Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
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M-Odile
Marie du 85
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LE SAINT DU JOUR !!
Marie du 85- Messages : 423
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LE SAINT DU JOUR !!
Rappel du premier message :
Dimanche 24 Décembre 2017
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9774/Sainte-Paule-Elisabeth.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171224&id=621&fd=0
Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°181
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Jeudi 31 Mai 2018
Fête de la Visitation de la Très Sainte Vierge Marie à Élisabeth, sa parente.
Fête de la Visitation de la Très Sainte Vierge Marie à Élisabeth, sa parente.
Visitation de la Vierge Marie
La Mère de Dieu ne pouvait contenir la joie de l'annonce qui lui avait été faite.
Elle ne pouvait pas encore la partager avec JosephCliquer qui, pour le moment, n'aurait pu la comprendre.
Elle va rejoindre sa cousine Elisabeth, enceinte comme elle.Cliquer
Et Jean-Baptiste partage cette allégresse en tressaillant dans le sein de sa mère.Cliquer
La Fête de la Visitation commémore la sainte Rencontre de deux enfants à naître et le Magnificat de Marie qui jaillit de son exultation.Cliquer
Fête de la Visitation de la Vierge Marie, quand elle rendit visite à sa cousine Élisabeth, enceinte d’un fils dans sa vieillesse, et la salua.
À la rencontre dans la joie des deux futures mères, le Rédempteur, par sa venue, sanctifia son précurseur encore dans le sein de sa mère, et Marie, en réponse à la salutation d’Élisabeth et exultant dans L’Esprit Saint, magnifia Le Seigneur par un chant de louange.
Martyrologe romain
La Mère de Dieu ne pouvait contenir la joie de l'annonce qui lui avait été faite.
Elle ne pouvait pas encore la partager avec JosephCliquer qui, pour le moment, n'aurait pu la comprendre.
Elle va rejoindre sa cousine Elisabeth, enceinte comme elle.Cliquer
Et Jean-Baptiste partage cette allégresse en tressaillant dans le sein de sa mère.Cliquer
La Fête de la Visitation commémore la sainte Rencontre de deux enfants à naître et le Magnificat de Marie qui jaillit de son exultation.Cliquer
Fête de la Visitation de la Vierge Marie, quand elle rendit visite à sa cousine Élisabeth, enceinte d’un fils dans sa vieillesse, et la salua.
À la rencontre dans la joie des deux futures mères, le Rédempteur, par sa venue, sanctifia son précurseur encore dans le sein de sa mère, et Marie, en réponse à la salutation d’Élisabeth et exultant dans L’Esprit Saint, magnifia Le Seigneur par un chant de louange.
Martyrologe romain
Source
Cliquer
L'Esprit Saint dans le récit de la visitation
1. Les textes évangéliques révèlent clairement la vérité sur L'Esprit Saint dans la description de certains moments de la vie et de la mission du Christ.
Nous avons déjà réfléchi sur la conception virginale et sur la naissance de Jésus de Marie par l'œuvre de L'Esprit Saint.
D'autres pages de l'Évangile de l'enfance méritent toute notre attention car elles mettent particulièrement en relief l'action de L'Esprit Saint.
L'une de ces pages est certainement celle où l'évangéliste Luc raconte la visite de Marie à Elisabeth.
Nous lisons qu'en ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda (I 39).
On considère généralement qu'il s'agit de la localité de Aïn-Karim, à six kilomètres à l'ouest de Jérusalem.
Marie s'y rend pour être aux côtés de sa parente Elisabeth, plus âgée qu'elle. Elle s'y rend à la suite de l'Annonciation, dont la Visitation devient presque un complément.
En effet, l'Ange avait dit à Marie : Et voici qu'Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu'on appelait la stérile ; car rien n'est impossible à Dieu. (Luc I 36-37).
Marie partit en hâte pour se rendre chez Elisabeth, certainement poussée par un besoin intérieur, afin de manifester son affection, comme à une sœur, en ce mois de grossesse avancée.
Un sentiment de solidarité féminine naît dans son cœur sensible et bon, solidarité propre à cette circonstance.
Mais l'expérience d'une communion toute particulière entre elle et Elisabeth à la suite de l'annonce faite par l'ange, se rattache probablement à ce contexte psychologique : le fils qu'attend Elisabeth sera, en effet, le précurseur de Jésus et celui qui le Baptisera dans le Jourdain.
2. Cette communion d'esprit explique pourquoi l'évangéliste Luc s'empresse de mettre en lumière l'action de L'Esprit Saint dans la rencontre entre les deux futures mères : Marie entra chez Zacharie et salua Elisabeth.
Et il advint, dès qu'Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie d'Esprit Saint (I 40-41).
Cette action de L'Esprit Saint, vécue par Elisabeth d'une manière particulièrement profonde au moment de sa rencontre avec Marie, se rattache au destin mystérieux de l'enfant qu'elle porte dans son sein.
Zacharie, le père de l'enfant, en recevant l'annonce de la naissance de son fils au cours de son service Sacerdotal dans le Temple, s'était entendu dire : il sera rempli d'Esprit Saint dès le sein de sa mère. (Luc I 15).
Au moment de la Visitation, quand Marie franchit le seuil de la maison d'Elisabeth, (et avec elle, Celui qui est déjà le fruit de ses entrailles), la présence de L'Esprit Saint est ressentie par Elisabeth d'une manière expérimentale. Elle le témoigne elle-même dans son salut à la jeune mère qui est venue lui rendre visite.
3. Selon l'Évangile de Luc, en effet, Elisabeth poussa un grand cri et dit :
Bénie es-tu entre les femmes, et Béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?
Car vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein.
Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! (I 42-45).
En peu de mots, l'évangéliste nous révèle le tressaillement joyeux d'Elisabeth, ainsi que celui de l'enfant dans son sein, l'intuition, tout au moins confuse, de l'identité messianique de l'enfant que porte Marie, la reconnaissance de la Foi de Marie dans la révélation que le Seigneur lui a faite.
Luc utilise dès cette page le titre divin de Seigneur, non seulement pour parler de Dieu qui révèle et promet (les paroles du Seigneur), mais également du fils de Marie, Jésus, auquel dans le Nouveau Testament, le titre est attribué surtout comme ressuscité (cf. Actes II 36 ; Philippiens II 11). Ici il doit encore naître. Mais Elisabeth perçoit, autant que Marie, sa grandeur messianique.
4. Cela signifie qu'Elisabeth, remplie d'Esprit Saint, est introduite dans la profondeur du mystère de la venue du Messie.
L'Esprit Saint opère en elle cette illumination particulière, qui s'exprime dans le salut adressé à Marie.
Elisabeth parle comme si elle avait participé à l'Annonciation de Nazareth et comme si elle en avait été témoin.
Elle définit par ses paroles l'essence même du mystère qui à ce moment-là s'est opéré en Marie ; en disant la mère de Mon Seigneur vient à moi, elle appelle, Mon Seigneur l'enfant que Marie attend depuis peu de temps.
Ensuite, elle proclame Marie Bénie entre les femmes et elle ajoute : bienheureuse celle qui a cru, comme si elle voulait faire allusion au comportement de la servante du Seigneur, qui répondit à l'ange par son fiat : qu'il m'advienne selon ta parole ! (Luc I 38).
5. Le texte du Luc manifeste sa conviction que l'action du Saint-Esprit illumine et inspire aussi bien Marie qu'Elisabeth.
De même que L'Esprit a fait pressentir à Marie le mystère de la maternité messianique qui s'est réalisée dans la virginité, il donne à Elisabeth la capacité de découvrir Celui que Marie porte dans son sein et ce qu'elle est appelée à être dans l'économie du Salut : la Mère du Seigneur.
Il lui donne ainsi ce transport intérieur qui la pousse à proclamer cette découverte dans un grand cri (Luc I 42), avec cet enthousiasme et cette joie qui sont également le fruit de L'Esprit Saint.
La mère du futur prédicateur et Baptiste du Jourdain attribue cette joie à l'enfant qu'elle attend depuis six mois : l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein.
Mais le fils et la mère se trouvent unis dans une sorte de symbiose spirituelle, c'est pourquoi la joie de l'enfant est transmise à celle qui l'a conçu, et voici : Elisabeth laisse éclater le cri qui exprime la joie qui l'unit profondément à son fils, comme le témoigne Luc.
6. Toujours selon le récit de Luc, un chant d'allégresse jaillit du cœur de Marie, le Magnificat, dans lequel elle exprime elle aussi sa joie : mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur (I 47).
Elevée comme elle l'était au culte de la Parole de Dieu qu'elle connaissait par la lecture et la méditation de la Sainte Écriture, Marie sentit monter à ce moment-là, du plus profond de son âme, les versets du Cantique d'Anne, mère de Samuel (cf. I Samuel II 1-10) et d'autres paroles de l'Ancien Testament, pour laisser libre cours aux sentiments de la fille de Sion, qui trouvait en elle la plus grande réalisation.
C'est ce qu'a bien compris l'évangéliste Luc d'après les confidences reçues directement ou indirectement de Marie.
L'une de celles-ci devait être la joie qui unit les deux mères lors de cette rencontre, comme manifestation du fruit de l'Amour vibrant dans leur cœur.
Il s'agissait de l'Esprit-Amour trinitaire, qui se révélait au seuil de la plénitude du temps (Galates IV 4), inaugurée dans le mystère de l'Incarnation du Verbe.
A ce moment Bienheureux, ce que Paul dira plus tard se réalisait déjà : le fruit de L'Esprit Saint... est Charité, Joie, Paix (Galates V 22).
Allocution de S.S. Jean-Paul II,
au cours de l'audience générale hebdomadaire du 13 juin 1990
1. Les textes évangéliques révèlent clairement la vérité sur L'Esprit Saint dans la description de certains moments de la vie et de la mission du Christ.
Nous avons déjà réfléchi sur la conception virginale et sur la naissance de Jésus de Marie par l'œuvre de L'Esprit Saint.
D'autres pages de l'Évangile de l'enfance méritent toute notre attention car elles mettent particulièrement en relief l'action de L'Esprit Saint.
L'une de ces pages est certainement celle où l'évangéliste Luc raconte la visite de Marie à Elisabeth.
Nous lisons qu'en ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda (I 39).
On considère généralement qu'il s'agit de la localité de Aïn-Karim, à six kilomètres à l'ouest de Jérusalem.
Marie s'y rend pour être aux côtés de sa parente Elisabeth, plus âgée qu'elle. Elle s'y rend à la suite de l'Annonciation, dont la Visitation devient presque un complément.
En effet, l'Ange avait dit à Marie : Et voici qu'Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu'on appelait la stérile ; car rien n'est impossible à Dieu. (Luc I 36-37).
Marie partit en hâte pour se rendre chez Elisabeth, certainement poussée par un besoin intérieur, afin de manifester son affection, comme à une sœur, en ce mois de grossesse avancée.
Un sentiment de solidarité féminine naît dans son cœur sensible et bon, solidarité propre à cette circonstance.
Mais l'expérience d'une communion toute particulière entre elle et Elisabeth à la suite de l'annonce faite par l'ange, se rattache probablement à ce contexte psychologique : le fils qu'attend Elisabeth sera, en effet, le précurseur de Jésus et celui qui le Baptisera dans le Jourdain.
2. Cette communion d'esprit explique pourquoi l'évangéliste Luc s'empresse de mettre en lumière l'action de L'Esprit Saint dans la rencontre entre les deux futures mères : Marie entra chez Zacharie et salua Elisabeth.
Et il advint, dès qu'Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie d'Esprit Saint (I 40-41).
Cette action de L'Esprit Saint, vécue par Elisabeth d'une manière particulièrement profonde au moment de sa rencontre avec Marie, se rattache au destin mystérieux de l'enfant qu'elle porte dans son sein.
Zacharie, le père de l'enfant, en recevant l'annonce de la naissance de son fils au cours de son service Sacerdotal dans le Temple, s'était entendu dire : il sera rempli d'Esprit Saint dès le sein de sa mère. (Luc I 15).
Au moment de la Visitation, quand Marie franchit le seuil de la maison d'Elisabeth, (et avec elle, Celui qui est déjà le fruit de ses entrailles), la présence de L'Esprit Saint est ressentie par Elisabeth d'une manière expérimentale. Elle le témoigne elle-même dans son salut à la jeune mère qui est venue lui rendre visite.
3. Selon l'Évangile de Luc, en effet, Elisabeth poussa un grand cri et dit :
Bénie es-tu entre les femmes, et Béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?
Car vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein.
Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! (I 42-45).
En peu de mots, l'évangéliste nous révèle le tressaillement joyeux d'Elisabeth, ainsi que celui de l'enfant dans son sein, l'intuition, tout au moins confuse, de l'identité messianique de l'enfant que porte Marie, la reconnaissance de la Foi de Marie dans la révélation que le Seigneur lui a faite.
Luc utilise dès cette page le titre divin de Seigneur, non seulement pour parler de Dieu qui révèle et promet (les paroles du Seigneur), mais également du fils de Marie, Jésus, auquel dans le Nouveau Testament, le titre est attribué surtout comme ressuscité (cf. Actes II 36 ; Philippiens II 11). Ici il doit encore naître. Mais Elisabeth perçoit, autant que Marie, sa grandeur messianique.
4. Cela signifie qu'Elisabeth, remplie d'Esprit Saint, est introduite dans la profondeur du mystère de la venue du Messie.
L'Esprit Saint opère en elle cette illumination particulière, qui s'exprime dans le salut adressé à Marie.
Elisabeth parle comme si elle avait participé à l'Annonciation de Nazareth et comme si elle en avait été témoin.
Elle définit par ses paroles l'essence même du mystère qui à ce moment-là s'est opéré en Marie ; en disant la mère de Mon Seigneur vient à moi, elle appelle, Mon Seigneur l'enfant que Marie attend depuis peu de temps.
Ensuite, elle proclame Marie Bénie entre les femmes et elle ajoute : bienheureuse celle qui a cru, comme si elle voulait faire allusion au comportement de la servante du Seigneur, qui répondit à l'ange par son fiat : qu'il m'advienne selon ta parole ! (Luc I 38).
5. Le texte du Luc manifeste sa conviction que l'action du Saint-Esprit illumine et inspire aussi bien Marie qu'Elisabeth.
De même que L'Esprit a fait pressentir à Marie le mystère de la maternité messianique qui s'est réalisée dans la virginité, il donne à Elisabeth la capacité de découvrir Celui que Marie porte dans son sein et ce qu'elle est appelée à être dans l'économie du Salut : la Mère du Seigneur.
Il lui donne ainsi ce transport intérieur qui la pousse à proclamer cette découverte dans un grand cri (Luc I 42), avec cet enthousiasme et cette joie qui sont également le fruit de L'Esprit Saint.
La mère du futur prédicateur et Baptiste du Jourdain attribue cette joie à l'enfant qu'elle attend depuis six mois : l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein.
Mais le fils et la mère se trouvent unis dans une sorte de symbiose spirituelle, c'est pourquoi la joie de l'enfant est transmise à celle qui l'a conçu, et voici : Elisabeth laisse éclater le cri qui exprime la joie qui l'unit profondément à son fils, comme le témoigne Luc.
6. Toujours selon le récit de Luc, un chant d'allégresse jaillit du cœur de Marie, le Magnificat, dans lequel elle exprime elle aussi sa joie : mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur (I 47).
Elevée comme elle l'était au culte de la Parole de Dieu qu'elle connaissait par la lecture et la méditation de la Sainte Écriture, Marie sentit monter à ce moment-là, du plus profond de son âme, les versets du Cantique d'Anne, mère de Samuel (cf. I Samuel II 1-10) et d'autres paroles de l'Ancien Testament, pour laisser libre cours aux sentiments de la fille de Sion, qui trouvait en elle la plus grande réalisation.
C'est ce qu'a bien compris l'évangéliste Luc d'après les confidences reçues directement ou indirectement de Marie.
L'une de celles-ci devait être la joie qui unit les deux mères lors de cette rencontre, comme manifestation du fruit de l'Amour vibrant dans leur cœur.
Il s'agissait de l'Esprit-Amour trinitaire, qui se révélait au seuil de la plénitude du temps (Galates IV 4), inaugurée dans le mystère de l'Incarnation du Verbe.
A ce moment Bienheureux, ce que Paul dira plus tard se réalisait déjà : le fruit de L'Esprit Saint... est Charité, Joie, Paix (Galates V 22).
Allocution de S.S. Jean-Paul II,
au cours de l'audience générale hebdomadaire du 13 juin 1990
Source
Homélie sur l'Evangile de Luc - Cliquer
Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°182
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Vendredi 01 Juin 2018
Fête de Saint Justin de Naplouse, Philosophe et martyr († v. 165).
Fête de Saint Justin de Naplouse, Philosophe et martyr († v. 165).
Saint Justin dans André Thevet, Les Vrais Portraits et Vies des Hommes Illustres, 1584
Philosophe et martyr ( 165)
Il naquit à Naplouse, ville de Palestine bâtie sur l'ancien site de Sichem.
Ses parents étaient des païens très aisés qui lui firent faire des études très poussées. Il est alors à la recherche de la sagesse. Il en parle dans ses 'dialogues avec Tryphon' où il nous raconte sa longue quête.
Il se confie à un maître stoïcien, mais celui-ci ne lui parle pas de Dieu.
Saint JustinII le quitte pour un disciple d'Aristote qui ne s'intéresse qu'à ses honoraires.
Les platoniciens lui offrent une doctrine solide et exaltante.
Saint Justin pensait avoir trouvé ce qu'il cherchait. Mais sa rencontre avec un chrétien le fait aller plus loin: la vérité tant recherchée, seul le Christ peut la lui donner.
A trente ans, devenu chrétien, il ne renie pas sa quête philosophique. Elle est, à ses yeux, une préparation de la révélation chrétienne, chaque doctrine contenant une parcelle de la vérité totale qui se trouve dans le Christ.
Il commence alors une carrière d'enseignant, fonde des écoles de philosophie à Ephèse puis à Rome.
C'est alors que l'empereur Marc-Aurèle commence sa grande persécution. Saint Justin refuse de sacrifier aux dieux et il est décapité.
Le 21 mars 2007, Benoît XVI a présenté la vie de saint Justin, philosophe et martyr, le plus important des Pères apologistes du IIe siècle, dans sa catéchèse...Cliquer
A lire:
- Apologie pour les chrétiens par Justin éditions du CerfCliquer
- Justin martyr Apologie pour les chrétiens par Charles Munier éditions du CerfCliquer
Mémoire de saint Justin, martyr. Philosophe, quand il eut découvert la vraie sagesse dans la vérité du Christ, il la suivit entièrement, la montra dans son comportement, l’enseigna, la défendit par ses écrits et mit le sceau à son témoignage par sa mort à Rome, sous l’empereur Marc Aurèle, entre 163 et 167.
Après avoir présenté à l’empereur son Apologie pour la religion chrétienne, il fut traduit devant le préfet Rusticus, se déclara chrétien et fut condamné à mort.
Avec lui sont commémorés ses disciples:
Les saints martyrs Chariton, et Charite, Évelpiste et Hiéron, Pacon et Libérien, qui reçurent en même temps que lui la couronne de gloire.
Martyrologe romain
Dernières paroles du mystérieux vieillard rencontré par le philosophe Justin au bord de la mer:
"Prie avant tout pour que les portes de la lumière te soient ouvertes, parce que personne ne peut voir et comprendre, si Dieu et son Christ ne lui accordent pas de comprendre" (Dial. 7, 3).
Il naquit à Naplouse, ville de Palestine bâtie sur l'ancien site de Sichem.
Ses parents étaient des païens très aisés qui lui firent faire des études très poussées. Il est alors à la recherche de la sagesse. Il en parle dans ses 'dialogues avec Tryphon' où il nous raconte sa longue quête.
Il se confie à un maître stoïcien, mais celui-ci ne lui parle pas de Dieu.
Saint JustinII le quitte pour un disciple d'Aristote qui ne s'intéresse qu'à ses honoraires.
Les platoniciens lui offrent une doctrine solide et exaltante.
Saint Justin pensait avoir trouvé ce qu'il cherchait. Mais sa rencontre avec un chrétien le fait aller plus loin: la vérité tant recherchée, seul le Christ peut la lui donner.
A trente ans, devenu chrétien, il ne renie pas sa quête philosophique. Elle est, à ses yeux, une préparation de la révélation chrétienne, chaque doctrine contenant une parcelle de la vérité totale qui se trouve dans le Christ.
Il commence alors une carrière d'enseignant, fonde des écoles de philosophie à Ephèse puis à Rome.
C'est alors que l'empereur Marc-Aurèle commence sa grande persécution. Saint Justin refuse de sacrifier aux dieux et il est décapité.
Le 21 mars 2007, Benoît XVI a présenté la vie de saint Justin, philosophe et martyr, le plus important des Pères apologistes du IIe siècle, dans sa catéchèse...Cliquer
A lire:
- Apologie pour les chrétiens par Justin éditions du CerfCliquer
- Justin martyr Apologie pour les chrétiens par Charles Munier éditions du CerfCliquer
Mémoire de saint Justin, martyr. Philosophe, quand il eut découvert la vraie sagesse dans la vérité du Christ, il la suivit entièrement, la montra dans son comportement, l’enseigna, la défendit par ses écrits et mit le sceau à son témoignage par sa mort à Rome, sous l’empereur Marc Aurèle, entre 163 et 167.
