Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
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M-Odile
Marie du 85
marie-rose
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LE SAINT DU JOUR !!
Marie du 85- Messages : 423
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LE SAINT DU JOUR !!
Rappel du premier message :
Dimanche 24 Décembre 2017
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9774/Sainte-Paule-Elisabeth.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171224&id=621&fd=0
Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°121
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Samedi 07 Avril 2018
Fête de Saint Jean-Baptiste de La Salle, Fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes (1651-1719).
Fête de Saint Jean-Baptiste de La Salle, Fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes (1651-1719).
Fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes ( 1719).
Confesseur.
Né à Reims dans une famille bourgeoise, il est chanoine à 16 ans au chapitre de la Cathédrale. Son avenir est assuré.
Il est jeune séminariste quand il doit prendre en charge ses six frères et sœurs plus jeunes, à la mort de ses parents.
A cause de ces responsabilités familiales, il hésite à poursuivre jusqu'au Sacerdoce. Poussé par son père spirituel, il accepta de devenir Prêtre à 27 ans.
L'éducation de la jeunesse le passionne. Il ouvre des écoles gratuites pour les petites filles puis pour les petits garçons.
Pour les éduquer, il fonde une Congrégation: les Frères des Écoles Chrétiennes.
Pour s'y consacrer, il renonce à sa charge de chanoine qui lui assurait des ressources et distribue aux pauvres sa part d'héritage.
Le bon bourgeois rémois partagera désormais la pauvreté de ses frères.
Malgré les procès que lui font les maîtres d'écoles pour concurrence illicite, malgré les contradictions à l'intérieur même de son Ordre, saint Jean-Baptiste poursuit son œuvre, inventant une spiritualité et une pédagogie nouvelles.
C'est ainsi que l'apprentissage de la lecture se fait dans ses écoles, non sur le latin, mais sur le français !
Au milieu des tribulations, l'œuvre s'étend à travers la France et, aujourd'hui encore, à travers le monde.
Il meurt un Vendredi-Saint, lui dont le cœur, des années durant, avait été transpercé par les trahisons et les calomnies.
Le Pape Pie XII l'a déclaré "patron de tous les éducateurs Chrétiens."
Voir aussi le site Internet des Lasalliens en France et sur le site du diocèse de Reims: Jean-Baptiste de La Salle - Un saint rémois (1651-1719).Cliquer
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Mémoire de Saint Jean-Baptiste de la Salle, Prêtre de Reims, qui eut à cœur l’éducation humaine et Chrétienne des enfants, surtout chez les pauvres, fonda dans ce but l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, pour lequel il supporta bien des tribulations, et mourut à Rouen en 1719, ayant bien mérité du peuple de Dieu.
Martyrologe romain.
Vidéo ici
Confesseur.
Né à Reims dans une famille bourgeoise, il est chanoine à 16 ans au chapitre de la Cathédrale. Son avenir est assuré.
Il est jeune séminariste quand il doit prendre en charge ses six frères et sœurs plus jeunes, à la mort de ses parents.
A cause de ces responsabilités familiales, il hésite à poursuivre jusqu'au Sacerdoce. Poussé par son père spirituel, il accepta de devenir Prêtre à 27 ans.
L'éducation de la jeunesse le passionne. Il ouvre des écoles gratuites pour les petites filles puis pour les petits garçons.
Pour les éduquer, il fonde une Congrégation: les Frères des Écoles Chrétiennes.
Pour s'y consacrer, il renonce à sa charge de chanoine qui lui assurait des ressources et distribue aux pauvres sa part d'héritage.
Le bon bourgeois rémois partagera désormais la pauvreté de ses frères.
Malgré les procès que lui font les maîtres d'écoles pour concurrence illicite, malgré les contradictions à l'intérieur même de son Ordre, saint Jean-Baptiste poursuit son œuvre, inventant une spiritualité et une pédagogie nouvelles.
C'est ainsi que l'apprentissage de la lecture se fait dans ses écoles, non sur le latin, mais sur le français !
Au milieu des tribulations, l'œuvre s'étend à travers la France et, aujourd'hui encore, à travers le monde.
Il meurt un Vendredi-Saint, lui dont le cœur, des années durant, avait été transpercé par les trahisons et les calomnies.
Le Pape Pie XII l'a déclaré "patron de tous les éducateurs Chrétiens."
Voir aussi le site Internet des Lasalliens en France et sur le site du diocèse de Reims: Jean-Baptiste de La Salle - Un saint rémois (1651-1719).Cliquer
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Mémoire de Saint Jean-Baptiste de la Salle, Prêtre de Reims, qui eut à cœur l’éducation humaine et Chrétienne des enfants, surtout chez les pauvres, fonda dans ce but l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, pour lequel il supporta bien des tribulations, et mourut à Rouen en 1719, ayant bien mérité du peuple de Dieu.
Martyrologe romain.
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Pour un approfondissement biographique :
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°122
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Dimanche 08 Avril 2018
Fête de la Divine Miséricorde.
Fête de la Divine Miséricorde.
La première Fête de la Divine Miséricorde pour toute l'Église - instituée par le Pape Saint Jean-Paul II le 30 Avril 2000 à l'occasion de la Canonisation de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska- a été célébrée le Dimanche 22 Avril 2001.
Elle est depuis Célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier Dimanche après Pâques
Elle est depuis Célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier Dimanche après Pâques
Jésus a dit à Sr Faustine (Petit Journal, page 699) :
« Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde.
Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres
pécheurs.
En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma Miséricorde ;
Toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et Communiera, recevra le Pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources Divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate.
La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques.
Le genre humain ne trouvera pas la Paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. »
Par la Confession, on obtient le Pardon de Dieu mais on n'échappe pas à l'expiation de nos fautes.
Le seul moyen d'en être dispensé, c'est l'indulgence plénière. C'est donc une chose très importante qu'il ne faut pas rater.
Pour recevoir l'indulgence plénière associée au Dimanche 08 Avril , il faut :
Se Confesser et Communier. (ci-possible le même jour)
Une Prière à Marie, Mère de Dieu.
Le "Je crois en Dieu."
Une Prière pour le Pape
« Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde.
Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres
pécheurs.
En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma Miséricorde ;
Toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et Communiera, recevra le Pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources Divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate.
La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques.
Le genre humain ne trouvera pas la Paix tant qu'il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. »
Par la Confession, on obtient le Pardon de Dieu mais on n'échappe pas à l'expiation de nos fautes.
Le seul moyen d'en être dispensé, c'est l'indulgence plénière. C'est donc une chose très importante qu'il ne faut pas rater.
Pour recevoir l'indulgence plénière associée au Dimanche 08 Avril , il faut :
Se Confesser et Communier. (ci-possible le même jour)
Une Prière à Marie, Mère de Dieu.
Le "Je crois en Dieu."
Une Prière pour le Pape
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Deuxième Dimanche de Pâques
Dimanche de la Divine Miséricorde - Dimanche de Saint Thomas
Au terme de l'Octave Pascale - toute la semaine n'est considérée que comme un seul jour Célébrant « la Fête des fêtes » (Saint Augustin) -, le deuxième Dimanche de Pâques inaugure l'Octave de Dimanches qui mène jusqu'à la Pentecôte, comme aussi un jour unique de Fête, un « grand Dimanche » (Saint Athanase) d'allégresse, manifestée par la flamme du cierge Pascal qui brûle près de l'ambon.
Le Dimanche de la Divine Miséricorde a porté de nombreux noms :
* Ce fut le Dimanche in albis (« en blanc ») car, ce jour-là, les Baptisés de Pâques revêtent pour la dernière fois le vêtement blanc de leur naissance nouvelle.
* Ce fut le Dimanche de Quasimodo, du premier mot latin de l'antienne d'ouverture de la Messe : « Comme des enfants nouveau-nés ont soif du lait qui les nourrit, soyez avides du lait pur de la Parole, afin qu'il vous fasse grandir pour le Salut, alléluia ! »
* Et, depuis le 30 avril 2000, le Pape Saint Jean-Paul II a demandé qu'il soit fêté comme le « Dimanche de la Divine Miséricorde », selon la demande faite par le Christ à Sœur Faustine Kowalska, Canonisée ce jour-là
« Je désire qu'il y ait une Fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement Bénie le premier Dimanche après Pâques, ce Dimanche doit être la Fête de la Miséricorde » (1931).
La Liturgie y résonne encore tout entière de l'alléluia Pascal, cette acclamation de la Liturgie hébraïque qui loue joyeusement le Seigneur et retentit, dans l'Apocalypse, comme le chant des rachetés par le Sang de l'Agneau.
Et toutes les lectures concourent à « raviver dans les cœurs le mystère Pascal » (Prière après la Communion).
Le psaume 117, chanté dans le Grand Hallel de la Pâque juive, est repris comme un chant de victoire et, plus encore, comme un rappel de la mort-Résurrection du Christ :
« La pierre rejetée des bâtisseurs est devenue la tête d'angle...
Voici le jour que fit Le Seigneur : qu'il soit pour nous jour de Fête et de Joie ! »
(Ps 117 -118-, 22-24) (...)
Mais la Célébration de ce Dimanche est dominée par la figure de l'apôtre Thomas et l'expérience du Ressuscité qu'il connut « huit jours plus tard » (Jean 21, 26).
À travers Thomas, c'est à tous ses disciples que Le Seigneur apporte sa Paix et qu'il demande :
« Cesse d'être incrédule, sois croyant » (Jean 21, 27).
Par-delà l'apôtre Thomas, c'est à nous que s'adresse directement cette Béatitude, la dernière de l'Évangile : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » (Jean 21, 29)
« L'incrédulité de Thomas vient au secours de notre Foi », chante l'hymne de l'Office de la Résurrection.
Ainsi la première lecture, tirée du livre des Actes des Apôtres qui, pendant tout le temps Pascal, relate les débuts de l'Église, décrit la première communauté de Jérusalem, ceux qui déjà sont rassemblés au nom du Seigneur et croient sans l'avoir vu.
Fondés sur la Parole, l'Amour fraternel et l'Eucharistie, ils représentent l'archétype de toute Communauté Chrétienne, la Communion réalisée de tous ceux qui se sont reconnus frères dans le frère aîné et, en Lui, fils d'un même Père.
N'y a-t-il pas déjà là une anticipation du Bonheur Céleste ouvert par la Résurrection du Christ ?
Homélie du Pape Saint Jean Paul II
pour la Canonisation de Sainte Maria Faustyna Kowalska.
(Dimanche 30 Avril 2000)
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« Confitemini Domino quoniam bonus, quoniam in saeculum misericordia eius »,
« Rendez grâce au Seigneur, car il est bon, car éternel est son Amour ! » (Ps 118, 1).
C'est ce que chante l'Église en l'Octave de Pâques, recueillant presque des lèvres du Christ ces paroles du Psaume ; des lèvres du Christ ressuscité, qui dans le Cénacle, apporte la grande annonce de la Miséricorde Divine et en confie le Ministère aux apôtres :
« Paix à vous !
Comme Le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie [...] Recevez L'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20, 21-23).
Avant de prononcer ces paroles, Jésus montre ses mains et son côté. C'est-à-dire qu'il montre les blessures de la Passion, en particulier la blessure du cœur, source d'où jaillit la grande vague de Miséricorde qui se déverse sur l'Humanité.
De ce cœur, Sœur Faustyna Kowalska, la Bienheureuse que dorénavant nous appellerons Sainte, verra partir deux faisceaux de lumière qui illuminent le monde. « Les deux rayons, lui expliqua un jour Jésus lui-même, représentent le sang et l'eau » (Journal, Librairie éditrice vaticane, p. 132).
Sang et eau !
La pensée s'envole vers le témoignage de l'évangéliste Jean, qui, lorsqu'un soldat sur le Calvaire frappa de sa lance le côté du Christ, en vit sortir « du sang et de l'eau » (cf. Jn 19, 34).
Et si le Sang évoque le Sacrifice de la Croix et le Don Eucharistique, l'Eau, dans la symbolique de Jean, rappelle non seulement le Baptême, mais également le Don de L'Esprit Saint (cf. Jn 3, 5 ; 4, 14 ; 7, 37-39).
À travers le Cœur du Christ Crucifié, la Miséricorde Divine atteint les hommes : « Ma Fille, dis que je suis l'Amour et la Miséricorde en personne », demandera Jésus à Sœur Faustyna (Journal, 374).
Cette Miséricorde, Le Christ la diffuse sur l'Humanité à travers l'envoi de L'Esprit qui, dans la Trinité, est la Personne-Amour.
Et la Miséricorde n'est-elle pas le « second nom » de l'Amour (cf. Dives in misericordia, n. 7), saisi dans son aspect le plus profond et le plus tendre, dans son aptitude à se charger de chaque besoin, en particulier dans son immense capacité de Pardon ?
Aujourd'hui, ma Joie est véritablement grande de proposer à toute l'Église, qui est presque un Don de Dieu pour notre temps, la vie et le témoignage de Sœur Faustyna Kowalska.
La Divine Providence a voulu que la vie de cette humble fille de la Pologne soit totalement liée à l'histoire du vingtième siècle, le siècle que nous venons de quitter.
C'est, en effet, entre la Première et la Seconde Guerre mondiale que Le Christ lui a confié son message de Miséricorde.
Ceux qui se souviennent, qui furent témoins et qui prirent part aux événements de ces années et des atroces souffrances qui en découlèrent pour des millions d'hommes, savent bien combien le message de la Miséricorde était nécessaire.
Jésus dit à Sœur Faustyna : « L'Humanité n'aura de Paix que lorsqu'elle s'adressera avec confiance à la Divine Miséricorde » (Journal, p. 132).
À travers l'œuvre de la religieuse polonaise, ce message s'est lié à jamais au vingtième siècle, dernier du second millénaire et pont vers le troisième millénaire.
Il ne s'agit pas d'un message nouveau, mais on peut le considérer comme un don d'illumination particulière, qui nous aide à revivre plus intensément l'Évangile de Pâques, pour l'offrir comme un rayon de lumière aux hommes et aux femmes de notre temps.
Que nous apporteront les années qui s'ouvrent à nous ?
Quel sera l'avenir de l'homme sur la Terre ?
Nous ne pouvons pas le savoir. Il est toutefois certain qu'à côté de nouveaux progrès ne manqueront pas, malheureusement, les expériences douloureuses.
Mais la lumière de la Miséricorde Divine, que Le Seigneur a presque voulu remettre au monde à travers le charisme de Sœur Faustyna, illuminera le chemin des hommes du troisième millénaire.
Comme les Apôtres autrefois, il est toutefois nécessaire que l'humanité d'aujourd'hui accueille elle aussi dans le cénacle de l'histoire Le Christ Ressuscité, qui montre les blessures de sa Crucifixion et répète : Paix à vous !
Il faut que l'humanité se laisse atteindre et imprégner par L'Esprit que Le Christ Ressuscité lui donne. C'est L'Esprit qui guérit les blessures du cœur, abat les barrières qui nous éloignent de Dieu et qui nous divisent entre nous, restitue la Joie de l'Amour du Père et celle de l'unité fraternelle.
Il est alors important que nous recevions entièrement le message qui provient de la Parole de Dieu en ce deuxième Dimanche de Pâques, qui dorénavant, dans toute l'Église, prendra le nom de « Dimanche de la Miséricorde Divine ».
Dans les diverses lectures, la Liturgie semble désigner le chemin de la Miséricorde qui, tandis qu'elle reconstruit le rapport de chacun avec Dieu, suscite également parmi les hommes de nouveaux rapports de solidarité fraternelle.
Le Christ nous a enseigné que l'homme non seulement reçoit et expérimente la Miséricorde de Dieu, mais aussi qu'il est appelé à faire Miséricorde aux autres : « Bienheureux les Miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde (Mt 5, 7) » (Dives in misericordia, n. 14).
Il nous a ensuite indiqué les multiples voies de la Miséricorde, qui ne Pardonne pas seulement les péchés, mais répond également à toutes les nécessités de l'homme.
Jésus s'incline sur toute forme de pauvreté humaine, matérielle et spirituelle. Son message de Miséricorde continue de nous atteindre à travers le geste de ses mains tendues vers l'homme qui souffre.
C'est ainsi que l'a vu et l'a annoncé aux hommes de tous les continents Sœur Faustyna, qui, cachée dans son couvent de Łagiewniki, à Cracovie, a fait de son existence un chant à la Miséricorde : Misericordias Domini in aeternum cantabo.
La Canonisation de Sœur Faustyna revêt une éloquence particulière.
À travers cet acte, j'entends transmettre aujourd'hui ce message au nouveau millénaire. Je le transmets à tous les hommes afin qu'ils apprennent à connaître toujours mieux le véritable visage de Dieu et le véritable visage de leurs frères.
L'Amour de Dieu et l'Amour des frères sont en effet indissociables, comme nous l'a rappelé la première Épître de Jean :
« Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu à ce que nous aimons Dieu et que nous pratiquons ses commandements » (5, 2).
L'Apôtre nous rappelle ici à la vérité de l'Amour, nous montrant dans l'observance des Commandements la mesure et le critère.
Il n'est pas facile, en effet, d'aimer d'un Amour profond, fait de don authentique de soi. Cet Amour ne s'apprend qu'à l'école de Dieu, à la chaleur de sa Charité.
En fixant le regard sur Lui, en nous syntonisant sur son cœur de Père, nous devenons capables de regarder nos frères avec des yeux nouveaux, dans une attitude de gratuité et de partage, de générosité et de Pardon.
Tout cela est la Miséricorde ! Dans la mesure où l'humanité saura apprendre le secret de ce regard Miséricordieux, la description idéale de la première lecture se révèle être une perspective réalisable :
« La multitude des croyants n'avait qu'un cœur et qu'une âme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était commun » (Ac 4, 32).
Ici, la Miséricorde du cœur est devenue également un style de rapports, un projet de communauté, un partage de biens. Ici ont fleuri les « œuvres de Miséricorde » spirituelles et corporelles.
Ici, la Miséricorde est devenue une façon concrète d'être le « prochain » des frères les plus indigents.
Sœur Faustyna Kowalska a écrit dans son journal.
« J'éprouve une douleur atroce, lorsque j'observe les souffrances du prochain. Toutes les souffrances du prochain se répercutent dans mon cœur ; je porte dans mon cœur leurs angoisses, de sorte qu'elles m'anéantissent également physiquement. Je voudrais que toutes les douleurs retombent sur moi, pour soulager mon prochain » (Journal, p. 365).
Voilà à quel point de partage conduit l'Amour lorsqu'il se mesure à l'Amour de Dieu !
C'est de cet Amour que l'Humanité d'aujourd'hui doit s'inspirer pour affronter la crise de sens, les défis des besoins les plus divers, en particulier l'exigence de sauvegarder la dignité de chaque personne humaine.
Le message de la Divine Miséricorde est ainsi, de façon implicite, également un message sur la valeur de chaque homme.
Chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu, Le Christ a donné sa vie pour chacun, Le Père fait don à tous de son Esprit et offre l'accès à son intimité.
Ce message réconfortant s'adresse en particulier à celui qui, touché par une épreuve particulièrement dure ou écrasé par le poids des péchés commis, a perdu toute confiance dans la vie et est tenté de céder au désespoir.
C'est à lui que se présente le visage doux du Christ, c'est sur lui qu'arrivent ces rayons qui partent de son cœur et qui illuminent, réchauffent, indiquent le chemin et diffusent l'Espérance.
Combien d'âmes a déjà réconforté l'invocation : « Jésus, j'ai confiance en Toi », que la Providence a suggérée à Sœur Faustyna !
Cet acte simple d'abandon à Jésus dissipe les nuages les plus épais et fait pénétrer un rayon de lumière dans la vie de chacun.
Misericordia Domini in aeternum cantabo (Ps 88 [89], 2).
À la voix de la Très sainte Vierge Marie, la « Mère de la Miséricorde », à la voix de cette nouvelle sainte, qui dans la Jérusalem Céleste chante la Miséricorde avec tous les amis de Dieu, nous unissons nous aussi, Église en pèlerinage, notre voix.
Et toi, Faustyna, don de Dieu à notre temps, don de la terre de Pologne à toute l'Église, obtiens-nous de percevoir la profondeur de la Miséricorde Divine, aide-nous à en faire l'expérience vivante et à en témoigner à nos frères.
Que ton message de lumière et d'espérance se diffuse dans le monde entier, pousse les pécheurs à la conversion, dissipe les rivalités et les haines, incite les hommes et les nations à la pratique de la fraternité.
Aujourd'hui, en tournant le regard avec toi vers le visage du Christ ressuscité, nous faisons nôtre ta Prière d'abandon confiant et nous disons avec une ferme espérance :
« Jésus, j'ai confiance en Toi ! »
Dimanche de la Divine Miséricorde - Dimanche de Saint Thomas
Au terme de l'Octave Pascale - toute la semaine n'est considérée que comme un seul jour Célébrant « la Fête des fêtes » (Saint Augustin) -, le deuxième Dimanche de Pâques inaugure l'Octave de Dimanches qui mène jusqu'à la Pentecôte, comme aussi un jour unique de Fête, un « grand Dimanche » (Saint Athanase) d'allégresse, manifestée par la flamme du cierge Pascal qui brûle près de l'ambon.
Le Dimanche de la Divine Miséricorde a porté de nombreux noms :
* Ce fut le Dimanche in albis (« en blanc ») car, ce jour-là, les Baptisés de Pâques revêtent pour la dernière fois le vêtement blanc de leur naissance nouvelle.
* Ce fut le Dimanche de Quasimodo, du premier mot latin de l'antienne d'ouverture de la Messe : « Comme des enfants nouveau-nés ont soif du lait qui les nourrit, soyez avides du lait pur de la Parole, afin qu'il vous fasse grandir pour le Salut, alléluia ! »
* Et, depuis le 30 avril 2000, le Pape Saint Jean-Paul II a demandé qu'il soit fêté comme le « Dimanche de la Divine Miséricorde », selon la demande faite par le Christ à Sœur Faustine Kowalska, Canonisée ce jour-là
« Je désire qu'il y ait une Fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement Bénie le premier Dimanche après Pâques, ce Dimanche doit être la Fête de la Miséricorde » (1931).
La Liturgie y résonne encore tout entière de l'alléluia Pascal, cette acclamation de la Liturgie hébraïque qui loue joyeusement le Seigneur et retentit, dans l'Apocalypse, comme le chant des rachetés par le Sang de l'Agneau.
Et toutes les lectures concourent à « raviver dans les cœurs le mystère Pascal » (Prière après la Communion).
