela signifiait le saint Archange et moi. Et l'autre n'y comprend rien : « Mais non », disait le second. Le second était à la distance du bout de la pièce. La Sainte Vierge a eu la bonté de me mettre sous la protection du saint archange Gabriel, de me confier à lui. Et, avec ma mauvaise vue, cette protection m'a été bien utile. Les dires de l'employé du chemin de fer et de son camarade sur l'apparition de l'ange ont donné cours à plusieurs versions. Ils ont parlé dans les cabarets du pays. On m'a interrogé sur la chose, et j'ai fait semblant de ne pas comprendre. Cet homme était originaire de Palaiseul ou de Rivières, je ne sais plus. La route a bien changé depuis lors : elle était bordée de frênes. »
« Un vicaire de Saint-Ouen - je crois qu'il s'appelait l'abbé S. - m'a beaucoup aidé. Quelquefois, il y avait six ou sept cents blessés. Le saint archange était avec moi ; mon ange aussi. Quand il était là, je voyais clair. Il éclairait les consciences ; alors, on voit comme ça (faisant le geste d'éclairer avec une lanterne). J'ai donné la sainte absolution avec la conviction qu'il y en avait bien quatre-vingt-dix-neuf pour cent qui la recevaient avec fruit. C'était en courant que je faisais ça. Il fallait que je ramène les corps à La Courneuve, que je fasse l'office. Souvent, les tombes n'étaient pas faites. J'ai dû faire creuser jusqu'à trois tombes devant moi, sans papiers pour cela. J'ai dû en faire enterrer deux dans le même trou. J'étais fort de la parole de la Mère de Dieu parlant à Satan : « J'en sauverai beaucoup malgré vous ». Et le cardinal Amette m'avait dit : « Je vous donne toutes les permissions, mon cher Curé. Je sais bien que vous ne ferez jamais rien de mauvais ». Au milieu de tant de tristesses, de tant de tracas, j'avais la consolation de voir le saint archange miséricordieux pour eux. »
Le récit d'un fait advenu sur la route de Rivières-le-Bois au Pailly est parvenu à l'auteur par les gens du village, répétant les dires de deux cyclistes intéressés dans l'affaire. A la suite de cette histoire fantastique, ils avaient été traités par les uns de menteurs et par les autres d'ivrognes.
« Gardez-le : il aura besoin de vous », avait dit la Très Sainte Vierge au saint archange. Et, en effet ! Je quittais Notre-Dame des Bois au soleil couchant, et la lumière rasante me gênait. Je cheminais, penché en avant, pour ne pas avoir les rayons dans les yeux, et je ne voyais donc rien, à moitié aveugle comme je le suis (récit fait en 1924, avant son opération), de ce qui se trouvait dans mon chemin. Tout à coup surgit en face de moi, pas plus loin de moi que ceci, un bicycliste. J'aurais été aussitôt renversé en un tour de roue. Mais, voilà le saint archange Gabriel qui saisit la bicyclette par les deux roues et la dépose gentiment de côté. Il a levé la bicyclette et l'homme ; il l'a déposée sur l'herbe du bord de la route. Les poids ne comptent pas pour un ange. Tout leur est si aisé ! Je vois mon bonhomme, qui reste bouche bée, regardant l'ange et me regardant. J'avais une envie folle de rire en voyant la tête de ce pauvre garçon. J'ai réprimé un fou rire. Je m'éloigne d'eux en tirant mon chapeau au saint Archange, et je vois un autre bicycliste qui vient à toute allure. Le premier crie comme un fou : « Ils sont deux ! Ils sont deux ! » Je pense que cela signifiait le saint Archange et moi. Et l'autre n'y comprend rien : « Mais non », disait le second. Le second était à la distance du bout de la pièce. La Sainte Vierge a eu la bonté de me mettre sous la protection du saint archange Gabriel, de me confier à lui. Et, avec ma mauvaise vue, cette protection m'a été bien utile. Les dires de l'employé du chemin de fer et de son camarade sur l'apparition de l'ange ont donné cours à plusieurs versions. Ils ont parlé dans les cabarets du pays. On m'a interrogé sur la chose, et j'ai fait semblant de ne pas comprendre. Cet homme était originaire de Palaiseul ou de Rivières, je ne sais plus. La route a bien changé depuis lors : elle était bordée de frênes. »
Un bon Ange, Botticelli
« Les anges m'ont garanti des mouches à miel (abeilles) dans la chapelle. C'est l'été dernier (1923). Comme je ne vois pas, j'en aurais beaucoup souffert. Ils ont défendu aux mouches à miel de me piquer. Revenant de faire un petit tour au bois, je longeais la chapelle, où sont logés plusieurs essaims d'abeilles. Et j'avais cueilli quelques fleurs et de l'herbe aux panais, enfin quelques fleurs. Absorbé par mes pensées, j'avais oublié les mouches, et, surpris par leur bourdonnement, je manœuvrais les fleurs, ce qui les amassa toutes. Je me hâtais de gagner le perron pour entrer dans la chapelle, mais j'étais suivi par un nombre innombrable de mouches, lorsque j'entendis distinctement ces paroles : « Ne le piquez pas ! Ne le piquez pas ! Notre Reine ne serait pas contente. Il faut qu'il retourne chez lui avec son âne, et, comme il ne pourrait pas le faire seul, nous serions obligés de l'accompagner en forme humaine ». Ma pensée est que c'est la voix du saint Archange. Je crois l'avoir reconnue. Arrivées au vestibule, toutes les mouches se sont arrêtées en arrière. J'ai remercié les trois archanges. »
Pour plus d'information sur la vie du père Lamy, vous pouvez télécharger Apôtre et Mystique - Le Père Lamy, par le comte Paul Biver
Claire aime ce message