Après avoir présenté à l’empereur son Apologie pour la religion chrétienne, il fut traduit devant le préfet Rusticus, se déclara chrétien et fut condamné à mort.
Avec lui sont commémorés ses disciples:
Les saints martyrs Chariton, et Charite, Évelpiste et Hiéron, Pacon et Libérien, qui reçurent en même temps que lui la couronne de gloire.
Martyrologe romain
Dernières paroles du mystérieux vieillard rencontré par le philosophe Justin au bord de la mer:
"Prie avant tout pour que les portes de la lumière te soient ouvertes, parce que personne ne peut voir et comprendre, si Dieu et son Christ ne lui accordent pas de comprendre" (Dial. 7, 3).
Source
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Saint Justin, martyr
Justin, de race grecque, fils de Priscus, né à Naplouse (Palestine), passa son adolescence à l'étude de toutes les disciplines de la littérature, puis il fut saisi d'une telle passion pour la philosophie que, pour trouver la vérité, il fréquenta toutes les sectes philosophiques et scruta toutes leurs règles.
Il n'avait trouvé qu'une sagesse trompeuse, lorsqu'éclairé par un vénérable vieillard resté inconnu, il découvrit la Foi Chrétienne.
Depuis, la méditation des Écritures embrasa tellement son âme du feu Divin, que sa puissante intelligence acquit dans un degré éminent la science de la grâce et qu'il écrivit de nombreux ouvrages pour l'exposition et la propagation de la Foi.
Entre les plus remarquables œuvres de Justin tiennent le premier rang les deux Apologies de la Foi Chrétienne qu'il présenta au Sénat, à l'empereur Antonin le Pieux et à ses fils, ainsi qu'aux empereurs Marc Antonin Verus et Lucius Aurelius Commodus, qui persécutaient cruellement les Chrétiens.
Par les conférences qu'il soutenait vaillamment, il obtint qu'un édit public arrêtât les persécutions.
Justin, accusé par le perfide Crescent le Cynique, dont il dénonçait la vie et les mœurs criminelles, fut pris et amené au préfet Rusticus ; le Préfet l'ayant interrogé sur les règles des Chrétiens, il répondit :
L'exacte croyance que nous Chrétiens gardons avec Amour, en celle-ci : nous reconnaissons un Dieu unique, auteur et créateur de toutes choses, tant les visibles, que celles qui ne se voient pas avec les yeux du corps ; et nous confessons Le Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, annoncé autrefois par les prophètes, et qui doit venir comme juge du genre humain.
Comme Justin, pour repousser les calomnies des païens, avait exposé clairement, dans sa première Apologie, le culte, et les mystères, le préfet s'enquit du lieu où les fidèles de la ville se réunissaient, mais Justin, garda le silence pour ne pas livrer aux chiens les choses saintes, indiquant seulement son domicile où il formait ses disciples.
Le préfet lui donna le choix entre sacrifier aux dieux ou être déchiré à coups de fouets ; Justin assura qu'il avait toujours souhaité souffrir pour le Seigneur Jésus-Christ, dont il espérait recevoir dans le Ciel une grande récompense, aussi fût-il condamné à mort.
Il subit donc les fouets et, louant Dieu, répandit son sang pour le Christ dans un glorieux martyre. Quelques fidèles enlevèrent son corps secrètement et l'ensevelirent dans un lieu convenable.
Le Souverain Pontife Léon XIII a ordonné que son office fût célébré par toute l'Église.
Pour un approfondissement biographique
Cliquer
Justin, de race grecque, fils de Priscus, né à Naplouse (Palestine), passa son adolescence à l'étude de toutes les disciplines de la littérature, puis il fut saisi d'une telle passion pour la philosophie que, pour trouver la vérité, il fréquenta toutes les sectes philosophiques et scruta toutes leurs règles.
Il n'avait trouvé qu'une sagesse trompeuse, lorsqu'éclairé par un vénérable vieillard resté inconnu, il découvrit la Foi Chrétienne.
Depuis, la méditation des Écritures embrasa tellement son âme du feu Divin, que sa puissante intelligence acquit dans un degré éminent la science de la grâce et qu'il écrivit de nombreux ouvrages pour l'exposition et la propagation de la Foi.
Entre les plus remarquables œuvres de Justin tiennent le premier rang les deux Apologies de la Foi Chrétienne qu'il présenta au Sénat, à l'empereur Antonin le Pieux et à ses fils, ainsi qu'aux empereurs Marc Antonin Verus et Lucius Aurelius Commodus, qui persécutaient cruellement les Chrétiens.
Par les conférences qu'il soutenait vaillamment, il obtint qu'un édit public arrêtât les persécutions.
Justin, accusé par le perfide Crescent le Cynique, dont il dénonçait la vie et les mœurs criminelles, fut pris et amené au préfet Rusticus ; le Préfet l'ayant interrogé sur les règles des Chrétiens, il répondit :
L'exacte croyance que nous Chrétiens gardons avec Amour, en celle-ci : nous reconnaissons un Dieu unique, auteur et créateur de toutes choses, tant les visibles, que celles qui ne se voient pas avec les yeux du corps ; et nous confessons Le Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, annoncé autrefois par les prophètes, et qui doit venir comme juge du genre humain.
Comme Justin, pour repousser les calomnies des païens, avait exposé clairement, dans sa première Apologie, le culte, et les mystères, le préfet s'enquit du lieu où les fidèles de la ville se réunissaient, mais Justin, garda le silence pour ne pas livrer aux chiens les choses saintes, indiquant seulement son domicile où il formait ses disciples.
Le préfet lui donna le choix entre sacrifier aux dieux ou être déchiré à coups de fouets ; Justin assura qu'il avait toujours souhaité souffrir pour le Seigneur Jésus-Christ, dont il espérait recevoir dans le Ciel une grande récompense, aussi fût-il condamné à mort.
Il subit donc les fouets et, louant Dieu, répandit son sang pour le Christ dans un glorieux martyre. Quelques fidèles enlevèrent son corps secrètement et l'ensevelirent dans un lieu convenable.
Le Souverain Pontife Léon XIII a ordonné que son office fût célébré par toute l'Église.
Pour un approfondissement biographique
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- Message n°183
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Samedi 02 Juin 2018
Fête de Sainte Blandine (vierge), de Saint Pothin (Évêque de Lyon), et de leurs 46 compagnons, Martyrs à Lyon ( 177).
Fête de Sainte Blandine (vierge), de Saint Pothin (Évêque de Lyon), et de leurs 46 compagnons, Martyrs à Lyon ( 177).
Blandine (esclave romaine devenue Chrétienne) est la patronne de la ville de Lyon. Elle est aussi, avec Sainte Marthe de Béthanie, patronne des servantes.
"La violence de la persécution a été telle, la fureur des païens contre les saints et les souffrances endurées par les bienheureux martyrs ont été si véhémentes que nous ne saurions les décrire complètement."
Ainsi commence la lettre que les Églises de Lyon et de Vienne adressèrent aux Églises d'Asie Mineure au lendemain de la persécution déclenchée par l'empereur Marc-Aurèle.
Nombre de chrétiens de Lyon et de Vienne sont mis en prison.
Parmi eux, l'évêque de Lyon saint Pothin, le jeune Vettius qui voulait prendre la défense de ses frères, le diacre de Vienne, Sanctus, le nouveau baptisé Maturus, la petite esclave Blandine et le tout jeune Ponticus.
On les livre à la haine de la population, on les torture pour les forcer à renier leur foi.
Quelques-uns abjurent; la plupart confessent leur foi au milieu des supplices.
Beaucoup succombent dans la prison. Les survivants sont jetés aux fauves.
C'est alors que - coup de théâtre - ceux qui avaient abjuré sont comme enfantés à nouveau à la foi par la mort de leurs frères.
Ils rejettent leur abjuration, confessent à nouveau leur foi et partagent le martyre des premiers.
Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent. "Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau.
Plusieurs fois projetée en l'air par l'animal, elle n'avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec le Christ...
Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l'air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla. Les cendres furent balayées jusqu'au Rhône." La lettre qui relate ces événements fut peut-être rédigée par saint Irénée, successeur de saint Pothin.
Voir sur le site du musée du diocèse de Lyon:Cliquer
Disciple de Polycarpe, Pothin arrive de Smyrne en Asie Mineure vers 140.
Il est le premier évêque de Lyon. En 177 il fut amené au tribunal, roué de coups et jeté en prison, où il mourut rapidement.
"Pothin, venu d’Orient à Lyon vers 122, fut le premier évêque de cette ville.
Plus que nonagénaire, il fut martyrisé en 177 avec un groupe de chrétiens - nous connaissons 43 noms - dont les plus célèbres sont le diacre Sanctus, le néophyte Maturus, Attale, une des plus fermes colonnes de l'Église lyonnaise, l’esclave Blandine, et le jeune Pontique âgé de 15 ans.
Une précieuse lettre des Églises de Lyon et de Vienne aux chrétiens d’Asie nous rapporte leurs supplices. Leurs corps furent enfin brûlés et les cendres jetées dans le Rhône.
Leur témoignage est le fondement de la foi de notre Église." (Saint Pothin, Évêque, sainte Blandine, vierge et leurs compagnons - diocèse de Valence)Cliquer
À Lyon, les saints martyrs Pothin, évêque, et Blandine, avec quarante-six compagnons:
Lles saints Zacharie, prêtre, Vettius Epagathus, Macaire, Alcibiade, Silvius, Primus, Ulpius, Vital, Comminus, Octobre, Philomène, Geminus, Julie, Albine, Grata, Émilie, Potamia, Pompée, Rodana, Biblis, Quarta, Materna, Helpis, Sanctus diacre, Maturus néophyte, Attale de Pergame, Alexandre de Phrygie, Pontique, Istus, Aristée, Corneille, Zozime, Tite, Jules, Zotique, Apollonius, Géminien, une autre Julie, Ausone, une autre Émilie, Jamnique, un autre Pompée, Domna, Juste, Trophime, Antonie, dont une lettre de l’Église de Lyon aux Églises d’Asie et de Phrygie rapporte les combats courageux et répétés, au temps de l’empereur Marc Aurèle,en 177.
Parmi eux l’évêque saint Pothin, âgé de quatre-vingt-dix ans, fut conduit en prison et rendit l’âme peu après.
D’autres moururent également en prison. D’autres furent placés au milieu de l’amphithéâtre devant une multitude de milliers d’hommes rassemblés pour le spectacle: ceux qui furent trouvés citoyens romains furent décapités; tous les autres furent livrés aux bêtes.
En dernier lieu, Blandine, soumise à des combats répétés et des plus violents, enfin égorgée d’un coup d’épée, suivit tous les autres, qu’elle avait exhortés à recevoir la palme.
Martyrologe romain
Ainsi commence la lettre que les Églises de Lyon et de Vienne adressèrent aux Églises d'Asie Mineure au lendemain de la persécution déclenchée par l'empereur Marc-Aurèle.
Nombre de chrétiens de Lyon et de Vienne sont mis en prison.
Parmi eux, l'évêque de Lyon saint Pothin, le jeune Vettius qui voulait prendre la défense de ses frères, le diacre de Vienne, Sanctus, le nouveau baptisé Maturus, la petite esclave Blandine et le tout jeune Ponticus.
On les livre à la haine de la population, on les torture pour les forcer à renier leur foi.
Quelques-uns abjurent; la plupart confessent leur foi au milieu des supplices.
Beaucoup succombent dans la prison. Les survivants sont jetés aux fauves.
C'est alors que - coup de théâtre - ceux qui avaient abjuré sont comme enfantés à nouveau à la foi par la mort de leurs frères.
Ils rejettent leur abjuration, confessent à nouveau leur foi et partagent le martyre des premiers.
Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent. "Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau.
Plusieurs fois projetée en l'air par l'animal, elle n'avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec le Christ...
Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l'air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla. Les cendres furent balayées jusqu'au Rhône." La lettre qui relate ces événements fut peut-être rédigée par saint Irénée, successeur de saint Pothin.
Voir sur le site du musée du diocèse de Lyon:Cliquer
Disciple de Polycarpe, Pothin arrive de Smyrne en Asie Mineure vers 140.
Il est le premier évêque de Lyon. En 177 il fut amené au tribunal, roué de coups et jeté en prison, où il mourut rapidement.
"Pothin, venu d’Orient à Lyon vers 122, fut le premier évêque de cette ville.
Plus que nonagénaire, il fut martyrisé en 177 avec un groupe de chrétiens - nous connaissons 43 noms - dont les plus célèbres sont le diacre Sanctus, le néophyte Maturus, Attale, une des plus fermes colonnes de l'Église lyonnaise, l’esclave Blandine, et le jeune Pontique âgé de 15 ans.
Une précieuse lettre des Églises de Lyon et de Vienne aux chrétiens d’Asie nous rapporte leurs supplices. Leurs corps furent enfin brûlés et les cendres jetées dans le Rhône.
Leur témoignage est le fondement de la foi de notre Église." (Saint Pothin, Évêque, sainte Blandine, vierge et leurs compagnons - diocèse de Valence)Cliquer
À Lyon, les saints martyrs Pothin, évêque, et Blandine, avec quarante-six compagnons:
Lles saints Zacharie, prêtre, Vettius Epagathus, Macaire, Alcibiade, Silvius, Primus, Ulpius, Vital, Comminus, Octobre, Philomène, Geminus, Julie, Albine, Grata, Émilie, Potamia, Pompée, Rodana, Biblis, Quarta, Materna, Helpis, Sanctus diacre, Maturus néophyte, Attale de Pergame, Alexandre de Phrygie, Pontique, Istus, Aristée, Corneille, Zozime, Tite, Jules, Zotique, Apollonius, Géminien, une autre Julie, Ausone, une autre Émilie, Jamnique, un autre Pompée, Domna, Juste, Trophime, Antonie, dont une lettre de l’Église de Lyon aux Églises d’Asie et de Phrygie rapporte les combats courageux et répétés, au temps de l’empereur Marc Aurèle,en 177.
Parmi eux l’évêque saint Pothin, âgé de quatre-vingt-dix ans, fut conduit en prison et rendit l’âme peu après.
D’autres moururent également en prison. D’autres furent placés au milieu de l’amphithéâtre devant une multitude de milliers d’hommes rassemblés pour le spectacle: ceux qui furent trouvés citoyens romains furent décapités; tous les autres furent livrés aux bêtes.
En dernier lieu, Blandine, soumise à des combats répétés et des plus violents, enfin égorgée d’un coup d’épée, suivit tous les autres, qu’elle avait exhortés à recevoir la palme.
Martyrologe romain
Source
Saint Pothin, Évêque
Sainte Blandine, vierge
et leurs compagnons
Martyrs († 177)
Pothin fut le premier Évêque de Lyon. Il venait de l'Asie, avait été formé à l'école de Saint Polycarpe, Évêque de Smyrne, et envoyé par lui dans les Gaules.
Pothin, après avoir gagné un grand nombre d'âmes à Jésus-Christ, fut arrêté sous le règne de Marc-Aurèle.
Il était âgé de quatre-vingt-dix ans, faible et tout infirme ; son zèle et le désir du martyre soutenaient ses forces et son courage.
Conduit au tribunal au milieu des injures de la populace païenne, il fut interrogé par le gouverneur, qui lui demanda quel était le Dieu des Chrétiens :
« Vous le connaîtrez si vous en êtes digne » répondit l'Évêque.
À ces mots, la multitude furieuse se précipite contre lui ; ceux qui étaient plus près le frappèrent à coups de pieds et à coups de poings, sans aucun respect pour son âge.
Le vieillard conservait à peine un souffle de vie quand il fut jeté en prison, où il expira peu après
Le récit du martyre des compagnons de Saint Pothin est une des plus belles pages de l'histoire de l'Église des premiers siècles.
Le diacre Sanctus supporta sans faiblir toutes les tortures, au point que son corps était devenu un amas informe d'os et de membres broyés et de chairs calcinées ; au bout de quelques jours, miraculeusement guéri, il se trouva fort pour de nouveaux supplices.
Il ne voulait dire à ses bourreaux ni son nom, ni sa patrie, ni sa condition ; à toutes les interrogations il répondait :
« Je suis Chrétien ! »
Ce titre était tout pour lui ; livré enfin aux bêtes, il fut égorgé dans l'amphithéâtre.
Maturus eut à endurer les mêmes supplices que le Saint diacre ; il subit les verges, la chaise de fer rougie au feu, et fut enfin dévoré par les bêtes féroces.
Le médecin Alexandre, qui, dans la foule des spectateurs, soutenait du geste le courage des martyrs, fut saisi et livré aux supplices.
Attale, pendant qu'on le grillait sur une chaise de fer, vengeait les Chrétiens des odieuses imputations dont on les chargeait indignement :
« Ce ne sont pas, disait-il, les Chrétiens qui mangent les hommes, c'est vous ; quand à nous, nous évitons tout ce qui est mal. »
On lui demanda comment s'appelait Dieu :
« Dieu, dit-il, n'a pas de nom comme nous autres mortels. »
Il restait encore le jeune Ponticus, âgé de quinze ans, et l'esclave Blandine, qui avaient été témoins de la mort cruelle de leurs frères ;
Ponticus alla le premier rejoindre les martyrs qui l'avaient devancé ;
Blandine, rayonnante de joie, fut torturée avec une cruauté particulière, puis livrée à un taureau, qui la lança plusieurs fois dans les airs ; enfin elle eut la tête tranchée.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Source
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Sainte Blandine, vierge
et leurs compagnons
Martyrs († 177)
Pothin fut le premier Évêque de Lyon. Il venait de l'Asie, avait été formé à l'école de Saint Polycarpe, Évêque de Smyrne, et envoyé par lui dans les Gaules.
Pothin, après avoir gagné un grand nombre d'âmes à Jésus-Christ, fut arrêté sous le règne de Marc-Aurèle.
Il était âgé de quatre-vingt-dix ans, faible et tout infirme ; son zèle et le désir du martyre soutenaient ses forces et son courage.
Conduit au tribunal au milieu des injures de la populace païenne, il fut interrogé par le gouverneur, qui lui demanda quel était le Dieu des Chrétiens :
« Vous le connaîtrez si vous en êtes digne » répondit l'Évêque.
À ces mots, la multitude furieuse se précipite contre lui ; ceux qui étaient plus près le frappèrent à coups de pieds et à coups de poings, sans aucun respect pour son âge.
Le vieillard conservait à peine un souffle de vie quand il fut jeté en prison, où il expira peu après
Le récit du martyre des compagnons de Saint Pothin est une des plus belles pages de l'histoire de l'Église des premiers siècles.
Le diacre Sanctus supporta sans faiblir toutes les tortures, au point que son corps était devenu un amas informe d'os et de membres broyés et de chairs calcinées ; au bout de quelques jours, miraculeusement guéri, il se trouva fort pour de nouveaux supplices.
Il ne voulait dire à ses bourreaux ni son nom, ni sa patrie, ni sa condition ; à toutes les interrogations il répondait :
« Je suis Chrétien ! »
Ce titre était tout pour lui ; livré enfin aux bêtes, il fut égorgé dans l'amphithéâtre.
Maturus eut à endurer les mêmes supplices que le Saint diacre ; il subit les verges, la chaise de fer rougie au feu, et fut enfin dévoré par les bêtes féroces.
Le médecin Alexandre, qui, dans la foule des spectateurs, soutenait du geste le courage des martyrs, fut saisi et livré aux supplices.
Attale, pendant qu'on le grillait sur une chaise de fer, vengeait les Chrétiens des odieuses imputations dont on les chargeait indignement :
« Ce ne sont pas, disait-il, les Chrétiens qui mangent les hommes, c'est vous ; quand à nous, nous évitons tout ce qui est mal. »
On lui demanda comment s'appelait Dieu :
« Dieu, dit-il, n'a pas de nom comme nous autres mortels. »
Il restait encore le jeune Ponticus, âgé de quinze ans, et l'esclave Blandine, qui avaient été témoins de la mort cruelle de leurs frères ;
Ponticus alla le premier rejoindre les martyrs qui l'avaient devancé ;
Blandine, rayonnante de joie, fut torturée avec une cruauté particulière, puis livrée à un taureau, qui la lança plusieurs fois dans les airs ; enfin elle eut la tête tranchée.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
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Lecture
Ceux-là devinrent les émules et imitateurs du Christ – lui qui, de nature Divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu - :
Pour avoir part à une si grande gloire et rendre témoignage non pas une fois, ni deux, mais à de maintes reprises, eux qu’on retirait de l’arène couverte de plaies et de meurtrissures après avoir été livrés aux fauves, ils ne se sont pas prévalu d’être des martyrs et n’ont pas d’avantage toléré qu’on leur attribuât ce titre ; au contraire, si l’un de nous dans une lettre ou de vive voix les appelait ainsi, ils lui en faisaient de vives reproches.
Car le titre de martyr ils l’accordaient exclusivement au Christ, témoin fidèle et véridique et premier né d’entre les morts, lui qui est à l’origine de la vie en Dieu.
(d’après les Actes des martyrs de Lyon).
Prière
Tu as donné, Seigneur, à ceux qui furent les prémices de la Foi en notre pays, Saint Pothin, Sainte Blandine et leurs compagnons, d’affirmer jusqu’à la mort leur joie d’être Chrétiens ; rends-nous dignes de toujours mieux te connaître, afin qu’à leur exemple, le bien que nous ferons témoigne de la puissance de ton Amour.