Le psaume 117, chanté dans le Grand Hallel de la Pâque juive, est repris comme un chant de victoire et, plus encore, comme un rappel de la mort-Résurrection du Christ :
« La pierre rejetée des bâtisseurs est devenue la tête d'angle...
Voici le jour que fit Le Seigneur : qu'il soit pour nous jour de Fête et de Joie ! »
(Ps 117 -118-, 22-24) (...)
Mais la Célébration de ce Dimanche est dominée par la figure de l'apôtre Thomas et l'expérience du Ressuscité qu'il connut « huit jours plus tard » (Jean 21, 26).
À travers Thomas, c'est à tous ses disciples que Le Seigneur apporte sa Paix et qu'il demande :
« Cesse d'être incrédule, sois croyant » (Jean 21, 27).
Par-delà l'apôtre Thomas, c'est à nous que s'adresse directement cette Béatitude, la dernière de l'Évangile : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » (Jean 21, 29)
« L'incrédulité de Thomas vient au secours de notre Foi », chante l'hymne de l'Office de la Résurrection.
Ainsi la première lecture, tirée du livre des Actes des Apôtres qui, pendant tout le temps Pascal, relate les débuts de l'Église, décrit la première communauté de Jérusalem, ceux qui déjà sont rassemblés au nom du Seigneur et croient sans l'avoir vu.
Fondés sur la Parole, l'Amour fraternel et l'Eucharistie, ils représentent l'archétype de toute Communauté Chrétienne, la Communion réalisée de tous ceux qui se sont reconnus frères dans le frère aîné et, en Lui, fils d'un même Père.
N'y a-t-il pas déjà là une anticipation du Bonheur Céleste ouvert par la Résurrection du Christ ?
Homélie du Pape Saint Jean Paul II
pour la Canonisation de Sainte Maria Faustyna Kowalska.
(Dimanche 30 Avril 2000)
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« Confitemini Domino quoniam bonus, quoniam in saeculum misericordia eius »,
« Rendez grâce au Seigneur, car il est bon, car éternel est son Amour ! » (Ps 118, 1).
C'est ce que chante l'Église en l'Octave de Pâques, recueillant presque des lèvres du Christ ces paroles du Psaume ; des lèvres du Christ ressuscité, qui dans le Cénacle, apporte la grande annonce de la Miséricorde Divine et en confie le Ministère aux apôtres :
« Paix à vous !
Comme Le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie [...] Recevez L'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20, 21-23).
Avant de prononcer ces paroles, Jésus montre ses mains et son côté. C'est-à-dire qu'il montre les blessures de la Passion, en particulier la blessure du cœur, source d'où jaillit la grande vague de Miséricorde qui se déverse sur l'Humanité.
De ce cœur, Sœur Faustyna Kowalska, la Bienheureuse que dorénavant nous appellerons Sainte, verra partir deux faisceaux de lumière qui illuminent le monde. « Les deux rayons, lui expliqua un jour Jésus lui-même, représentent le sang et l'eau » (Journal, Librairie éditrice vaticane, p. 132).
Sang et eau !
La pensée s'envole vers le témoignage de l'évangéliste Jean, qui, lorsqu'un soldat sur le Calvaire frappa de sa lance le côté du Christ, en vit sortir « du sang et de l'eau » (cf. Jn 19, 34).
Et si le Sang évoque le Sacrifice de la Croix et le Don Eucharistique, l'Eau, dans la symbolique de Jean, rappelle non seulement le Baptême, mais également le Don de L'Esprit Saint (cf. Jn 3, 5 ; 4, 14 ; 7, 37-39).
À travers le Cœur du Christ Crucifié, la Miséricorde Divine atteint les hommes : « Ma Fille, dis que je suis l'Amour et la Miséricorde en personne », demandera Jésus à Sœur Faustyna (Journal, 374).
Cette Miséricorde, Le Christ la diffuse sur l'Humanité à travers l'envoi de L'Esprit qui, dans la Trinité, est la Personne-Amour.
Et la Miséricorde n'est-elle pas le « second nom » de l'Amour (cf. Dives in misericordia, n. 7), saisi dans son aspect le plus profond et le plus tendre, dans son aptitude à se charger de chaque besoin, en particulier dans son immense capacité de Pardon ?
Aujourd'hui, ma Joie est véritablement grande de proposer à toute l'Église, qui est presque un Don de Dieu pour notre temps, la vie et le témoignage de Sœur Faustyna Kowalska.
La Divine Providence a voulu que la vie de cette humble fille de la Pologne soit totalement liée à l'histoire du vingtième siècle, le siècle que nous venons de quitter.
C'est, en effet, entre la Première et la Seconde Guerre mondiale que Le Christ lui a confié son message de Miséricorde.
Ceux qui se souviennent, qui furent témoins et qui prirent part aux événements de ces années et des atroces souffrances qui en découlèrent pour des millions d'hommes, savent bien combien le message de la Miséricorde était nécessaire.
Jésus dit à Sœur Faustyna : « L'Humanité n'aura de Paix que lorsqu'elle s'adressera avec confiance à la Divine Miséricorde » (Journal, p. 132).
À travers l'œuvre de la religieuse polonaise, ce message s'est lié à jamais au vingtième siècle, dernier du second millénaire et pont vers le troisième millénaire.
Il ne s'agit pas d'un message nouveau, mais on peut le considérer comme un don d'illumination particulière, qui nous aide à revivre plus intensément l'Évangile de Pâques, pour l'offrir comme un rayon de lumière aux hommes et aux femmes de notre temps.
Que nous apporteront les années qui s'ouvrent à nous ?
Quel sera l'avenir de l'homme sur la Terre ?
Nous ne pouvons pas le savoir. Il est toutefois certain qu'à côté de nouveaux progrès ne manqueront pas, malheureusement, les expériences douloureuses.
Mais la lumière de la Miséricorde Divine, que Le Seigneur a presque voulu remettre au monde à travers le charisme de Sœur Faustyna, illuminera le chemin des hommes du troisième millénaire.
Comme les Apôtres autrefois, il est toutefois nécessaire que l'humanité d'aujourd'hui accueille elle aussi dans le cénacle de l'histoire Le Christ Ressuscité, qui montre les blessures de sa Crucifixion et répète : Paix à vous !
Il faut que l'humanité se laisse atteindre et imprégner par L'Esprit que Le Christ Ressuscité lui donne. C'est L'Esprit qui guérit les blessures du cœur, abat les barrières qui nous éloignent de Dieu et qui nous divisent entre nous, restitue la Joie de l'Amour du Père et celle de l'unité fraternelle.
Il est alors important que nous recevions entièrement le message qui provient de la Parole de Dieu en ce deuxième Dimanche de Pâques, qui dorénavant, dans toute l'Église, prendra le nom de « Dimanche de la Miséricorde Divine ».
Dans les diverses lectures, la Liturgie semble désigner le chemin de la Miséricorde qui, tandis qu'elle reconstruit le rapport de chacun avec Dieu, suscite également parmi les hommes de nouveaux rapports de solidarité fraternelle.
Le Christ nous a enseigné que l'homme non seulement reçoit et expérimente la Miséricorde de Dieu, mais aussi qu'il est appelé à faire Miséricorde aux autres : « Bienheureux les Miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde (Mt 5, 7) » (Dives in misericordia, n. 14).
Il nous a ensuite indiqué les multiples voies de la Miséricorde, qui ne Pardonne pas seulement les péchés, mais répond également à toutes les nécessités de l'homme.
Jésus s'incline sur toute forme de pauvreté humaine, matérielle et spirituelle. Son message de Miséricorde continue de nous atteindre à travers le geste de ses mains tendues vers l'homme qui souffre.
C'est ainsi que l'a vu et l'a annoncé aux hommes de tous les continents Sœur Faustyna, qui, cachée dans son couvent de Łagiewniki, à Cracovie, a fait de son existence un chant à la Miséricorde : Misericordias Domini in aeternum cantabo.
La Canonisation de Sœur Faustyna revêt une éloquence particulière.
À travers cet acte, j'entends transmettre aujourd'hui ce message au nouveau millénaire. Je le transmets à tous les hommes afin qu'ils apprennent à connaître toujours mieux le véritable visage de Dieu et le véritable visage de leurs frères.
L'Amour de Dieu et l'Amour des frères sont en effet indissociables, comme nous l'a rappelé la première Épître de Jean :
« Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu à ce que nous aimons Dieu et que nous pratiquons ses commandements » (5, 2).
L'Apôtre nous rappelle ici à la vérité de l'Amour, nous montrant dans l'observance des Commandements la mesure et le critère.
Il n'est pas facile, en effet, d'aimer d'un Amour profond, fait de don authentique de soi. Cet Amour ne s'apprend qu'à l'école de Dieu, à la chaleur de sa Charité.
En fixant le regard sur Lui, en nous syntonisant sur son cœur de Père, nous devenons capables de regarder nos frères avec des yeux nouveaux, dans une attitude de gratuité et de partage, de générosité et de Pardon.
Tout cela est la Miséricorde ! Dans la mesure où l'humanité saura apprendre le secret de ce regard Miséricordieux, la description idéale de la première lecture se révèle être une perspective réalisable :
« La multitude des croyants n'avait qu'un cœur et qu'une âme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était commun » (Ac 4, 32).
Ici, la Miséricorde du cœur est devenue également un style de rapports, un projet de communauté, un partage de biens. Ici ont fleuri les « œuvres de Miséricorde » spirituelles et corporelles.
Ici, la Miséricorde est devenue une façon concrète d'être le « prochain » des frères les plus indigents.
Sœur Faustyna Kowalska a écrit dans son journal.
« J'éprouve une douleur atroce, lorsque j'observe les souffrances du prochain. Toutes les souffrances du prochain se répercutent dans mon cœur ; je porte dans mon cœur leurs angoisses, de sorte qu'elles m'anéantissent également physiquement. Je voudrais que toutes les douleurs retombent sur moi, pour soulager mon prochain » (Journal, p. 365).
Voilà à quel point de partage conduit l'Amour lorsqu'il se mesure à l'Amour de Dieu !
C'est de cet Amour que l'Humanité d'aujourd'hui doit s'inspirer pour affronter la crise de sens, les défis des besoins les plus divers, en particulier l'exigence de sauvegarder la dignité de chaque personne humaine.
Le message de la Divine Miséricorde est ainsi, de façon implicite, également un message sur la valeur de chaque homme.
Chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu, Le Christ a donné sa vie pour chacun, Le Père fait don à tous de son Esprit et offre l'accès à son intimité.
Ce message réconfortant s'adresse en particulier à celui qui, touché par une épreuve particulièrement dure ou écrasé par le poids des péchés commis, a perdu toute confiance dans la vie et est tenté de céder au désespoir.
C'est à lui que se présente le visage doux du Christ, c'est sur lui qu'arrivent ces rayons qui partent de son cœur et qui illuminent, réchauffent, indiquent le chemin et diffusent l'Espérance.
Combien d'âmes a déjà réconforté l'invocation : « Jésus, j'ai confiance en Toi », que la Providence a suggérée à Sœur Faustyna !
Cet acte simple d'abandon à Jésus dissipe les nuages les plus épais et fait pénétrer un rayon de lumière dans la vie de chacun.
Misericordia Domini in aeternum cantabo (Ps 88 [89], 2).
À la voix de la Très sainte Vierge Marie, la « Mère de la Miséricorde », à la voix de cette nouvelle sainte, qui dans la Jérusalem Céleste chante la Miséricorde avec tous les amis de Dieu, nous unissons nous aussi, Église en pèlerinage, notre voix.
Et toi, Faustyna, don de Dieu à notre temps, don de la terre de Pologne à toute l'Église, obtiens-nous de percevoir la profondeur de la Miséricorde Divine, aide-nous à en faire l'expérience vivante et à en témoigner à nos frères.
Que ton message de lumière et d'espérance se diffuse dans le monde entier, pousse les pécheurs à la conversion, dissipe les rivalités et les haines, incite les hommes et les nations à la pratique de la fraternité.
Aujourd'hui, en tournant le regard avec toi vers le visage du Christ ressuscité, nous faisons nôtre ta Prière d'abandon confiant et nous disons avec une ferme espérance :
« Jésus, j'ai confiance en Toi ! »
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Sainte Faustine - Héléna Kowalska
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Bonne fête de la Divine Miséricorde @ Tous
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°123
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Encore une fois, chère Marie, sois bénie pr tt le résultat de tes recherches si sérieuses et régulières. J'essaie d'en suivre le rythme le + possible et je me régale.
Incroyable ce que tu nous rappelles ou ns fais découvrir concernant ces modèles de vie tous différents des uns des autres…
Très touchée hier, jour de St J B de La Salle : avant d’arriver ds les Weppes, j’ai eu le bonheur d’enseigner l’allemand pdt 30 ans à Villeneuve d’Ascq chez… les frères des écoles chrétiennes. Affectueusement, on utilisait le sigle JB pr parler du fondateur de cet ordre religieux.
D’autre part, comme je viens de le poster sur un autre fil, moi aussi j’accorde une grande importance au Dimanche de la MISERICORDE qu’a demandé Notre Seigneur à Sœur Faustine… Alors encore un grand et ! Eh oui, voilà le lundi qui commence... Je t'embrasse ainsi que tt le p'tit monde du forum. J'en profite pr souhaiter la bienvenue à notre nouvelle sœur :
à Bleuelavande ! Quel joli nom! Tu ne serais pas du Sud, par hasard...??? M-Odile....... du Nooooord
Incroyable ce que tu nous rappelles ou ns fais découvrir concernant ces modèles de vie tous différents des uns des autres…
Très touchée hier, jour de St J B de La Salle : avant d’arriver ds les Weppes, j’ai eu le bonheur d’enseigner l’allemand pdt 30 ans à Villeneuve d’Ascq chez… les frères des écoles chrétiennes. Affectueusement, on utilisait le sigle JB pr parler du fondateur de cet ordre religieux.
D’autre part, comme je viens de le poster sur un autre fil, moi aussi j’accorde une grande importance au Dimanche de la MISERICORDE qu’a demandé Notre Seigneur à Sœur Faustine… Alors encore un grand et ! Eh oui, voilà le lundi qui commence... Je t'embrasse ainsi que tt le p'tit monde du forum. J'en profite pr souhaiter la bienvenue à notre nouvelle sœur :
à Bleuelavande ! Quel joli nom! Tu ne serais pas du Sud, par hasard...??? M-Odile....... du Nooooord
Marie du 85- Messages : 423
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Age : 70
Localisation : Vendée
- Message n°124
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Bonjour Marie-Odile,
C'est avec plaisir et je te remercie pour ce gentil message qui me va droit au coeur, tu es un ange!!
Nous nous connaissons peu,mais rien que le fait de te lire, j'apprends un peu plus de toi chaque fois que tu écris ici!!
Merci pour ta Bonne Humeur Communicative
Je t'embrasse bien Amicalement
Marie-José
C'est avec plaisir et je te remercie pour ce gentil message qui me va droit au coeur, tu es un ange!!
Nous nous connaissons peu,mais rien que le fait de te lire, j'apprends un peu plus de toi chaque fois que tu écris ici!!
Merci pour ta Bonne Humeur Communicative
Je t'embrasse bien Amicalement
Marie-José
Lundi 09 Avril 2018
Fête de l’Annonciation du Seigneur à la Très Sainte Vierge Marie.
Fête de l’Annonciation du Seigneur à la Très Sainte Vierge Marie.
NB:
Lorsque, comme en cette année 2018, le 25 Mars tombe le Dimanche des Rameaux et de la Passion, la Fête de l'Annonciation est célébrée le premier jour hors Fête, c'est-à-dire le Lundi qui suit la Semaine de Pâques, c’est-à-dire le Lundi 09 Avril 2018.
Lorsque, comme en cette année 2018, le 25 Mars tombe le Dimanche des Rameaux et de la Passion, la Fête de l'Annonciation est célébrée le premier jour hors Fête, c'est-à-dire le Lundi qui suit la Semaine de Pâques, c’est-à-dire le Lundi 09 Avril 2018.
L'annonciation à la Vierge Marie
l'AnnonciationEn 2018, le 25 mars étant le dimanche des Rameaux, la fête est reportée au 9 avril.
La scène nous est bien connue. Dieu propose et attend une réponse. Ce sera "Qu'il me soit fait selon ta parole." (Lc 1, 26-38)Cliquer
Elle devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l'Église.
Cette fête est d'abord la fête de l'Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce minuscule embryon jusqu'à la Croix et la Résurrection, jusqu'à la Gloire de Dieu.
A lire aussi: L’Annonciation ou le recommencement à neuf (Fr. Bernard Forthomme, o.f.m., Revue Esprit & Vie)
NB:
Lorsque le 25 mars est dans la Semaine Sainte (semaine qui précède Pâques), la fête de l'Annonciation est célébrée le premier jour hors fête, c'est-à-dire le lundi qui suit la semaine de Pâques; d’un point de vue liturgique, la semaine qui suit la fête de Pâques ne fait qu’un avec la fête elle-même.
En 2016, le 25 mars était le Vendredi Saint, la fête de l'Annonciation avait été reportée au 4 avril.Clliquer
En 2013, le 25 mars coïncidait avec le lundi Saint et la fête de l’Annonciation était reportée au 8 avril.
Lorsque le Vendredi saint tombe un 25 mars, jour de la fête de l'Annonciation, Notre-Dame du Puy-en-Velay en Haute-Loire invite les fidèles à venir l’implorer et à recevoir l’indulgence plénière à l’occasion du Jubilé.
Il y a 3 à 4 jubilés par siècle. Derniers jubilés: 1910, 1921, 1932, 2005, 2016... le prochain aura lieu en 2157.
La solennité de l’Annonciation rappelle le jour où, à Nazareth, la Vierge Marie accueillit la parole qui lui fut dite par l’Ange de la part du Seigneur:
”Tu concevras et tu enfanteras un fils qui sera appelé Fils du Très-Haut”.
Ainsi quand fut venue la plénitude des temps, pour nous les hommes et pour notre salut, par l’Esprit Saint, le Fils unique de Dieu, qui était avant tous les siècles, a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme.
Martyrologe romain
l'AnnonciationEn 2018, le 25 mars étant le dimanche des Rameaux, la fête est reportée au 9 avril.
La scène nous est bien connue. Dieu propose et attend une réponse. Ce sera "Qu'il me soit fait selon ta parole." (Lc 1, 26-38)Cliquer
Elle devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l'Église.
Cette fête est d'abord la fête de l'Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce minuscule embryon jusqu'à la Croix et la Résurrection, jusqu'à la Gloire de Dieu.
A lire aussi: L’Annonciation ou le recommencement à neuf (Fr. Bernard Forthomme, o.f.m., Revue Esprit & Vie)
NB:
Lorsque le 25 mars est dans la Semaine Sainte (semaine qui précède Pâques), la fête de l'Annonciation est célébrée le premier jour hors fête, c'est-à-dire le lundi qui suit la semaine de Pâques; d’un point de vue liturgique, la semaine qui suit la fête de Pâques ne fait qu’un avec la fête elle-même.
En 2016, le 25 mars était le Vendredi Saint, la fête de l'Annonciation avait été reportée au 4 avril.Clliquer
En 2013, le 25 mars coïncidait avec le lundi Saint et la fête de l’Annonciation était reportée au 8 avril.
Lorsque le Vendredi saint tombe un 25 mars, jour de la fête de l'Annonciation, Notre-Dame du Puy-en-Velay en Haute-Loire invite les fidèles à venir l’implorer et à recevoir l’indulgence plénière à l’occasion du Jubilé.
Il y a 3 à 4 jubilés par siècle. Derniers jubilés: 1910, 1921, 1932, 2005, 2016... le prochain aura lieu en 2157.
La solennité de l’Annonciation rappelle le jour où, à Nazareth, la Vierge Marie accueillit la parole qui lui fut dite par l’Ange de la part du Seigneur:
”Tu concevras et tu enfanteras un fils qui sera appelé Fils du Très-Haut”.
Ainsi quand fut venue la plénitude des temps, pour nous les hommes et pour notre salut, par l’Esprit Saint, le Fils unique de Dieu, qui était avant tous les siècles, a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme.
Martyrologe romain
Source
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L’Annonciation du Seigneur, texte du Père Henri Caffarel
Nous reproduisons ce texte du Fondateur des équipes Notre-Dame, magnifique texte sur l’Annonciation du Seigneur, publié dans " Prends chez toi Marie, ton épouse", éditions du feu Nouveau, p28 à 35.
Nous reproduisons ce texte du Fondateur des équipes Notre-Dame, magnifique texte sur l’Annonciation du Seigneur, publié dans " Prends chez toi Marie, ton épouse", éditions du feu Nouveau, p28 à 35.
Lire Ici
La Fête de L’Annonciation est avant tout, la Fête de L’Amour et la Fête du OUI
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES
Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°125
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mardi 10 Avril 2018
Fête de Saint Michel des Saints, Trinitaire Déchaussé (1591-1625).
Fête de Saint Michel des Saints, Trinitaire Déchaussé (1591-1625).
Saint Michel des Saints
Trinitaire Déchaussé
Miguel de los Santos est né à Vich, en Catalogne (Espagne), le 29 Septembre 1591.
Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître et dès sa plus tendre jeunesse, il fait le vœu de chasteté perpétuelle.
À l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il courut se cacher dans une caverne.
Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Notre-Seigneur, lorsqu'il fut découvert et obligé à revenir chez lui.
En rentrant sous le toit paternel, Michel ne diminua en rien la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre.
Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller et prenait fréquemment la discipline.
Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.
Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la ferme résolution d'embrasser l'état religieux.
Il se rendit à Barcelone et se présenta chez les Trinitaires qui l'admirent au noviciat.
Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église, il fit ses vœux, le 30 Septembre 1607.
Peu de mois après, il apprit que le Bienheureux Jean-Baptiste de la Conception venait d'entreprendre la réforme de l'Ordre de la Sainte Trinité.
Il se hâta d'aller se joindre aux fervents Religieux qui secondaient le zélé réformateur. Il se distingua bientôt par son ardeur à pratiquer la Règle primitive de l'institut que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande que jamais on ne put le trouver en défaut sur aucun point de la Règle.
Il ne possédait qu'une seule tunique, ne buvait jamais de vin et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture.
Il donnait très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit dans la contemplation des choses Célestes.
On a écrit qu'il passait des heures et des heures agenouillé devant le Saint Sacrement à la chapelle et qu'il fut souvent favorisé d'extases et de visions Célestes pendant qu'il célébrait les saints mystères.