Par Le Christ Notre Seigneur qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Ceux-là devinrent les émules et imitateurs du Christ – lui qui, de nature Divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu - :
Pour avoir part à une si grande gloire et rendre témoignage non pas une fois, ni deux, mais à de maintes reprises, eux qu’on retirait de l’arène couverte de plaies et de meurtrissures après avoir été livrés aux fauves, ils ne se sont pas prévalu d’être des martyrs et n’ont pas d’avantage toléré qu’on leur attribuât ce titre ; au contraire, si l’un de nous dans une lettre ou de vive voix les appelait ainsi, ils lui en faisaient de vives reproches.
Car le titre de martyr ils l’accordaient exclusivement au Christ, témoin fidèle et véridique et premier né d’entre les morts, lui qui est à l’origine de la vie en Dieu.
(d’après les Actes des martyrs de Lyon).
Prière
Tu as donné, Seigneur, à ceux qui furent les prémices de la Foi en notre pays, Saint Pothin, Sainte Blandine et leurs compagnons, d’affirmer jusqu’à la mort leur joie d’être Chrétiens ; rends-nous dignes de toujours mieux te connaître, afin qu’à leur exemple, le bien que nous ferons témoigne de la puissance de ton Amour.
Par Le Christ Notre Seigneur qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°184
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Dimanche 03 Juin 2018
Fête de Saint Charles Lwanga et ses 21 compagnons, Saints Martyrs de l'Ouganda ( 1886).
Fête de Saint Charles Lwanga et ses 21 compagnons, Saints Martyrs de l'Ouganda ( 1886).
Cliquer
Saint Charles Lwanga et ses 21 compagnons
martyrs ougandais, brûlés vifs
L'Église Catholique ougandaise était toute jeune : à peine sept ans (1879) depuis que le Pères Blancs avaient évangélisé le pays, avec l'appui du roi Mtesa. Cependant des missionnaires anglicans étaient déjà à pied d’œuvre.
Mais le roi était mort en 1884 et son successeur Mwanga était un jeune homme (20 ans) sans moralité, tyrannique et luxurieux et engagé dans le commerce d’esclaves.
D’abord bien disposé à l’égard des missionnaires, il change bientôt, sous l’influence des sorciers et sous la pression des Musulmans marchands d’esclaves qui craignent de perdre leur commerce.
Il avait renvoyé les Missionnaires de la religion étrangère. Or voici que certains de ses pages refusaient de se plier à ses désirs contre-nature sous prétexte que leur Baptême leur faisait un devoir de rester purs.
Le 25 Novembre 1885, un jeune Chrétien de 25 ans, Joseph Mukasa Balikuddembe est décapité pour avoir pris la défense des pages dont il était le chef.
Charles Lwanga, son second, le remplace comme « chef des jeunes de la salle royale » et continue son œuvre : il forme les catéchistes, administre les Baptêmes, anime la Prière.
Le 25 Mai 1886, le roi assassine St Denys Sebuggwawo, un jeune de 16 ans. Il fait aussi torturer un soldat Chrétien, et lui fait mettre la cangue au cou, puis convoque les bourreaux pour le lendemain.
Charles Lwanga demande alors aux pages de passer la nuit en Prière, et il Baptise les catéchumènes.
Le lendemain, le roi fit arrêter ceux de ses pages qui étaient Chrétiens : une vingtaine, âgés de 13 à 30 ans (la majorité entre 16 et 24 ans), avec leur meneur Charles Lwanga.
Ils furent longuement torturés, mais sans qu'on pût les forcer à renier leur Baptême.
Ils furent brûlés vifs, à petit feu, sur une colline afin qu'on puisse les voir de loin, pour l'exemple.
Marchant à la mort Kisito (13 ans ) demandait à son aîné, Charles Lwanga :
«Donne-moi la main : j’aurai moins peur».
Tous les deux ont été proclamés patrons de la jeunesse africaine. Un autre, arrivant au lieu du supplice, déclara :
«C’est ici que nous verrons Jésus!».
Le roi interroge les jeunes gens :
« Est-ce vrai que vous êtes Chrétiens et que vous voulez le rester ? – Oui, toujours ! – Tuez-les ! »
Mains liées, corde au cou, ceux-ci sont emmenés vers Kampala. Plusieurs sont massacrés en route.
Mais les survivants continuent à prier. « Cela vous fait plaisir de mourir ? » se moque l’un des bourreaux.
« Lorsque vous aurez compris ce qu’est la Foi Chrétienne, vous voudrez être Chrétiens comme nous ! » lui est-il répondu.
Le 3 Juin 1886, jour de l’Ascension, les jeunes Chrétiens sont enveloppés dans des roseaux disposés de manière à brûler lentement, sur une colline de Numungongo, qu'on pouvait voir de loin, pour l'exemple.
Quand le supplice commence, quatre d’entre eux sont Baptisés par Charles Lwanga.
Les bourreaux sont stupéfaits : au lieu des hurlements habituels, s’élève un murmure de Prière qui augmente en même temps que le feu progresse.
Le dernier supplicié est Charles Lwanga. On lui brûle la plante des pieds, puis tout le corps à petit feu. « Je meurs pour la vraie Foi. »
Trois jeunes gens de 15 ans sont graciés, malgré leurs protestations. Plus tard, mutilés et emprisonnés sur ordre du roi, ils convertiront leurs gardiens avant d’être finalement libérés.
Quelques adultes aussi avaient été arrêtés. Trois sont exécutés. Un quatrième, Mathias Mulumba, passé de l’islam au protestantisme, puis au Catholicisme, était alors chef d’un groupe de catéchumènes. Il est affreusement torturé avant d’être abandonné en un lieu désert où il agonise pendant trois jours.
Entre 1885 et 1887, quelques deux cents Chrétiens ougandais, Catholique et anglicans, ont été mis à mort.
22 Catholiques, dont à a pu indiscutablement prouver qu’ils étaient morts pour leur Foi, ont été Canonisés.
Un an plus tard, le nombre des Baptisés et des catéchumènes avait plus que triplé, signe de la fécondité de leur martyre.
Mais quatre ans après le massacre, la semence des martyrs avait germé. En 1889, les Chrétiens d’Ouganda étaient déjà plus de douze mille.
Béatifiés par Benoît XV le 6 Juin 1920, et Canonisés par Paul VI à Kampala le 18 Octobre 1964 :
« Ces martyrs africains ajoutent au martyrologe, au livre des vainqueurs, une page qui relate des événements à la fois sinistres et magnifiques ; une page vraiment digne de rejoindre ces récits glorieux de l’Afrique ancienne, dont nous-mêmes, hommes modernes, avec notre peu de foi, pensions qu’ils ne trouveraient jamais une suite comparable.
Qui pouvait prévoir que ces grands martyrs et confesseurs d’Afrique, ces personnages inoubliables que sont Cyprien, Félicité et Perpétue, et le grand Saint Augustin, on ajouterait un jour ces noms qui nous sont chers : Charles Lwanga, Matthias Molumba, Kalemba et leur vingt compagnons ?
Et il est juste de mentionner aussi ceux qui, appartenant à la communion anglicane, ont subi la mort pour le Nom du Christ.
Ces martyrs africains marquent les débuts d’une époque nouvelle, en ce sens qu’elle oriente non pas vers les persécutions et les conflits, mais vers une régénération religieuse et politique.
En effet, l’Afrique, arrosée du sang de ces martyrs, les premiers de cet âge nouveau, - et plaise à Dieu qu’ils soient les derniers puisque leur holocauste est si noble et si précieux ! -, l’Afrique, libre et devenue indépendante, est en train de renaître ».
27 janvier 1887 : St Jonas Maria Muzugi (Jean-Marie Mzec ou Muzeyi, 33 ans)
25 mai 1886 : St Denys Beboggwawo (ou Sebuggwawo, 16 ans)
26 mai 1886 : St André (Andrew) Kaggwa, laïc ougandais et martyr.
26 mai 1886 : St Pontien Ngondwe, laïc ougandais et martyr.
26 mai 1886 : St Andrew Kaggwa (33 ans)
26 mai 1886 : St Pontien Ngondwe (37 ans)
27 mai 1886 : St Gonzague Gonza (24 ans)
27 mai 1886 : St Athanase Bazzekuketta, laïc ougandais et martyr (20 ans).
27 mai 1886 : St Gonzague Gonza, laïc ougandais et martyr.
30 mai 1886 : St Matthias Molumba Kalemba (50 ans)
31 mai 1886 : Noë Mawaggati (35 ans)
3 juin 1886 : St Lucas Banabakintu (33 ans)
3 juin 1886 : St Bruno Serunkuwa (30 ans)
3 juin 1886 : St Jacques Buzabakiawo (28 ans)
3 juin 1886 : St Muggaga (16 ans)
3 juin 1886 : St Jamari Muzei Kizito (13 ans)
3 juin 1886 : St Guyavira (17 ans)
3 juin 1886 : St Mukasa Kiriwawanvu (23 ans)
3 juin 1886 : St Adolphe Ludigo Mukasa (25 ans)
3 juin 1886 : St Anatole Kiriggwajjo (20 ans)
3 juin 1886 : St Ambroise Kibuka (18 ans)
3 juin 1886 : St Achille Kiwanuka (17 ans)
3 juin 1886 : Mbaga (ou Mbaya) Tuzinde (17 ans)
13 juin 1886 : St Gonzague (ou Gonza) martyr de l’Ouganda.
15 novembre 1885 : St Joseph Mukasa Balikuddembe (25 ans, protomartyr)
martyrs ougandais, brûlés vifs
L'Église Catholique ougandaise était toute jeune : à peine sept ans (1879) depuis que le Pères Blancs avaient évangélisé le pays, avec l'appui du roi Mtesa. Cependant des missionnaires anglicans étaient déjà à pied d’œuvre.
Mais le roi était mort en 1884 et son successeur Mwanga était un jeune homme (20 ans) sans moralité, tyrannique et luxurieux et engagé dans le commerce d’esclaves.
D’abord bien disposé à l’égard des missionnaires, il change bientôt, sous l’influence des sorciers et sous la pression des Musulmans marchands d’esclaves qui craignent de perdre leur commerce.
Il avait renvoyé les Missionnaires de la religion étrangère. Or voici que certains de ses pages refusaient de se plier à ses désirs contre-nature sous prétexte que leur Baptême leur faisait un devoir de rester purs.
Le 25 Novembre 1885, un jeune Chrétien de 25 ans, Joseph Mukasa Balikuddembe est décapité pour avoir pris la défense des pages dont il était le chef.
Charles Lwanga, son second, le remplace comme « chef des jeunes de la salle royale » et continue son œuvre : il forme les catéchistes, administre les Baptêmes, anime la Prière.
Le 25 Mai 1886, le roi assassine St Denys Sebuggwawo, un jeune de 16 ans. Il fait aussi torturer un soldat Chrétien, et lui fait mettre la cangue au cou, puis convoque les bourreaux pour le lendemain.
Charles Lwanga demande alors aux pages de passer la nuit en Prière, et il Baptise les catéchumènes.
Le lendemain, le roi fit arrêter ceux de ses pages qui étaient Chrétiens : une vingtaine, âgés de 13 à 30 ans (la majorité entre 16 et 24 ans), avec leur meneur Charles Lwanga.
Ils furent longuement torturés, mais sans qu'on pût les forcer à renier leur Baptême.
Ils furent brûlés vifs, à petit feu, sur une colline afin qu'on puisse les voir de loin, pour l'exemple.
Marchant à la mort Kisito (13 ans ) demandait à son aîné, Charles Lwanga :
«Donne-moi la main : j’aurai moins peur».
Tous les deux ont été proclamés patrons de la jeunesse africaine. Un autre, arrivant au lieu du supplice, déclara :
«C’est ici que nous verrons Jésus!».
Le roi interroge les jeunes gens :
« Est-ce vrai que vous êtes Chrétiens et que vous voulez le rester ? – Oui, toujours ! – Tuez-les ! »
Mains liées, corde au cou, ceux-ci sont emmenés vers Kampala. Plusieurs sont massacrés en route.
Mais les survivants continuent à prier. « Cela vous fait plaisir de mourir ? » se moque l’un des bourreaux.
« Lorsque vous aurez compris ce qu’est la Foi Chrétienne, vous voudrez être Chrétiens comme nous ! » lui est-il répondu.
Le 3 Juin 1886, jour de l’Ascension, les jeunes Chrétiens sont enveloppés dans des roseaux disposés de manière à brûler lentement, sur une colline de Numungongo, qu'on pouvait voir de loin, pour l'exemple.
Quand le supplice commence, quatre d’entre eux sont Baptisés par Charles Lwanga.
Les bourreaux sont stupéfaits : au lieu des hurlements habituels, s’élève un murmure de Prière qui augmente en même temps que le feu progresse.
Le dernier supplicié est Charles Lwanga. On lui brûle la plante des pieds, puis tout le corps à petit feu. « Je meurs pour la vraie Foi. »
Trois jeunes gens de 15 ans sont graciés, malgré leurs protestations. Plus tard, mutilés et emprisonnés sur ordre du roi, ils convertiront leurs gardiens avant d’être finalement libérés.
Quelques adultes aussi avaient été arrêtés. Trois sont exécutés. Un quatrième, Mathias Mulumba, passé de l’islam au protestantisme, puis au Catholicisme, était alors chef d’un groupe de catéchumènes. Il est affreusement torturé avant d’être abandonné en un lieu désert où il agonise pendant trois jours.
Entre 1885 et 1887, quelques deux cents Chrétiens ougandais, Catholique et anglicans, ont été mis à mort.
22 Catholiques, dont à a pu indiscutablement prouver qu’ils étaient morts pour leur Foi, ont été Canonisés.
Un an plus tard, le nombre des Baptisés et des catéchumènes avait plus que triplé, signe de la fécondité de leur martyre.
Mais quatre ans après le massacre, la semence des martyrs avait germé. En 1889, les Chrétiens d’Ouganda étaient déjà plus de douze mille.
Béatifiés par Benoît XV le 6 Juin 1920, et Canonisés par Paul VI à Kampala le 18 Octobre 1964 :
« Ces martyrs africains ajoutent au martyrologe, au livre des vainqueurs, une page qui relate des événements à la fois sinistres et magnifiques ; une page vraiment digne de rejoindre ces récits glorieux de l’Afrique ancienne, dont nous-mêmes, hommes modernes, avec notre peu de foi, pensions qu’ils ne trouveraient jamais une suite comparable.
Qui pouvait prévoir que ces grands martyrs et confesseurs d’Afrique, ces personnages inoubliables que sont Cyprien, Félicité et Perpétue, et le grand Saint Augustin, on ajouterait un jour ces noms qui nous sont chers : Charles Lwanga, Matthias Molumba, Kalemba et leur vingt compagnons ?
Et il est juste de mentionner aussi ceux qui, appartenant à la communion anglicane, ont subi la mort pour le Nom du Christ.
Ces martyrs africains marquent les débuts d’une époque nouvelle, en ce sens qu’elle oriente non pas vers les persécutions et les conflits, mais vers une régénération religieuse et politique.
En effet, l’Afrique, arrosée du sang de ces martyrs, les premiers de cet âge nouveau, - et plaise à Dieu qu’ils soient les derniers puisque leur holocauste est si noble et si précieux ! -, l’Afrique, libre et devenue indépendante, est en train de renaître ».
27 janvier 1887 : St Jonas Maria Muzugi (Jean-Marie Mzec ou Muzeyi, 33 ans)
25 mai 1886 : St Denys Beboggwawo (ou Sebuggwawo, 16 ans)
26 mai 1886 : St André (Andrew) Kaggwa, laïc ougandais et martyr.
26 mai 1886 : St Pontien Ngondwe, laïc ougandais et martyr.
26 mai 1886 : St Andrew Kaggwa (33 ans)
26 mai 1886 : St Pontien Ngondwe (37 ans)
27 mai 1886 : St Gonzague Gonza (24 ans)
27 mai 1886 : St Athanase Bazzekuketta, laïc ougandais et martyr (20 ans).
27 mai 1886 : St Gonzague Gonza, laïc ougandais et martyr.
30 mai 1886 : St Matthias Molumba Kalemba (50 ans)
31 mai 1886 : Noë Mawaggati (35 ans)
3 juin 1886 : St Lucas Banabakintu (33 ans)
3 juin 1886 : St Bruno Serunkuwa (30 ans)
3 juin 1886 : St Jacques Buzabakiawo (28 ans)
3 juin 1886 : St Muggaga (16 ans)
3 juin 1886 : St Jamari Muzei Kizito (13 ans)
3 juin 1886 : St Guyavira (17 ans)
3 juin 1886 : St Mukasa Kiriwawanvu (23 ans)
3 juin 1886 : St Adolphe Ludigo Mukasa (25 ans)
3 juin 1886 : St Anatole Kiriggwajjo (20 ans)
3 juin 1886 : St Ambroise Kibuka (18 ans)
3 juin 1886 : St Achille Kiwanuka (17 ans)
3 juin 1886 : Mbaga (ou Mbaya) Tuzinde (17 ans)
13 juin 1886 : St Gonzague (ou Gonza) martyr de l’Ouganda.
15 novembre 1885 : St Joseph Mukasa Balikuddembe (25 ans, protomartyr)
Source
Charles Lwanga et ses 21 compagnons ( 1886)
Charles Lwanga, mort le 3 Juin 1886
Laïc - Converti par les Pères Blancs, Charles Lwanga, serviteur du roi Mwanga d’Ouganda, fut baptisé en novembre 1885 et brûlé vif au mois de juin de l’année suivante, à Namuyongo.
voir aussi saint Charles Lwanda.
martyrs de l'Ouganda Martyr du Groupe des 22 martyrs de l'Ouganda
Les martyrs (†1885, †1886, †1887) - les 22 martyrs de l’Ouganda. Martyrs de la persécution du roi Mwanga de 1885 à 1887 durant laquelle périrent une centaine de jeunes chrétiens, catholiques et anglicans. A cause de la prière et de la chasteté, ils périrent dans d’atroces supplices, dont celui du feu.
Marchant à la mort Kizito (13 ans) demandait à son aîné, Charles Lwanga: «Donne-moi la main: j’aurai moins peur». Tous les deux ont été proclamés patrons de la jeunesse africaine.
Un autre, arrivant au lieu du supplice, déclara :
«C’est ici que nous verrons Jésus!».
- Béatifiés par la brève de Benoît XV le 6 juin 1920 (en italien), canonisés par Paul VI, le 18 octobre 1964 à Rome.
- Album de la canonisation des 22 martyrs de l'Ouganda le 18 octobre 1964 - site des Pères Blancs.
- Lors de son voyage apostolique en Afrique, devant une foule immense, le Pape François a honoré les martyrs de l'Ouganda, 28 novembre 2015.
Mémoire des saints Charles Lwanga et ses douze compagnons:
Les saints Mbaga Tuzindé, Bruno Serunkerma, Jacques Buzabaliawo, Kizito, Ambroise Kibuka, Mgagga, Gyavira, Achille Kiwanuka, Adolphe Ludigo Mkasa, Mukasa Kiriwawanvu, Anatole Kiriggwajjo; Luc Banabakintu, martyrs en Ouganda l’an 1886. Âgés entre quatorze et trente ans, ils faisaient partie du groupe des pages ou de la garde du roi Mwanga.
Néophytes et fermement attachés à la foi catholique, ils refusèrent de se soumettre aux désirs impurs du roi et furent soit égorgés par l’épée, soit jetés au feu sur la colline Nemugongo.
Avec eux sont commémorés neuf autres: les saints Joseph Mukasa Balikuddembe, Denis Sebuggwawo, André Kaggwa, Pontien Ngondwe, Athanase Bazzekuketta, Gonzague Gonza, Matthias Kalemba, Noé Mawaggali, Jean-Marie Muzei. qui subirent le martyre dans la même persécution, à des jours différents, entre 1885 et 1889.
Martyrologe romain
Charles Lwanga, mort le 3 Juin 1886
Laïc - Converti par les Pères Blancs, Charles Lwanga, serviteur du roi Mwanga d’Ouganda, fut baptisé en novembre 1885 et brûlé vif au mois de juin de l’année suivante, à Namuyongo.
voir aussi saint Charles Lwanda.
martyrs de l'Ouganda Martyr du Groupe des 22 martyrs de l'Ouganda
Les martyrs (†1885, †1886, †1887) - les 22 martyrs de l’Ouganda. Martyrs de la persécution du roi Mwanga de 1885 à 1887 durant laquelle périrent une centaine de jeunes chrétiens, catholiques et anglicans. A cause de la prière et de la chasteté, ils périrent dans d’atroces supplices, dont celui du feu.
Marchant à la mort Kizito (13 ans) demandait à son aîné, Charles Lwanga: «Donne-moi la main: j’aurai moins peur». Tous les deux ont été proclamés patrons de la jeunesse africaine.
Un autre, arrivant au lieu du supplice, déclara :
«C’est ici que nous verrons Jésus!».
- Béatifiés par la brève de Benoît XV le 6 juin 1920 (en italien), canonisés par Paul VI, le 18 octobre 1964 à Rome.
- Album de la canonisation des 22 martyrs de l'Ouganda le 18 octobre 1964 - site des Pères Blancs.
- Lors de son voyage apostolique en Afrique, devant une foule immense, le Pape François a honoré les martyrs de l'Ouganda, 28 novembre 2015.
Mémoire des saints Charles Lwanga et ses douze compagnons:
Les saints Mbaga Tuzindé, Bruno Serunkerma, Jacques Buzabaliawo, Kizito, Ambroise Kibuka, Mgagga, Gyavira, Achille Kiwanuka, Adolphe Ludigo Mkasa, Mukasa Kiriwawanvu, Anatole Kiriggwajjo; Luc Banabakintu, martyrs en Ouganda l’an 1886. Âgés entre quatorze et trente ans, ils faisaient partie du groupe des pages ou de la garde du roi Mwanga.
Néophytes et fermement attachés à la foi catholique, ils refusèrent de se soumettre aux désirs impurs du roi et furent soit égorgés par l’épée, soit jetés au feu sur la colline Nemugongo.
Avec eux sont commémorés neuf autres: les saints Joseph Mukasa Balikuddembe, Denis Sebuggwawo, André Kaggwa, Pontien Ngondwe, Athanase Bazzekuketta, Gonzague Gonza, Matthias Kalemba, Noé Mawaggali, Jean-Marie Muzei. qui subirent le martyre dans la même persécution, à des jours différents, entre 1885 et 1889.
Martyrologe romain
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°185
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Lundi 04 Juin 2018
Fête de Saint Philippe Smaldone, « Apôtre des sourds-muets », Prêtre et Fondateur des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » (1848-1923).
Fête de Saint Philippe Smaldone, « Apôtre des sourds-muets », Prêtre et Fondateur des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » (1848-1923).
Saint Philippe Smaldone
Fondateur des Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs ( 1923)
Né le 27 Juillet 1848 à Naples - ordonné Prêtre le 27 Mars 1871 - décédé le 4 Juin 1923 à Lecce en Italie.
Il vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l’Église, étaient particulièrement importantes.
"Pendant environ une quarantaine d’années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son œuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l’éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son cœur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père; il s’attachait aussi à introduire ses Sœurs Salésiennes des Cœurs Sacrés dans la perfection de la vie religieuse."
Filippo Smaldone (1848-1923) - Biographie
Cliquer
"Saint Filippo Smaldone, fils du sud de l'Italie, sut interpréter dans sa vie les plus belles vertus propres à sa terre.
Prêtre au grand cœur, nourri d'une Prière constante et de l'Adoration Eucharistique, il fut surtout un témoin et un serviteur de la Charité, qu'il manifestait de manière éminente dans le service aux pauvres, en particulier aux sourds-muets, auxquels il se consacra entièrement.
L'œuvre qu'il commença fut poursuivie grâce à la Congrégation des Sœurs salésiennes des Sacrés-Cœurs qu'il fonda, et qui est présente dans diverses parties de l'Italie et du monde.
Saint Filippo Smaldone voyait chez les sourds-muets le reflet de l'image de Jésus, et il avait l'habitude de répéter que, comme on se prosterne devant le Très Saint Sacrement, il faut s'agenouiller devant un sourd-muet.
Tirons de son exemple l'invitation à considérer toujours comme indissociables l'Amour pour l'Eucharistie et l'Amour pour le prochain.
Plus encore la véritable capacité d'aimer nos frères ne peut nous venir que de la rencontre avec Le Seigneur dans le Sacrement de l'Eucharistie."
Homélie du Pape Benoît XVI
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Il a été Béatifié le 8 Mai 1996 par Saint Jean-Paul II et Canonisé le 15 Octobre 2006 par Benoît XVI.
À Lecce dans les Pouilles, en 1923, Philippe Smaldone, Prêtre, qui se donna avec un zèle ardent au soin des sourds et des aveugles indigents, ainsi qu’à leur formation humaine et Chrétienne, et fonda la Congrégation des Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs.
Martyrologe romain.
Fondateur des Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs ( 1923)
Né le 27 Juillet 1848 à Naples - ordonné Prêtre le 27 Mars 1871 - décédé le 4 Juin 1923 à Lecce en Italie.
Il vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l’Église, étaient particulièrement importantes.
"Pendant environ une quarantaine d’années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son œuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l’éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son cœur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père; il s’attachait aussi à introduire ses Sœurs Salésiennes des Cœurs Sacrés dans la perfection de la vie religieuse."
Filippo Smaldone (1848-1923) - Biographie
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"Saint Filippo Smaldone, fils du sud de l'Italie, sut interpréter dans sa vie les plus belles vertus propres à sa terre.
Prêtre au grand cœur, nourri d'une Prière constante et de l'Adoration Eucharistique, il fut surtout un témoin et un serviteur de la Charité, qu'il manifestait de manière éminente dans le service aux pauvres, en particulier aux sourds-muets, auxquels il se consacra entièrement.
L'œuvre qu'il commença fut poursuivie grâce à la Congrégation des Sœurs salésiennes des Sacrés-Cœurs qu'il fonda, et qui est présente dans diverses parties de l'Italie et du monde.
Saint Filippo Smaldone voyait chez les sourds-muets le reflet de l'image de Jésus, et il avait l'habitude de répéter que, comme on se prosterne devant le Très Saint Sacrement, il faut s'agenouiller devant un sourd-muet.
Tirons de son exemple l'invitation à considérer toujours comme indissociables l'Amour pour l'Eucharistie et l'Amour pour le prochain.
Plus encore la véritable capacité d'aimer nos frères ne peut nous venir que de la rencontre avec Le Seigneur dans le Sacrement de l'Eucharistie."
Homélie du Pape Benoît XVI
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Il a été Béatifié le 8 Mai 1996 par Saint Jean-Paul II et Canonisé le 15 Octobre 2006 par Benoît XVI.
À Lecce dans les Pouilles, en 1923, Philippe Smaldone, Prêtre, qui se donna avec un zèle ardent au soin des sourds et des aveugles indigents, ainsi qu’à leur formation humaine et Chrétienne, et fonda la Congrégation des Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs.
Martyrologe romain.
Source
Saint Philippe Smaldone
« Apôtre des sourds-muets »
Prêtre et Fondateur des
« Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs »
Filippo Smaldone vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l’Église, étaient particulièrement importantes.
Premier des sept enfants de Antonio et Maria Concetta De Luca, il naît à Naples, dans le quartier populaire « Mercato » (le même où il est né votre serviteur et rédacteur « gpm ») le 17 Juillet 1848, année de la fameuse « insurrection de Naples ».
Alors qu’il n’avait que douze ans, il assista à la chute politique de la monarchie des Bourbons, auxquels sa famille était fortement liée; au moment de la conquête de Garibaldi, l’Église napolitaine vécut des moments dramatiques, spécialement avec l’exil de son Archevêque, le Cardinal Sisto Riario Sforza.
Les temps n’étaient certainement pas favorables et ne promettaient rien de bon pour l’avenir, spécialement pour la jeunesse, qui subissait les changements difficiles d’une société fragile et sans cesse en mouvement sur les plans sociologique, politique et religieux.
C’est précisément dans cette période de crise institutionnelle et sociale, que Filippo prit la décision irrévocable de se faire Prêtre et de s’engager pour toujours au service de l’Église, envers laquelle se développaient de nombreuses oppositions et de multiples persécutions.
Pendant qu’il était encore étudiant en philosophie, il voulut mettre son avenir ecclésiastique sous le signe du service charitable, se consacrant à l’assistance d’une partie importante de la population mise au ban de la société et souvent abandonnée en ces temps-là à Naples : les sourds-muets.
Il s’appliqua à exercer une intense activité caritative, dans laquelle il se distingua particulièrement, beaucoup plus que dans les études; de ce fait, ses résultats scolaires, qui conditionnaient l’accès aux Ordres Mineurs, étaient insuffisants; ceci entraîna son passage de l’Archidiocèse de Naples à celui de Rossano Calabro, où l’Archevêque, Mgr Pietro Cilento, l’accueillit à bras ouverts, considérant sa bonté et son grand esprit religieux.
Malgré le changement canonique de diocèse - qui cependant dura peu puisque, en 1876, avec la permission de son Évêque, il fut de nouveau incardiné à Naples, - il demeura cependant dans la ville de Naples où il continua ses études ecclésiastiques sous la direction d’un des Maîtres du Collège des Théologiens, tout en poursuivant avec zèle son service auprès des sourds-muets.
Il fut ordonné sous-diacre à Naples le 31 Juillet 1870, par Mgr Pietro Cilento, qui l’appréciait énormément et voulut l’ordonner personnellement.
Le 27 Mars 1871, il fut ordonné diacre et, finalement, le 23 Septembre 1871, avec la dispense d’âge canonique de quelques mois, car il n’avait pas atteint les 24 ans exigés pour le Sacerdoce, il fut ordonné Prêtre à Naples, avec une joie indicible au fond de son cœur plein de bonté et de douceur.
Dès son Ordination Sacerdotale, il commença un fervent Ministère, à la fois comme catéchiste dans des groupes de prière du soir, qu’il avait fréquentés avec grand profit, encore enfant, comme collaborateur dévoué dans plusieurs paroisses, spécialement de la paroisse S. Caterina in Foro Magno, ainsi que comme visiteur assidu et apprécié par les malades dans des cliniques, dans des hôpitaux et chez des particuliers.
Par sa charité, il parvint au sommet de la générosité et de l’héroïsme au moment d’une grave peste qui frappa la ville de Naples; il tomba lui-même malade jusqu’à l’épuisement et il fut sur le point de perdre la vie; il fut cependant guéri par Notre-Dame de Pompéi (La Vierge de Pompéi), pour laquelle il eut toute sa vie une dévotion particulière.
Vidéo - Cliquer
Mais la plus grande charge pastorale de don Filippo Smaldone était l’éducation des pauvres sourds-muets, auxquels il aurait voulu consacrer toute son énergie, avec des méthodes plus appropriées que celles qu’il voyait utiliser par d’autres éducateurs.
Il souffrait beaucoup de constater que, malgré tous les efforts faits par beaucoup, l’éducation et la formation humaine et Chrétienne de ces malheureux, considérés souvent comme des païens, ne portaient pas de fruits.
A une époque, peut-être pour donner à son engagement Sacerdotal un sens plus concret et plus précis, il envisagea de partir comme Missionnaire dans les Missions étrangères.
Mais son confesseur, qui l’avait suivi continuellement depuis son enfance, lui fit comprendre que sa « Mission » était parmi les sourds-muets de Naples.
Dès lors, il se consacra totalement à l’apostolat parmi les sourds-muets, qui lui étaient chers.
Il quitta la maison paternelle et alla vivre pour toujours parmi un groupe de Prêtres et de laïcs, qui avaient l’intention de constituer une Congrégation de Prêtres Salésiens, sans pourtant réussir à réaliser leur rêve.
Au fil du temps, il acquit une grande compétence pédagogique auprès des sourds-muets, et, petit à petit, il projeta de réaliser personnellement, si telle était la volonté du Seigneur, une institution durable, capable de se consacrer aux soins, à l’instruction et à l’assistance, humaine et Chrétienne, de ceux qui sont atteints de surdité.
Le 25 Mars 1885, il partit pour Lecce, afin d’ouvrir, avec don Lorenzo Apicella, un Institut pour sourds-muets.
Il y fit venir quelques « Religieuses », que lui-même avait formées, et il jeta ainsi les bases de la Congrégation des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » qui, ayant reçu la Bénédiction et les encouragements des Évêques successifs de Lecce, Mgr Salvatore Luigi dei Conti Zola et Mgr Gennaro Trama, eut un développement rapide et important.
Il avait l'habitude de répéter :
« Prenez l’Évangile pour guide et Jésus pour modèle. »
En raison du nombre croissant de personnes à accueillir et à assister, l’Institut de Lecce, comprenant des branches féminines et masculines, eut de plus en plus de maisons, jusqu’à acquérir le célèbre ancien couvent des Déchaussées, qui devint la résidence définitive et la Maison Mère de l’Institut.
En 1897, fut créé l’Institut de Bari.
La Compassion du Père Smaldone n’avait pas de limite. Il ne savait pas dire non à la demande de nombreuses familles pauvres; aussi, commença-t-il à accueillir, en plus des sourds-muets, des filles aveugles, des petites files orphelines et abandonnées.
Plus largement, il était attentif à toutes les nécessités humaines et morales de l’ensemble de la jeunesse.
Il ouvrit, donc, plusieurs maisons, en y adjoignant des écoles maternelles, des ateliers pour jeunes filles, des pensions pour étudiantes, dont une à Rome.
Pendant la vie du Père Smaldone, malgré les rudes épreuves dont elles eurent à souffrir, soit de l’extérieur soit à l’intérieur même de l’Institut, l’Œuvre et la Congrégation connurent un développement discret, mais s’affermirent.
A Lecce, le Fondateur eut à mener une lutte acharnée contre l’administration communale très laïque et oppose à l’Église.
Au sein de la Congrégation, il vécut avec amertume la délicate et complexe histoire de succession de la première Supérieure Générale, succession qui provoqua une longue Visite Apostolique.
Ces deux événements révélèrent l’âme vertueuse du Père Smaldone, et il fut évident que sa Fondation était voulue par Dieu, qui purifie par la souffrance les œuvres nées en son Nom et ses fils les plus chers.
Pendant environ une quarantaine d’années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son œuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l’éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son cœur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père ; il s’attachait aussi à introduire ses Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs dans la perfection de la Vie Religieuse.
À Lecce, c’est d’abord dans la fonction de directeur de l’Institut et de Fondateur des Sœurs Salésiennes, qu’il fut unanimement reconnu, puis ce fut aussi grâce à un Ministère Sacerdotal important et varié.
Il fut un confesseur assidu et estimé de Prêtres et de séminaristes, ainsi qu’un confesseur et un directeur spirituel de plusieurs Communautés Religieuses.
Il fonda aussi la Ligue Eucharistique des Prêtres Adorateurs et des Dames Adoratrices; il fut encore Supérieur de la Congrégation des Missionnaires de Saint François de Sales pour les Missions populaires.
Pour tout cela, il fut décoré de la Croix « Pro Ecclesia et Pontifice », compté parmi les chanoines de la Cathédrale de Lecce et décoré par les Autorités Civiles.
Il termina ses jours à Lecce, supportant, avec une sérénité admirable, un diabète associé à des complications cardiaques et circulatoires et à une sclérose qui se généralisait.
Le 4 Juin 1923 à 21 heures, après avoir reçu le soutien spirituel et la Bénédiction de son Archevêque, Mgr Trama, il mourut saintement à l’âge de 75 ans, entouré de plusieurs Prêtres, de Sœurs et de sourds-muets.
Filippo Smaldone a été Béatifié le 12 Mai 1996, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), et Canonisé le 15 Octobre 2006, à Rome place Saint Pierre, avec trois autres Bienheureux :
Rafael Guízar Valencia (1878-1938),Cliquer Rosa Venerini (1656-1728),Cliquer Théodore Guérin (1798-1856), Cliquer
« Apôtre des sourds-muets »
Prêtre et Fondateur des
« Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs »
Filippo Smaldone vécut de 1848 à 1923, période qui fut marquée par des années où les difficultés et les tensions, au sein de la société italienne et dans l’Église, étaient particulièrement importantes.
Premier des sept enfants de Antonio et Maria Concetta De Luca, il naît à Naples, dans le quartier populaire « Mercato » (le même où il est né votre serviteur et rédacteur « gpm ») le 17 Juillet 1848, année de la fameuse « insurrection de Naples ».
Alors qu’il n’avait que douze ans, il assista à la chute politique de la monarchie des Bourbons, auxquels sa famille était fortement liée; au moment de la conquête de Garibaldi, l’Église napolitaine vécut des moments dramatiques, spécialement avec l’exil de son Archevêque, le Cardinal Sisto Riario Sforza.
Les temps n’étaient certainement pas favorables et ne promettaient rien de bon pour l’avenir, spécialement pour la jeunesse, qui subissait les changements difficiles d’une société fragile et sans cesse en mouvement sur les plans sociologique, politique et religieux.
C’est précisément dans cette période de crise institutionnelle et sociale, que Filippo prit la décision irrévocable de se faire Prêtre et de s’engager pour toujours au service de l’Église, envers laquelle se développaient de nombreuses oppositions et de multiples persécutions.
Pendant qu’il était encore étudiant en philosophie, il voulut mettre son avenir ecclésiastique sous le signe du service charitable, se consacrant à l’assistance d’une partie importante de la population mise au ban de la société et souvent abandonnée en ces temps-là à Naples : les sourds-muets.
Il s’appliqua à exercer une intense activité caritative, dans laquelle il se distingua particulièrement, beaucoup plus que dans les études; de ce fait, ses résultats scolaires, qui conditionnaient l’accès aux Ordres Mineurs, étaient insuffisants; ceci entraîna son passage de l’Archidiocèse de Naples à celui de Rossano Calabro, où l’Archevêque, Mgr Pietro Cilento, l’accueillit à bras ouverts, considérant sa bonté et son grand esprit religieux.
Malgré le changement canonique de diocèse - qui cependant dura peu puisque, en 1876, avec la permission de son Évêque, il fut de nouveau incardiné à Naples, - il demeura cependant dans la ville de Naples où il continua ses études ecclésiastiques sous la direction d’un des Maîtres du Collège des Théologiens, tout en poursuivant avec zèle son service auprès des sourds-muets.
Il fut ordonné sous-diacre à Naples le 31 Juillet 1870, par Mgr Pietro Cilento, qui l’appréciait énormément et voulut l’ordonner personnellement.
Le 27 Mars 1871, il fut ordonné diacre et, finalement, le 23 Septembre 1871, avec la dispense d’âge canonique de quelques mois, car il n’avait pas atteint les 24 ans exigés pour le Sacerdoce, il fut ordonné Prêtre à Naples, avec une joie indicible au fond de son cœur plein de bonté et de douceur.
Dès son Ordination Sacerdotale, il commença un fervent Ministère, à la fois comme catéchiste dans des groupes de prière du soir, qu’il avait fréquentés avec grand profit, encore enfant, comme collaborateur dévoué dans plusieurs paroisses, spécialement de la paroisse S. Caterina in Foro Magno, ainsi que comme visiteur assidu et apprécié par les malades dans des cliniques, dans des hôpitaux et chez des particuliers.
Par sa charité, il parvint au sommet de la générosité et de l’héroïsme au moment d’une grave peste qui frappa la ville de Naples; il tomba lui-même malade jusqu’à l’épuisement et il fut sur le point de perdre la vie; il fut cependant guéri par Notre-Dame de Pompéi (La Vierge de Pompéi), pour laquelle il eut toute sa vie une dévotion particulière.
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Mais la plus grande charge pastorale de don Filippo Smaldone était l’éducation des pauvres sourds-muets, auxquels il aurait voulu consacrer toute son énergie, avec des méthodes plus appropriées que celles qu’il voyait utiliser par d’autres éducateurs.
Il souffrait beaucoup de constater que, malgré tous les efforts faits par beaucoup, l’éducation et la formation humaine et Chrétienne de ces malheureux, considérés souvent comme des païens, ne portaient pas de fruits.
A une époque, peut-être pour donner à son engagement Sacerdotal un sens plus concret et plus précis, il envisagea de partir comme Missionnaire dans les Missions étrangères.
Mais son confesseur, qui l’avait suivi continuellement depuis son enfance, lui fit comprendre que sa « Mission » était parmi les sourds-muets de Naples.
Dès lors, il se consacra totalement à l’apostolat parmi les sourds-muets, qui lui étaient chers.
Il quitta la maison paternelle et alla vivre pour toujours parmi un groupe de Prêtres et de laïcs, qui avaient l’intention de constituer une Congrégation de Prêtres Salésiens, sans pourtant réussir à réaliser leur rêve.
Au fil du temps, il acquit une grande compétence pédagogique auprès des sourds-muets, et, petit à petit, il projeta de réaliser personnellement, si telle était la volonté du Seigneur, une institution durable, capable de se consacrer aux soins, à l’instruction et à l’assistance, humaine et Chrétienne, de ceux qui sont atteints de surdité.
Le 25 Mars 1885, il partit pour Lecce, afin d’ouvrir, avec don Lorenzo Apicella, un Institut pour sourds-muets.
Il y fit venir quelques « Religieuses », que lui-même avait formées, et il jeta ainsi les bases de la Congrégation des « Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs » qui, ayant reçu la Bénédiction et les encouragements des Évêques successifs de Lecce, Mgr Salvatore Luigi dei Conti Zola et Mgr Gennaro Trama, eut un développement rapide et important.
Il avait l'habitude de répéter :
« Prenez l’Évangile pour guide et Jésus pour modèle. »
En raison du nombre croissant de personnes à accueillir et à assister, l’Institut de Lecce, comprenant des branches féminines et masculines, eut de plus en plus de maisons, jusqu’à acquérir le célèbre ancien couvent des Déchaussées, qui devint la résidence définitive et la Maison Mère de l’Institut.
En 1897, fut créé l’Institut de Bari.
La Compassion du Père Smaldone n’avait pas de limite. Il ne savait pas dire non à la demande de nombreuses familles pauvres; aussi, commença-t-il à accueillir, en plus des sourds-muets, des filles aveugles, des petites files orphelines et abandonnées.
Plus largement, il était attentif à toutes les nécessités humaines et morales de l’ensemble de la jeunesse.