Mais quelles que soient les consolations Célestes que Saint Michel des Saints goûta dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs imposés par la charité.
Il passait un temps considérable au confessionnal, dévoué tout entier au service des âmes.
Aux yeux de tous, de son vivant même, il a paru être un véritable Saint.
On l'appelait : « la fleur des Saints », d'où provient sans doute le nom de Michel des Saints que lui connaît la postérité.
Son mérite le fit choisir par deux fois pour gouverner des maisons de son Ordre.
Il est mort âgé de trente-trois ans, le 10 Avril 1625.
Miguel de los Santos a été Canonisé le 8 Juin 1862 par le Bienheureux Pape Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).
Trinitaire Déchaussé
Miguel de los Santos est né à Vich, en Catalogne (Espagne), le 29 Septembre 1591.
Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître et dès sa plus tendre jeunesse, il fait le vœu de chasteté perpétuelle.
À l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il courut se cacher dans une caverne.
Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Notre-Seigneur, lorsqu'il fut découvert et obligé à revenir chez lui.
En rentrant sous le toit paternel, Michel ne diminua en rien la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre.
Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller et prenait fréquemment la discipline.
Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.
Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la ferme résolution d'embrasser l'état religieux.
Il se rendit à Barcelone et se présenta chez les Trinitaires qui l'admirent au noviciat.
Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église, il fit ses vœux, le 30 Septembre 1607.
Peu de mois après, il apprit que le Bienheureux Jean-Baptiste de la Conception venait d'entreprendre la réforme de l'Ordre de la Sainte Trinité.
Il se hâta d'aller se joindre aux fervents Religieux qui secondaient le zélé réformateur. Il se distingua bientôt par son ardeur à pratiquer la Règle primitive de l'institut que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande que jamais on ne put le trouver en défaut sur aucun point de la Règle.
Il ne possédait qu'une seule tunique, ne buvait jamais de vin et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture.
Il donnait très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit dans la contemplation des choses Célestes.
On a écrit qu'il passait des heures et des heures agenouillé devant le Saint Sacrement à la chapelle et qu'il fut souvent favorisé d'extases et de visions Célestes pendant qu'il célébrait les saints mystères.
Mais quelles que soient les consolations Célestes que Saint Michel des Saints goûta dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs imposés par la charité.
Il passait un temps considérable au confessionnal, dévoué tout entier au service des âmes.
Aux yeux de tous, de son vivant même, il a paru être un véritable Saint.
On l'appelait : « la fleur des Saints », d'où provient sans doute le nom de Michel des Saints que lui connaît la postérité.
Son mérite le fit choisir par deux fois pour gouverner des maisons de son Ordre.
Il est mort âgé de trente-trois ans, le 10 Avril 1625.
Miguel de los Santos a été Canonisé le 8 Juin 1862 par le Bienheureux Pape Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).
Source
Michel des Saints
Saint Michel des Saints (1591-1625) est un Religieux espagnol de l'ordre des Trinitaires Béatifié le 24 Mai 1779 puis Canonisé le 8 Juin 1862.Cliquer
Biographie
« Ce saint naquit à Vich en Catalogne, le 29 Septembre 1591.
Il eut pour père Henri Augemit ; sa mère se nommait Marguerite de Monserrada. Tous deux étaient de bonne famille, et se faisaient remarquer par leur probité ainsi que par leurs sentiments de religion.
Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître; et, dès sa plus tendre jeunesse, il fit vœu de chasteté perpétuelle.
Son père, qui en fut informé, lui proposa un jour en riant d'entrer dans l'état du mariage.
Effrayé de cette proposition, Michel fondit en larmes ; et, courant à un autel de la Sainte Vierge, il renouvela avec une grande ferveur le vœu qu'il avait déjà fait.
À l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il alla se cacher dans une caverne.
Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Jésus-Christ, et s'abandonnait à de tendres sentiments de Compassion, lorsque ceux que son père avait envoyés à sa recherche l'obligèrent de revenir à la maison.
En rentrant sous le toit paternel, il ne diminua rien de la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre.
Tout occupé de son Salut, ce saint enfant ne vivait que pour le Ciel, et se tenait sans cesse en la présence de Dieu.
Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.
Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller, et prenait fréquemment la discipline.
Il avait choisi Saint François d'Assise pour modèle, et ne craignait pas d'imiter ce parfait disciple de Jésus crucifié.Cliquer
Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la résolution d'embrasser l'état religieux. Dans cette intention, il se rendit à Barcelone, et se présenta chez les Trinitaires, qui l'admirent au noviciat.
Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église pour pouvoir faire validement profession, il prononça ses vœux, et se Consacra ainsi au Seigneur d'une manière irrévocable à Saragosse, le 30 Septembre 1607.
Peu de mois s'étaient écoulés depuis cette époque pour lui si importante, lorsqu'il apprit le succès de l'Ordre de la Sainte-Trinité, que le Bienheureux Jean-Baptiste de la Conception' venait d'entreprendre.
Le nouveau profès avait trop le zèle de sa perfection pour ne pas profiter do ce précieux moyen de Salut que la Providence lui offrait.
Il se hâta donc d'aller se joindre aux saints Religieux qui secondaient le Bienheureux Jean-Baptiste dans cette salutaire entreprise et bientôt il se distingua par la ferveur avec laquelle il pratiqua la règle primitive de l'institut, que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Ses vertus ne tardèrent pas à jeter l'éclat le plus vif ; elles étaient si bien affermies dans son âme, que les études auxquelles il se livra, par la volonté de ses supérieurs, ne diminuèrent en rien sa ferveur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande qu'on n'a jamais pu le trouver en défaut sur aucun point de la règle.
Plein d'estime pour la chasteté, dont il avait fait le vœu dès sa première enfance, il conserva intact, jusqu'à la mort, et avec un soin extrême, ce trésor inestimable.
Sa pauvreté était telle qu'il n'avait pour tout vêtement qu'une seule tunique. Le temps n'avait pas affaibli l'ardeur que le serviteur de Dieu avait eue dès ses plus jeunes années pour la mortification; aussi affligeait-il son corps par de rudes cilices, par de sanglantes disciplines et par un jeûne continuel.
Il ne buvait jamais de vin, et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture; et celle qu'il prenait d'habitude était si modique, et si peu propre à flatter le goût, qu'elle devenait encore pour lui un exercice de pénitence.
Il ne donnait que très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit, soit dans de pieuses méditations, soit dans la contemplation des choses Célestes. Il était tellement occupé du Ciel qu'il paraissait tout hors de lui-même, lorsqu'il en parlait ou qu'il entendait quelqu'un traiter cette matière sublime.
Une vertu si parfaite n'était en Michel que l'effet de l'ardent Amour qu'il avait pour Dieu. Il demandait sans cesse au Seigneur par d'instantes Prières qu'il lui donnât un cœur nouveau qui brûlât des plus pures flammes de la Charité.
Des désirs aussi saints méritaient d'être exaucés aussi son âme était-elle comme inondée de ces douceurs spirituelles que Dieu réserve pour ses plus fidèles amis et qui sont un avant-goût du Bonheur éternel.
C'était surtout à l'autel qu'il recevait ces précieuses faveurs; il célébrait les saints mystères avec tant de dévotion qu'il excitait à la piété tous ceux qui assistaient à sa Messe.
On l'a vu plusieurs fois ravi en extase pendant l'élévation.
Mais quelques consolations qu'il goûtât, dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs que la charité lui imposait à l'égard du prochain.
Pénétré de l'importance de ces devoirs, il se dévouait tout entier au service de ses Frères. Il donnait des conseils à ceux qui réclamaient le secours de ses lumières, instruisait par ses prédications, et consacrait chaque jour un temps considérable à entendre les fidèles dans le tribunal de la Pénitence.
Une conduite si charitable, jointe à sa réputation de sainteté, le rendit l'objet de la vénération non-seulement du peuple, mais aussi des grands et des princes mêmes.
Loin de s'élever en son cœur à cause de ces marques d'estime qu'il recevait fréquemment, il avait de si bas sentiments de lui-même qu'il se croyait pire que les démons, et il ne craignait pas de l'assurer.
Son mérite le fit deux fois choisir pour gouverner des maisons de son Ordre, en qualité de Supérieur.
Il se trouvait à la tête de celle de Valladolid, lorsque Le Seigneur lui fit connaître que sa mort était prochaine.
Il semblait que le Ciel enviât à la terre un homme si parfait, et que Le Seigneur voulût se hâter de récompenser une âme tout à la fois si innocente et si pénitente.
Le saint Religieux apprit à ses Frères qu'il allait bientôt les quitter.
En effet, le 10 Avril i625, il rendit son esprit à son Créateur, dans le lieu et au temps qu'il avait prédits; il n'était âgé que de trente-trois ans.
Dieu, qui lui avait accordé le don des miracles pendant sa vie mortelle, permit qu'il s'en opérât plusieurs à son tombeau.
On travailla bientôt au procès de sa Béatification, et le Pape Pie VI Cliquerle mit solennellement au rang des Bienheureux le 24 Mai 1779.
Enfin il fut Canonisé le 8 Juin 1862, avec les vingt-six martyrs du Japon.
On le représente priant devant un autel où le Saint Sacrement est exposé.
Cela rappelle la grande dévotion qu'il professait, dès son enfance, envers l'Eucharistie. »
Saint Michel des Saints (1591-1625) est un Religieux espagnol de l'ordre des Trinitaires Béatifié le 24 Mai 1779 puis Canonisé le 8 Juin 1862.Cliquer
Biographie
« Ce saint naquit à Vich en Catalogne, le 29 Septembre 1591.
Il eut pour père Henri Augemit ; sa mère se nommait Marguerite de Monserrada. Tous deux étaient de bonne famille, et se faisaient remarquer par leur probité ainsi que par leurs sentiments de religion.
Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître; et, dès sa plus tendre jeunesse, il fit vœu de chasteté perpétuelle.
Son père, qui en fut informé, lui proposa un jour en riant d'entrer dans l'état du mariage.
Effrayé de cette proposition, Michel fondit en larmes ; et, courant à un autel de la Sainte Vierge, il renouvela avec une grande ferveur le vœu qu'il avait déjà fait.
À l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il alla se cacher dans une caverne.
Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Jésus-Christ, et s'abandonnait à de tendres sentiments de Compassion, lorsque ceux que son père avait envoyés à sa recherche l'obligèrent de revenir à la maison.
En rentrant sous le toit paternel, il ne diminua rien de la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre.
Tout occupé de son Salut, ce saint enfant ne vivait que pour le Ciel, et se tenait sans cesse en la présence de Dieu.
Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.
Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller, et prenait fréquemment la discipline.
Il avait choisi Saint François d'Assise pour modèle, et ne craignait pas d'imiter ce parfait disciple de Jésus crucifié.Cliquer
Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la résolution d'embrasser l'état religieux. Dans cette intention, il se rendit à Barcelone, et se présenta chez les Trinitaires, qui l'admirent au noviciat.
Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église pour pouvoir faire validement profession, il prononça ses vœux, et se Consacra ainsi au Seigneur d'une manière irrévocable à Saragosse, le 30 Septembre 1607.
Peu de mois s'étaient écoulés depuis cette époque pour lui si importante, lorsqu'il apprit le succès de l'Ordre de la Sainte-Trinité, que le Bienheureux Jean-Baptiste de la Conception' venait d'entreprendre.
Le nouveau profès avait trop le zèle de sa perfection pour ne pas profiter do ce précieux moyen de Salut que la Providence lui offrait.
Il se hâta donc d'aller se joindre aux saints Religieux qui secondaient le Bienheureux Jean-Baptiste dans cette salutaire entreprise et bientôt il se distingua par la ferveur avec laquelle il pratiqua la règle primitive de l'institut, que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Ses vertus ne tardèrent pas à jeter l'éclat le plus vif ; elles étaient si bien affermies dans son âme, que les études auxquelles il se livra, par la volonté de ses supérieurs, ne diminuèrent en rien sa ferveur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande qu'on n'a jamais pu le trouver en défaut sur aucun point de la règle.
Plein d'estime pour la chasteté, dont il avait fait le vœu dès sa première enfance, il conserva intact, jusqu'à la mort, et avec un soin extrême, ce trésor inestimable.
Sa pauvreté était telle qu'il n'avait pour tout vêtement qu'une seule tunique. Le temps n'avait pas affaibli l'ardeur que le serviteur de Dieu avait eue dès ses plus jeunes années pour la mortification; aussi affligeait-il son corps par de rudes cilices, par de sanglantes disciplines et par un jeûne continuel.
Il ne buvait jamais de vin, et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture; et celle qu'il prenait d'habitude était si modique, et si peu propre à flatter le goût, qu'elle devenait encore pour lui un exercice de pénitence.
Il ne donnait que très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit, soit dans de pieuses méditations, soit dans la contemplation des choses Célestes. Il était tellement occupé du Ciel qu'il paraissait tout hors de lui-même, lorsqu'il en parlait ou qu'il entendait quelqu'un traiter cette matière sublime.
Une vertu si parfaite n'était en Michel que l'effet de l'ardent Amour qu'il avait pour Dieu. Il demandait sans cesse au Seigneur par d'instantes Prières qu'il lui donnât un cœur nouveau qui brûlât des plus pures flammes de la Charité.
Des désirs aussi saints méritaient d'être exaucés aussi son âme était-elle comme inondée de ces douceurs spirituelles que Dieu réserve pour ses plus fidèles amis et qui sont un avant-goût du Bonheur éternel.
C'était surtout à l'autel qu'il recevait ces précieuses faveurs; il célébrait les saints mystères avec tant de dévotion qu'il excitait à la piété tous ceux qui assistaient à sa Messe.
On l'a vu plusieurs fois ravi en extase pendant l'élévation.
Mais quelques consolations qu'il goûtât, dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs que la charité lui imposait à l'égard du prochain.
Pénétré de l'importance de ces devoirs, il se dévouait tout entier au service de ses Frères. Il donnait des conseils à ceux qui réclamaient le secours de ses lumières, instruisait par ses prédications, et consacrait chaque jour un temps considérable à entendre les fidèles dans le tribunal de la Pénitence.
Une conduite si charitable, jointe à sa réputation de sainteté, le rendit l'objet de la vénération non-seulement du peuple, mais aussi des grands et des princes mêmes.
Loin de s'élever en son cœur à cause de ces marques d'estime qu'il recevait fréquemment, il avait de si bas sentiments de lui-même qu'il se croyait pire que les démons, et il ne craignait pas de l'assurer.
Son mérite le fit deux fois choisir pour gouverner des maisons de son Ordre, en qualité de Supérieur.
Il se trouvait à la tête de celle de Valladolid, lorsque Le Seigneur lui fit connaître que sa mort était prochaine.
Il semblait que le Ciel enviât à la terre un homme si parfait, et que Le Seigneur voulût se hâter de récompenser une âme tout à la fois si innocente et si pénitente.
Le saint Religieux apprit à ses Frères qu'il allait bientôt les quitter.
En effet, le 10 Avril i625, il rendit son esprit à son Créateur, dans le lieu et au temps qu'il avait prédits; il n'était âgé que de trente-trois ans.
Dieu, qui lui avait accordé le don des miracles pendant sa vie mortelle, permit qu'il s'en opérât plusieurs à son tombeau.
On travailla bientôt au procès de sa Béatification, et le Pape Pie VI Cliquerle mit solennellement au rang des Bienheureux le 24 Mai 1779.
Enfin il fut Canonisé le 8 Juin 1862, avec les vingt-six martyrs du Japon.
On le représente priant devant un autel où le Saint Sacrement est exposé.
Cela rappelle la grande dévotion qu'il professait, dès son enfance, envers l'Eucharistie. »
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Marie du 85- Messages : 423
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mercredi 11 Avril 2018
Fête de Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste († 1903).
Fête de Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste († 1903).
Laïque italienne ( 1903)
Vierge.
Jeune chrétienne morte à vingt-cinq ans; elle fut favorisée, chaque vendredi, pendant les dix-huit derniers mois de sa vie, des stigmates de la Passion.
Santa GemmaToute sa vie, Sainte Gemma Galgani servit humblement le Seigneur, attachée au mystère de la croix.
Guidée par les pères passionistes, elle connut de lourdes épreuves, fut marquée des stigmates et fit preuve d'une admirable patience jusqu'à sa mort en 1903.
Illustration: photo d'Enrico Giannini prise en 1901, et conservée à 'la casa Giannini' des Sorelle missionarie di santa Gemma à Lucques (en italien).
Pie XI, le 14 mai 1933, la déclara bienheureuse. Elle fut canonisée par Pie XII le 2 mai 1940.
À Lucques en Toscane, en 1903, sainte Gemma Galgani, vierge.
Remarquable par sa contemplation de la Passion du Seigneur et sa patience à supporter les douleurs, elle acheva une vie angélique le Samedi saint, à l’âge de vingt-cinq ans.
Martyrologe romain
Vierge.
Jeune chrétienne morte à vingt-cinq ans; elle fut favorisée, chaque vendredi, pendant les dix-huit derniers mois de sa vie, des stigmates de la Passion.
Santa GemmaToute sa vie, Sainte Gemma Galgani servit humblement le Seigneur, attachée au mystère de la croix.
Guidée par les pères passionistes, elle connut de lourdes épreuves, fut marquée des stigmates et fit preuve d'une admirable patience jusqu'à sa mort en 1903.
Illustration: photo d'Enrico Giannini prise en 1901, et conservée à 'la casa Giannini' des Sorelle missionarie di santa Gemma à Lucques (en italien).
Pie XI, le 14 mai 1933, la déclara bienheureuse. Elle fut canonisée par Pie XII le 2 mai 1940.
À Lucques en Toscane, en 1903, sainte Gemma Galgani, vierge.
Remarquable par sa contemplation de la Passion du Seigneur et sa patience à supporter les douleurs, elle acheva une vie angélique le Samedi saint, à l’âge de vingt-cinq ans.
Martyrologe romain
Source
Commémorée le 11 Avril (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le 16 Mai par la Famille Passioniste et le diocèse de Lucques.
Une vie d'holocauste, de prodiges et de douleurs, tel est le résumé du court passage de cette vierge de Lucques en Italie.
Gemma naquit le 12 mars 1878, à Borgonuovo di Camigliano (Lucques), de Enrico Galgani, pharmacien, et Aurelia Landi ; elle fut Baptisée le lendemain.
Elle était la cinquième de huit enfants (cinq garçons et trois filles dont elle était la première en ordre de naissance).
Sa mère tuberculeuse pressentant sa fin s'efforçait de diriger ses enfants vers Dieu.
À peine âgée de trois ans, la petite Gemma était demi-pensionnaire à l'école ; aussi, dès l'âge de cinq ans la fillette savait lire l'office de la Sainte Vierge et y mettait tout son cœur.
Dieu marqua cette enfant de prédilection du sceau de sa Croix ; dès ses huit ans, elle perdit sa chère mère.
À cet âge, son plus ardent désir était de Communier, mais la coutume ne le permettait pas.
Voyant qu'elle dépérissait à vue d'œil, son confesseur lui donna une autorisation spéciale et c'est avec Joie qu'elle put s'approcher de la Sainte Table.
A partir de ce moment, Gemma prit la résolution de se tenir toujours en présence de Dieu.
La tuberculose dont moururent sa mère, son frère et son père avait déjà atteint Gemma dès l'âge de vingt ans.
Orpheline, elle fut placée dans une famille amie où elle fut traitée comme une fille de la maison, et où elle pouvait mener dans le monde une vie cachée dans Le Christ.
Un premier Vendredi du mois de Mars 1899, après plusieurs neuvaines à Saint Gabriel de l'Addolorata, ce Saint lui apparut et la guérit miraculeusement.
Délivrée de son mal, Gemma tient à réaliser le grand désir de sa vie : devenir Religieuse Passioniste. Hélas ! Ses démarches sont repoussées.
Le 8 Juin 1899, Gemma reçoit les stigmates. La voie de sa sanctification se dessine de plus en plus clairement.
« Apprends à souffrir, car la souffrance apprend à aimer », lui dit Jésus la veille de la Fête du Sacré-Cœur.
En même temps que les ravissements la faisaient vivre dans un état d'union extatique, la souffrance ne la quittait pas.
Gemma participait aux douleurs du Christ ; elle connut sa sueur de sang, son couronnement d'épines et ses stigmates.
Le démon la harcelait, la rouait de coups ; Gemma souffrait tout en esprit de réparation.
Au cours de la dernière maladie qui la terrassa, elle apprit d'une manière surnaturelle qu'avant de voir s'ouvrir le Ciel, il lui faudrait passer encore par un déchirant calvaire en expiation des péchés commis dans le Sacerdoce.
Les tourments qu'elle endura pendant plusieurs mois furent indicibles, mais sa patience ne faiblit point ; elle s'offrit continuellement en victime d'holocauste jusqu’au jour de sa mort, le 11 Avril 1903, Samedi Saint, à 13h45.
Gemma Galgani a été Béatifiée le 14 Mai 1933 par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisée, le 2 Mai 1940, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Une vie d'holocauste, de prodiges et de douleurs, tel est le résumé du court passage de cette vierge de Lucques en Italie.
Gemma naquit le 12 mars 1878, à Borgonuovo di Camigliano (Lucques), de Enrico Galgani, pharmacien, et Aurelia Landi ; elle fut Baptisée le lendemain.
Elle était la cinquième de huit enfants (cinq garçons et trois filles dont elle était la première en ordre de naissance).
Sa mère tuberculeuse pressentant sa fin s'efforçait de diriger ses enfants vers Dieu.
À peine âgée de trois ans, la petite Gemma était demi-pensionnaire à l'école ; aussi, dès l'âge de cinq ans la fillette savait lire l'office de la Sainte Vierge et y mettait tout son cœur.
Dieu marqua cette enfant de prédilection du sceau de sa Croix ; dès ses huit ans, elle perdit sa chère mère.
À cet âge, son plus ardent désir était de Communier, mais la coutume ne le permettait pas.
Voyant qu'elle dépérissait à vue d'œil, son confesseur lui donna une autorisation spéciale et c'est avec Joie qu'elle put s'approcher de la Sainte Table.
A partir de ce moment, Gemma prit la résolution de se tenir toujours en présence de Dieu.
La tuberculose dont moururent sa mère, son frère et son père avait déjà atteint Gemma dès l'âge de vingt ans.
Orpheline, elle fut placée dans une famille amie où elle fut traitée comme une fille de la maison, et où elle pouvait mener dans le monde une vie cachée dans Le Christ.
Un premier Vendredi du mois de Mars 1899, après plusieurs neuvaines à Saint Gabriel de l'Addolorata, ce Saint lui apparut et la guérit miraculeusement.
Délivrée de son mal, Gemma tient à réaliser le grand désir de sa vie : devenir Religieuse Passioniste. Hélas ! Ses démarches sont repoussées.
Le 8 Juin 1899, Gemma reçoit les stigmates. La voie de sa sanctification se dessine de plus en plus clairement.
« Apprends à souffrir, car la souffrance apprend à aimer », lui dit Jésus la veille de la Fête du Sacré-Cœur.
En même temps que les ravissements la faisaient vivre dans un état d'union extatique, la souffrance ne la quittait pas.
Gemma participait aux douleurs du Christ ; elle connut sa sueur de sang, son couronnement d'épines et ses stigmates.
Le démon la harcelait, la rouait de coups ; Gemma souffrait tout en esprit de réparation.
Au cours de la dernière maladie qui la terrassa, elle apprit d'une manière surnaturelle qu'avant de voir s'ouvrir le Ciel, il lui faudrait passer encore par un déchirant calvaire en expiation des péchés commis dans le Sacerdoce.
Les tourments qu'elle endura pendant plusieurs mois furent indicibles, mais sa patience ne faiblit point ; elle s'offrit continuellement en victime d'holocauste jusqu’au jour de sa mort, le 11 Avril 1903, Samedi Saint, à 13h45.
Gemma Galgani a été Béatifiée le 14 Mai 1933 par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisée, le 2 Mai 1940, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Source
Pour un approfondissement biographique :
Ste Gemma Galgani
Ste Gemma Galgani
Cliquer
« Ô Sainte Gemma, miroir de l'innocence et de la Pénitence,
pouvons nous, nous qui humblement invoquons l'intercession Céleste,
obtenir de toi la grâce de la Pureté dans toutes nos pensées, paroles et actions.
Amen ».
pouvons nous, nous qui humblement invoquons l'intercession Céleste,
obtenir de toi la grâce de la Pureté dans toutes nos pensées, paroles et actions.
Amen ».
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°127
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Jeudi 12 Avril 2018
Fête de Sainte Thérèse des Andes (Jeanne Fernandez Solar), en Religion Thérèse de Jésus, Carmélite (+ 1920).
Fête de Sainte Thérèse des Andes (Jeanne Fernandez Solar), en Religion Thérèse de Jésus, Carmélite (+ 1920).
L’Ordre du Carmel célèbre sa Fête le 13 Juillet, alors que le martyrologe romain la célèbre le 12 Avril, date de sa mort (sa naissance à la Vie éternelle).
Sainte Thérèse de Jésus (Jeanne Fernandez Solar)
Carmélite chilienne - Teresa de Los Andes ( 1920)
Jeune fille gaie et sportive, née dans une famille pieuse, elle est ouverte aux pauvres et aux problèmes de son temps.
Elle entre au Carmel le 7 mai 1919 et y meurt après avoir prononcé ses vœux à l'article de la mort (typhus) le 12 avril 1920.
Béatifiée par Saint Jean-Paul II à Santiago de Chili le 3 Avril 1987, puis Canonisée le 21 mars 1993. (homélie en italien )
Teresa de Jesús "de los Andes" (1900-1920).
Pourquoi sainte Thérèse des Andes?
Biographie [Anglais, Espagnol, Italien, Portugais]
Voir aussi Sainte Thérèse de Jésus "de los Andes" (Juanita Fernández Solar) est la première chilienne et la première carmélite américaine élevée à l'honneur des autels... - Santuario de Santa Teresa de Los Andes
Une internaute nous signale:
"sur notre Bréviaire de l'Ordre du Carmel, sa Fête est fixée au 13 Juillet"
Au 12 Avril au martyrologe romain:
À Los Andes au Chili, en 1920, Sainte Thérèse de Jésus (Jeanne Fernandez Solar), vierge.
Novice chez les Carmélites déchaussées, elle offrit à Dieu sa vie, comme elle le disait, pour le monde pécheur, et mourut du typhus dans sa vingtième année.
Martyrologe romain
"Voilà le nouvel hymne d'Amour Chrétien qui jaillit spontanément de cette jeune Chrétienne, un Amour qui ne détruit pas les valeurs humaines, mais qui les élève et les transfigure" (Jean Paul II).
Carmélite chilienne - Teresa de Los Andes ( 1920)
Jeune fille gaie et sportive, née dans une famille pieuse, elle est ouverte aux pauvres et aux problèmes de son temps.
Elle entre au Carmel le 7 mai 1919 et y meurt après avoir prononcé ses vœux à l'article de la mort (typhus) le 12 avril 1920.
Béatifiée par Saint Jean-Paul II à Santiago de Chili le 3 Avril 1987, puis Canonisée le 21 mars 1993. (homélie en italien )
Teresa de Jesús "de los Andes" (1900-1920).
Pourquoi sainte Thérèse des Andes?
Biographie [Anglais, Espagnol, Italien, Portugais]
Voir aussi Sainte Thérèse de Jésus "de los Andes" (Juanita Fernández Solar) est la première chilienne et la première carmélite américaine élevée à l'honneur des autels... - Santuario de Santa Teresa de Los Andes
Une internaute nous signale:
"sur notre Bréviaire de l'Ordre du Carmel, sa Fête est fixée au 13 Juillet"
Au 12 Avril au martyrologe romain:
À Los Andes au Chili, en 1920, Sainte Thérèse de Jésus (Jeanne Fernandez Solar), vierge.
Novice chez les Carmélites déchaussées, elle offrit à Dieu sa vie, comme elle le disait, pour le monde pécheur, et mourut du typhus dans sa vingtième année.
Martyrologe romain
"Voilà le nouvel hymne d'Amour Chrétien qui jaillit spontanément de cette jeune Chrétienne, un Amour qui ne détruit pas les valeurs humaines, mais qui les élève et les transfigure" (Jean Paul II).
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Biographie
Son enfance
Juana (Juanita) Fernandez Solar (en religion sœur Thérèse de Jésus) dite Thérèse des Andes, est née le 13 juillet 1900 à Santiago du Chili, d'une famille nombreuse, Chrétienne et aisée (son père est propriétaire d'une grande propriété agricole).
Ses parents, Miguel Fernandez et Lucia Solar ont eu sept enfants :
Lucia, Miguel, Luis, Juana (qui mourut en bas âge), Rebeca, Ignacio et Juanita. Elle est baptisée deux jours après sa naissance.
À partir de l'âge de 6 ans, elle accompagne sa mère tous les jours à la Messe, et fait sa Première Communion en Septembre 1910.
Dès lors, elle s'efforcera de Communier tous les jours.
Dès 1907 elle pratique quotidiennement la récitation du Rosaire, et s'évertue à dominer son caractère vif en se rendant disponible aux autres, et aux pauvres en particulier.
Thérèse est une jeune fille tout à fait ordinaire, pratiquant le sport, surtout la natation et l'équitation.
Elle apprécie les études qu'elle fait au collège des religieuses du Sacré-Cœur, et elle aide à la vie de la maison.
Toutefois, sa santé chancelante a donnée de gros soucis à sa famille. Elle est régulièrement malade durant son adolescence.
A l'âge de 14 ans elle doit être opérée d'une appendicite (opération délicate et risquée à l'époque).
C'est à ce moment qu'elle découvre “Histoire d'une âme”,Cliquer récit autobiographique de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.Cliquer
Thérèse rédige elle aussi un journal qu'elle intitulera « Histoire de la vie d'une de ses filles ».
Elle dédiera ce journal à la Mère Julia Rios de la Communauté Religieuse gérant le collège.
En 1915, Thérèse entre avec sa sœur Rebeca, comme interne au collège du Sacré-Cœur. Cette séparation du foyer familiale lui coute beaucoup.
Thérèse a aussi une grande attention envers les pauvres. Elle prend sous son aile un jeune enfant, Juanito, qui habite le bidonville de Santiago.
Jusqu'à son entrée au Carmel, elle veille à lui donner un repas quotidien et des vêtements, allant jusqu'à vendre sa montre pour lui acheter des souliers.
Au collège, elle vient en aide aux élèves pauvres ou ayant des difficultés scolaires. Durant ses vacances scolaires, elle enseigne le catéchisme aux enfants des fermiers travaillant pour son père.
Le désir du Carmel
Le jour de ses 15 ans, en 1915, Thérèse décide d'entrer au Carmel.
Deux ans plus tard, elle lit et découvre la vie d'Elisabeth de La Trinité ce qui confirmera son souhait.Cliquer
Thérèse aura une grande affinité spirituelle avec Elisabeth de la Trinité (qui n'était pas encore Béatifiée, et ne le sera qu'en 1984).
Elle a aussi une grande dévotion pour la Vierge Marie.
Elle entretient une correspondance assidue avec la Mère Prieure du Carmel de Los Andes, visite le Monastère, et demande son entrée dans la Communauté Carmélitaine.
En 1918 elle quitte le collège pour venir s'occuper du foyer familial car sa sœur ainée, qui avait cette charge, vient de se marier.
Le 25 Mars 1919 elle rédige une lettre à son père pour lui demander l'autorisation d'entrer au Carmel.
Avec l'accord de ce dernier, elle entre en clôture le 7 Mai et prend le nom de Thérèse de Jésus.
Au Carmel
Le 14 octobre 1919, elle entame son noviciat (prise d'habit). Bien qu'étant encore novice, elle entame une énorme correspondance avec des personnes extérieures au Carmel.
Ses biographes relatent que Thérèse a vécu au Carmel de grandes unions Mystiques, mais également des sécheresses spirituelles.
Mais dans les premiers jours de 1920, elle tombe gravement malade et déclare qu'elle mourra dans un mois.
Les médecins découvrent tardivement qu'elle est atteinte du Typhus.
Le 5 Avril, elle reçoit les derniers Sacrements et le lendemain fait sa profession Religieuse.
Le 12 Avril, vers 19 heures, elle meurt alors qu'elle n'avait pas vingt ans.
Ses obsèques sont célébrées le 14 Avril au milieu d'une foule considérable qui considère déjà Thérèse comme une Sainte.
À noter que sa sœur cadette, Rebecca, entre à son tour dans ce même Carmel le 23 Novembre 1920 et prend le nom Thérèse du Divin Cœur.
Elle y décède le 31 décembre 1942.
Béatification - Canonisation
Le miracle
Le 7 décembre 1988, Marcela, une jeune fille de 11 ans, lors d'une sortie scolaire à la piscine de Santiago, se noie accidentellement dans le grand bain et reste plus de cinq minutes au fond de la piscine.
Ses camarades de classe et leur enseignante prient Thérèse des Andes de la sauver.
Amenée dans un état très grave à l'hôpital, dans l'unité de soins intensifs, elle récupère complètement en l'espace de quelques heures.
La science médicale n'a pas eu d'explication pour ce cas. Telle fut la conclusion unanime des cinq médecins qui examinèrent ce cas à Rome, pour la Congrégation pour les causes des saints.
Ils déclarèrent son caractère extraordinaire.
Ce miracle a été attribué, par l'Église Catholique à l'intercession de Thérèse des Andes, et à permis la Béatification de la jeune Religieuse.
Procès et Canonisation
Le 20 mars 1947 s'ouvre le procès diocésain en vue de sa Béatification. Celui-ci se termine en 1971.
Le 22 mars 1986, elle est déclarée vénérable.
Elle est Béatifiée le 03 Avril 1987 à Santiago du Chili par le Pape Jean-Paul II.
Et elle est Canonisée le 21 Mars 1993 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
Lors de la cérémonie de Canonisation, le Pape a déclaré :
« À une société sécularisée qui vit en tournant le dos à Dieu, je présente avec une vive joie, comme modèle de l'éternelle jeunesse de l'Évangile, cette Carmélite Chilienne.
Elle apporte le témoignage limpide d'une existence qui proclame aux hommes d'aujourd'hui que c'est dans l'amour, l'adoration et le service de Dieu que résident la grandeur et la joie, la liberté et la pleine réalisation de la créature humaine.
La vie de la Bienheureuse Thérèse crie doucement depuis son cloître:
Dieu seul suffit !».
L'ordre du Carmel la Fête le 13 Juillet, jour anniversaire de sa naissance, bien qu'elle soit décédée un 12 Avril.
Reconnaissance posthume
Sainte Thérèse des Andes est la première Sainte du Chili, et la troisième sainte Canonisée de l’Amérique latine ; les deux autres sont Rose de Lima,Cliquer et Maríana de Paredes y Flores.Cliquer
En 1987, un sanctuaire est construit à Auco (proche du Carmel de Los Andes) pour accueillir les reliques de la Religieuse.
En 1989, la télévision Chilienne réalise un film Teresa de Los Andes, racontant sa vie.
Ce film de 5 épisodes d'une durée de 6h30 a été réédité en Septembre 2009.
Le 6 Octobre 2004, une statue de Thérèse des Andes est installée au Vatican, dans les murs de la Basilique Saint-Pierre, en présence du Pape Jean-Paul II.
Thérèse des Andes est la première sainte latino-américaine à bénéficier de cet honneur.
Ses écrits
Morte très jeune, Thérèse n'a pas eu le temps de rédiger une œuvre de synthèse comme beaucoup de grands saints. Elle laisse cependant plusieurs écrits qui montrent son Amour pour Dieu, son testament spirituel.
Sa Correspondance
164 lettres écrites, depuis l'âge de 10 ans jusqu'à sa mort, et conservées par leurs destinataires (parents, frères et sœurs, directeurs spirituels et amis).
Le Journal
Ecrit entre 1915 et 1919, sans doute à la suggestion de la Mère Ríos du collège du Sacré-Cœur à Santiago (où Juanita était élève).
En entrant au Carmel, Thérèse voulait bruler ce journal où elle révèle l'intimité de sa relation avec Dieu.
Sa mère obtient de le conserver en souvenir, et elle ne le lira qu'après la mort de sa fille.
Citations
•« [...] L'histoire que vous allez lire n'est pas l'histoire de ma vie, mais la vie intime d'une pauvre âme que, sans aucun mérite de sa part, Jésus-Christ a aimée spécialement et a comblée de bienfaits et de grâces. L'histoire de mon âme se résume en deux mots: souffrir et aimer. Ils contiennent ma vie entière depuis que je me rendis compte de tout, c'est-à-dire vers les six ans, ou même avant. J'ai souffert, mais le bon Jésus m'a appris à souffrir en silence et à épancher en lui mon pauvre petit cœur. ». (Journal 1 )
•« Et si par faiblesse je tombe, Jésus chéri, je te regarderai dans ta montée au Calvaire et aidée par toi, je me relèverai. Ne permets pas que je t'offense, pas même légèrement. Je préfère mille morts plutôt que de te faire la plus légère peine. ». (Journal 17)
•« La méditation, miroir de l'âme [...] Tous les jours je fais ma méditation et je vois combien elle m'est une grande aide pour me sanctifier. C'est le miroir de l'âme. En elle on se connaît vraiment soi-même. ». (Journal 18)
•« On a prêché à merveille sur l'éducation qui consiste à prendre possession des facultés pour Dieu. La prudence est la science des saints, des sages. La prudence et la modestie forment le cadre dans lequel se placent les autres vertus. L'éducation de la femme est plus importante que celle de l'homme car elle, ensuite, le formera. ». (journal 40)
•« Quand j'aime, c'est pour toujours. Une carmélite n'oublie jamais. Depuis sa petite cellule, elle accompagne les âmes qu'elle a aimées dans le monde.»
« Je dois m'efforcer pour procurer le bonheur des autres. Ma résolution est de me sacrifier pour tous.»
"Voilà le nouvel hymne d'Amour Chrétien qui jaillit spontanément de cette jeune Chrétienne, un Amour qui ne détruit pas les valeurs humaines, mais qui les élève et les transfigure" (Jean Paul II).
Cliquer
Son enfance
Juana (Juanita) Fernandez Solar (en religion sœur Thérèse de Jésus) dite Thérèse des Andes, est née le 13 juillet 1900 à Santiago du Chili, d'une famille nombreuse, Chrétienne et aisée (son père est propriétaire d'une grande propriété agricole).
Ses parents, Miguel Fernandez et Lucia Solar ont eu sept enfants :
Lucia, Miguel, Luis, Juana (qui mourut en bas âge), Rebeca, Ignacio et Juanita. Elle est baptisée deux jours après sa naissance.
À partir de l'âge de 6 ans, elle accompagne sa mère tous les jours à la Messe, et fait sa Première Communion en Septembre 1910.
Dès lors, elle s'efforcera de Communier tous les jours.
Dès 1907 elle pratique quotidiennement la récitation du Rosaire, et s'évertue à dominer son caractère vif en se rendant disponible aux autres, et aux pauvres en particulier.
Thérèse est une jeune fille tout à fait ordinaire, pratiquant le sport, surtout la natation et l'équitation.
Elle apprécie les études qu'elle fait au collège des religieuses du Sacré-Cœur, et elle aide à la vie de la maison.
Toutefois, sa santé chancelante a donnée de gros soucis à sa famille. Elle est régulièrement malade durant son adolescence.
A l'âge de 14 ans elle doit être opérée d'une appendicite (opération délicate et risquée à l'époque).
C'est à ce moment qu'elle découvre “Histoire d'une âme”,Cliquer récit autobiographique de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.Cliquer
Thérèse rédige elle aussi un journal qu'elle intitulera « Histoire de la vie d'une de ses filles ».
Elle dédiera ce journal à la Mère Julia Rios de la Communauté Religieuse gérant le collège.
En 1915, Thérèse entre avec sa sœur Rebeca, comme interne au collège du Sacré-Cœur. Cette séparation du foyer familiale lui coute beaucoup.
Thérèse a aussi une grande attention envers les pauvres. Elle prend sous son aile un jeune enfant, Juanito, qui habite le bidonville de Santiago.
Jusqu'à son entrée au Carmel, elle veille à lui donner un repas quotidien et des vêtements, allant jusqu'à vendre sa montre pour lui acheter des souliers.
Au collège, elle vient en aide aux élèves pauvres ou ayant des difficultés scolaires. Durant ses vacances scolaires, elle enseigne le catéchisme aux enfants des fermiers travaillant pour son père.
Le désir du Carmel
Le jour de ses 15 ans, en 1915, Thérèse décide d'entrer au Carmel.
Deux ans plus tard, elle lit et découvre la vie d'Elisabeth de La Trinité ce qui confirmera son souhait.Cliquer
Thérèse aura une grande affinité spirituelle avec Elisabeth de la Trinité (qui n'était pas encore Béatifiée, et ne le sera qu'en 1984).
Elle a aussi une grande dévotion pour la Vierge Marie.
Elle entretient une correspondance assidue avec la Mère Prieure du Carmel de Los Andes, visite le Monastère, et demande son entrée dans la Communauté Carmélitaine.
En 1918 elle quitte le collège pour venir s'occuper du foyer familial car sa sœur ainée, qui avait cette charge, vient de se marier.
Le 25 Mars 1919 elle rédige une lettre à son père pour lui demander l'autorisation d'entrer au Carmel.
Avec l'accord de ce dernier, elle entre en clôture le 7 Mai et prend le nom de Thérèse de Jésus.
Au Carmel
Le 14 octobre 1919, elle entame son noviciat (prise d'habit). Bien qu'étant encore novice, elle entame une énorme correspondance avec des personnes extérieures au Carmel.
Ses biographes relatent que Thérèse a vécu au Carmel de grandes unions Mystiques, mais également des sécheresses spirituelles.
Mais dans les premiers jours de 1920, elle tombe gravement malade et déclare qu'elle mourra dans un mois.
Les médecins découvrent tardivement qu'elle est atteinte du Typhus.
Le 5 Avril, elle reçoit les derniers Sacrements et le lendemain fait sa profession Religieuse.
Le 12 Avril, vers 19 heures, elle meurt alors qu'elle n'avait pas vingt ans.
Ses obsèques sont célébrées le 14 Avril au milieu d'une foule considérable qui considère déjà Thérèse comme une Sainte.
À noter que sa sœur cadette, Rebecca, entre à son tour dans ce même Carmel le 23 Novembre 1920 et prend le nom Thérèse du Divin Cœur.
Elle y décède le 31 décembre 1942.
Béatification - Canonisation
Le miracle
Le 7 décembre 1988, Marcela, une jeune fille de 11 ans, lors d'une sortie scolaire à la piscine de Santiago, se noie accidentellement dans le grand bain et reste plus de cinq minutes au fond de la piscine.
Ses camarades de classe et leur enseignante prient Thérèse des Andes de la sauver.
Amenée dans un état très grave à l'hôpital, dans l'unité de soins intensifs, elle récupère complètement en l'espace de quelques heures.
La science médicale n'a pas eu d'explication pour ce cas. Telle fut la conclusion unanime des cinq médecins qui examinèrent ce cas à Rome, pour la Congrégation pour les causes des saints.
Ils déclarèrent son caractère extraordinaire.
Ce miracle a été attribué, par l'Église Catholique à l'intercession de Thérèse des Andes, et à permis la Béatification de la jeune Religieuse.
Procès et Canonisation
Le 20 mars 1947 s'ouvre le procès diocésain en vue de sa Béatification. Celui-ci se termine en 1971.
Le 22 mars 1986, elle est déclarée vénérable.
Elle est Béatifiée le 03 Avril 1987 à Santiago du Chili par le Pape Jean-Paul II.
Et elle est Canonisée le 21 Mars 1993 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
Lors de la cérémonie de Canonisation, le Pape a déclaré :
« À une société sécularisée qui vit en tournant le dos à Dieu, je présente avec une vive joie, comme modèle de l'éternelle jeunesse de l'Évangile, cette Carmélite Chilienne.
Elle apporte le témoignage limpide d'une existence qui proclame aux hommes d'aujourd'hui que c'est dans l'amour, l'adoration et le service de Dieu que résident la grandeur et la joie, la liberté et la pleine réalisation de la créature humaine.
La vie de la Bienheureuse Thérèse crie doucement depuis son cloître:
Dieu seul suffit !».
L'ordre du Carmel la Fête le 13 Juillet, jour anniversaire de sa naissance, bien qu'elle soit décédée un 12 Avril.
Reconnaissance posthume
Sainte Thérèse des Andes est la première Sainte du Chili, et la troisième sainte Canonisée de l’Amérique latine ; les deux autres sont Rose de Lima,Cliquer et Maríana de Paredes y Flores.Cliquer
En 1987, un sanctuaire est construit à Auco (proche du Carmel de Los Andes) pour accueillir les reliques de la Religieuse.