Il ouvrit, donc, plusieurs maisons, en y adjoignant des écoles maternelles, des ateliers pour jeunes filles, des pensions pour étudiantes, dont une à Rome.
Pendant la vie du Père Smaldone, malgré les rudes épreuves dont elles eurent à souffrir, soit de l’extérieur soit à l’intérieur même de l’Institut, l’Œuvre et la Congrégation connurent un développement discret, mais s’affermirent.
A Lecce, le Fondateur eut à mener une lutte acharnée contre l’administration communale très laïque et oppose à l’Église.
Au sein de la Congrégation, il vécut avec amertume la délicate et complexe histoire de succession de la première Supérieure Générale, succession qui provoqua une longue Visite Apostolique.
Ces deux événements révélèrent l’âme vertueuse du Père Smaldone, et il fut évident que sa Fondation était voulue par Dieu, qui purifie par la souffrance les œuvres nées en son Nom et ses fils les plus chers.
Pendant environ une quarantaine d’années, le Père Filippo Smaldone poursuivit inlassablement et sans compter son œuvre caritative, sous de multiples formes, au soutien matériel et à l’éducation morale des sourds-muets, qui étaient chers à son cœur et envers lesquels il manifestait affection et attention, comme un père ; il s’attachait aussi à introduire ses Sœurs Salésiennes des Sacrés Cœurs dans la perfection de la Vie Religieuse.
À Lecce, c’est d’abord dans la fonction de directeur de l’Institut et de Fondateur des Sœurs Salésiennes, qu’il fut unanimement reconnu, puis ce fut aussi grâce à un Ministère Sacerdotal important et varié.
Il fut un confesseur assidu et estimé de Prêtres et de séminaristes, ainsi qu’un confesseur et un directeur spirituel de plusieurs Communautés Religieuses.
Il fonda aussi la Ligue Eucharistique des Prêtres Adorateurs et des Dames Adoratrices; il fut encore Supérieur de la Congrégation des Missionnaires de Saint François de Sales pour les Missions populaires.
Pour tout cela, il fut décoré de la Croix « Pro Ecclesia et Pontifice », compté parmi les chanoines de la Cathédrale de Lecce et décoré par les Autorités Civiles.
Il termina ses jours à Lecce, supportant, avec une sérénité admirable, un diabète associé à des complications cardiaques et circulatoires et à une sclérose qui se généralisait.
Le 4 Juin 1923 à 21 heures, après avoir reçu le soutien spirituel et la Bénédiction de son Archevêque, Mgr Trama, il mourut saintement à l’âge de 75 ans, entouré de plusieurs Prêtres, de Sœurs et de sourds-muets.
Filippo Smaldone a été Béatifié le 12 Mai 1996, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), et Canonisé le 15 Octobre 2006, à Rome place Saint Pierre, avec trois autres Bienheureux :
Rafael Guízar Valencia (1878-1938),Cliquer Rosa Venerini (1656-1728),Cliquer Théodore Guérin (1798-1856), Cliquer
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Age : 70
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- Message n°186
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mardi 05 Juin 2018
Fête de Saint Boniface, Apôtre des Germains. Archevêque de Mayence, martyr ( 754).
Fête de Saint Boniface, Apôtre des Germains. Archevêque de Mayence, martyr ( 754).
Ordonné prêtre en 710, le bénédictin anglo-saxon Boniface gagne la Frise en 716, où il devient l'assistant de son compatriote saint Willibrord. Cliquer
Puis il évangélise la Hesse, la Thuringe et la Bavière avec succès.
Consacré évêque en 722, il établit son archevêché à Mayence. Retourné en Frise, il y est assassiné par des païens.
saint Boniface"La méthode missionnaire de Boniface était fondée sur deux points essentiels: il recherchait dans un premier temps à obtenir l'appui des rois et des grands et dans un deuxième temps il conviait les monastères à être de véritables foyers de vie chrétienne authentique et évangélisateurs.
C'est ainsi que la rechristianisation de l'Allemagne 'romaine' débuta.
Ses succès vinrent aux oreilles du pape Grégoire II qui le fit venir à lui et il le consacra évêque en 722, dépendant directement du Saint-Siège, Boniface n'eut pas de diocèse particulier." Source: site préparation aux Journées Mondiales de la Jeunesse 2005.
Saint Boniface nous encourage à accueillir la Parole de Dieu - Benoît XVI audience du 11 mars 2009:
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Saxon né en Angleterre vers 675 sous le nom de Winifred, il fut très jeune attiré par l'idéal monastique. Ordonné prêtre à trente ans, il entendit l'appel de Dieu à se consacrer à la conversion des païens du continent.
En 716, avec quelques compagnons, il prend le chemin de la Frise, "où échoua sa première initiative d'évangélisation à cause de l'opposition d'un chef local.
S'étant rendu à Rome deux ans plus tard pour y rencontrer le Pape, Grégoire II l'encouragea, lui donna le nom de Boniface et le chargea de mission officiellement auprès des peuples germaniques"...
Il fonda de nombreux monastères, masculins et féminins, lesquels constituèrent "des phares de diffusion de la foi et de la culture chrétienne dans ces régions...
A près de 80 ans, il projeta une nouvelle mission évangélisatrice... dans le pays qui avait vu ses premières expériences.
Mais, en 754 probablement, des frisons païens l'assassinèrent à Dokkum tandis qu'il célébrait la messe".
"Après tant de siècles, quel message pouvons-nous retenir de la prodigieuse œuvre de ce grand missionnaire martyr?", s'est demandé Benoît XVI:
"D'abord, la centralité de la Parole, vécue et interprétée dans la foi de l'Église, que Boniface prêcha jusqu'au sacrifice suprême du martyre".
Ensuite, "sa fidélité au siège apostolique, le principe central de son action missionnaire...
Cet esprit de cohésion autour du Successeur de Pierre s'est transmis aux Églises objets de sa prédication, unissant à Rome l'Angleterre, l'Allemagne et la France.
Ce facteur a grandement contribué à la constitution des racines chrétiennes de l'Europe, qui ont produit tant de fruits au cours des siècles suivants"...
"Le courageux témoignage de Boniface -a ajouté Benoît XVI- nous invite à accueillir dans nos vies la Parole de Dieu comme première référence, à aimer sincèrement l'Église, à se sentir co-responsables de son avenir dans l'unité autour du Successeur de Pierre.
Il nous rappelle aussi qu'en favorisant la diffusion de la culture, le christianisme aide au progrès de l'humanité.
Nous devons être à la hauteur de ce prestigieux héritage pour le faire fructifier en faveur des nouvelles générations".
En comparant l'appel de la foi et le service de l'Évangile de Boniface à "notre foi, souvent chancelante et bureaucratique, il faut nous demander comment nous renouveler pour transmettre ce don précieux à notre temps". (source: VIS 090311)
Mémoire de saint Boniface, évêque et martyr. Moine en Angleterre sous le nom de Winfrid, il vint à Rome, où le pape Grégoire IICliquer l’ordonna évêque en lui donnant le nom de Boniface et l’envoya en Germanie pour annoncer aux peuples de ce pays la foi du Christ.
Il gagna à la religion chrétienne des foules immenses et fixa son siège épiscopal à Mayence.
Enfin à Dokkum chez les Frisons, en 754, il fut massacré à coups d’épée par des païens furieux, en même temps qu’Eoban, son co-évêque, et quelques autres serviteurs de Dieu: les saints Adelaire Vintruge et Gautier, prêtres - Amond, Savibald et Bose, diacres - Vaccare, Gondecair, Ellur et Atevulf, moines, consommant ainsi son martyre.
Martyrologe romain
Source
Boniface, appelé d'abord Winfrid, naît en Angleterre, vers 673-680.
Une maladie grave décida son père à le laisser partir dans un Monastère.
Devenu professeur après de brillantes études, Winfrid, par sa science et son éloquence, acquiert une réputation dont il est effrayé ; alors, refusant tous les honneurs, il tourne toute l'ambition de son zèle vers les contrées encore païennes de la Germanie, et n'a qu'un désir : devenir apôtre de l'Allemagne.
En 718, il va s'agenouiller aux pieds de Saint Grégoire II et reçoit de lui tous les pouvoirs apostoliques.
Après avoir traversé, en exerçant sa charité pour les âmes, la Lombardie, la Bavière et la Thuringe, il va se joindre à Saint Willibrord, apôtre des Frisons ; mais il s'enfuit dès que celui-ci veut lui conférer l'épiscopat.
Winfrid évangélise alors la Thuringe, dont les sauvages forêts se couvrent bientôt de Monastères et se peuplent de saints.
La moisson est trop abondante, il lui faut des auxiliaires ; le Pape l'appelle à Rome, le sacre Évêque et change son nom en celui de Boniface.
L'apôtre, secondé par de vaillants missionnaires, travaille avec plus d'ardeur que jamais à étendre le règne de l'Évangile.
Ses saintes audaces sont bénies du Ciel.
Un jour, il fait abattre un arbre de superstition, qui servait d'idole à un peuple aveugle, et quand la foule en fureur va se jeter sur lui, un prodige vient soudain la calmer : l'arbre énorme se plie sous une main invisible et va tomber en quatre tronçons aux pieds du Saint. Le Christ avait vaincu ; des milliers de païens demandèrent le Baptême.
Boniface était de nouveau débordé par l'immensité de ses succès; il fait un appel à sa patrie, et bientôt de nombreux Missionnaires viennent se joindre à lui.
Archevêque, légat du Pape, Boniface ne s'attribue point la gloire de ses œuvres ; Dieu est sa seule force et son seul recours ; voilà le secret de ses conquêtes pacifiques.
À ce héros, il ne manquait plus qu'un combat ; à ce triomphateur, il ne manquait plus qu'une victoire.
Le 05 Juin 754, jour de Pentecôte, Boniface se préparait à offrir le Saint Sacrifice, quand une foule armée se précipite vers lui en poussant des cris sauvages ; son entourage court aux armes ; mais Boniface sort de sa tente :
« Cessez le combat, mes enfants, dit-il, voici l'heure de la délivrance ! »
Bientôt l'apôtre tombe sous les coups de ces barbares avec tous ceux qui l'accompagnent.
On le trouva criblé de blessures, tenant en main le livre de Saint Ambroise :
« Du bienfait de la mort ».
Une maladie grave décida son père à le laisser partir dans un Monastère.
Devenu professeur après de brillantes études, Winfrid, par sa science et son éloquence, acquiert une réputation dont il est effrayé ; alors, refusant tous les honneurs, il tourne toute l'ambition de son zèle vers les contrées encore païennes de la Germanie, et n'a qu'un désir : devenir apôtre de l'Allemagne.
En 718, il va s'agenouiller aux pieds de Saint Grégoire II et reçoit de lui tous les pouvoirs apostoliques.
Après avoir traversé, en exerçant sa charité pour les âmes, la Lombardie, la Bavière et la Thuringe, il va se joindre à Saint Willibrord, apôtre des Frisons ; mais il s'enfuit dès que celui-ci veut lui conférer l'épiscopat.
Winfrid évangélise alors la Thuringe, dont les sauvages forêts se couvrent bientôt de Monastères et se peuplent de saints.
La moisson est trop abondante, il lui faut des auxiliaires ; le Pape l'appelle à Rome, le sacre Évêque et change son nom en celui de Boniface.
L'apôtre, secondé par de vaillants missionnaires, travaille avec plus d'ardeur que jamais à étendre le règne de l'Évangile.
Ses saintes audaces sont bénies du Ciel.
Un jour, il fait abattre un arbre de superstition, qui servait d'idole à un peuple aveugle, et quand la foule en fureur va se jeter sur lui, un prodige vient soudain la calmer : l'arbre énorme se plie sous une main invisible et va tomber en quatre tronçons aux pieds du Saint. Le Christ avait vaincu ; des milliers de païens demandèrent le Baptême.
Boniface était de nouveau débordé par l'immensité de ses succès; il fait un appel à sa patrie, et bientôt de nombreux Missionnaires viennent se joindre à lui.
Archevêque, légat du Pape, Boniface ne s'attribue point la gloire de ses œuvres ; Dieu est sa seule force et son seul recours ; voilà le secret de ses conquêtes pacifiques.
À ce héros, il ne manquait plus qu'un combat ; à ce triomphateur, il ne manquait plus qu'une victoire.
Le 05 Juin 754, jour de Pentecôte, Boniface se préparait à offrir le Saint Sacrifice, quand une foule armée se précipite vers lui en poussant des cris sauvages ; son entourage court aux armes ; mais Boniface sort de sa tente :
« Cessez le combat, mes enfants, dit-il, voici l'heure de la délivrance ! »
Bientôt l'apôtre tombe sous les coups de ces barbares avec tous ceux qui l'accompagnent.
On le trouva criblé de blessures, tenant en main le livre de Saint Ambroise :
« Du bienfait de la mort ».
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Lecture
Dans l’Église où j’ai été appelé à exercer mon Ministère épiscopal, j’ai labouré les champs, j’ai fumé le sol, mais je sais que je ne suis pas arrivé à en garder les fruits.
Toute ma peine ressemble aux aboiements d’un chien qui surpris par l’arrivée inopinée de voleurs et de brigands, sans personne qui puisse l’aider, ne peut rien faire d’autre que de se recroqueviller, en gémissant et pousser des plaintes lamentables.
Nous ne devenons toutefois pas des chiens qui renoncent ainsi à aboyer, passants muets, ou mercenaires qui s’enfuient quand ils entendent le passage du loup.
Au contraire, nous restons des pasteurs vigilants, gardiens du troupeau du Christ .
Et avec la force que Dieu ne cesse de nous donner, nous prêchons à temps et à contre-temps, aux puissants comme aux faibles, aux riches comme aux pauvres, à tout un chacun, quel que soit son âge, les offres de salut qui habitent le cœur de Dieu.
(Boniface, Lettre 78, à Cuthbert de Canterbury).
Prière
Permets, Seigneur, qu’à l’intercession de Saint Boniface, nous puissions tenir sans défaillance et proclamer par toute notre vie la Foi qu’il a lui-même enseignée et dont il sut témoigner dans le martyre.
Par Jésus Christ, Ton Fils, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Dans l’Église où j’ai été appelé à exercer mon Ministère épiscopal, j’ai labouré les champs, j’ai fumé le sol, mais je sais que je ne suis pas arrivé à en garder les fruits.
Toute ma peine ressemble aux aboiements d’un chien qui surpris par l’arrivée inopinée de voleurs et de brigands, sans personne qui puisse l’aider, ne peut rien faire d’autre que de se recroqueviller, en gémissant et pousser des plaintes lamentables.
Nous ne devenons toutefois pas des chiens qui renoncent ainsi à aboyer, passants muets, ou mercenaires qui s’enfuient quand ils entendent le passage du loup.
Au contraire, nous restons des pasteurs vigilants, gardiens du troupeau du Christ .
Et avec la force que Dieu ne cesse de nous donner, nous prêchons à temps et à contre-temps, aux puissants comme aux faibles, aux riches comme aux pauvres, à tout un chacun, quel que soit son âge, les offres de salut qui habitent le cœur de Dieu.
(Boniface, Lettre 78, à Cuthbert de Canterbury).
Prière
Permets, Seigneur, qu’à l’intercession de Saint Boniface, nous puissions tenir sans défaillance et proclamer par toute notre vie la Foi qu’il a lui-même enseignée et dont il sut témoigner dans le martyre.
Par Jésus Christ, Ton Fils, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Fête de la Bse Marguerite Lucie Szewczyk, Religieuse, Fondatrice de la Congrégation des « Filles de la B.V.M. des Douleurs » (dites Sœurs séraphiques) (1828-1905).
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°187
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mercredi 06 Juin 2018
Fête de Saint Marcellin Champagnat, Prêtre, Fondateur des Petits Frères de Marie (1789-1840)
Fête de Saint Marcellin Champagnat, Prêtre, Fondateur des Petits Frères de Marie (1789-1840)
Saint Marcellin Champagnat
Prêtre, Fondateur des Petits Frères de Marie ( 1840)
Né le 20 mai 1789 au Rosey dans le Loire, il entre au séminaire de Lyon avec Jean-Marie Vianney (le curé d'Ars).
Il fonde la société de Marie le lendemain de son Ordination.
Il est profondément marqué par l'ignorance Religieuse des enfants.
Il fonde l'ordre de l'institut des frères Maristes,Cliquer Missionnaires qui créent des écoles sur tous les continents.
Il meurt à Saint-Chamond (Loire) le 6 Juin 1840. Il est Canonisé le 18 avril 1999.
...Saint Marcellin annonça l'Évangile avec un cœur tout brûlant.
Il fut sensible aux besoins spirituels et éducatifs de son époque, spécialement à l'ignorance Religieuse et aux situations d'abandon que connaissait particulièrement la jeunesse... (Homélie de Jean-Paul II).Cliquer
...La Canonisation de Saint Marcellin Champagnat en Avril 1999 par le Pape Saint Jean-Paul II a manifesté cet élan, bien au-delà de la congrégation des Frères Maristes dont il fut le Fondateur. (diocèse de Saint-Etienne)Cliquer
Le Groupe scolaire Saint Marcellin ChampagnatCliquer en lien avec la paroisse Saint Paul en Forez Donzy s'est engagé dans la création d’un spectacle musical:
La vie de Marcellin Champagnat «Cœurs de frères».
Ce spectacle doit permettre de comprendre l’œuvre de son Fondateur. Son naturel ardent, compatissant et sa spiritualité qui l’ont rendu sensible à la souffrance et aux besoins des jeunes.
À Saint-Chamond dans la région de Lyon, en 1840, Saint Marcellin Champagnat, Prêtre de la Société de Marie, qui fonda l’Institut des Petits Frères de Marie pour l’éducation Chrétienne des enfants.
Martyrologe romain
vidéo 'Message du Supérieur général pour la fête de saint Marcellin Champagnat le 6 juin 2017', webTV de la CEF
Source
«Je ne peux pas voir un enfant sans avoir envie de lui dire combien Dieu l’aime»
«Qu'il n'y ait parmi vous qu'un même cœur et un même esprit. Qu'on puisse dire des Petits Frères de Marie comme des premiers Chrétiens: voyez comme ils s'aiment».
Prêtre, Fondateur des Petits Frères de Marie ( 1840)
Né le 20 mai 1789 au Rosey dans le Loire, il entre au séminaire de Lyon avec Jean-Marie Vianney (le curé d'Ars).
Il fonde la société de Marie le lendemain de son Ordination.
Il est profondément marqué par l'ignorance Religieuse des enfants.
Il fonde l'ordre de l'institut des frères Maristes,Cliquer Missionnaires qui créent des écoles sur tous les continents.
Il meurt à Saint-Chamond (Loire) le 6 Juin 1840. Il est Canonisé le 18 avril 1999.
...Saint Marcellin annonça l'Évangile avec un cœur tout brûlant.
Il fut sensible aux besoins spirituels et éducatifs de son époque, spécialement à l'ignorance Religieuse et aux situations d'abandon que connaissait particulièrement la jeunesse... (Homélie de Jean-Paul II).Cliquer
...La Canonisation de Saint Marcellin Champagnat en Avril 1999 par le Pape Saint Jean-Paul II a manifesté cet élan, bien au-delà de la congrégation des Frères Maristes dont il fut le Fondateur. (diocèse de Saint-Etienne)Cliquer
Le Groupe scolaire Saint Marcellin ChampagnatCliquer en lien avec la paroisse Saint Paul en Forez Donzy s'est engagé dans la création d’un spectacle musical:
La vie de Marcellin Champagnat «Cœurs de frères».
Ce spectacle doit permettre de comprendre l’œuvre de son Fondateur. Son naturel ardent, compatissant et sa spiritualité qui l’ont rendu sensible à la souffrance et aux besoins des jeunes.
À Saint-Chamond dans la région de Lyon, en 1840, Saint Marcellin Champagnat, Prêtre de la Société de Marie, qui fonda l’Institut des Petits Frères de Marie pour l’éducation Chrétienne des enfants.
Martyrologe romain
vidéo 'Message du Supérieur général pour la fête de saint Marcellin Champagnat le 6 juin 2017', webTV de la CEF
Source
«Je ne peux pas voir un enfant sans avoir envie de lui dire combien Dieu l’aime»
«Qu'il n'y ait parmi vous qu'un même cœur et un même esprit. Qu'on puisse dire des Petits Frères de Marie comme des premiers Chrétiens: voyez comme ils s'aiment».
Source
Icône de Saint Marcellin CHAMPAGNAT réalisée par les Religieuses du Carmel de Théotokos et de l'Unité, au Liban en 1999.
Le Fondateur des Petits Frères de Marie est représenté selon le type de "l'iconophore" portant l'icône de la Mère de Dieu.
Le Fondateur des Petits Frères de Marie est représenté selon le type de "l'iconophore" portant l'icône de la Mère de Dieu.
Saint Marcellin Joseph Benoît Champagnat
Prêtre de la Société de Marie et Fondateur des
« Petits Frères de Marie (Frères Maristes) »
Marcellin Joseph Benoît Champagnat naît le 20 Mai 1789 à Marlhes, village de montagne dans le Centre-Est de la France.
Il est le neuvième enfant d'une famille Chrétienne. Son éducation est essentiellement familiale.
Sa mère et sa tante Religieuse, chassée du Couvent, éveillent en lui une Foi solide, une profonde dévotion à Marie.
A 16 ans il entre au petit séminaire de Verrières et en 1813 au grand séminaire de Lyon. Il se joint à un groupe de séminaristes dont le projet est de fonder une Congrégation comprenant des Prêtres, des Religieuses et un Tiers ordre, portant le nom de Marie, la « Société de Marie », pour rechristianiser la société.
Au lendemain de leur Ordination, le 22 Juillet 1816, ces jeunes Prêtres vont se consacrer à Marie et mettre leur projet sous sa protection dans le Sanctuaire de Notre-Dame de Fourvière.
Marcellin est nommé à La Valla-en-Gier comme vicaire. Il gagne rapidement la confiance des habitants et soigne de nombreux enfants et visite les malades. Ses sermons encouragent à la vertu et à l'honnêteté.
Il fonde l'Institut des « Petits frères de Marie » et donne une règle de conduite aux Frères.
« Tout à Jésus par Marie et tout à Marie pour Jésus » est sa devise. « Faire connaître et aimer Jésus-Christ » est la mission des Frères.
L'école est le milieu privilégié pour cette Mission d'évangélisation. Marcellin inculque à ses disciples le respect, l'amour des enfants, l'attention aux plus pauvres, aux plus ingrats aux plus abandonnés, les orphelins en particulier.
La présence prolongée auprès des jeunes, la simplicité, l'esprit de famille, l'amour du travail, le tout à la manière de
Marie, sont les points essentiels de sa conception de l'éducation.
En 1836, l'Église reconnaît la Société de Marie, et lui confie la mission de l'Océanie.
Marcellin, le 24 Septembre 1836, prononce ses vœux comme membre de la Société de Marie.
Il envoie trois Frères avec les premiers Missionnaires Pères Maristes dans les îles du Pacifique.
« Tous les diocèses du monde entrent dans nos vues » écrit-il.
Les démarches concernant l'autorisation légale de sa Congrégation lui demandent beaucoup de temps, d'énergie et d'esprit de Foi.
Il ne cesse de répéter : « Quand on a Dieu pour soi, quand on ne compte que sur Lui, rien n'est impossible ! »
La maladie a raison de sa robuste constitution. Épuisé par la tâche il meurt à l'âge de 51 ans à la Maison Mère de Notre-Dame de l'Hermitage, le 6 Juin 1840, laissant à ses Frères ce message :
« Qu'il n'y ait parmi vous qu'un même cœur et un même esprit. Qu'on puisse dire des Petits Frères de Marie comme des premiers Chrétiens : voyez comme ils s'aiment ! »
Il y a alors 280 Frères Maristes dans 48 écoles qui enseignent à 7000 élèves.
Marcellin Joseph Benoît Champagnat a été Béatifié le 29 Mai 1955, par le Vénérable Pie XII, et Canonisé, le 18 avril 1999, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Prêtre de la Société de Marie et Fondateur des
« Petits Frères de Marie (Frères Maristes) »
Marcellin Joseph Benoît Champagnat naît le 20 Mai 1789 à Marlhes, village de montagne dans le Centre-Est de la France.
Il est le neuvième enfant d'une famille Chrétienne. Son éducation est essentiellement familiale.
Sa mère et sa tante Religieuse, chassée du Couvent, éveillent en lui une Foi solide, une profonde dévotion à Marie.
A 16 ans il entre au petit séminaire de Verrières et en 1813 au grand séminaire de Lyon. Il se joint à un groupe de séminaristes dont le projet est de fonder une Congrégation comprenant des Prêtres, des Religieuses et un Tiers ordre, portant le nom de Marie, la « Société de Marie », pour rechristianiser la société.
Au lendemain de leur Ordination, le 22 Juillet 1816, ces jeunes Prêtres vont se consacrer à Marie et mettre leur projet sous sa protection dans le Sanctuaire de Notre-Dame de Fourvière.
Marcellin est nommé à La Valla-en-Gier comme vicaire. Il gagne rapidement la confiance des habitants et soigne de nombreux enfants et visite les malades. Ses sermons encouragent à la vertu et à l'honnêteté.
Il fonde l'Institut des « Petits frères de Marie » et donne une règle de conduite aux Frères.
« Tout à Jésus par Marie et tout à Marie pour Jésus » est sa devise. « Faire connaître et aimer Jésus-Christ » est la mission des Frères.
L'école est le milieu privilégié pour cette Mission d'évangélisation. Marcellin inculque à ses disciples le respect, l'amour des enfants, l'attention aux plus pauvres, aux plus ingrats aux plus abandonnés, les orphelins en particulier.
La présence prolongée auprès des jeunes, la simplicité, l'esprit de famille, l'amour du travail, le tout à la manière de
Marie, sont les points essentiels de sa conception de l'éducation.
En 1836, l'Église reconnaît la Société de Marie, et lui confie la mission de l'Océanie.
Marcellin, le 24 Septembre 1836, prononce ses vœux comme membre de la Société de Marie.
Il envoie trois Frères avec les premiers Missionnaires Pères Maristes dans les îles du Pacifique.
« Tous les diocèses du monde entrent dans nos vues » écrit-il.
Les démarches concernant l'autorisation légale de sa Congrégation lui demandent beaucoup de temps, d'énergie et d'esprit de Foi.
Il ne cesse de répéter : « Quand on a Dieu pour soi, quand on ne compte que sur Lui, rien n'est impossible ! »
La maladie a raison de sa robuste constitution. Épuisé par la tâche il meurt à l'âge de 51 ans à la Maison Mère de Notre-Dame de l'Hermitage, le 6 Juin 1840, laissant à ses Frères ce message :
« Qu'il n'y ait parmi vous qu'un même cœur et un même esprit. Qu'on puisse dire des Petits Frères de Marie comme des premiers Chrétiens : voyez comme ils s'aiment ! »
Il y a alors 280 Frères Maristes dans 48 écoles qui enseignent à 7000 élèves.
Marcellin Joseph Benoît Champagnat a été Béatifié le 29 Mai 1955, par le Vénérable Pie XII, et Canonisé, le 18 avril 1999, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Source
Pour un approfondissement biographique :
Une petite vie de Saint Marcellin Champagnat illustrée
Une petite vie de Saint Marcellin Champagnat illustrée
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°188
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Jeudi 07 Juin 2018
Fête de la Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran, Fondatrice de la Congrégation de Marie-Auxiliatrice ( 1889).
Fête de la Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran, Fondatrice de la Congrégation de Marie-Auxiliatrice ( 1889).
Marie-Thérèse de Soubiran La Louvière naît le 16 Mai 1834 à Castelnaudary. Elle est issue d'une ancienne famille du Midi de la France.
Élevée par des parents profondément Chrétiens, elle désire très jeune répondre à l'appel de Dieu et lui consacrer sa vie.
À 20 ans, elle essaie une Vie Religieuse dans un béguinage de Gand en Belgique, mais cette expérience ne dure qu'un an et elle revient en France, où elle voudrait l'adapter.
En 1854, avec quelques compagnes, elle ébauche une première forme de Vie Religieuse.
Pendant plusieurs années, les Sœurs partagent une vie de pauvreté dans la prière et le travail. Elles construisent une maison pour accueillir les fillettes pauvres, mais, à peine achevée, la maison est détruite par un incendie.
Afin de mieux discerner le dessein de Dieu, Marie-Thérèse part à Toulouse en 1864 pour faire une retraite de trente jours.
Dans la prière, elle comprend que Dieu lui demande de continuer la Fondation ébauchée, mais en lui donnant une autre base, et qu'elle doit y demeurer pour en assurer la croissance.
Elle consacre alors la jeune Congrégation à Marie, dont désormais toutes les Sœurs porteront le nom.
La « Congrégation de Marie Auxiliatrice » est née. Les Sœurs adopteront la spiritualité ignatienne et trouveront Dieu aussi bien dans la prière que dans l'action apostolique.
La maison mère de Toulouse essaime bientôt dans toute la France et même, après la guerre de 1870, en Angleterre.
Soutenir les jeunes filles de l'âge de quatorze ans à vingt cinq ans environ. Très spécialement cette partie de la jeunesse qui, sans famille, réside dans les grandes villes, fréquente l'atelier et les fabriques.
Ce but étant un besoin de nos sociétés modernes qui centralisent tout et remplacent les familles Chrétiennes par des masses d'individus.
Pour mieux se mettre entre les mains de Dieu, « pour ne faire fond que sur Lui », Marie-Thérèse renonce à tous ses biens personnels par un vœu de pauvreté radical :
Dieu lui donne une tâche à accomplir, elle compte uniquement sur Lui pour la réaliser.
« Celui qui met sa confiance en Dieu est fort de la force même de Dieu ».
Mais une sœur la supplante à la tête de la Congrégation et la chasse.
En 1874, elle échoue à Paris où elle est recueillie par les Sœurs de Notre-Dame de Charité. Elle mène alors une vie très effacée jusqu'à sa mort le 7 Juin 1889.
Un an plus tard, une nouvelle supérieure est élue à la tête de la Congrégation de Marie-Auxiliatrice et Mère Marie-Thérèse est réhabilitée.
Marie-Thérèse de Soubiran est proclamée Bienheureuse le 20 Octobre 1946 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Élevée par des parents profondément Chrétiens, elle désire très jeune répondre à l'appel de Dieu et lui consacrer sa vie.
À 20 ans, elle essaie une Vie Religieuse dans un béguinage de Gand en Belgique, mais cette expérience ne dure qu'un an et elle revient en France, où elle voudrait l'adapter.
En 1854, avec quelques compagnes, elle ébauche une première forme de Vie Religieuse.
Pendant plusieurs années, les Sœurs partagent une vie de pauvreté dans la prière et le travail. Elles construisent une maison pour accueillir les fillettes pauvres, mais, à peine achevée, la maison est détruite par un incendie.
Afin de mieux discerner le dessein de Dieu, Marie-Thérèse part à Toulouse en 1864 pour faire une retraite de trente jours.
Dans la prière, elle comprend que Dieu lui demande de continuer la Fondation ébauchée, mais en lui donnant une autre base, et qu'elle doit y demeurer pour en assurer la croissance.
Elle consacre alors la jeune Congrégation à Marie, dont désormais toutes les Sœurs porteront le nom.
La « Congrégation de Marie Auxiliatrice » est née. Les Sœurs adopteront la spiritualité ignatienne et trouveront Dieu aussi bien dans la prière que dans l'action apostolique.
La maison mère de Toulouse essaime bientôt dans toute la France et même, après la guerre de 1870, en Angleterre.
Soutenir les jeunes filles de l'âge de quatorze ans à vingt cinq ans environ. Très spécialement cette partie de la jeunesse qui, sans famille, réside dans les grandes villes, fréquente l'atelier et les fabriques.
Ce but étant un besoin de nos sociétés modernes qui centralisent tout et remplacent les familles Chrétiennes par des masses d'individus.
Pour mieux se mettre entre les mains de Dieu, « pour ne faire fond que sur Lui », Marie-Thérèse renonce à tous ses biens personnels par un vœu de pauvreté radical :
Dieu lui donne une tâche à accomplir, elle compte uniquement sur Lui pour la réaliser.
« Celui qui met sa confiance en Dieu est fort de la force même de Dieu ».
Mais une sœur la supplante à la tête de la Congrégation et la chasse.
En 1874, elle échoue à Paris où elle est recueillie par les Sœurs de Notre-Dame de Charité. Elle mène alors une vie très effacée jusqu'à sa mort le 7 Juin 1889.
Un an plus tard, une nouvelle supérieure est élue à la tête de la Congrégation de Marie-Auxiliatrice et Mère Marie-Thérèse est réhabilitée.
Marie-Thérèse de Soubiran est proclamée Bienheureuse le 20 Octobre 1946 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Source
Fondatrice de la Congrégation de Marie-Auxiliatrice ( 1889)
Née à Castelnaudary, elle désirait se faire Carmélite. A vingt ans, obéissante envers son père spirituel, qui avait en tête de fonder un béguinage à Castelnaudary, elle va s'initier à ce genre de vie en Belgique.
A son retour, elle fonde la Congrégation de Sainte Marie du Béguinage qui, en 1863, deviendra celle de Marie-Auxiliatrice, vouée à l'éducation des enfants pauvres et au soin des malades.
En 1869, entre dans la Congrégation une prétendue veuve, madame Riché, qui fait profession sous le nom de Sœur Marie-François de Borgia.
Intrigante, elle devient assistante générale, fait déconsidérer l'humble Marie-Thérèse, prend sa place et la chasse de la Congrégation.
Après quelque temps de désarroi, Sœur Marie-Thérèse entre dans la maison parisienne de Notre-Dame de la Charité (1874), y fait profession Religieuse et y vit quinze ans, très effacée, même méprisée.
Elle meurt de phtisie ne laissant apparemment personne inconsolable.
Quant à la soi-disant veuve Riché, elle gouverne la Congrégation pendant quinze années alors que son mari, toujours en vie, courait partout pour la retrouver.
L'imposture ne prit fin qu'en 1890. La mère Marie-François disparut sans laisser trace et mourut dans une grande solitude.
Les Sœurs de Marie-Auxiliatrice passent par hasard au cimetière de Villepinte au moment où le cercueil de Julie Richer était déposé dans une tombe voisine de celle de la Mère de Soubiran et l'on commença à vénérer Sœur Marie-Thérèse.
En 1946, la fondatrice est proclamée bienheureuse par le pape Pie XII. (Les Sœurs de Marie-Auxiliatrice à Evry)Cliquer
Voir aussi la Bienheureuse Marie Thérèse de Soubiran - diocèse de Paris.
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À Paris, en 1889, la Bienheureuse Marie-Thérèse de Soubiran La Louvière, vierge. Pour la plus grande gloire de Dieu, elle fonda la Société de Marie Auxiliatrice, mais chassée de son Institut, elle passa le reste de sa vie dans la plus grande humilité.
Martyrologe romain
J'ai su que Jésus-Christ m'a aimée, je l'ai su dans l'histoire de ma vie.
Née à Castelnaudary, elle désirait se faire Carmélite. A vingt ans, obéissante envers son père spirituel, qui avait en tête de fonder un béguinage à Castelnaudary, elle va s'initier à ce genre de vie en Belgique.
A son retour, elle fonde la Congrégation de Sainte Marie du Béguinage qui, en 1863, deviendra celle de Marie-Auxiliatrice, vouée à l'éducation des enfants pauvres et au soin des malades.
En 1869, entre dans la Congrégation une prétendue veuve, madame Riché, qui fait profession sous le nom de Sœur Marie-François de Borgia.
Intrigante, elle devient assistante générale, fait déconsidérer l'humble Marie-Thérèse, prend sa place et la chasse de la Congrégation.
Après quelque temps de désarroi, Sœur Marie-Thérèse entre dans la maison parisienne de Notre-Dame de la Charité (1874), y fait profession Religieuse et y vit quinze ans, très effacée, même méprisée.
Elle meurt de phtisie ne laissant apparemment personne inconsolable.
Quant à la soi-disant veuve Riché, elle gouverne la Congrégation pendant quinze années alors que son mari, toujours en vie, courait partout pour la retrouver.
L'imposture ne prit fin qu'en 1890. La mère Marie-François disparut sans laisser trace et mourut dans une grande solitude.
Les Sœurs de Marie-Auxiliatrice passent par hasard au cimetière de Villepinte au moment où le cercueil de Julie Richer était déposé dans une tombe voisine de celle de la Mère de Soubiran et l'on commença à vénérer Sœur Marie-Thérèse.
En 1946, la fondatrice est proclamée bienheureuse par le pape Pie XII. (Les Sœurs de Marie-Auxiliatrice à Evry)Cliquer
Voir aussi la Bienheureuse Marie Thérèse de Soubiran - diocèse de Paris.
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À Paris, en 1889, la Bienheureuse Marie-Thérèse de Soubiran La Louvière, vierge. Pour la plus grande gloire de Dieu, elle fonda la Société de Marie Auxiliatrice, mais chassée de son Institut, elle passa le reste de sa vie dans la plus grande humilité.
Martyrologe romain
J'ai su que Jésus-Christ m'a aimée, je l'ai su dans l'histoire de ma vie.
Source
Marie Thérèse de Soubiran
Une enfance protégée.
Le 16 mai 1834, Sophie Thérèse de Soubiran naît à Castelnaudary, petite ville du Lauragais à 40 km environ au sud de Toulouse.
Sa famille très chrétienne est issue de la vieille noblesse méridionale, ruinée à la Révolution lorsqu’elle revint de son exil en Espagne.
Six ans plus tard, une petite sœur Marie, vient la rejoindre. Le père, ancien militaire, est austère et attaché aux valeurs traditionnelles ; ses enfants reçoivent une éducation à la maison auprès de leur, mère, de la tante Sophie restée célibataire et de l’oncle paternel, le chanoine Louis de Soubiran. Tous habitent le vieil hôtel familial.
Le chanoine de Soubiran dirige la Congrégation Mariale de Castelnaudary qui regroupe un certain nombre d’enfants et de jeunes filles de cette ville et des environs, de tous milieux sociaux.
Sophie Thérèse y est admise très jeune ; c’est là qu’elle entend l’appel à la mission. Elle note dans ses écrits spirituels :
« De quatorze à dix huit ans, le bon Dieu subjugua entièrement mon cœur... L’oraison sur la vie et les mystères de notre Seigneur m’était facile et douce ; j’y recevais de vives lumières sur la vie intérieure, le prix de la souffrance connue de Dieu seul…l’abandon à la sainte volonté.
Dès ce moment le bon Dieu s’est attaché mon cœur…Oui les charmes de son Amour ont ravi mon cœur….
Je reçus de vives lumières sur la beauté du travail apostolique.
Je compris l’abnégation qu’exigeait ce travail tout divin et combien il est nécessaire de s’y dépenser sans cesse, sans rien retenir pour soi-même, avec un soin tout particulier de tout rapporter à Dieu….
La grâce d’une grande dévotion au Sacré Cœur de Jésus me fut donnée, une douce confiance en la très sainte Vierge…
Mon âme désirait très vivement le Carmel, parce que l’on y est à Dieu sans partage… »
Le Béguinage
Depuis plusieurs années, le chanoine de Soubiran mûrit le projet d’établir à Castelnaudary, un Béguinage, institution religieuse médiévale pour jeunes filles pieuses, restées célibataires mais sans vocation religieuse proprement dite. Pour le réaliser, il compte sur sa nièce qui va avoir vingt ans…
Cette proposition est loin de répondre aux attraits de Sophie Thérèse qui lutte pendant un an et fait une retraite pour se déterminer.
« Pour exécuter la volonté divine qui venait de m’être clairement manifestée, mon esprit dut marcher de tout point sur tout ce qu’estime le monde… »
Le 8 août 1854, Sophie Thérèse part au Béguinage de Gand , en Belgique pour s’initier à cette nouvelle vie.
De retour, dans sa ville natale le 29 septembre de la même année, elle va directement s’installer à l’Enclos du Bon Secours, préparé à cet effet par son oncle : le Béguinage est fondé.
Des jeunes filles se joignent à elle et le 14 novembre 1855, Sophie Thérèse y fait profession et devient la Supérieure de cette petite Communauté, sous le nom de Mère Thérèse.
Très vite elle modifie la Règle du Béguinage, pour y mettre une vie plus conventuelle.
Dans la nuit du 5 au 6 novembre 1861, un incendie, ravage tout les bâtiments que l’on vient de construire pour agrandir le couvent.
Mère Thérèse emporte le Saint Sacrement dans ses bras pour le mettre à l’abri et passe le reste de la nuit en Adoration ; la Sainte Vierge invoquée donna miraculeusement le temps de sauver les religieuses et les 26 enfants de l’œuvre de la Préservation qui étaient accueillies au Bon Secours.
L’année suivante, Mère Thérèse fait le vœu que toutes les Sœurs porteront le nom de Marie ; à la date anniversaire de l’incendie, les religieuses renouvellent une nuit d’Adoration devant le Saint Sacrement.
Dès lors, l’aspiration à une vie religieuse plus solidement établie se précise parmi les Sœurs du Béguinage, où l’Adoration Eucharistique tiendrait une place centrale.
Nuit de feu
Nuit du 5/6 novembre 1861 au Béguinage de Castelnaudary. Lieu source pour la Congrégation.
« Le 6 novembre 1861, un incendie épouvantable dévora le couvent et faillit envelopper dans ses flammes 26 religieuses et bon nombre d’enfants.
La très sainte Vierge invoquée donna miraculeusement le temps de sauver les personnes ; pour l’édifice, il fut détruit ; et chose remarquable, la veille au soir, après une instruction, il avait été dit : être de mauvaises religieuses, donner naissance à une communauté qui serait sans régularité et sans ferveur, il vaudrait mieux mourir mille fois, oui, il vaudrait mieux que le bon Dieu nous détruise toutes d’un seul coup, même en nous brûlant. »
Marie-Thérèse de Soubiran (manuscrit Amour et Miséricorde)
Pendant l’incendie, et dès que les secours furent organisés, Marie Thérèse de Soubiran, qui avait emporté le Saint Sacrement pour le mettre à l’abri, passa le reste de la nuit en Adoration, rejointe par quelques Religieuses.
« L’événement est Fondateur en ce qu’il est à l’origine de l’Adoration Eucharistique ; et plus précisément de l’Adoration de nuit. Il l’est aussi pour la conception de la pauvreté religieuse à vivre à Marie Auxiliatrice.