En 1989, la télévision Chilienne réalise un film Teresa de Los Andes, racontant sa vie.
Ce film de 5 épisodes d'une durée de 6h30 a été réédité en Septembre 2009.
Le 6 Octobre 2004, une statue de Thérèse des Andes est installée au Vatican, dans les murs de la Basilique Saint-Pierre, en présence du Pape Jean-Paul II.
Thérèse des Andes est la première sainte latino-américaine à bénéficier de cet honneur.
Ses écrits
Morte très jeune, Thérèse n'a pas eu le temps de rédiger une œuvre de synthèse comme beaucoup de grands saints. Elle laisse cependant plusieurs écrits qui montrent son Amour pour Dieu, son testament spirituel.
Sa Correspondance
164 lettres écrites, depuis l'âge de 10 ans jusqu'à sa mort, et conservées par leurs destinataires (parents, frères et sœurs, directeurs spirituels et amis).
Le Journal
Ecrit entre 1915 et 1919, sans doute à la suggestion de la Mère Ríos du collège du Sacré-Cœur à Santiago (où Juanita était élève).
En entrant au Carmel, Thérèse voulait bruler ce journal où elle révèle l'intimité de sa relation avec Dieu.
Sa mère obtient de le conserver en souvenir, et elle ne le lira qu'après la mort de sa fille.
Citations
•« [...] L'histoire que vous allez lire n'est pas l'histoire de ma vie, mais la vie intime d'une pauvre âme que, sans aucun mérite de sa part, Jésus-Christ a aimée spécialement et a comblée de bienfaits et de grâces. L'histoire de mon âme se résume en deux mots: souffrir et aimer. Ils contiennent ma vie entière depuis que je me rendis compte de tout, c'est-à-dire vers les six ans, ou même avant. J'ai souffert, mais le bon Jésus m'a appris à souffrir en silence et à épancher en lui mon pauvre petit cœur. ». (Journal 1 )
•« Et si par faiblesse je tombe, Jésus chéri, je te regarderai dans ta montée au Calvaire et aidée par toi, je me relèverai. Ne permets pas que je t'offense, pas même légèrement. Je préfère mille morts plutôt que de te faire la plus légère peine. ». (Journal 17)
•« La méditation, miroir de l'âme [...] Tous les jours je fais ma méditation et je vois combien elle m'est une grande aide pour me sanctifier. C'est le miroir de l'âme. En elle on se connaît vraiment soi-même. ». (Journal 18)
•« On a prêché à merveille sur l'éducation qui consiste à prendre possession des facultés pour Dieu. La prudence est la science des saints, des sages. La prudence et la modestie forment le cadre dans lequel se placent les autres vertus. L'éducation de la femme est plus importante que celle de l'homme car elle, ensuite, le formera. ». (journal 40)
•« Quand j'aime, c'est pour toujours. Une carmélite n'oublie jamais. Depuis sa petite cellule, elle accompagne les âmes qu'elle a aimées dans le monde.»
« Je dois m'efforcer pour procurer le bonheur des autres. Ma résolution est de me sacrifier pour tous.»
"Voilà le nouvel hymne d'Amour Chrétien qui jaillit spontanément de cette jeune Chrétienne, un Amour qui ne détruit pas les valeurs humaines, mais qui les élève et les transfigure" (Jean Paul II).
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M-Odile- Messages : 589
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- Message n°128
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Merci, chère sœur ds le Christ pour tous ces modèles édifiants que tu nous proposes chaque jour. Je vais de découvertes en découvertes.
Très émue devant le magnifique visage de Sainte Gemma Galgani (11 avril) et qu'elle grandeur d'âme chez Sainte Thérèse des Andes !
Encore une sainte qui a eu une très courte vie sur la terre et qui rayonne là-haut ...
"Elle apporte le témoignage limpide d'une existence qui proclame aux hommes d'aujourd'hui que c'est dans l'amour, l'adoration et le service de Dieu que résident la grandeur et la joie, la liberté et la pleine réalisation de la créature humaine."
Que le Seigneur t'accorde Ses bénédictions pour le "ministère" que tu exerces volontairement sur ce forum !
Je t'aurais bien envoyé un p'tit rayon de soleil, mais je pense qu'aujourd'hui nous n'allons pas bénéficier du meilleur temps qu'il va faire sur la France , comme cela a été le cas hier. Une fois n'est pas coutume, n'est ce pas ? Allez, bonne journée à toi et à tous nos amis ! M-O
Très émue devant le magnifique visage de Sainte Gemma Galgani (11 avril) et qu'elle grandeur d'âme chez Sainte Thérèse des Andes !
Encore une sainte qui a eu une très courte vie sur la terre et qui rayonne là-haut ...
"Elle apporte le témoignage limpide d'une existence qui proclame aux hommes d'aujourd'hui que c'est dans l'amour, l'adoration et le service de Dieu que résident la grandeur et la joie, la liberté et la pleine réalisation de la créature humaine."
Que le Seigneur t'accorde Ses bénédictions pour le "ministère" que tu exerces volontairement sur ce forum !
Je t'aurais bien envoyé un p'tit rayon de soleil, mais je pense qu'aujourd'hui nous n'allons pas bénéficier du meilleur temps qu'il va faire sur la France , comme cela a été le cas hier. Une fois n'est pas coutume, n'est ce pas ? Allez, bonne journée à toi et à tous nos amis ! M-O
Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°129
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Coucou M-Odile
C'est toujours avec plaisir!!
Sainte Gemma a un visage angélique j'aime beaucoup cette Sainte,je suis toujours très émue de poster la vie de ces Saints j'en apprends également tous les jours!!
En tout cas, je suis heureuse que tu apprécies!!
Oh le soleil ne m'en parle pas,ici, nous avons eu un orage de grêle affreux (hier soir) vivement le beau temps!!
Très Bonne soirée @Toi et @Tous
Marie-José
C'est toujours avec plaisir!!
Sainte Gemma a un visage angélique j'aime beaucoup cette Sainte,je suis toujours très émue de poster la vie de ces Saints j'en apprends également tous les jours!!
En tout cas, je suis heureuse que tu apprécies!!
Oh le soleil ne m'en parle pas,ici, nous avons eu un orage de grêle affreux (hier soir) vivement le beau temps!!
Très Bonne soirée @Toi et @Tous
Marie-José
Vendredi 13 Avril 2018
Fête du Bienheureux Rolando Rivi, Jeune séminariste et martyr « Modèle de Foi pour les jeunes de 14 ans » (1931-1945).
Fête du Bienheureux Rolando Rivi, Jeune séminariste et martyr « Modèle de Foi pour les jeunes de 14 ans » (1931-1945).
jeune martyr séminariste ( 1945)
Rolando Rivi (7 janvier 1931 - 13 avril 1945) martyr, décret du 28 mars 2013, en italien, béatifié le 5 octobre 2013 à Modène (site du diocèse, en italien)[url=http://www.webdiocesi.chiesacattolica.it/cci_new/allegati/39679/BeatificazioneRivi pieghevole2 %282%29.pdf]Cliquer[/url]
Site officiel du bienheureux Rolando Rivi (en italien)Cliquer
Né en 1931 dans une famille paysanne, garçon vif et intelligent, il mûrit assez tôt sa vocation au sacerdoce et c'est en 1942 alors que l'Italie est déjà en guerre qu'il entre au séminaire et revêt la soutane qu'il ne quittera pas jusqu'à son martyre
Quand en 1944 le séminaire est occupé par les soldats allemands, Rolando, rentré chez lui, continue ses études sous la direction du curé de la paroisse qui a été pour lui un guide et un enseignant.
Son amour pour le Christ est un témoignage pour les jeunes de la région et les attire.
Mais le 10 avril 1945, il est capturé dans un climat de haine envers les prêtres, il est torturé, battu et emmené dans la forêt le 13 avril à 14 ans, après avoir été dépouillé de sa soutane, il est abattu de 2 balles dans la tête et dans le cœur, réaffirmant à cet ultime instant son appartenance à Jésus et sa confiance en son amour et en sa miséricorde.
Le pape François à l'Angelus du 6 octobre 2013:Cliquer
Rolando Rivi, un séminariste de cette terre, l’Émilie, tué en 1945, à l’âge de 14 ans, en haine de la foi, coupable uniquement de porter la soutane en cette période de violence déchaînée contre le clergé, qui élevait sa voix pour condamner au nom de Dieu les massacres de l’immédiat après-guerre.
Mais la foi en Jésus vainc l’esprit du monde! Rendons grâce à Dieu pour ce jeune martyr, témoin héroïque de l’Évangile.
Et combien de jeunes de 14 ans ont aujourd’hui devant les yeux cet exemple: un jeune courageux, qui savait où il devait aller, qui connaissait l’amour de Jésus dans son cœur, et qui a donné sa vie pour Lui.
Un bel exemple pour les jeunes!
- Rolando Rivi, modèle de foi pour les jeunes de 14 ans (Zénit)Cliquer
- Rolando Rivi presto Beato, diocèse de Reggio Emilia Guastalla (en italien)
Rolando Rivi (7 janvier 1931 - 13 avril 1945) martyr, décret du 28 mars 2013, en italien, béatifié le 5 octobre 2013 à Modène (site du diocèse, en italien)[url=http://www.webdiocesi.chiesacattolica.it/cci_new/allegati/39679/BeatificazioneRivi pieghevole2 %282%29.pdf]Cliquer[/url]
Site officiel du bienheureux Rolando Rivi (en italien)Cliquer
Né en 1931 dans une famille paysanne, garçon vif et intelligent, il mûrit assez tôt sa vocation au sacerdoce et c'est en 1942 alors que l'Italie est déjà en guerre qu'il entre au séminaire et revêt la soutane qu'il ne quittera pas jusqu'à son martyre
Quand en 1944 le séminaire est occupé par les soldats allemands, Rolando, rentré chez lui, continue ses études sous la direction du curé de la paroisse qui a été pour lui un guide et un enseignant.
Son amour pour le Christ est un témoignage pour les jeunes de la région et les attire.
Mais le 10 avril 1945, il est capturé dans un climat de haine envers les prêtres, il est torturé, battu et emmené dans la forêt le 13 avril à 14 ans, après avoir été dépouillé de sa soutane, il est abattu de 2 balles dans la tête et dans le cœur, réaffirmant à cet ultime instant son appartenance à Jésus et sa confiance en son amour et en sa miséricorde.
Le pape François à l'Angelus du 6 octobre 2013:Cliquer
Rolando Rivi, un séminariste de cette terre, l’Émilie, tué en 1945, à l’âge de 14 ans, en haine de la foi, coupable uniquement de porter la soutane en cette période de violence déchaînée contre le clergé, qui élevait sa voix pour condamner au nom de Dieu les massacres de l’immédiat après-guerre.
Mais la foi en Jésus vainc l’esprit du monde! Rendons grâce à Dieu pour ce jeune martyr, témoin héroïque de l’Évangile.
Et combien de jeunes de 14 ans ont aujourd’hui devant les yeux cet exemple: un jeune courageux, qui savait où il devait aller, qui connaissait l’amour de Jésus dans son cœur, et qui a donné sa vie pour Lui.
Un bel exemple pour les jeunes!
- Rolando Rivi, modèle de foi pour les jeunes de 14 ans (Zénit)Cliquer
- Rolando Rivi presto Beato, diocèse de Reggio Emilia Guastalla (en italien)
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Pour un approfondissement biographique
Rolando Rivi
Rolando Rivi
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°130
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Samedi 14 Avril 2018
Fête de Sainte Lidwine de Schiedam, Laïque et Mystique (1380-1433).
Fête de Sainte Lidwine de Schiedam, Laïque et Mystique (1380-1433).
Lydwine ou Ludwine, Mystique hollandaise.
Originaire de Schiedam en Hollande, elle naquit dans une famille modeste. Jusqu'à quinze ans, elle fut bien portante.
En patinant sur la glace, elle se blessa et dut s'aliter. A partir de ce jour, elle dut rester couchée et les abcès, les névralgies, la gangrène furent désormais son lot.
Elle connut cette vie de souffrance durant 30 ans.
En contrepartie, Dieu lui accordait ses faveurs Célestes, extases et ravissements.
Tant était grand le Bonheur qui en découlait pour elle, qu'elle se tenait pour être une femme vraiment heureuse.
Fêtée le 14 Avril au martyrologe romain:
Sainte Lidwine, vierge, qui supporta avec patience pendant presque toute sa vie les infirmités corporelles pour la conversion des pécheurs et la libération des âmes.
Les reliques de Sainte Ludwine sont conservées au Carmel Saints Joseph et Anne, rue de Lausanne 22 - 1060 Bruxelles.
Le relevé des reliques à la Cathédrale n'est pas terminé mais le principal des reliques de Sainte Ludwine se trouve au Carmel.
(Source: Secrétariat de la Cathédrale des Saints Michel et Gudule, Bruxelles).
Originaire de Schiedam en Hollande, elle naquit dans une famille modeste. Jusqu'à quinze ans, elle fut bien portante.
En patinant sur la glace, elle se blessa et dut s'aliter. A partir de ce jour, elle dut rester couchée et les abcès, les névralgies, la gangrène furent désormais son lot.
Elle connut cette vie de souffrance durant 30 ans.
En contrepartie, Dieu lui accordait ses faveurs Célestes, extases et ravissements.
Tant était grand le Bonheur qui en découlait pour elle, qu'elle se tenait pour être une femme vraiment heureuse.
Fêtée le 14 Avril au martyrologe romain:
Sainte Lidwine, vierge, qui supporta avec patience pendant presque toute sa vie les infirmités corporelles pour la conversion des pécheurs et la libération des âmes.
Les reliques de Sainte Ludwine sont conservées au Carmel Saints Joseph et Anne, rue de Lausanne 22 - 1060 Bruxelles.
Le relevé des reliques à la Cathédrale n'est pas terminé mais le principal des reliques de Sainte Ludwine se trouve au Carmel.
(Source: Secrétariat de la Cathédrale des Saints Michel et Gudule, Bruxelles).
Des internautes nous signalent:
- "Il existe une biographie écrite par Joris-Karl Huysmans 'Sainte Lydwine de Schiedam', éditions A Rebours rééditée en Novembre 2002Cliquer
Ste Lydwine est née en Hollande en 1380; elle vécut 37 ans de souffrances."
- "La Fête locale de cette Sainte hollandaise Lidwina de Schiedam aux Pays-Bas est le 14 Juin, et j'ai cru comprendre que la majeure partie de ses reliques sont rendues à son lieu natal Schiedam!"
- Le prénom original est Liduina, toutes les reliques sont bien dans la Basilique St. Liduina de Schiedam
- Sainte Liduina van Schiedam est aussi la patronne des maladies rares.
Martyrologe romain.
- "Il existe une biographie écrite par Joris-Karl Huysmans 'Sainte Lydwine de Schiedam', éditions A Rebours rééditée en Novembre 2002Cliquer
Ste Lydwine est née en Hollande en 1380; elle vécut 37 ans de souffrances."
- "La Fête locale de cette Sainte hollandaise Lidwina de Schiedam aux Pays-Bas est le 14 Juin, et j'ai cru comprendre que la majeure partie de ses reliques sont rendues à son lieu natal Schiedam!"
- Le prénom original est Liduina, toutes les reliques sont bien dans la Basilique St. Liduina de Schiedam
- Sainte Liduina van Schiedam est aussi la patronne des maladies rares.
Martyrologe romain.
Source
Issus d'ancêtres nobles, mais tombés dans la pauvreté, les parents de Lidwine n'avaient pas pour cela hésité à élever neuf enfants, huit garçons et une fille.
Celle-ci, venue au monde, à Schiedam (Pays Bas), le 18 Mars 1380, était une enfant gracieuse et forte, d'une avenante beauté.
Quand, à quinze ans, ses charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage, elle dit à ses parents :
« Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser les regards des hommes. »
Dieu la prit au mot. À la suite d'une chute où elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit ; elle ne le quitta plus jusqu'à sa mort.
Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu'empirer.
Un abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni levée ; perdant l'usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux meubles.
Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec Amour.
Peu à peu il lui devint même impossible de ramper ainsi. Trois plaies profondes s'ouvrirent dans son pauvre corps, dont l'une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu'on en retirait jusqu'à deux cents en vingt-quatre heures.
Comme on soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l'épaule, à laquelle s'ajouta bientôt le « mal des ardents » qui dévora ses chairs jusqu'aux os.
À cette nomenclature incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des remèdes inventés par l'ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère qu'à remplacer une maladie par une autre.
Ainsi Lidwine était couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que l'usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir.
Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années.
À partir de 1414, jusqu'à sa mort, c'est-à-dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie.
Jusqu'à la fin, ses maux s'aggravèrent ; mais ses plaies, ses vomissements n'exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées.
Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations.
Rien de plus ardent que sa Charité, toujours au service des malheureux qu'elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d'elle consolation.
Ce fut le Mardi de Pâques 1433 que Lidwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept ans.
Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son embonpoint et sa beauté ; il exhalait un parfum plus suave que jamais.
J.M. Planchet, Vies des Saints, édition 1946, p. 152-153
Celle-ci, venue au monde, à Schiedam (Pays Bas), le 18 Mars 1380, était une enfant gracieuse et forte, d'une avenante beauté.
Quand, à quinze ans, ses charmes et ses qualités lui attirèrent de nombreuses demandes de mariage, elle dit à ses parents :
« Je demanderais plutôt à Dieu de me rendre laide pour repousser les regards des hommes. »
Dieu la prit au mot. À la suite d'une chute où elle eut une côte brisée, on la transporta sur son lit ; elle ne le quitta plus jusqu'à sa mort.
Malgré tous les soins prodigués, le mal ne fit qu'empirer.
Un abcès se forma qui ne lui permettait plus de rester ni couchée, ni assise, ni levée ; perdant l'usage de ses jambes, elle se traînait sur les genoux, sur les coudes, se cramponnant aux meubles.
Ses pleurs, ses cris, ses gémissements effrayaient et éloignaient tout le monde, sauf ses admirables parents, qui ne cessèrent de la soigner avec Amour.
Peu à peu il lui devint même impossible de ramper ainsi. Trois plaies profondes s'ouvrirent dans son pauvre corps, dont l'une se remplit de vers, qui y grouillaient en telle quantité qu'on en retirait jusqu'à deux cents en vingt-quatre heures.
Comme on soulageait les ulcères, une tumeur lui vint à l'épaule, à laquelle s'ajouta bientôt le « mal des ardents » qui dévora ses chairs jusqu'aux os.
À cette nomenclature incomplète de ses maux, il faut ajouter la torture des remèdes inventés par l'ignorante bonne volonté des médecins, qui ne réussirent guère qu'à remplacer une maladie par une autre.
Ainsi Lidwine était couchée sur le dos, impuissante à se remuer, n'ayant que l'usage de la tête et du bras gauche, torturée sans cesse, perdant son sang, dévorée des vers, et pourtant vivant et gardant assez de forces pour ne pas mourir.
Et au milieu de tout cela elle était heureuse, et se disait prête à souffrir ainsi pendant de longues années.
À partir de 1414, jusqu'à sa mort, c'est-à-dire pendant dix-neuf ans, elle ne se nourrit que de la Sainte Eucharistie.
Jusqu'à la fin, ses maux s'aggravèrent ; mais ses plaies, ses vomissements n'exhalaient plus que des odeurs suaves et parfumées.
Aussi on venait plus volontiers la voir, entretenir et écouter ses pieuses exhortations.
Rien de plus ardent que sa Charité, toujours au service des malheureux qu'elle secourait malgré son indigente pauvreté, et des affligés qui trouvaient auprès d'elle consolation.
Ce fut le Mardi de Pâques 1433 que Lidwine acheva la montée de son Calvaire, qui avait duré trente-sept ans.
Aussitôt son pauvre corps exténué, défiguré, reprit ses couleurs, son embonpoint et sa beauté ; il exhalait un parfum plus suave que jamais.
J.M. Planchet, Vies des Saints, édition 1946, p. 152-153
Source
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°131
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Dimanche 15 Avril 2018
Fête de Saint Ortaire, Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.).
Fête de Saint Ortaire, Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.).
Saint Ortaire
Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.)
Abbé de l'Abbaye de Landelle, dans le diocèse de Bayeux et Lisieux,Cliquer il évangélisa la région et chanta la Gloire de Dieu au point qu'on le célèbre encore dans les litanies locales.
Il fut, de son vivant, l’objet d’une véritable ferveur populaire grâce, en particulier, au retentissement que connurent ses miracles.
Les malades affluèrent et les guérisons furent nombreuses. Vers l’an mille, une chapelle fut édifiée dans le hameau.
(Source: prieuré Saint Ortaire - diocèse de Séez)Cliquer
Près de Bagnoles de l’Orne (61), cité thermale et touristique, en forêt d’Andaines, un havre de paix et de recueillement s’offre à vous..
Au prieuré St Ortaire, tenu par les Servites de Marie, on vient prier St Ortaire pour les douleurs des articulations, St Pérégrin pour les cancersCliquer, Ste Radegonde, Cliquermais aussi la Vierge Marie et Jésus Christ ... Suivez le guide... Prieuré St Ortaire - Bagnoles de l’Orne - VideoIci - diocèse de Séez.
Au 15 Avril au martyrologe romain
À Landelle, près de Vire au diocèse de Bayeux, au VIe siècle, Saint Ortaire, Abbé, adonné aux austérités et à la Prière, et assidu à soigner les malades et soulager les pauvres.
Martyrologe romain.
Abbé de l'Abbaye de Landelle (6ème s.)
Abbé de l'Abbaye de Landelle, dans le diocèse de Bayeux et Lisieux,Cliquer il évangélisa la région et chanta la Gloire de Dieu au point qu'on le célèbre encore dans les litanies locales.
Il fut, de son vivant, l’objet d’une véritable ferveur populaire grâce, en particulier, au retentissement que connurent ses miracles.
Les malades affluèrent et les guérisons furent nombreuses. Vers l’an mille, une chapelle fut édifiée dans le hameau.
(Source: prieuré Saint Ortaire - diocèse de Séez)Cliquer
Près de Bagnoles de l’Orne (61), cité thermale et touristique, en forêt d’Andaines, un havre de paix et de recueillement s’offre à vous..
Au prieuré St Ortaire, tenu par les Servites de Marie, on vient prier St Ortaire pour les douleurs des articulations, St Pérégrin pour les cancersCliquer, Ste Radegonde, Cliquermais aussi la Vierge Marie et Jésus Christ ... Suivez le guide... Prieuré St Ortaire - Bagnoles de l’Orne - VideoIci - diocèse de Séez.