Nuit de feu riche en symboles bibliques :
- Nuit : temps de repos, temps où peut germer la semence qui pousse toute seule. Nuit qui enveloppe la terre de son mystère quand la Parole se fait chair. Nuit pascale...
- Feu : qui brûle et détruit, purifie et se propage, qui consomme le Sacrifice adressé à Dieu.
Marie Thérèse n’a pas choisi de brûler sa maison ; celle-ci a été livrée aux flammes sans son accord !
Mystère de la destruction d’un bâtiment et d’une œuvre pour la construction d’une autre "maison "selon le cœur de Dieu, c’est le même mystère qui a pénétré les profondeurs du « oui » de Marie Thérèse de Soubiran.
Ce feu n’est pas venu par hasard. A la lumière de la Foi, elle a compris tout ce qu’il signifiait pour elle et pour nous » (extrait d’une conférence de Sr Geneviève M. Perret)
Marie Auxiliatrice
Afin de mieux discerner le dessein de Dieu sur le Béguinage, Mère Marie Thérèse demande conseils et fait une retraite spirituelle de 30 jours selon les Exercices spirituels de St Ignace, à Toulouse en 1864.
Dans la Prière elle comprend que Dieu lui demande de continuer la fondation ébauchée, mais en lui donnant une autre base.
Les Sœurs adopteront la spiritualité Ignatienne et trouveront Dieu aussi bien dans la Prière que dans l’action apostolique.
Pour mieux se mettre entre les mains de Dieu, « pour ne faire fond que sur Lui seul », Marie Thérèse renonce à tous ses biens personnels par un vœu de pauvreté radicale ; c’était le 7 juin 1864.
Dieu lui donne une tâche à accomplir, elle compte uniquement sur Lui pour la réaliser.
Mère Marie Thérèse se met à l’œuvre : elle constate l’exode rural des jeunes vers la ville où l’industrialisation commence à se développer.
Le projet apostolique de la Congrégation de Marie Auxiliatrice sera donc de:
« Soutenir les jeunes filles de l’âge de quatorze à vingt cinq ans environ.
Très spécialement cette partie de la jeunesse qui, sans famill
e, réside dans les grandes villes, fréquente l’atelier et les fabriques.
Ce but étant un besoin de nos sociétés modernes qui centralisent tout et remplacent les familles chrétiennes par des masses d’individus… »
Marie Thérèse fonde une communauté à Toulouse et ouvre une « Maison de famille », ancêtre du Foyer de jeunes travailleuses.
Dès 1869, s’amorce une période d’extension : elle ouvre une maison de famille à Amiens, sur la demande pressante de l’Évêque, puis à Lyon.
A la guerre de 1870, presque toutes les sœurs partent en Angleterre avec le Noviciat qui regagne la France fin 1871 à Bourges, une communauté reste en Angleterre ; une autre maison de famille s’ouvre à Paris, puis à Angers.
Le développement de la Congrégation a été très rapide, sous l’impulsion de Mère Marie François qui a été élue Assistante Générale en 1871.
Fin 1873, cette dernière profite de petites difficultés pour annoncer une faillite avec des comptes qu’elle a falsifiés et elle accuse la Supérieure Générale, Mère Marie-Thérèse de ne pas savoir gouverner….
Un orage à Marie Auxiliatrice
Exil et départ de la Fondatrice
Sous l’action intrigante de son Assistante générale, début 1874 Marie Thérèse doit s’éloigner de la Congrégation qu’elle avait fondée :
« Le 9 février, tout se brisait pour moi,
la tempête me sépara violemment
de tout ce qui m’était le plus cher ici-bas…
Je fus rejetée sans asile, chargée de la responsabilité
de tout ce qui s’effondrait,
accusée par tous, de tous les malheurs
prêts à fondre sur Marie Auxiliatrice. »
Marie Thérèse quitte sa communauté de Bourges ; elle va prendre conseil auprès du Père Ginhac S.J qui réside à Castres ; elle démissionne de sa charge de Supérieure Générale.
« Mon Dieu seul me restait, seul il me consolait dans ce flot d’amertume dans lequel mon être tout entier semblait être submergé… »
Elle vit son exil à l’hôpital de Clermont Ferrand, où elle est tolérée comme « hôte » ; Marie Thérèse est dans le dénuement et presque l’indigence, elle fait un peu de broderie pour subvenir à ses besoins…
Elle prie et s’en remet à la direction du Père Perrard, Jésuite, qui l’accompagne dans cette épreuve, et cherche pour elle un couvent qui accepterait de la recevoir…Sa mauvaise santé et son passé de Fondatrice, lui ferment bien des portes…
Marie Thérèse de Soubiran au Monastère de Notre Dame de Charité
Après 9 mois d’exil, Marie Thérèse de Soubiran est accueillie le 20 septembre 1874, au Monastère Notre Dame de Charité, rue St Jacques à Paris. Admise d’abord comme dame pensionnaire, elle entre au Postulat le 24 décembre.
Le 20 avril de l’année suivante, elle prend l’habit et reçoit son nouveau nom : Sœur Marie du Sacré Cœur ; elle est admise définitivement dans ce Monastère le 29 juin 1877.
Avec beaucoup d’humilité, de fidélité et d’amour, elle s’initie à tous les usages et coutumes de sa nouvelle famille Religieuse ; tantôt seconde portière, ou troisième maîtresse, dans les classes, son apostolat auprès des jeunes filles que recueille cet institut est réduit. Sa santé se détériore très vite.
Pendant quinze ans, Sœur Marie du Sacré Cœur, vit un enfouissement avec Le Christ et une Résurrection en Lui.
Elle relit sa vie, ses épreuves à la lumière d’une Foi toujours plus vive et d’une confiance sans limite en l’Amour de Dieu qui l’a dépouillée de tout et qui est devenu sa force, sa joie, sa Prière, sa plénitude.
« Notre Seigneur m’a traitée comme une tendre mère qui, prenant son enfant dans ses bras, lui enlève tout pour qu’enfin le petit ne regarde qu’elle, ne pense qu’à elle. »
Le 7 juin 1889, Sœur Marie du Sacré Cœur, s’endort dans la Paix de Dieu.
Le 20 octobre 1946, le Pape Pie XII, la proclame Bienheureuse.
Marie Auxiliatrice sous le Généralat de Mère Marie François
Un temps d’instabilité
L’Assistante Générale intrigante est devenue Supérieure Générale après le départ de la Fondatrice.
Elle s’emploie à faire disparaître ce qu’elle peut du passé : changement de nom de la Congrégation, de spiritualité, de manière de vivre.
Elle déstabilise un certain nombre de religieuses qui partent ; d’autres sont renvoyées ou sans cesse changées de maisons et d’emplois.
Le noviciat, tous les six mois, lui aussi est transféré, d’une maison à une autre….
En ces temps très perturbés, des œuvres apostoliques se forment et se développent de manière incohérente.
Toutefois une œuvre va naître qui connaîtra un essor durable.
Dès 1875, les religieuses remarquent que parmi les jeunes filles des foyers, certaines sont atteintes de tuberculose…
Dès lors une caisse de Secours Mutuel se met en place , puis une ébauche de sanatorium est organisée à Livry en 1877 ; les locaux deviennent rapidement trop petits.
Le 19 mars 1881, le sanatorium de Villepinte ouvre ses portes : c’est le premier établissement de ce qui deviendra l’Association de Villepinte qui prendra une part très active dans la lutte contre la tuberculose.
Marie Auxiliatrice, le renouveau
En février 1890, Mère Marie François donne sa démission du Généralat et quitte subitement la Congrégation.
Une nouvelle ère commence, un nouvel élan va être donné grâce à Mère Marie Elisabeth de Luppé qui est élue Supérieure Générale et qui a pour assistante Mère Marie Angèle Reynes.
Toutes deux sont les fidèles compagnes de Marie-Thérèse de Soubiran et ont gardé bien vivant l’esprit de la Fondatrice….
Elles vont ouvrir de nouveaux Foyers, développer les écoles et les établissements de soins de l’Association de Villepinte.
Notre spiritualité
La spiritualité de la Congrégation a été marquée par les expériences vécues dès l’origine :
Le premier couvent construit a été détruit entièrement par un incendie ( voir Notre Histoire ) et la première Communauté a été réduite à une pauvreté absolue…
Marie-Thérèse, après avoir veillé à ce que les Sœurs et les enfants accueillies au Bon Secours étaient toutes hors de danger, est allée s’agenouiller au pied du petit Tabernacle qu’elle avait mis à l’abri. Les Sœurs sont venues la rejoindre… première Adoration nocturne qui restera un aspect essentiel.
Et lorsque vint le moment d’écrire les Constitutions, Marie-Thérèse prenait son inspiration au pied du Saint Sacrement et à l’écoute des Sœurs si désireuses d’une vie Religieuse authentique.
L’autre expérience fondatrice a été celle des Exercices Spirituels de Saint Ignace que Marie-Thérèse de Soubiran a faits bien des fois, mais particulièrement aux moments où elle a du faire un choix pour son avenir et celui de sa famille religieuse.
En s’engageant dans la démarche des Exercices de trente jours, elle a laissé émerger sa vocation profonde.
Son « élection » (choix réalisé à la lumière de Dieu) lui a fait décider de s’orienter résolument vers un type de vie religieuse apostolique.
Reconnaissant tout ce qu’elle devait à cette expérience existentielle, Marie-Thérèse a opté pour vivre de cette spiritualité.
Les deux courants profonds qui ont traversé la vie de Marie-Thérèse (l’Eucharistie et la spiritualité ignatienne) sont ainsi les bases de la vie spirituelle des Sœurs de Marie-Auxiliatrice.
MARIE-THERESE DE SOUBIRAN (1ère partie)
Humble et humiliée à la suite de Jésus-Christ humilié.
Marie-Thérèse de Soubiran, jusque dans les situations extrêmes qui ont jalonné sa vie, a vécu l’humilité sous toutes ses formes.
Très jeune, Sophie Thérèse apprit, dans le mouvement marial que dirigeait son oncle le chanoine Louis de Soubiran, à rompre sa volonté propre pour s’abandonner à la volonté de Dieu. Dès l’âge de 16 ans, elle découvrit la beauté et la valeur du travail apostolique et elle note :
"Je compris l’abnégation qu’exigeait ce travail tout divin
et combien il est nécessaire de s’y dépenser sans cesse, sans rien retenir pour soi-même, avec un soin tout particulier de tout rapporter à Dieu." (Amour et Miséricorde 1850)
Nous avons bien là une attitude concrète d’humilité à l’opposé de l’orgueilleux qui se glorifie de ses œuvres.
Elle a 20 ans lorsque son oncle chanoine lui demande de réintroduire le Béguinage en France, alors qu’elle se sent attirée par le Carmel.
Sophie Thérèse lutte, mais se détermine pour répondre à la volonté de Dieu qu’elle reconnaît correspondre à celle de son oncle, et que là, elle procurerait plus de Gloire à Dieu :
"Pour exécuter la volonté de Dieu qui venait de m’être clairement manifestée, mon esprit dut marcher de tout point sur tout ce qu’estime le monde et sur son opinion...Quant aux appuis humains, il n’y en avait point.
Toute ma richesse était la volonté de Dieu." (Amour et Miséricorde 1854)
Comment aurait-elle pu reconnaître cette volonté divine qui était aux antipodes de son désir du Carmel si elle n’était pas humble ?
L’humilité rend capable d’entendre une autre volonté que la sienne ; elle donne cette liberté de se livrer à Dieu et donne la lucidité de regarder en face diverses humiliations tout en les surmontant pour le bien d’autrui et pour procurer la Gloire de Dieu.
Dix ans après la Fondation du Béguinage, Sophie Thérèse devenue Mère Thérèse, toujours par humilité, s’interrogeait sur le Béguinage, prête à le dissoudre si c’était la volonté de Dieu :
" Ma volonté bien déterminée était donc de dissoudre ou de fondre ce qui existait pour peu que le bon Dieu en manifestât la volonté. Jamais je n’avais voulu être, cru devoir être autre chose qu’instrument et non moteur."
Elle consulte les Pères Jésuites et fait les Exercices spirituels de St Ignace au cours desquels elle voit la confirmation de son œuvre avec "pour elle obligation d’y rester, de travailler à sa formation et son extension ".
Dans le précieux carnet de 1866, nous découvrons la pensée première de notre Fondatrice dans lequel elle fait sans cesse référence à l’humilité :
" Le genre de vie de la Congrégation, en toutes choses doit avoir ces trois caractères de simplicité, d’humilité et de pauvreté." (Carnet de 1866 n°20)
Sœur Marie Clarisse
MARIE-THERESE DE SOUBIRAN ( 2ème partie)
Humble et humiliée à la suite du Christ humilié
L’humilité vécue jusqu’au bout
Rejetée par sa Congrégation à cause de l’intrigue de son Assistante , Marie-Thérèse écrit :
"Je fus rejetée sans asile, chargée de la responsabilité de tout ce qui s’effondrait, accusée par tous de tous les malheurs prêts à fondre sur Marie-Auxiliatrice ; vis à vis de tous, obligée à garder le silence et de laisser ainsi tout peser sur moi seule afin que le scandale ne fût pas plus grand...
Mère Marie-François m’accusa aux yeux de tous d’orgueil et d’ambition, d’une affreuse irrégularité qui ne pouvait, disait-elle, qu’attirer sur la Société la malédiction.
En des choses si graves, il est aisé, ce me semble de se donner tort, de penser et de croire que d’autres feront mieux que vous et de proposer le complet sacrifice de son honneur et de tout soi-même pour sauver des intérêts si sacrés. Il me vint donc la pensée qu’il serait bon d’offrir, de donner ma démission."
(Motifs de ma sortie de Marie-Auxiliatrice)
Marie-Thérèse va alors connaître six mois d’exil à l’hôpital de Clermont à titre d’hôte dans une grande pauvreté et dénuement.
Puis après bien des déceptions et humiliations, elle est admise dans la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de Charité du Refuge, le 24 décembre 1874, elle, Fondatrice de Marie-Auxiliatrice redevient postulante dans cette nouvelle Congrégation où elle passera par toutes les étapes de formation ; elle se plie à tous les exercices en toute humilité et personne ne pourra deviner son passé !
Alors commence pour elle quinze années d’enfouissement avec Le Christ ; dépouillée de tout et d’elle-même, elle peut s’ancrer dans un abandon confiant en l’Amour de Dieu. Humble avec Jésus-Christ humble, elle s’identifie à Celui qui est sa vie :
" Maintenant dans l’oubli, l’inaction, la nullité la plus complète ma vie sera employée à m’anéantir moi-même, à me laisser anéantir de bon cœur par toutes choses. Quel heureux échange, quelle tendresse de la part de notre Seigneur ! Aurais-je jamais pu croire que le bon Dieu me fit une si belle part ? Telle a été la sienne." (19 novembre 1879)
Dans la nouvelle Congrégation qui l’a accueillie, Marie-Thérèse, devenue Sœur Marie du Sacré Cœur, a noté sa Prière d’abandon et de confiance, en 1881 qui reflète toute sa profondeur de vie spirituelle ; en voici un extrait :
"Seigneur Mon Dieu, c’est vous qui avez tout fait, tout conduit, c’est votre bonté et votre toute-puissance qui ont pourvu à tout.
Oui, Seigneur, je le crois, vous ferez tout pour mon Salut et mon bien, Vous conduirez tout, Vous pourvoirez à tout et moi, j’aurai confiance, je m’abandonnerai à votre conduite, sans crainte, réflexions ni calculs.
Dans une Foi vive et confiante, pour ce qui reste à faire, Seigneur, je vous en remercie comme si cela était déjà fait
Dès l’origine, Marie-Thérèse voulait que l’humilité soit un des traits particuliers pour la Congrégation et que les Sœurs soient formées à la pratique de cette vertu "fondement de toutes les autres pour une vie religieuse."
A cette école, bien des générations de religieuses ont emprunté ce chemin d’humilité qui les a maintenues fortes et solides dans leur Foi.
Dans ce monde d’aujourd’hui où de se déploient orgueil, domination, course au pouvoir, jalousie, individualisme et égocentrisme, ce trait caractéristique de notre Congrégation, devrait être de plus en plus actuel.
On peut éventuellement penser que Marie-Thérèse emploierait d’autres mots que : humilité, petitesse, abnégation qui recouvriraient les mêmes réalités, afin de nous rappeler avec fermeté, l’opportunité impérieuse d’ouvrir nos cœurs à l’humilité qui nous met sur la route de Jésus humble et humilié, venu pour nous sauver.
Sœur Marie-Clarisse
Grands axes de notre spiritualité
« La spiritualité de St Ignace est apparue à Marie-Thérèse de Soubiran comme la plus en harmonie avec la vocation de Marie-Auxiliatrice ; c’est toujours à cette source que la vie de la Congrégation s’alimente et se renouvelle. »
Constitutions n°18
« Notre vocation est fondamentalement Eucharistique : c’est dans l’Eucharistie Célébrée, Contemplée et vécue que se renouvellent nos forces pour l’annonce de Jésus-Christ… »
Constitutions n°8
« La Vierge Marie, la première, a participé à la mission de son Fils. Elle nous invite à aider les âmes, selon la simplicité de sa réponse à l’Annonciation :
Voici la Servante du Seigneur-, »
Constitutions n°10
Une enfance protégée.
Le 16 mai 1834, Sophie Thérèse de Soubiran naît à Castelnaudary, petite ville du Lauragais à 40 km environ au sud de Toulouse.
Sa famille très chrétienne est issue de la vieille noblesse méridionale, ruinée à la Révolution lorsqu’elle revint de son exil en Espagne.
Six ans plus tard, une petite sœur Marie, vient la rejoindre. Le père, ancien militaire, est austère et attaché aux valeurs traditionnelles ; ses enfants reçoivent une éducation à la maison auprès de leur, mère, de la tante Sophie restée célibataire et de l’oncle paternel, le chanoine Louis de Soubiran. Tous habitent le vieil hôtel familial.
Le chanoine de Soubiran dirige la Congrégation Mariale de Castelnaudary qui regroupe un certain nombre d’enfants et de jeunes filles de cette ville et des environs, de tous milieux sociaux.
Sophie Thérèse y est admise très jeune ; c’est là qu’elle entend l’appel à la mission. Elle note dans ses écrits spirituels :
« De quatorze à dix huit ans, le bon Dieu subjugua entièrement mon cœur... L’oraison sur la vie et les mystères de notre Seigneur m’était facile et douce ; j’y recevais de vives lumières sur la vie intérieure, le prix de la souffrance connue de Dieu seul…l’abandon à la sainte volonté.
Dès ce moment le bon Dieu s’est attaché mon cœur…Oui les charmes de son Amour ont ravi mon cœur….
Je reçus de vives lumières sur la beauté du travail apostolique.
Je compris l’abnégation qu’exigeait ce travail tout divin et combien il est nécessaire de s’y dépenser sans cesse, sans rien retenir pour soi-même, avec un soin tout particulier de tout rapporter à Dieu….
La grâce d’une grande dévotion au Sacré Cœur de Jésus me fut donnée, une douce confiance en la très sainte Vierge…
Mon âme désirait très vivement le Carmel, parce que l’on y est à Dieu sans partage… »
Le Béguinage
Depuis plusieurs années, le chanoine de Soubiran mûrit le projet d’établir à Castelnaudary, un Béguinage, institution religieuse médiévale pour jeunes filles pieuses, restées célibataires mais sans vocation religieuse proprement dite. Pour le réaliser, il compte sur sa nièce qui va avoir vingt ans…
Cette proposition est loin de répondre aux attraits de Sophie Thérèse qui lutte pendant un an et fait une retraite pour se déterminer.
« Pour exécuter la volonté divine qui venait de m’être clairement manifestée, mon esprit dut marcher de tout point sur tout ce qu’estime le monde… »
Le 8 août 1854, Sophie Thérèse part au Béguinage de Gand , en Belgique pour s’initier à cette nouvelle vie.
De retour, dans sa ville natale le 29 septembre de la même année, elle va directement s’installer à l’Enclos du Bon Secours, préparé à cet effet par son oncle : le Béguinage est fondé.
Des jeunes filles se joignent à elle et le 14 novembre 1855, Sophie Thérèse y fait profession et devient la Supérieure de cette petite Communauté, sous le nom de Mère Thérèse.
Très vite elle modifie la Règle du Béguinage, pour y mettre une vie plus conventuelle.
Dans la nuit du 5 au 6 novembre 1861, un incendie, ravage tout les bâtiments que l’on vient de construire pour agrandir le couvent.
Mère Thérèse emporte le Saint Sacrement dans ses bras pour le mettre à l’abri et passe le reste de la nuit en Adoration ; la Sainte Vierge invoquée donna miraculeusement le temps de sauver les religieuses et les 26 enfants de l’œuvre de la Préservation qui étaient accueillies au Bon Secours.
L’année suivante, Mère Thérèse fait le vœu que toutes les Sœurs porteront le nom de Marie ; à la date anniversaire de l’incendie, les religieuses renouvellent une nuit d’Adoration devant le Saint Sacrement.
Dès lors, l’aspiration à une vie religieuse plus solidement établie se précise parmi les Sœurs du Béguinage, où l’Adoration Eucharistique tiendrait une place centrale.