Au 15 Avril au martyrologe romain
À Landelle, près de Vire au diocèse de Bayeux, au VIe siècle, Saint Ortaire, Abbé, adonné aux austérités et à la Prière, et assidu à soigner les malades et soulager les pauvres.
Martyrologe romain.
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°132
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Lundi 16 Avril 2018
Fête de Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant (1748-1783).
Fête de Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant (1748-1783).
Saint Benoît-Joseph Labre
Pèlerin, mendiant ( 1783)
Confesseur de la foi.Cliquer
Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France.
Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères.
Mais il rêve d'être Moine pour ne vivre que de Dieu.
A 19 ans, il se présente dans plusieurs Monastères de Chartreux.
L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune.
Admis à la Chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile.
A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec.
La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit:
"Dieu vous veut ailleurs."
Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer.
Son Monastère sera la route, son seul compagnon de Prière sera Dieu seul.
En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un Sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en Oraison et toujours patient.
Les Prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie Mystique et son Humilité.
Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en Prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne.
Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu.
Le Mercredi-Saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église.
Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant:
"Le Saint est mort!"
Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent.
Il est le saint patron des sans-domiciles fixe, des pauvres et des exclus.
Béatifié par Pie IX en 1860, il est Canonisé par Léon XIII le 8 Décembre 1883.
Voir aussi sur le site internet du diocèse d'Arras:Cliquer
"Les Couvents l'avaient refusé, mais la route l'accueillit et le mena loin!"
Benoît-Joseph Labre, est né à Amettes. Après des essais de vie religieuse, il se fit Ermite Pèlerin et vécut dans la pauvreté et l'humilité.
Il parcourut ainsi la France, l'Italie, l'Espagne, avant de se fixer à Rome où il passait la majeure partie de son temps en Prière dans les églises.
Il mourut âgé de 35 ans, le 16 Avril 1783, à Rome, près de l'église Sainte Marie aux Monts.
ll est le patron des personnes déplacées et des gens inadaptés.
Une neuvaine a lieu à Amettes, chaque année, la dernière semaine d'Août.
- Le duché devenu indépendant et souverain exigeait un Sanctuaire national. Toute l'Europe se rencontrait à Saint Nicolas.
L'afflux des pèlerins et des marchands justifiait une 'grande église' qui sera le témoignage de René II ...
Saint François XavierCliquer viendra y prier ainsi que Madame Acarie (Bienheureuse Marie de L'Incarnation),Cliquer Saint Pierre Fourier,Cliquer Mère Alix LeclercCliquer et Saint Benoît Labre... (Basilique Saint Nicolas de Port - 54210)Cliquer
(*) l'association Saint Benoît Labre nous signale qu'il "n'est jamais allé en Pologne.Cliquer
Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable."
À Rome, en 1783, Saint Benoît-Joseph Labre. Né à Ameth au diocèse de Boulogne, attiré dès son enfance par le désir d’une vie austère, mais malheureux dans ses essais de vie monastique, il entreprit des pèlerinages pénibles aux Sanctuaires les plus réputés, vêtu seulement d’un habit grossier et en loques, se nourrissant de ce qu’il mendiait et donnant partout des exemples de piété et de pénitence.
Il fit de Rome la dernière étape de son parcours et mourut, un Mercredi-Saint, près de l’église Sainte-Marie des Monts, où il priait assidûment.
Martyrologe romain.
Pèlerin, mendiant ( 1783)
Confesseur de la foi.Cliquer
Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France.
Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères.
Mais il rêve d'être Moine pour ne vivre que de Dieu.
A 19 ans, il se présente dans plusieurs Monastères de Chartreux.
L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune.
Admis à la Chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile.
A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec.
La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit:
"Dieu vous veut ailleurs."
Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer.
Son Monastère sera la route, son seul compagnon de Prière sera Dieu seul.
En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un Sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en Oraison et toujours patient.
Les Prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie Mystique et son Humilité.
Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en Prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne.
Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu.
Le Mercredi-Saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église.
Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant:
"Le Saint est mort!"
Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent.
Il est le saint patron des sans-domiciles fixe, des pauvres et des exclus.
Béatifié par Pie IX en 1860, il est Canonisé par Léon XIII le 8 Décembre 1883.
Voir aussi sur le site internet du diocèse d'Arras:Cliquer
"Les Couvents l'avaient refusé, mais la route l'accueillit et le mena loin!"
Benoît-Joseph Labre, est né à Amettes. Après des essais de vie religieuse, il se fit Ermite Pèlerin et vécut dans la pauvreté et l'humilité.
Il parcourut ainsi la France, l'Italie, l'Espagne, avant de se fixer à Rome où il passait la majeure partie de son temps en Prière dans les églises.
Il mourut âgé de 35 ans, le 16 Avril 1783, à Rome, près de l'église Sainte Marie aux Monts.
ll est le patron des personnes déplacées et des gens inadaptés.
Une neuvaine a lieu à Amettes, chaque année, la dernière semaine d'Août.
- Le duché devenu indépendant et souverain exigeait un Sanctuaire national. Toute l'Europe se rencontrait à Saint Nicolas.
L'afflux des pèlerins et des marchands justifiait une 'grande église' qui sera le témoignage de René II ...
Saint François XavierCliquer viendra y prier ainsi que Madame Acarie (Bienheureuse Marie de L'Incarnation),Cliquer Saint Pierre Fourier,Cliquer Mère Alix LeclercCliquer et Saint Benoît Labre... (Basilique Saint Nicolas de Port - 54210)Cliquer
(*) l'association Saint Benoît Labre nous signale qu'il "n'est jamais allé en Pologne.Cliquer
Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable."
À Rome, en 1783, Saint Benoît-Joseph Labre. Né à Ameth au diocèse de Boulogne, attiré dès son enfance par le désir d’une vie austère, mais malheureux dans ses essais de vie monastique, il entreprit des pèlerinages pénibles aux Sanctuaires les plus réputés, vêtu seulement d’un habit grossier et en loques, se nourrissant de ce qu’il mendiait et donnant partout des exemples de piété et de pénitence.
Il fit de Rome la dernière étape de son parcours et mourut, un Mercredi-Saint, près de l’église Sainte-Marie des Monts, où il priait assidûment.
Martyrologe romain.
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Pour un approfondissement biographique
Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant
Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant
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Marie du 85- Messages : 423
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Localisation : Vendée
- Message n°133
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mardi 17 Avril 2018
Fête de Sainte Kateri Tekakwitha, Indienne du continent nord-américain. 1ère Sainte amérindienne (1656-1680).
Fête de Sainte Kateri Tekakwitha, Indienne du continent nord-américain. 1ère Sainte amérindienne (1656-1680).
Kateri est la première sainte indienne du continent nord-américain.
Elle est née d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amérique du Nord) en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi.
Fille de chef, elle refusa d'être mariée et convertit celui qu'elle devait épouser.
La bienheureuse Kateri Tekakwitha, le lys des iroquois
Après bien des péripéties, elle trouve refuge à la mission jésuite Saint-François-XavierCliquer sur le Saint-Laurent.
Là elle mènera une vie de prière et de travail exemplaire. Elle y mourra en 1680.
En savoir plus sur le site des jésuites Cliquer
Tekakwitha. Née en 1656 à Ossernenon (USA), elle était fille d'un chef mohawh et d'une algonquine catholique, baptisée et éduquée par des missionnaires français.
La variole la priva à quatre ans de sa famille, et elle-même resta défigurée et handicapée des suites de l'infection.
Adoptée par un parent chef d'une tribu voisine, elle affermit sa foi et fut baptisée par un missionnaire à l'âge de vingt ans.
Marginalisée et menacée par sa famille, qui ne comprenait pas sa conversion, elle échappa à leur persécution et fonda à Kahnawake une communauté d'indiens chrétiens, vivant dans la prière, la pénitence et le soin des malades.
Elle mourut en 1680, invoquant Jésus, après avoir fait vœu de chasteté l'année précédente.
La tradition affirme que ses cicatrices disparurent pour faire place à un beau visage, et qu'à son enterrement de nombreux malades furent guéris.
Son procès en canonisation fut ouvert en 1884, Pie XII la proclama vénérable en 1943 et Jean-Paul II bienheureuse en 1980 (fête le 14 juillet).
Elle occupe une place particulière dans la dévotion des amérindiens catholiques du Canada et des Etats-Unis. (VIS 20111220)
Kateri Tekakwitha (1656-1680), laïque, béatifiée le 22 juin 1980: Le Lys des Agniers. (diocèse d'Edmundston)
21 octobre 2012 - canonisation à Rome de Jacques Berthieu,Lire Pedro Calungsod,Lire Giovanni Battista Piamarta,Lire Maria Carmen Sallés y Barangueras,Lire Marianne Cope,Lire Kateri Tekakwitha, Anna Schäffer - Lire
Livret de la célébration avec biographies en plusieurs langues.Cliquer
Un internaute canadien nous signale:
"Elle est décédée le 17 avril 1680, et sa fête dans le calendrier des saints et bienheureux du Canada est fixée au 17 avril."
À Sault dans le Québec, en 1680, la bienheureuse Catherine Tekakwitha, vierge.
Née dans une tribu indienne, baptisée le jour de Pâques, elle offrit à Dieu la virginité qu’elle s’était appliquée à conserver avant d’être chrétienne, même si elle fut en butte à des menaces et à de multiples vexations.
Martyrologe romain
Qui est-ce qui m'apprendra ce qu'il y a de plus agréable à Dieu afin que je le fasse?"
Source
Cliquer
La Bienheureuse Kateri Tekakwitha
Son biographe, le Père Chauchetière, dira que la devise de toute sa vie était:
"Qui est-ce qui m'apprendra
ce qu'il y a de plus agréable à Dieu
afin que je le fasse?"
Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York) d'une mère algonquine Chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amériques du Nord).
En 1660, une épidémie de petite vérole lui enlève ses père, mère et petit frère. La petite échappe à la mort, mais la maladie lui laisse la vue affaiblie et le visage grêlé. Avec les autres survivants, elle s'installe un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk.
Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensent aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchent un mari convenable.
Consternation des siens : elle ne veut épouser aucun des prétendants. Ses parents usent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fait.
Son seul désir: recevoir le Baptême.
En 1675, Jacques de Lamberville, Jésuite, avait prit la direction de la Mission Saint-Pierre, de Gandaouagué.
La jeune fille lui confie le secret de son cœur – devenir Chrétienne ! Cependant le P. de Lamberville, tout en admirant sa simplicité et sa Foi, l'oblige de suivre la voie ordinaire des catéchumènes.
Six mois plus tard, le Dimanche de Pâques 1676, le missionnaire la Baptise.
Elle a vingt ans.
Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorge de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous.
Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au Baptême elle reçoit le nom de Catherine, en iroquois Kateri.
Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évade de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent.
Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur:
C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il,
comme vous le connaîtrez bientôt.
Gardez-le donc bien...
Le P. Frémin se rend vite compte qu'elle est bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnent rapidement le cœur de toute la population.
Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assiste à la sainte Messe. En tout elle est aussi fidèle que les étoiles du firmament.
Par ignorance, cependant, elle se laisse aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer.
Il avait bien compris, pourtant, que ces Pénitences étaient le fruit de son Amour très vif pour Le Seigneur Jésus, pour sa Sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût.
Elle fait ses délices de la Prière, surtout devant le Saint Sacrement. Détail intéressant, jamais elle ne se livre à la Contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombe.
Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permet à Kateri de faire sa première Communion.
Dès lors, elle progresse comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvient même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union Divine".
Elle répond à une veuve qui l'incite à se marier:
"Si vous estimez tellement le mariage, convolez! Quant à moi, tout ce que je désire, c'est la paix!"
Une visite aux Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal lui inspire le désir de se consacrer à Dieu.
Avec son amie Marie-Thérèse Tegaiaguenta et la huronne Skarikions, elle veut fonder un Monastère à l'Ile aux Hérons.
Ce projet n'a pas de suite, mais elle fait vœu de Chasteté:
"La chose était si nouvelle, écrit le Père Cholenec, que je crus ne devoir rien précipiter ( ... ) après avoir bien examiné sa conduite et les grands progrès qu'elle faisait en toute sorte de vertus et surtout avec combien de profusion Dieu se communiquait à sa servante, il me sembla que ce dessein de Kateri ne pouvait venir que de Lui."
Le 25 Mars 1679, le P. Frémin permet à Kateri Tekakwitha de prononcer en privé le vœu de virginité et de se Consacrer à Notre-Dame qu'elle aime éperdument.
Au début de 1680, sa santé qui n'a jamais été florissante s'altère davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre.
Le Mardi de la Semaine Sainte, elle reçoit le saint Viatique.
On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé.
Le lendemain, un peu après trois heures, en murmurant:
"Jésus, Marie", elle va à la rencontre du Seigneur.
Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure son visage devient d'une beauté à ravir les Missionnaires et tous les siens.
Elle est née d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amérique du Nord) en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi.
Fille de chef, elle refusa d'être mariée et convertit celui qu'elle devait épouser.
La bienheureuse Kateri Tekakwitha, le lys des iroquois
Après bien des péripéties, elle trouve refuge à la mission jésuite Saint-François-XavierCliquer sur le Saint-Laurent.
Là elle mènera une vie de prière et de travail exemplaire. Elle y mourra en 1680.
En savoir plus sur le site des jésuites Cliquer
Tekakwitha. Née en 1656 à Ossernenon (USA), elle était fille d'un chef mohawh et d'une algonquine catholique, baptisée et éduquée par des missionnaires français.
La variole la priva à quatre ans de sa famille, et elle-même resta défigurée et handicapée des suites de l'infection.
Adoptée par un parent chef d'une tribu voisine, elle affermit sa foi et fut baptisée par un missionnaire à l'âge de vingt ans.
Marginalisée et menacée par sa famille, qui ne comprenait pas sa conversion, elle échappa à leur persécution et fonda à Kahnawake une communauté d'indiens chrétiens, vivant dans la prière, la pénitence et le soin des malades.
Elle mourut en 1680, invoquant Jésus, après avoir fait vœu de chasteté l'année précédente.
La tradition affirme que ses cicatrices disparurent pour faire place à un beau visage, et qu'à son enterrement de nombreux malades furent guéris.
Son procès en canonisation fut ouvert en 1884, Pie XII la proclama vénérable en 1943 et Jean-Paul II bienheureuse en 1980 (fête le 14 juillet).
Elle occupe une place particulière dans la dévotion des amérindiens catholiques du Canada et des Etats-Unis. (VIS 20111220)
Kateri Tekakwitha (1656-1680), laïque, béatifiée le 22 juin 1980: Le Lys des Agniers. (diocèse d'Edmundston)
21 octobre 2012 - canonisation à Rome de Jacques Berthieu,Lire Pedro Calungsod,Lire Giovanni Battista Piamarta,Lire Maria Carmen Sallés y Barangueras,Lire Marianne Cope,Lire Kateri Tekakwitha, Anna Schäffer - Lire
Livret de la célébration avec biographies en plusieurs langues.Cliquer
Un internaute canadien nous signale:
"Elle est décédée le 17 avril 1680, et sa fête dans le calendrier des saints et bienheureux du Canada est fixée au 17 avril."
À Sault dans le Québec, en 1680, la bienheureuse Catherine Tekakwitha, vierge.
Née dans une tribu indienne, baptisée le jour de Pâques, elle offrit à Dieu la virginité qu’elle s’était appliquée à conserver avant d’être chrétienne, même si elle fut en butte à des menaces et à de multiples vexations.
Martyrologe romain
Qui est-ce qui m'apprendra ce qu'il y a de plus agréable à Dieu afin que je le fasse?"
Source
Cliquer
La Bienheureuse Kateri Tekakwitha
Son biographe, le Père Chauchetière, dira que la devise de toute sa vie était:
"Qui est-ce qui m'apprendra
ce qu'il y a de plus agréable à Dieu
afin que je le fasse?"
Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York) d'une mère algonquine Chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amériques du Nord).
En 1660, une épidémie de petite vérole lui enlève ses père, mère et petit frère. La petite échappe à la mort, mais la maladie lui laisse la vue affaiblie et le visage grêlé. Avec les autres survivants, elle s'installe un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk.
Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensent aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchent un mari convenable.
Consternation des siens : elle ne veut épouser aucun des prétendants. Ses parents usent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fait.
Son seul désir: recevoir le Baptême.
En 1675, Jacques de Lamberville, Jésuite, avait prit la direction de la Mission Saint-Pierre, de Gandaouagué.
La jeune fille lui confie le secret de son cœur – devenir Chrétienne ! Cependant le P. de Lamberville, tout en admirant sa simplicité et sa Foi, l'oblige de suivre la voie ordinaire des catéchumènes.
Six mois plus tard, le Dimanche de Pâques 1676, le missionnaire la Baptise.
Elle a vingt ans.
Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorge de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous.
Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au Baptême elle reçoit le nom de Catherine, en iroquois Kateri.
Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évade de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent.
Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur:
C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il,
comme vous le connaîtrez bientôt.
Gardez-le donc bien...
Le P. Frémin se rend vite compte qu'elle est bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnent rapidement le cœur de toute la population.
Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assiste à la sainte Messe. En tout elle est aussi fidèle que les étoiles du firmament.
Par ignorance, cependant, elle se laisse aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer.
Il avait bien compris, pourtant, que ces Pénitences étaient le fruit de son Amour très vif pour Le Seigneur Jésus, pour sa Sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût.
Elle fait ses délices de la Prière, surtout devant le Saint Sacrement. Détail intéressant, jamais elle ne se livre à la Contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombe.
Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permet à Kateri de faire sa première Communion.
Dès lors, elle progresse comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvient même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union Divine".
Elle répond à une veuve qui l'incite à se marier:
"Si vous estimez tellement le mariage, convolez! Quant à moi, tout ce que je désire, c'est la paix!"
Une visite aux Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal lui inspire le désir de se consacrer à Dieu.
Avec son amie Marie-Thérèse Tegaiaguenta et la huronne Skarikions, elle veut fonder un Monastère à l'Ile aux Hérons.
Ce projet n'a pas de suite, mais elle fait vœu de Chasteté:
"La chose était si nouvelle, écrit le Père Cholenec, que je crus ne devoir rien précipiter ( ... ) après avoir bien examiné sa conduite et les grands progrès qu'elle faisait en toute sorte de vertus et surtout avec combien de profusion Dieu se communiquait à sa servante, il me sembla que ce dessein de Kateri ne pouvait venir que de Lui."
Le 25 Mars 1679, le P. Frémin permet à Kateri Tekakwitha de prononcer en privé le vœu de virginité et de se Consacrer à Notre-Dame qu'elle aime éperdument.
Au début de 1680, sa santé qui n'a jamais été florissante s'altère davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre.
Le Mardi de la Semaine Sainte, elle reçoit le saint Viatique.
On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé.
Le lendemain, un peu après trois heures, en murmurant:
"Jésus, Marie", elle va à la rencontre du Seigneur.
Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure son visage devient d'une beauté à ravir les Missionnaires et tous les siens.
Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°134
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mercredi 18 Avril 2018
Fête de la Bienheureuse Marie de l'Incarnation, veuve, Religieuse Carmélite ( 1618).
Fête de la Bienheureuse Marie de l'Incarnation, veuve, Religieuse Carmélite ( 1618).
Religieuse Carmélite ( 1618)
ou Madame Acarie.
Barbe Avrillot était fille d'un conseiller du Roi et, pour obéir à ses parents, elle épouse Pierre Acarie, maître des comptes, certainement très pieux mais d'humeur contrariante.
Elle lui donnera six enfants. Elle sera une épouse parfaite, paisible et joyeuse.
Elle a un charme extrême qui fait d'elle une exquise dame de la haute société qui l'appelle "la belle Acarie".
Elle a une vie intérieure intense :
"Trop est avare à qui Dieu ne suffit."
Ajoutant:
"Quand on donne du temps à Dieu, on en trouve pour tout le reste."
Son rayonnement spirituel est grand et son salon devient le rendez-vous des universitaires de l'époque et des grands hommes d'Église comme Saint Vincent de Paul et le Cardinal de Bérulle.
Elle contribue à l'installation des Ursulines et à celle des Prêtres de l'Oratoire.
Surtout, séduite par la lecture de sainte Thérèse d'Avila, elle introduit en France le Carmel réformé, projet approuvé par saint François de Sales et par Bérulle.
Les Carmélites arrivent à Paris en 1604. Avec l'aide de "Madame Acarie", les Fondations vont se succéder : Pontoise, Dijon, Amiens, Tours, Rouen.
A la mort de son mari bien-aimé, ayant établi ses enfants, elle entre au Carmel d'Amiens où elle est Marie de l'Incarnation, simple sœur converse dont l'obéissance et la charité sont admirables.
Transférée au Carmel de Pontoise, elle rentre dans la Paix de ce Dieu qui tant lui suffisait.
Béatifiée en 1791 par Pie VI.
Voir aussi Bienheureuse Marie de l’Incarnation, religieuse - diocèse de Paris.Cliquer
À Pontoise, en 1618, la Bienheureuse Marie de l’Incarnation (Barbe Avrillot). Épouse de Pierre Acarie, mère de famille expérimentée, femme très pieuse, elle introduisit en France la branche féminine du Carmel réformé par Sainte Thérèse en fondant cinq Monastères et, à la mort de son mari, elle-même fit profession de vie Monastique dans le Carmel d’Amiens, puis fut assignée à celui de Pontoise, où elle finit ses jours.
Martyrologe romain
«Est trop avare celui à qui Dieu ne suffit» Saint Augustin.
ou Madame Acarie.
Barbe Avrillot était fille d'un conseiller du Roi et, pour obéir à ses parents, elle épouse Pierre Acarie, maître des comptes, certainement très pieux mais d'humeur contrariante.
Elle lui donnera six enfants. Elle sera une épouse parfaite, paisible et joyeuse.
Elle a un charme extrême qui fait d'elle une exquise dame de la haute société qui l'appelle "la belle Acarie".
Elle a une vie intérieure intense :
"Trop est avare à qui Dieu ne suffit."
Ajoutant:
"Quand on donne du temps à Dieu, on en trouve pour tout le reste."
Son rayonnement spirituel est grand et son salon devient le rendez-vous des universitaires de l'époque et des grands hommes d'Église comme Saint Vincent de Paul et le Cardinal de Bérulle.
Elle contribue à l'installation des Ursulines et à celle des Prêtres de l'Oratoire.
Surtout, séduite par la lecture de sainte Thérèse d'Avila, elle introduit en France le Carmel réformé, projet approuvé par saint François de Sales et par Bérulle.
Les Carmélites arrivent à Paris en 1604. Avec l'aide de "Madame Acarie", les Fondations vont se succéder : Pontoise, Dijon, Amiens, Tours, Rouen.
A la mort de son mari bien-aimé, ayant établi ses enfants, elle entre au Carmel d'Amiens où elle est Marie de l'Incarnation, simple sœur converse dont l'obéissance et la charité sont admirables.
Transférée au Carmel de Pontoise, elle rentre dans la Paix de ce Dieu qui tant lui suffisait.
Béatifiée en 1791 par Pie VI.
Voir aussi Bienheureuse Marie de l’Incarnation, religieuse - diocèse de Paris.Cliquer
À Pontoise, en 1618, la Bienheureuse Marie de l’Incarnation (Barbe Avrillot). Épouse de Pierre Acarie, mère de famille expérimentée, femme très pieuse, elle introduisit en France la branche féminine du Carmel réformé par Sainte Thérèse en fondant cinq Monastères et, à la mort de son mari, elle-même fit profession de vie Monastique dans le Carmel d’Amiens, puis fut assignée à celui de Pontoise, où elle finit ses jours.
Martyrologe romain
«Est trop avare celui à qui Dieu ne suffit» Saint Augustin.
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Vision de Ste Thérèse d'Avila à Mme Acarie en la Basilique Saint Nicolas de Port lors du Jubilé de 1602.
Compléments biographiques.
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°135
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Jeudi 19 Avril 2018
Fête de Saint Elphège, Évêque de Winchester puis Archevêque de Cantorbéry et martyr (954-1012).
Fête de Saint Elphège, Évêque de Winchester puis Archevêque de Cantorbéry et martyr (954-1012).
Évêque martyr ( 1012)
Confesseur.
Évêque de Winchester, puis Archevêque de Cantorbéry succédant à saint Dunstan.Cliquer
Au moment des invasions des Vikings, il secourut les populations et tenta d'apaiser les envahisseurs.
Selon la tradition, il fut martyrisé à Greenwich.
Sur la côte près de Greenwich en Angleterre, la passion de Saint Elphège, Évêque de Cantorbéry et martyr.
Il s’offrit pour son troupeau aux Danois qui ravageaient la ville par le fer et le feu, et comme il refusait d’être racheté à prix d’argent, il fut frappé, le Samedi après Pâques, à coups de pierres et enfin décapité.
Martyrologe romain
Confesseur.
Évêque de Winchester, puis Archevêque de Cantorbéry succédant à saint Dunstan.Cliquer
Au moment des invasions des Vikings, il secourut les populations et tenta d'apaiser les envahisseurs.
Selon la tradition, il fut martyrisé à Greenwich.
Sur la côte près de Greenwich en Angleterre, la passion de Saint Elphège, Évêque de Cantorbéry et martyr.
Il s’offrit pour son troupeau aux Danois qui ravageaient la ville par le fer et le feu, et comme il refusait d’être racheté à prix d’argent, il fut frappé, le Samedi après Pâques, à coups de pierres et enfin décapité.
Martyrologe romain
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Saint Elphège, Évêque de Winchester
Saint Elphège, Évêque de Winchester
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- Message n°136
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Vendredi 20 Avril 2018
Fête de Sainte Agnès de Montepulciano, Abbesse Dominicaine (1268-1317)
Fête de Sainte Agnès de Montepulciano, Abbesse Dominicaine (1268-1317)
Moniale italienne ( 1317)
Dominicaine de Montepulciano en Italie dont sainte Catherine de SienneCliquer louait les vertus lorsqu'elle s'entretenait avec le Seigneur (Dialogue 149 de sainte Catherine) et qu'elle vénérait après la mort de l'humble dominicaine.
À Montepulciano, en Toscane, l’an 1317, sainte Agnès, vierge, qui prit à neuf ans l’habit des vierges consacrées, à quinze ans devint, malgré elle, la première supérieure du monastère de Procena, et bientôt fonda dans sa patrie un autre monastère, sous le Règle de saint Dominique, où elle donna un admirable exemple de véritable humilité.
Martyrologe romain
Dominicaine de Montepulciano en Italie dont sainte Catherine de SienneCliquer louait les vertus lorsqu'elle s'entretenait avec le Seigneur (Dialogue 149 de sainte Catherine) et qu'elle vénérait après la mort de l'humble dominicaine.
À Montepulciano, en Toscane, l’an 1317, sainte Agnès, vierge, qui prit à neuf ans l’habit des vierges consacrées, à quinze ans devint, malgré elle, la première supérieure du monastère de Procena, et bientôt fonda dans sa patrie un autre monastère, sous le Règle de saint Dominique, où elle donna un admirable exemple de véritable humilité.
Martyrologe romain
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Lettre de Ste Catherine de Sienne
aux moniales de Montepulciano
AU NOM DE JESUS CRUCIFIE ET DE LA DOUCE MARIE
1. Mes très chères Mères et Filles dans Le Christ, le doux Jésus, moi, Catherine, la servante et l’esclave des serviteurs de Jésus-Christ, je vous écris dans Son précieux Sang, avec le désir de vous voir reconnaissantes envers votre Créateur, afin que la source de [1131] la piété ne se tarisse pas dans vos âmes, mais qu’elle s’alimente par la reconnaissance.
Faites attention que cette reconnaissance ne doit pas consister seulement en paroles, mais encore en bonnes et saintes œuvres.
Et comment la montrerez-vous? En observant les doux Commandements de Dieu, et avec ces Commandements, les conseils, mentalement et actuellement; car vous avez choisi cette voie des conseils, il faut donc la suivre jusqu’à la mort autrement vous pêcheriez; l’âme qui est reconnaissante les observe toujours.
Que promettez-vous dans votre profession? Vous promettez d’observer l’Obéissance, la Charité, la Pauvreté volontaire; et si vous ne les observez pas, vous tarirez la source de la Piété.
2. Ô très doux feu d’Amour, qui remplit l’âme des plus suaves douceurs ! Aucune peine, aucune amertume ne peut atteindre l’âme qui brûle de ce feu doux et glorieux.
La Charité ne juge jamais en mal; elle ne voit pas la volonté de l’homme, mais seulement la volonté de Dieu, sachant qu’il ne veut autre chose que notre sanctification.
Puisque Dieu ne veut autre chose que notre bien, que tout vient de Lui, et qu’il permet dans ce but les tribulations, les tentations, les peines et les tourments, l’âme ne doit s’affliger de rien, si ce n’est du péché, qui n’est pas en Dieu.
Puisqu’il n’est pas en Dieu, il n’est pas digne d’être aimé; il faut, au contraire, le haïr, et préférer la mort à l’offense de son Créateur.
Ô douceur d’amour ! Comment le cœur de votre épouse peut-il ne pas vous aimer, en voyant que vous êtes l’Epoux qui est la vie?
Dieu éternel! Vous nous avez créés à votre image et ressemblance uniquement par Amour, et, lorsque nous avons perdu la grâce par le malheureux péché, vous nous avez donné le Verbe, votre [1126] Fils unique, et votre Fils nous a donné sa Vie; il a puni nos iniquités sur son corps, et il a payé une dette qu’il n’avait pas contractée.
Hélas! Hélas ! Misérables que nous sommes ! Nous étions des voleurs, et il a été supplicié pour nous!
3. Ne doit-elle pas rougir de honte et de confusion, l’épouse ignorante, endurcie, aveugle, qui n’aime pas lorsqu’elle se voit tant aimée, et que les liens de cet Amour sont si doux?
Voici le signe de l’Amour celui qui aime Dieu avec la raison suit les traces du Verbe, son Fils unique; celui qui ne l’aime pas au contraire, suit les traces du démon et sa propre sensualité. Il obéit aux lois du monde, qui sont opposées à celles de Dieu; il goûte la mort et ne s’en aperçoit pas.
Son âme est plongée dans les ténèbres, car elle est privée de la lumière; elle souffre et elle est en querelle continuelle avec son prochain, parce qu’elle est privée des liens de la Charité.
Elle se trouve livrée aux mains du démon, parce qu’au lieu d’être l’épouse fidèle de Jésus Crucifié, elle a, comme une adultère, abandonné son céleste Epoux; car l’épouse, est appelée adultère lorsqu’elle n’a plus l’Amour de l’époux, et qu’elle aime, qu’elle s’unit à celui qui n’est pas son époux.
Quel danger et quelle honte de se voir aimée, et de ne pas aimer !
4. Aimez-vous donc, aimez-vous les unes les autres; c’est à cela qu’on verra si vous êtes ou non, les épouses et les filles du Christ.
On ne les reconnaît qu’à l’Amour qui a Dieu pour principe, et qui s’applique au prochain. C’est ainsi qu’il faut arriver à notre but, à notre fin, en suivant les traces de Jésus [1127] Crucifié; non le Père, mais le Fils, parce que le Père ne peut souffrir, mais le Fils.
5. Il faut donc suivre la voie de la très sainte Croix, supportant les opprobres, les mépris, les outrages, méprisant le monde avec toutes ses délices souffrant la faim, la soif avec l’esprit de pauvreté, avec une obéissance ferme et persévérante, avec une grande pureté d’âme et de corps, dans la société des personnes qui craignent vraiment Dieu, et dans la solitude de la cellule, en fuyant comme le poison, le parloir et la conversation des faux dévots et des séculiers.
Car l’épouse du Christ n’agit pas de la sorte; elle aime la société des vrais serviteurs de Dieu, et non celle de ceux qui n’ont de religieux que l’habit.
Il ne faut pas que sous un chef couronné d’épines vivent des membres délicats, comme font les insensés qui s’éloignent du Christ, leur maître, et qui ne recherchent que les délices et les délicatesses du corps.
Nous surtout, qui sommes séparées du siècle et placées dans le jardin de la vie religieuse, nous, ses épouses choisies, nous devons être des fleurs de bonne odeur.
Oui, si vous observez ce que vous avez promis pour répandre vos doux parfums, vous participerez à la Bonté de Dieu en vivant dans sa Grâce, et vous le goûterez dans son éternelle vision.
Si vous ne le faites pas, vous répandrez une honteuse infection; vous goûterez l’enfer dès cette vie, et vous aurez à la fin en partage la vue des dénions.
Pour suivre Le Christ, sortez du siècle, renoncez au monde et à ses richesses en vous attachant à la vraie Pauvreté.
Renoncez à la volonté propre en tous soumettant à la véritable obéissance; éloignez [1128] vous de l’état commun en ne voulant pas être les épouses du monde, pour conserver la vraie continence et la virginité dont le parfum réjouit Dieu et les anges qui se plaisent à habiter l’âme qu’embaume la Pureté.
Soyez unies et non pas divisées par la haine, la jalousie et l’antipathie, les unes envers les autres; soyez unies étroitement dans les liens de la Charité, car autrement vous ne pourriez plaire à Dieu ni avoir aucune vertu parfaite.
6. Quelle honte et quelle confusion pour l’âme qui ne tient pas ce qu’elle a promis, et qui fait tout le contraire !
Elle ne suit pas Le Christ, et ne marche pas dans la voie de la Croix; mais elle veut suivre la voie du plaisir.
Ce n’est pas la nôtre : il nous faut suivre l’humble Christ, l’Agneau sans tache, le pauvre Agneau; sa pauvreté était si grande, qu’il n’avait pas une place pour reposer sa tête très pure.
La souillure du péché n’était pas en Lui, et il a obéi à son Père pour notre Salut jusqu’à la mort honteuse de la Croix.
Les Saints et notre glorieux Père saint Dominique ont fondé leurs Ordres sur ces trois colonnes, la Pauvreté, l’Obéissance, la Chasteté, pour pouvoir mieux ressembler au Christ et suivre sa doctrine et ses conseils ; car de ces vertus procède toute Vertu, et de leurs contraires procèdent tous les vices.
La Pauvreté éloigne l’orgueil, les conversations du monde et les amitiés dangereuses qui s’entretiennent par des présents; car quand on n’a rien à donner, on ne trouve que l’amitié des vrais serviteurs de Dieu, qui aiment le don de l’âme.
Elle éloigne la vanité du cœur et la légèreté d’esprit; elle fait aimer la cellule, où on goûte la sainte oraison,[1129] qui conserve et augmente les vertus.
Elle conduit à la Pureté parfaite, et fait observer ainsi le vœu de Chasteté, tellement qu’on s’abstient non seulement d’un pêché, mais de tous, en foulant aux pieds la sensualité, en macérant son corps, et en le privant de tout plaisir.
En le domptant ainsi par le jeûne, les veilles et la prière, on devient humble, patient, charitable; on supporte les défauts de son prochain, et on s’unit à son Créateur par l’Amour, et au prochain pour Dieu.
L’âme supporte les peines du corps, parce qu’elle y trouve un gain.
7. Lorsqu’elle a ainsi triomphé de l’orgueil, elle y goûte le parfum de la sainte Humilité; et elle est aussi Obéissante qu’elle est Humble, et aussi Humble qu’elle est Obéissante.
Celui qui n’est pas orgueilleux suit ce qui est humble; et s’il est humble, il est vraiment obéissant; il possède ainsi la troisième colonne qui soutient la cité de l’âme.
Le véritable Obéissant observe les règles et les usages de son Ordre; il n’élève pas la tête de la volonté propre contre son supérieur, et ne discute jamais avec lui; mais au premier mot, il obéit et baisse la tête sous le joug.
Il ne dit pas : Pourquoi me commande-t-il, me dit-il cela, et non pas autre chose? Mais il cherche le moyen d’obéir promptement.
O douce Obéissance ! Tu n’as jamais de peines ; tu fais vivre et courir les hommes morts, car tu fais mourir la volonté; et plus elle est morte, plus on court rapidement.
Car l’âme qui est morte à l’amour-propre de la volonté sensitive, court plus légèrement pour s’unir à son Epoux Céleste par l’Amour; elle s’élève à une telle hauteur, à un tel repos d’esprit, que dès cette vie, elle commence à goûter les parfums et les fruits de la Vie éternelle. Soyez, soyez donc obéissantes jusqu’à la mort; aimez-vous, aimez-vous les unes les autres; unissez-vous par les liens de la Charité, car nous ne pouvons autrement atteindre la fin pour laquelle nous avons été créées.
C’est pourquoi je vous ai dit que je désirais vous voir des épouses unies étroitement dans les liens d’une véritable et ardente Charité. Je termine. Demeurez dans la sainte et douce dilection de Dieu. Doux Jésus, Jésus Amour
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Samedi 21 Avril 2018
Fête de Saint Anselme d'Aoste, Archevêque de Cantorbéry et Docteur de l'Église (1033 (ou 1034)-1109).
Fête de Saint Anselme d'Aoste, Archevêque de Cantorbéry et Docteur de l'Église (1033 (ou 1034)-1109).
Saint Anselme de Cantorbéry
Archevêque, Docteur de l'Église ( 1109)
Originaire du Val d'Aoste, il veut se faire Moine alors qu'il a 15 ans.
Mais son adolescence le fait changer d'avis: la vie mondaine lui semble plus amusante et attirante, plaisant à tous et à toutes.
A la mort de sa mère, il quitte son père dont le caractère était invivable et gagne la France "à la recherche du plaisir".
Ce qui ne l'empêche pas de poursuivre en même temps ses études.
Et c'est ainsi qu'à 27 ans sa vocation de jeunesse se réveillera à l'Abbaye du Bec en Normandie où il était venu simplement pour étudier, attiré par la renommée de cette école dirigée par Lanfranc.Cliquer
A peine Moine profès, le voilà choisi comme Prieur, n'en déplaise aux jaloux. Mais sa douceur gagnera vite les cœurs.
Il est élu Abbé et mènera de front cette charge et une intense réflexion théologique: selon lui, puisque Dieu est le créateur de la raison, celle-ci, loin de contredire les vérités de la Foi, doit pouvoir en rendre compte.
A cette époque, des relations étroites existaient entre l'Abbaye du Bec et les Monastères anglais proches de Cantorbery.
En 1093, lors d'une visite de ces Monastères, Saint Anselme se retrouve élu Évêque de Cantorbery.
Son attachement à l'indépendance de l’Église contre les prétentions des rois d'Angleterre lui vaudra plusieurs exils.
Il aspire à retrouver la Paix du cloître, mais le Pape ne l'autorise pas à quitter sa charge.
C'est donc au milieu des tracas occasionnés par sa réforme de l’Église d'Angleterre qu'il mène à bien l’œuvre théologique qui lui vaudra le titre de "Docteur magnifique".
Durant l'audience générale du 23 septembre 2009, le Saint-Père a évoqué la figure de Saint Anselme, dit d'Aoste, du Bec ou de Canterbury, né à Aoste (Italie) en 1033...Cliquer
Il défendit l’Église anglaise des ingérences politiques des rois Guillaume I et Henri Ier, ce qui lui coûta d'être exilé en 1103.
Anselme consacra les dernières années de sa vie "à la formation morale du clergé et à la recherche théologique", obtenant le titre de Docteur magnifique.
"La clarté et la rigueur de sa pensée eurent pour but de porter l'esprit vers la Contemplation de Dieu, soulignant que le théologien ne saurait compter sur sa seule intelligence mais devait cultiver une Foi profonde".
L'activité théologique de Saint Anselme "se développa en trois volets:
la Foi comme don gratuit de Dieu qui doit être accueillie avec Humilité, l'expérience qui est l'incarnation de la Parole dans la vie quotidienne, et la connaissance qui n'est pas seulement le fruit de raisonnements mais aussi celui de l'intuition Contemplative...
Son Amour de la Vérité et sa soif constante de Dieu...peuvent être pour le Chrétien d'aujourd'hui un encouragement à rechercher sans cesse le lien profond qui nous unit au Christ...
Le courage dont il fit preuve dans son action pastorale, qui lui causa souvent de l'incompréhension et même d'être exilé, doit inspirer les pasteurs, les consacrés et tous les fidèles dans l'Amour de l’Église du Christ". (source: VIS 090923 - 450)
Anselme est né à Aoste en 1033.
Éduqué dans la Foi et la Piété par sa mère, à la mort de celle-ci vit une jeunesse frivole.
Bientôt, il se convertit, reprend ses études sous la conduite de Lanfranc, prieur de l’Abbaye du Bec.
Il choisit alors la vie Monastique et reçoit l’habit des mains du Bienheureux Herluin, Fondateur de cette Abbaye, auquel il succèdera en 1078.
Il est ensuite appelé au siège épiscopal de Cantorbéry 1093, se trouve en butte à de nombreux débats et tracasseries de la part du roi d’Angleterre.
Il a surtout marqué l’Abbaye du Bec et le diocèse de Cantorbéry par sa Foi lucide, son Humilité, sa douceur, son esprit de Paix et sa tendresse filiale envers la Vierge Marie.
L’Église entière lui doit aussi de remarquables traités de théologie.
Saints du diocèse d'EvreuxCliquer
Un internaute nous signale
En 1058 Anselme arrive à Avranches comme enseignant à l'école épiscopale mais surtout comme précepteur du jeune Hugues, fils du vicomte, avec lequel il se lie d'une grande amitié qui durera toute sa vie; Hugues devenu comte de Chester et homme politique, ils seront ensemble influents près du roi notamment pour le mariage écossais d'Henri Ier dont ils sont les auteurs.
Mémoire de Saint Anselme, Évêque et Docteur de l’Église. D’Aoste où il est né, devenu Moine puis Abbé du Bec en Normandie, il enseigna à ses Frères à avancer sur le chemin de la perfection et à chercher Dieu par l’intelligence de la Foi.
Promu ensuite au siège illustre de Cantorbéry, en Angleterre, il lutta fermement pour la liberté de l’Église et souffrit pour cela des temps d’exil. Il mourut enfin dans son Église, le Mercredi-Saint de l’année 1109.
Martyrologe romain
- Vidéo chronique des saints sur la webTV de la CEF.Cliquer
Archevêque, Docteur de l'Église ( 1109)
Originaire du Val d'Aoste, il veut se faire Moine alors qu'il a 15 ans.
Mais son adolescence le fait changer d'avis: la vie mondaine lui semble plus amusante et attirante, plaisant à tous et à toutes.
A la mort de sa mère, il quitte son père dont le caractère était invivable et gagne la France "à la recherche du plaisir".
Ce qui ne l'empêche pas de poursuivre en même temps ses études.
Et c'est ainsi qu'à 27 ans sa vocation de jeunesse se réveillera à l'Abbaye du Bec en Normandie où il était venu simplement pour étudier, attiré par la renommée de cette école dirigée par Lanfranc.Cliquer
A peine Moine profès, le voilà choisi comme Prieur, n'en déplaise aux jaloux. Mais sa douceur gagnera vite les cœurs.
Il est élu Abbé et mènera de front cette charge et une intense réflexion théologique: selon lui, puisque Dieu est le créateur de la raison, celle-ci, loin de contredire les vérités de la Foi, doit pouvoir en rendre compte.
A cette époque, des relations étroites existaient entre l'Abbaye du Bec et les Monastères anglais proches de Cantorbery.
En 1093, lors d'une visite de ces Monastères, Saint Anselme se retrouve élu Évêque de Cantorbery.
Son attachement à l'indépendance de l’Église contre les prétentions des rois d'Angleterre lui vaudra plusieurs exils.
Il aspire à retrouver la Paix du cloître, mais le Pape ne l'autorise pas à quitter sa charge.
C'est donc au milieu des tracas occasionnés par sa réforme de l’Église d'Angleterre qu'il mène à bien l’œuvre théologique qui lui vaudra le titre de "Docteur magnifique".
Durant l'audience générale du 23 septembre 2009, le Saint-Père a évoqué la figure de Saint Anselme, dit d'Aoste, du Bec ou de Canterbury, né à Aoste (Italie) en 1033...Cliquer
Il défendit l’Église anglaise des ingérences politiques des rois Guillaume I et Henri Ier, ce qui lui coûta d'être exilé en 1103.
Anselme consacra les dernières années de sa vie "à la formation morale du clergé et à la recherche théologique", obtenant le titre de Docteur magnifique.
"La clarté et la rigueur de sa pensée eurent pour but de porter l'esprit vers la Contemplation de Dieu, soulignant que le théologien ne saurait compter sur sa seule intelligence mais devait cultiver une Foi profonde".
L'activité théologique de Saint Anselme "se développa en trois volets:
la Foi comme don gratuit de Dieu qui doit être accueillie avec Humilité, l'expérience qui est l'incarnation de la Parole dans la vie quotidienne, et la connaissance qui n'est pas seulement le fruit de raisonnements mais aussi celui de l'intuition Contemplative...
Son Amour de la Vérité et sa soif constante de Dieu...peuvent être pour le Chrétien d'aujourd'hui un encouragement à rechercher sans cesse le lien profond qui nous unit au Christ...
Le courage dont il fit preuve dans son action pastorale, qui lui causa souvent de l'incompréhension et même d'être exilé, doit inspirer les pasteurs, les consacrés et tous les fidèles dans l'Amour de l’Église du Christ". (source: VIS 090923 - 450)
Anselme est né à Aoste en 1033.
Éduqué dans la Foi et la Piété par sa mère, à la mort de celle-ci vit une jeunesse frivole.
Bientôt, il se convertit, reprend ses études sous la conduite de Lanfranc, prieur de l’Abbaye du Bec.
Il choisit alors la vie Monastique et reçoit l’habit des mains du Bienheureux Herluin, Fondateur de cette Abbaye, auquel il succèdera en 1078.
Il est ensuite appelé au siège épiscopal de Cantorbéry 1093, se trouve en butte à de nombreux débats et tracasseries de la part du roi d’Angleterre.
Il a surtout marqué l’Abbaye du Bec et le diocèse de Cantorbéry par sa Foi lucide, son Humilité, sa douceur, son esprit de Paix et sa tendresse filiale envers la Vierge Marie.
L’Église entière lui doit aussi de remarquables traités de théologie.
Saints du diocèse d'EvreuxCliquer
Un internaute nous signale
En 1058 Anselme arrive à Avranches comme enseignant à l'école épiscopale mais surtout comme précepteur du jeune Hugues, fils du vicomte, avec lequel il se lie d'une grande amitié qui durera toute sa vie; Hugues devenu comte de Chester et homme politique, ils seront ensemble influents près du roi notamment pour le mariage écossais d'Henri Ier dont ils sont les auteurs.
Mémoire de Saint Anselme, Évêque et Docteur de l’Église. D’Aoste où il est né, devenu Moine puis Abbé du Bec en Normandie, il enseigna à ses Frères à avancer sur le chemin de la perfection et à chercher Dieu par l’intelligence de la Foi.
Promu ensuite au siège illustre de Cantorbéry, en Angleterre, il lutta fermement pour la liberté de l’Église et souffrit pour cela des temps d’exil. Il mourut enfin dans son Église, le Mercredi-Saint de l’année 1109.
Martyrologe romain
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Prière
Ô Dieu qui a inspiré à Saint Anselme un ardent désir de Te trouver dans la Prière et la Contemplation, au milieu de l'agitation de ses occupations quotidiennes, aide-nous à interrompre le rythme fébrile de nos occupations, entre les soucis et les inquiétudes de la vie moderne, pour parler avec Toi, notre unique espérance et Salut.
Nous te Le demandons par Jésus Le Christ Notre Seigneur.
Par l'Athénée Pontifical "Regina Apostolorum"
Ô Dieu qui a inspiré à Saint Anselme un ardent désir de Te trouver dans la Prière et la Contemplation, au milieu de l'agitation de ses occupations quotidiennes, aide-nous à interrompre le rythme fébrile de nos occupations, entre les soucis et les inquiétudes de la vie moderne, pour parler avec Toi, notre unique espérance et Salut.
Nous te Le demandons par Jésus Le Christ Notre Seigneur.
Par l'Athénée Pontifical "Regina Apostolorum"
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- Message n°138
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Dimanche 22 Avril 2018
Fête des Saints Épipode et Alexandre, Martyrs à Lyon († 178).
Fête des Saints Épipode et Alexandre, Martyrs à Lyon († 178).
Saint Épipode
Martyr à Lyon ( 177)
Martyr à Lyon avec Alexandre.Cliquer
Deux jeunes Chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur Évêque.
Saint Épipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.
À Lyon, en 178, Saint Épipode, qui, après les combats glorieux des quarante-huit martyrs, l’année précédente, fut arrêté avec son ami très cher Alexandre, torturé sur le chevalet et eut enfin la tête tranchée, terminant ainsi son martyre.
Martyrologe romain.
Source
Le 22 Avril, mémoire des Saints Martyrs EPIPODE et ALEXANDRE de LYON
Sous la persécution de Marc-Aurèle (177), quand les païens crurent avoir fait disparaître de Lyon tous les Chrétiens en vue après le martyre de Saint Pothin et de ses compagnons (cf. 2 juin), Alexandre et Épipode, qui étaient liés depuis leur enfance d'une étroite amitié spirituelle, s'étaient enfuis de la ville et avaient trouvé refuge, dans un faubourg, chez une veuve chrétienne.
Mais ils furent finalement découverts et jetés en prison avant d'être emmenés au tribunal.
Quand ils se déclarèrent Chrétiens, la foule poussa de grands cris et le magistrat, saisi d'une violente colère en constatant que tant de sang répandu n'avait pas réussi à éliminer les disciples du Christ, ordonna de les séparer et de soumettre Épipode à la torture.
Aux paroles doucereuses du juge qui tentait de vaincre sa résolution, Épipode répliqua :
«La vie que tu me proposes est pour moi une éternelle mort; et la mort dont tu me menaces est un passage à une Vie qui ne finira jamais !
Lorsque nous périssons par vos ordres, vos tourments nous font passer du temps à l'éternité, des misères d'une vie mortelle au Bonheur d'une Vie qui n'est plus sujette à la mort.»
Après avoir fait frapper la bouche qui avait proféré ces paroles, le juge le fit élever sur le chevalet et les bourreaux lui déchirèrent les côtes avec des ongles de fer.
Le peuple, avide de sang, se souleva soudain, réclamant qu'on lui livrât ce Chrétien. Par crainte d'une sédition, le juge fit alors décapiter sans retard Saint Épipode.
Le lendemain, il fit comparaître Alexandre et essaya de l'effrayer en lui rappelant les supplices endurés par les Martyrs.
Alexandre répondit :
«Tu crois m'épouvanter par le souvenir des tourments que tant de Martyrs ont endurés ?
Sache bien que tu enflammes ainsi mon ardeur de les suivre. Le nom de Chrétien que tu prétends éteindre en devient, par là, plus éclatant !»
Le juge le fit frapper sans relâche par trois bourreaux, puis désespérant de le vaincre, il le condamna à être crucifié.
De pieux Chrétiens vinrent ensuite dérober les corps des deux Martyrs et les cachèrent dans une grotte, aux environs de Lyon, qui devint célèbre par les miracles qui s'y accomplissaient.
Martyr à Lyon ( 177)
Martyr à Lyon avec Alexandre.Cliquer
Deux jeunes Chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur Évêque.
Saint Épipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.
À Lyon, en 178, Saint Épipode, qui, après les combats glorieux des quarante-huit martyrs, l’année précédente, fut arrêté avec son ami très cher Alexandre, torturé sur le chevalet et eut enfin la tête tranchée, terminant ainsi son martyre.
Martyrologe romain.
Source
Le 22 Avril, mémoire des Saints Martyrs EPIPODE et ALEXANDRE de LYON
Sous la persécution de Marc-Aurèle (177), quand les païens crurent avoir fait disparaître de Lyon tous les Chrétiens en vue après le martyre de Saint Pothin et de ses compagnons (cf. 2 juin), Alexandre et Épipode, qui étaient liés depuis leur enfance d'une étroite amitié spirituelle, s'étaient enfuis de la ville et avaient trouvé refuge, dans un faubourg, chez une veuve chrétienne.
Mais ils furent finalement découverts et jetés en prison avant d'être emmenés au tribunal.
Quand ils se déclarèrent Chrétiens, la foule poussa de grands cris et le magistrat, saisi d'une violente colère en constatant que tant de sang répandu n'avait pas réussi à éliminer les disciples du Christ, ordonna de les séparer et de soumettre Épipode à la torture.
Aux paroles doucereuses du juge qui tentait de vaincre sa résolution, Épipode répliqua :
«La vie que tu me proposes est pour moi une éternelle mort; et la mort dont tu me menaces est un passage à une Vie qui ne finira jamais !
Lorsque nous périssons par vos ordres, vos tourments nous font passer du temps à l'éternité, des misères d'une vie mortelle au Bonheur d'une Vie qui n'est plus sujette à la mort.»
Après avoir fait frapper la bouche qui avait proféré ces paroles, le juge le fit élever sur le chevalet et les bourreaux lui déchirèrent les côtes avec des ongles de fer.
Le peuple, avide de sang, se souleva soudain, réclamant qu'on lui livrât ce Chrétien. Par crainte d'une sédition, le juge fit alors décapiter sans retard Saint Épipode.
Le lendemain, il fit comparaître Alexandre et essaya de l'effrayer en lui rappelant les supplices endurés par les Martyrs.
Alexandre répondit :
«Tu crois m'épouvanter par le souvenir des tourments que tant de Martyrs ont endurés ?
Sache bien que tu enflammes ainsi mon ardeur de les suivre. Le nom de Chrétien que tu prétends éteindre en devient, par là, plus éclatant !»
Le juge le fit frapper sans relâche par trois bourreaux, puis désespérant de le vaincre, il le condamna à être crucifié.
De pieux Chrétiens vinrent ensuite dérober les corps des deux Martyrs et les cachèrent dans une grotte, aux environs de Lyon, qui devint célèbre par les miracles qui s'y accomplissaient.
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°139
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Lundi 23 Avril 2018
Fête de la Bse Marie-Gabrielle Sagheddu (Sœur Marie-Gabrielle de l’Unité), Religieuse Trappistine au Monastère de Grottaferrata ( 1939).
Fête de la Bse Marie-Gabrielle Sagheddu (Sœur Marie-Gabrielle de l’Unité), Religieuse Trappistine au Monastère de Grottaferrata ( 1939).
Bienheureuse Marie-Gabrielle Sagheddu
Religieuse au Monastère de Grottaferrata ( 1939)
Originaire de la Sardaigne, elle entra comme Religieuse au Monastère de Grottaferrata, près de Rome, à l'âge de 21 ans.
Influencée par les écrits du P. Couturier, l'apôtre de l'Unité, elle offrit sa vie pour l'œcuménisme.
Atteinte de douloureuses maladies, elle offrit sa vie à cette intention à l'âge de 25 ans. Jean Paul II a célébrée sa Béatification le 25 Janvier 1983, au terme de la Semaine de Prière pour l'Unité des Chrétiens.
Au Monastère Cistercien de Grottaferrata dans le Latium, en 1939, la Bienheureuse Marie-Gabrielle Sagheddu, vierge, qui offrit sa vie en toute simplicité pour l’unité des Chrétiens, et termina son existence à l’âge de vingt-cinq ans.
Martyrologe romain.
Religieuse au Monastère de Grottaferrata ( 1939)
Originaire de la Sardaigne, elle entra comme Religieuse au Monastère de Grottaferrata, près de Rome, à l'âge de 21 ans.
Influencée par les écrits du P. Couturier, l'apôtre de l'Unité, elle offrit sa vie pour l'œcuménisme.
Atteinte de douloureuses maladies, elle offrit sa vie à cette intention à l'âge de 25 ans. Jean Paul II a célébrée sa Béatification le 25 Janvier 1983, au terme de la Semaine de Prière pour l'Unité des Chrétiens.
Au Monastère Cistercien de Grottaferrata dans le Latium, en 1939, la Bienheureuse Marie-Gabrielle Sagheddu, vierge, qui offrit sa vie en toute simplicité pour l’unité des Chrétiens, et termina son existence à l’âge de vingt-cinq ans.
Martyrologe romain.
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Pour un approfondissement biographique :
& Storia Beata Maria Gabriella
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°140
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mardi 24 Avril 2018
Fête de Saint Benoît Menni, Prêtre et Fondateur des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus ( 1914).
Fête de Saint Benoît Menni, Prêtre et Fondateur des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus ( 1914).
Fondateur des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus ( 1914)
Le Père Benoît Menni naît le 11 mars 1841 à Milan.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière.
Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
Séduit par l'amour miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, en 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur : les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France), le 24 avril 1914.centenaire de la mort de saint Benoît MenniCliquer
Du 24 avril 2014 au 24 avril 2015, les Frères de Saint Jean de Dieu et les Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus commémorent le centenaire de la mort de saint Benoît Menni (1841-1914).
Entré dans l'Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu, celui qui a été canonisé par Jean-Paul II en 1999 est mort à Dinan après avoir fondé une nouvelle famille religieuse, la Congrégation des Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Sa béatification a été célébrée à Rome par le pape Jean-Paul II le 23 juin 1985 et sa canonisation le 21 novembre 1999.
Sur le site du Vatican: Benedict Menni, O.H. (1841-1914) Photo Biography [English, Italian, Spanish]
À Dinan en Bretagne, l’an 1914, saint Benoît (Ange Menni), prêtre de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, qui fonda la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Cœur de Jésus.
Martyrologe romain
Le Père Benoît Menni naît le 11 mars 1841 à Milan.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière.
Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
Séduit par l'amour miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, en 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur : les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France), le 24 avril 1914.centenaire de la mort de saint Benoît MenniCliquer
Du 24 avril 2014 au 24 avril 2015, les Frères de Saint Jean de Dieu et les Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus commémorent le centenaire de la mort de saint Benoît Menni (1841-1914).
Entré dans l'Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu, celui qui a été canonisé par Jean-Paul II en 1999 est mort à Dinan après avoir fondé une nouvelle famille religieuse, la Congrégation des Sœurs hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Sa béatification a été célébrée à Rome par le pape Jean-Paul II le 23 juin 1985 et sa canonisation le 21 novembre 1999.
Sur le site du Vatican: Benedict Menni, O.H. (1841-1914) Photo Biography [English, Italian, Spanish]
À Dinan en Bretagne, l’an 1914, saint Benoît (Ange Menni), prêtre de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, qui fonda la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Cœur de Jésus.
Martyrologe romain
Source
Benoît Menni, notre Fondateur
Benoît Menni a dédié sa vie au bien de l'humanité.
Si vous voulez le connaître, si vous désirez savoir quel était son style et le trait le plus marquant de sa personnalité emblématique, prenez une Bible et lisez l'Evangile selon Saint Luc :
" Un homme voyageait de Jérusalem à Jéricho. Il fut attaqué par des bandits. {...} Un samaritain qui passait par là eut pitié de lui ; il s'approcha de lui et versa de l'huile et du vin sur ses blessures ; il le mit sur sa monture et le conduisit à une auberge où il prit soin de lui."
Cet homme, ce bon samaritain de l'Évangile, est le portrait le plus fidèle et le plus juste qu'on peut faire de Benoît Menni.
Il naît le 11 Mars 1841 à Milan (Italie), 5eme d'une famille de quinze enfants, d'un couple formé par Luis Menni et Luisa Figini.
Outre l’environnement familial, qui marque la vie de tout homme, quatre épisodes interviennent dans sa décision de devenir Frère de Saint Jean de Dieu :
•Des exercices spirituels à 17 ans
•Les conseils d’un ermite de Milan
•Sa prière journalière face à un tableau de la Vierge
•L’exemple des Frères de Saint Jean de Dieu prenant soin des soldats blessés qui arrivaient à la station de Milan en provenance de Magenta, service également pratiqué par Menni en personne.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière. Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent, pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
En 1860, il rejoint l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu et change son nom Angel Hércules, reçu à son Baptême, en Benoît.
Il suit des études philosophiques et théologiques ; au Séminaire de Lodi d'abord et au Collège Romain (Université Pontificale Grégorienne de Rome) ensuite.
Il est ordonné Prêtre en 1866.
Pie IX lui confie la délicate mission de restaurer l'Ordre Hospitalier en Espagne, tâche qu'il commence en 1867.
La restauration de l'Ordre en Espagne est suivie, à la fin du XIX° siècle, par la restauration de ce même Ordre au Portugal et, au début du XX° siècle, au Mexique.
Séduit par l'Amour Miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, le 31 Mai 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégations des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur: les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France) le 24 Avril 1914.
Benoît Menni fut un homme animé par une charité inépuisable et doté de dons exceptionnels pour gouverner.
A sa mort, il avait créé 22 grands centres entre les orphelinats, les hôpitaux généraux et les hôpitaux psychiatriques.
Il repose à la Maison-Mère de Ciempozuelos (Madrid).
Le 23 Juin 1985, le Père Menni est Béatifié par le Pape Saint Jean-Paul II, et Canonisé le 21 Novembre 1999.
L’Église reconnaît ainsi l’héroïcité de sa sainteté.
Benoît Menni a dédié sa vie au bien de l'humanité.
Si vous voulez le connaître, si vous désirez savoir quel était son style et le trait le plus marquant de sa personnalité emblématique, prenez une Bible et lisez l'Evangile selon Saint Luc :
" Un homme voyageait de Jérusalem à Jéricho. Il fut attaqué par des bandits. {...} Un samaritain qui passait par là eut pitié de lui ; il s'approcha de lui et versa de l'huile et du vin sur ses blessures ; il le mit sur sa monture et le conduisit à une auberge où il prit soin de lui."
Cet homme, ce bon samaritain de l'Évangile, est le portrait le plus fidèle et le plus juste qu'on peut faire de Benoît Menni.
Il naît le 11 Mars 1841 à Milan (Italie), 5eme d'une famille de quinze enfants, d'un couple formé par Luis Menni et Luisa Figini.
Outre l’environnement familial, qui marque la vie de tout homme, quatre épisodes interviennent dans sa décision de devenir Frère de Saint Jean de Dieu :
•Des exercices spirituels à 17 ans
•Les conseils d’un ermite de Milan
•Sa prière journalière face à un tableau de la Vierge
•L’exemple des Frères de Saint Jean de Dieu prenant soin des soldats blessés qui arrivaient à la station de Milan en provenance de Magenta, service également pratiqué par Menni en personne.
En 1858, lors de la bataille de Magenta, il aide au transport de grands blessés dirigés sur l'hôpital des Frères de Saint Jean de Dieu.
C'est là que se dessine sa vocation hospitalière. Sa forte personnalité est bien vite reconnue par ses supérieurs qui le désignent, pour l'Espagne où, avec les encouragements de Pie IX, il restaure l'Ordre auquel il appartient.
En 1860, il rejoint l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu et change son nom Angel Hércules, reçu à son Baptême, en Benoît.
Il suit des études philosophiques et théologiques ; au Séminaire de Lodi d'abord et au Collège Romain (Université Pontificale Grégorienne de Rome) ensuite.
Il est ordonné Prêtre en 1866.
Pie IX lui confie la délicate mission de restaurer l'Ordre Hospitalier en Espagne, tâche qu'il commence en 1867.
La restauration de l'Ordre en Espagne est suivie, à la fin du XIX° siècle, par la restauration de ce même Ordre au Portugal et, au début du XX° siècle, au Mexique.
Séduit par l'Amour Miséricordieux de Dieu, il consacre sa vie aux plus pauvres et, le 31 Mai 1881, il donne à l'Église une nouvelle famille religieuse: la Congrégations des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus.
Dieu n'épargne pas son fidèle serviteur: les épreuves de toutes sortes l'accompagnent jusqu'à sa mort survenue à Dinan (France) le 24 Avril 1914.
Benoît Menni fut un homme animé par une charité inépuisable et doté de dons exceptionnels pour gouverner.
A sa mort, il avait créé 22 grands centres entre les orphelinats, les hôpitaux généraux et les hôpitaux psychiatriques.
Il repose à la Maison-Mère de Ciempozuelos (Madrid).
Le 23 Juin 1985, le Père Menni est Béatifié par le Pape Saint Jean-Paul II, et Canonisé le 21 Novembre 1999.
L’Église reconnaît ainsi l’héroïcité de sa sainteté.
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Marie du 85- Messages : 423
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Age : 70
Localisation : Vendée
- Message n°141
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mercredi 25 Avril 2018
Fête de Saint Marc, Évangéliste, Évêque d’Alexandrie, Martyr († v. 75).
Fête de Saint Marc, Évangéliste, Évêque d’Alexandrie, Martyr († v. 75).
Saint Marc
Un des quatre évangélistes (1er s.)
Saint Marc l'évangéliste, sculpture de Martin Damay, reproduction interditeSecond dans l'ordre des évangiles synoptiques, serait-il l'inventeur du genre évangélique ?
C'est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre. Sans doute au plus tard en 70.
L'auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc,Cliquer fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12).
Il accompagne Paul Cliqueret BarnabéCliquer dans leur mission à Chypre.
Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l'Asie Mineure.
Il préfère rentrer à Jérusalem.
Saint Paul lui en voudra, un moment, de ce lâchage : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39)
Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome.
Dans le même temps, saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13).
Certains considèrent que saint Marc aurait été l'évangélisateur de l'Egypte
Ce n'est pas invraisemblable.
D'autres affirment que son corps serait désormais à Venise.
Après tout, pourquoi pas ?
En tous cas, il fut un fidèle secrétaire pour saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", qui sont l'évangile selon saint Marc, à l'intention des Romains.Cliquer
De Jérusalem, il suivit d’abord saint Paul dans ses voyages missionnaires, puis s’attacha aux pas de saint Pierre, qui l’appelait son fils et dont, selon la tradition, il recueillit dans son Évangile la catéchèse aux Romains. Il aurait enfin fondé l’Église d’Alexandrie.
Martyrologe romain
Un des quatre évangélistes (1er s.)
Saint Marc l'évangéliste, sculpture de Martin Damay, reproduction interditeSecond dans l'ordre des évangiles synoptiques, serait-il l'inventeur du genre évangélique ?
C'est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre. Sans doute au plus tard en 70.
L'auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc,Cliquer fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12).
Il accompagne Paul Cliqueret BarnabéCliquer dans leur mission à Chypre.
Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l'Asie Mineure.
Il préfère rentrer à Jérusalem.
Saint Paul lui en voudra, un moment, de ce lâchage : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39)
Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome.
Dans le même temps, saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13).
Certains considèrent que saint Marc aurait été l'évangélisateur de l'Egypte
Ce n'est pas invraisemblable.
D'autres affirment que son corps serait désormais à Venise.
Après tout, pourquoi pas ?
En tous cas, il fut un fidèle secrétaire pour saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", qui sont l'évangile selon saint Marc, à l'intention des Romains.Cliquer
De Jérusalem, il suivit d’abord saint Paul dans ses voyages missionnaires, puis s’attacha aux pas de saint Pierre, qui l’appelait son fils et dont, selon la tradition, il recueillit dans son Évangile la catéchèse aux Romains. Il aurait enfin fondé l’Église d’Alexandrie.
Martyrologe romain
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