Nuit de feu
Nuit du 5/6 novembre 1861 au Béguinage de Castelnaudary. Lieu source pour la Congrégation.
« Le 6 novembre 1861, un incendie épouvantable dévora le couvent et faillit envelopper dans ses flammes 26 religieuses et bon nombre d’enfants.
La très sainte Vierge invoquée donna miraculeusement le temps de sauver les personnes ; pour l’édifice, il fut détruit ; et chose remarquable, la veille au soir, après une instruction, il avait été dit : être de mauvaises religieuses, donner naissance à une communauté qui serait sans régularité et sans ferveur, il vaudrait mieux mourir mille fois, oui, il vaudrait mieux que le bon Dieu nous détruise toutes d’un seul coup, même en nous brûlant. »
Marie-Thérèse de Soubiran (manuscrit Amour et Miséricorde)
Pendant l’incendie, et dès que les secours furent organisés, Marie Thérèse de Soubiran, qui avait emporté le Saint Sacrement pour le mettre à l’abri, passa le reste de la nuit en Adoration, rejointe par quelques Religieuses.
« L’événement est Fondateur en ce qu’il est à l’origine de l’Adoration Eucharistique ; et plus précisément de l’Adoration de nuit. Il l’est aussi pour la conception de la pauvreté religieuse à vivre à Marie Auxiliatrice.
Nuit de feu riche en symboles bibliques :
- Nuit : temps de repos, temps où peut germer la semence qui pousse toute seule. Nuit qui enveloppe la terre de son mystère quand la Parole se fait chair. Nuit pascale...
- Feu : qui brûle et détruit, purifie et se propage, qui consomme le Sacrifice adressé à Dieu.
Marie Thérèse n’a pas choisi de brûler sa maison ; celle-ci a été livrée aux flammes sans son accord !
Mystère de la destruction d’un bâtiment et d’une œuvre pour la construction d’une autre "maison "selon le cœur de Dieu, c’est le même mystère qui a pénétré les profondeurs du « oui » de Marie Thérèse de Soubiran.
Ce feu n’est pas venu par hasard. A la lumière de la Foi, elle a compris tout ce qu’il signifiait pour elle et pour nous » (extrait d’une conférence de Sr Geneviève M. Perret)
Marie Auxiliatrice
Afin de mieux discerner le dessein de Dieu sur le Béguinage, Mère Marie Thérèse demande conseils et fait une retraite spirituelle de 30 jours selon les Exercices spirituels de St Ignace, à Toulouse en 1864.
Dans la Prière elle comprend que Dieu lui demande de continuer la fondation ébauchée, mais en lui donnant une autre base.
Les Sœurs adopteront la spiritualité Ignatienne et trouveront Dieu aussi bien dans la Prière que dans l’action apostolique.
Pour mieux se mettre entre les mains de Dieu, « pour ne faire fond que sur Lui seul », Marie Thérèse renonce à tous ses biens personnels par un vœu de pauvreté radicale ; c’était le 7 juin 1864.
Dieu lui donne une tâche à accomplir, elle compte uniquement sur Lui pour la réaliser.
Mère Marie Thérèse se met à l’œuvre : elle constate l’exode rural des jeunes vers la ville où l’industrialisation commence à se développer.
Le projet apostolique de la Congrégation de Marie Auxiliatrice sera donc de:
« Soutenir les jeunes filles de l’âge de quatorze à vingt cinq ans environ.
Très spécialement cette partie de la jeunesse qui, sans famill
e, réside dans les grandes villes, fréquente l’atelier et les fabriques.
Ce but étant un besoin de nos sociétés modernes qui centralisent tout et remplacent les familles chrétiennes par des masses d’individus… »
Marie Thérèse fonde une communauté à Toulouse et ouvre une « Maison de famille », ancêtre du Foyer de jeunes travailleuses.
Dès 1869, s’amorce une période d’extension : elle ouvre une maison de famille à Amiens, sur la demande pressante de l’Évêque, puis à Lyon.
A la guerre de 1870, presque toutes les sœurs partent en Angleterre avec le Noviciat qui regagne la France fin 1871 à Bourges, une communauté reste en Angleterre ; une autre maison de famille s’ouvre à Paris, puis à Angers.
Le développement de la Congrégation a été très rapide, sous l’impulsion de Mère Marie François qui a été élue Assistante Générale en 1871.
Fin 1873, cette dernière profite de petites difficultés pour annoncer une faillite avec des comptes qu’elle a falsifiés et elle accuse la Supérieure Générale, Mère Marie-Thérèse de ne pas savoir gouverner….
Un orage à Marie Auxiliatrice
Exil et départ de la Fondatrice
Sous l’action intrigante de son Assistante générale, début 1874 Marie Thérèse doit s’éloigner de la Congrégation qu’elle avait fondée :
« Le 9 février, tout se brisait pour moi,
la tempête me sépara violemment
de tout ce qui m’était le plus cher ici-bas…
Je fus rejetée sans asile, chargée de la responsabilité
de tout ce qui s’effondrait,
accusée par tous, de tous les malheurs
prêts à fondre sur Marie Auxiliatrice. »
Marie Thérèse quitte sa communauté de Bourges ; elle va prendre conseil auprès du Père Ginhac S.J qui réside à Castres ; elle démissionne de sa charge de Supérieure Générale.
« Mon Dieu seul me restait, seul il me consolait dans ce flot d’amertume dans lequel mon être tout entier semblait être submergé… »
Elle vit son exil à l’hôpital de Clermont Ferrand, où elle est tolérée comme « hôte » ; Marie Thérèse est dans le dénuement et presque l’indigence, elle fait un peu de broderie pour subvenir à ses besoins…
Elle prie et s’en remet à la direction du Père Perrard, Jésuite, qui l’accompagne dans cette épreuve, et cherche pour elle un couvent qui accepterait de la recevoir…Sa mauvaise santé et son passé de Fondatrice, lui ferment bien des portes…
Marie Thérèse de Soubiran au Monastère de Notre Dame de Charité
Après 9 mois d’exil, Marie Thérèse de Soubiran est accueillie le 20 septembre 1874, au Monastère Notre Dame de Charité, rue St Jacques à Paris. Admise d’abord comme dame pensionnaire, elle entre au Postulat le 24 décembre.
Le 20 avril de l’année suivante, elle prend l’habit et reçoit son nouveau nom : Sœur Marie du Sacré Cœur ; elle est admise définitivement dans ce Monastère le 29 juin 1877.
Avec beaucoup d’humilité, de fidélité et d’amour, elle s’initie à tous les usages et coutumes de sa nouvelle famille Religieuse ; tantôt seconde portière, ou troisième maîtresse, dans les classes, son apostolat auprès des jeunes filles que recueille cet institut est réduit. Sa santé se détériore très vite.
Pendant quinze ans, Sœur Marie du Sacré Cœur, vit un enfouissement avec Le Christ et une Résurrection en Lui.
Elle relit sa vie, ses épreuves à la lumière d’une Foi toujours plus vive et d’une confiance sans limite en l’Amour de Dieu qui l’a dépouillée de tout et qui est devenu sa force, sa joie, sa Prière, sa plénitude.
« Notre Seigneur m’a traitée comme une tendre mère qui, prenant son enfant dans ses bras, lui enlève tout pour qu’enfin le petit ne regarde qu’elle, ne pense qu’à elle. »
Le 7 juin 1889, Sœur Marie du Sacré Cœur, s’endort dans la Paix de Dieu.
Le 20 octobre 1946, le Pape Pie XII, la proclame Bienheureuse.
Marie Auxiliatrice sous le Généralat de Mère Marie François
Un temps d’instabilité
L’Assistante Générale intrigante est devenue Supérieure Générale après le départ de la Fondatrice.
Elle s’emploie à faire disparaître ce qu’elle peut du passé : changement de nom de la Congrégation, de spiritualité, de manière de vivre.
Elle déstabilise un certain nombre de religieuses qui partent ; d’autres sont renvoyées ou sans cesse changées de maisons et d’emplois.
Le noviciat, tous les six mois, lui aussi est transféré, d’une maison à une autre….
En ces temps très perturbés, des œuvres apostoliques se forment et se développent de manière incohérente.
Toutefois une œuvre va naître qui connaîtra un essor durable.
Dès 1875, les religieuses remarquent que parmi les jeunes filles des foyers, certaines sont atteintes de tuberculose…
Dès lors une caisse de Secours Mutuel se met en place , puis une ébauche de sanatorium est organisée à Livry en 1877 ; les locaux deviennent rapidement trop petits.
Le 19 mars 1881, le sanatorium de Villepinte ouvre ses portes : c’est le premier établissement de ce qui deviendra l’Association de Villepinte qui prendra une part très active dans la lutte contre la tuberculose.
Marie Auxiliatrice, le renouveau
En février 1890, Mère Marie François donne sa démission du Généralat et quitte subitement la Congrégation.
Une nouvelle ère commence, un nouvel élan va être donné grâce à Mère Marie Elisabeth de Luppé qui est élue Supérieure Générale et qui a pour assistante Mère Marie Angèle Reynes.
Toutes deux sont les fidèles compagnes de Marie-Thérèse de Soubiran et ont gardé bien vivant l’esprit de la Fondatrice….
Elles vont ouvrir de nouveaux Foyers, développer les écoles et les établissements de soins de l’Association de Villepinte.
Notre spiritualité
La spiritualité de la Congrégation a été marquée par les expériences vécues dès l’origine :
Le premier couvent construit a été détruit entièrement par un incendie ( voir Notre Histoire ) et la première Communauté a été réduite à une pauvreté absolue…
Marie-Thérèse, après avoir veillé à ce que les Sœurs et les enfants accueillies au Bon Secours étaient toutes hors de danger, est allée s’agenouiller au pied du petit Tabernacle qu’elle avait mis à l’abri. Les Sœurs sont venues la rejoindre… première Adoration nocturne qui restera un aspect essentiel.
Et lorsque vint le moment d’écrire les Constitutions, Marie-Thérèse prenait son inspiration au pied du Saint Sacrement et à l’écoute des Sœurs si désireuses d’une vie Religieuse authentique.
L’autre expérience fondatrice a été celle des Exercices Spirituels de Saint Ignace que Marie-Thérèse de Soubiran a faits bien des fois, mais particulièrement aux moments où elle a du faire un choix pour son avenir et celui de sa famille religieuse.
En s’engageant dans la démarche des Exercices de trente jours, elle a laissé émerger sa vocation profonde.
Son « élection » (choix réalisé à la lumière de Dieu) lui a fait décider de s’orienter résolument vers un type de vie religieuse apostolique.
Reconnaissant tout ce qu’elle devait à cette expérience existentielle, Marie-Thérèse a opté pour vivre de cette spiritualité.
Les deux courants profonds qui ont traversé la vie de Marie-Thérèse (l’Eucharistie et la spiritualité ignatienne) sont ainsi les bases de la vie spirituelle des Sœurs de Marie-Auxiliatrice.
MARIE-THERESE DE SOUBIRAN (1ère partie)
Humble et humiliée à la suite de Jésus-Christ humilié.
Marie-Thérèse de Soubiran, jusque dans les situations extrêmes qui ont jalonné sa vie, a vécu l’humilité sous toutes ses formes.
Très jeune, Sophie Thérèse apprit, dans le mouvement marial que dirigeait son oncle le chanoine Louis de Soubiran, à rompre sa volonté propre pour s’abandonner à la volonté de Dieu. Dès l’âge de 16 ans, elle découvrit la beauté et la valeur du travail apostolique et elle note :
"Je compris l’abnégation qu’exigeait ce travail tout divin
et combien il est nécessaire de s’y dépenser sans cesse, sans rien retenir pour soi-même, avec un soin tout particulier de tout rapporter à Dieu." (Amour et Miséricorde 1850)
Nous avons bien là une attitude concrète d’humilité à l’opposé de l’orgueilleux qui se glorifie de ses œuvres.
Elle a 20 ans lorsque son oncle chanoine lui demande de réintroduire le Béguinage en France, alors qu’elle se sent attirée par le Carmel.
Sophie Thérèse lutte, mais se détermine pour répondre à la volonté de Dieu qu’elle reconnaît correspondre à celle de son oncle, et que là, elle procurerait plus de Gloire à Dieu :
"Pour exécuter la volonté de Dieu qui venait de m’être clairement manifestée, mon esprit dut marcher de tout point sur tout ce qu’estime le monde et sur son opinion...Quant aux appuis humains, il n’y en avait point.
Toute ma richesse était la volonté de Dieu." (Amour et Miséricorde 1854)
Comment aurait-elle pu reconnaître cette volonté divine qui était aux antipodes de son désir du Carmel si elle n’était pas humble ?
L’humilité rend capable d’entendre une autre volonté que la sienne ; elle donne cette liberté de se livrer à Dieu et donne la lucidité de regarder en face diverses humiliations tout en les surmontant pour le bien d’autrui et pour procurer la Gloire de Dieu.
Dix ans après la Fondation du Béguinage, Sophie Thérèse devenue Mère Thérèse, toujours par humilité, s’interrogeait sur le Béguinage, prête à le dissoudre si c’était la volonté de Dieu :
" Ma volonté bien déterminée était donc de dissoudre ou de fondre ce qui existait pour peu que le bon Dieu en manifestât la volonté. Jamais je n’avais voulu être, cru devoir être autre chose qu’instrument et non moteur."
Elle consulte les Pères Jésuites et fait les Exercices spirituels de St Ignace au cours desquels elle voit la confirmation de son œuvre avec "pour elle obligation d’y rester, de travailler à sa formation et son extension ".
Dans le précieux carnet de 1866, nous découvrons la pensée première de notre Fondatrice dans lequel elle fait sans cesse référence à l’humilité :
" Le genre de vie de la Congrégation, en toutes choses doit avoir ces trois caractères de simplicité, d’humilité et de pauvreté." (Carnet de 1866 n°20)
Sœur Marie Clarisse
MARIE-THERESE DE SOUBIRAN ( 2ème partie)
Humble et humiliée à la suite du Christ humilié
L’humilité vécue jusqu’au bout
Rejetée par sa Congrégation à cause de l’intrigue de son Assistante , Marie-Thérèse écrit :
"Je fus rejetée sans asile, chargée de la responsabilité de tout ce qui s’effondrait, accusée par tous de tous les malheurs prêts à fondre sur Marie-Auxiliatrice ; vis à vis de tous, obligée à garder le silence et de laisser ainsi tout peser sur moi seule afin que le scandale ne fût pas plus grand...
Mère Marie-François m’accusa aux yeux de tous d’orgueil et d’ambition, d’une affreuse irrégularité qui ne pouvait, disait-elle, qu’attirer sur la Société la malédiction.
En des choses si graves, il est aisé, ce me semble de se donner tort, de penser et de croire que d’autres feront mieux que vous et de proposer le complet sacrifice de son honneur et de tout soi-même pour sauver des intérêts si sacrés. Il me vint donc la pensée qu’il serait bon d’offrir, de donner ma démission."
(Motifs de ma sortie de Marie-Auxiliatrice)
Marie-Thérèse va alors connaître six mois d’exil à l’hôpital de Clermont à titre d’hôte dans une grande pauvreté et dénuement.
Puis après bien des déceptions et humiliations, elle est admise dans la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de Charité du Refuge, le 24 décembre 1874, elle, Fondatrice de Marie-Auxiliatrice redevient postulante dans cette nouvelle Congrégation où elle passera par toutes les étapes de formation ; elle se plie à tous les exercices en toute humilité et personne ne pourra deviner son passé !
Alors commence pour elle quinze années d’enfouissement avec Le Christ ; dépouillée de tout et d’elle-même, elle peut s’ancrer dans un abandon confiant en l’Amour de Dieu. Humble avec Jésus-Christ humble, elle s’identifie à Celui qui est sa vie :
" Maintenant dans l’oubli, l’inaction, la nullité la plus complète ma vie sera employée à m’anéantir moi-même, à me laisser anéantir de bon cœur par toutes choses. Quel heureux échange, quelle tendresse de la part de notre Seigneur ! Aurais-je jamais pu croire que le bon Dieu me fit une si belle part ? Telle a été la sienne." (19 novembre 1879)
Dans la nouvelle Congrégation qui l’a accueillie, Marie-Thérèse, devenue Sœur Marie du Sacré Cœur, a noté sa Prière d’abandon et de confiance, en 1881 qui reflète toute sa profondeur de vie spirituelle ; en voici un extrait :
"Seigneur Mon Dieu, c’est vous qui avez tout fait, tout conduit, c’est votre bonté et votre toute-puissance qui ont pourvu à tout.
Oui, Seigneur, je le crois, vous ferez tout pour mon Salut et mon bien, Vous conduirez tout, Vous pourvoirez à tout et moi, j’aurai confiance, je m’abandonnerai à votre conduite, sans crainte, réflexions ni calculs.
Dans une Foi vive et confiante, pour ce qui reste à faire, Seigneur, je vous en remercie comme si cela était déjà fait
Dès l’origine, Marie-Thérèse voulait que l’humilité soit un des traits particuliers pour la Congrégation et que les Sœurs soient formées à la pratique de cette vertu "fondement de toutes les autres pour une vie religieuse."
A cette école, bien des générations de religieuses ont emprunté ce chemin d’humilité qui les a maintenues fortes et solides dans leur Foi.
Dans ce monde d’aujourd’hui où de se déploient orgueil, domination, course au pouvoir, jalousie, individualisme et égocentrisme, ce trait caractéristique de notre Congrégation, devrait être de plus en plus actuel.
On peut éventuellement penser que Marie-Thérèse emploierait d’autres mots que : humilité, petitesse, abnégation qui recouvriraient les mêmes réalités, afin de nous rappeler avec fermeté, l’opportunité impérieuse d’ouvrir nos cœurs à l’humilité qui nous met sur la route de Jésus humble et humilié, venu pour nous sauver.
Sœur Marie-Clarisse
Grands axes de notre spiritualité
« La spiritualité de St Ignace est apparue à Marie-Thérèse de Soubiran comme la plus en harmonie avec la vocation de Marie-Auxiliatrice ; c’est toujours à cette source que la vie de la Congrégation s’alimente et se renouvelle. »
Constitutions n°18
« Notre vocation est fondamentalement Eucharistique : c’est dans l’Eucharistie Célébrée, Contemplée et vécue que se renouvellent nos forces pour l’annonce de Jésus-Christ… »
Constitutions n°8
« La Vierge Marie, la première, a participé à la mission de son Fils. Elle nous invite à aider les âmes, selon la simplicité de sa réponse à l’Annonciation :
Voici la Servante du Seigneur-, »
Constitutions n°10
Source
Les Saints du 30 Juin 2018
http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/30/6/2016/30-Juin-2016.htm
Saints, Saintes et Fêtes du Jour
BONNE FÊTE !
St Martial de Limoges
EVÊQUE DE LIMOGES
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Date d'inscription : 23/12/2017
Age : 70
Localisation : Vendée
- Message n°189
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Vendredi 08 Juin 2018
Fête d’Emilien (Emiliano) Tardif, Prêtre, Fondateur d’une Communauté charismatique de laïcs, Les Serviteurs du Christ Vivant (1928-1999).
Fête d’Emilien (Emiliano) Tardif, Prêtre, Fondateur d’une Communauté charismatique de laïcs, Les Serviteurs du Christ Vivant (1928-1999).
Émilien Tardif est né à Saint-Zacharie, en Beauce au Québec.
Très tôt il fit un rêve dans lequel il enseignait une foule immense et guérissait des hommes au nom de Jésus.
Ordonné Prêtre en 1955 dans la Communauté des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, il part l’année suivante en République Dominicaine où il occupe des postes de responsabilité.
En 1973, il est guéri miraculeusement d'une tuberculose aigue. Il raconte « Entre les premiers examens et la mise au point du traitement, des amis appartenant à une Communauté du Renouveau Charismatique sont venus me voir.
Ces amis, venus à mon chevet, m'ont demandé si je croyais sincèrement que Jésus pouvait, aujourd'hui encore, guérir les malades comme il l'avait fait jadis en Palestine.
Mais, lorsqu'ils m’imposèrent les mains et me dirent qu'ils allaient immédiatement prier Jésus de me guérir avec l'aide du Saint-Esprit, je fus complètement affolé, L'Esprit Saint avait heureusement eu le temps d'entrer dans la chambre… car au bout de trois jours j'étais guéri et les médecins n'y comprenaient plus rien. »
À partir de ce moment le Père Émilien Tardif commence à s’engager dans le renouveau charismatique, après avoir demandé l’autorisation à ses supérieurs.
Il parcourera le monde donnant des retraites et animant des rassemblements de prières où les guérisons ne se comptent plus.
Le Père Tardif affirmait :
«Malades, disait-il, vous avez raison de demander au Seigneur d'être guéris, il ne faut pas avoir peur de l'Amour de Jésus, de l'abondance de son Amour », mais aussi «C'est vrai, tous les malades ne sont pas guéris.
Pourquoi Jésus, en son temps, n'a-t-il pas guéri tous les malades qu'il a rencontrés sur son chemin ?
C'est là un mystère de son Amour.
Si Jésus ne guérit pas, c'est qu'il a sans doute un autre plan pour nous, plus merveilleux encore : unir notre souffrance physique à sa souffrance Rédemptrice.
Et dans ce cas, d'autres frères bénéficient des fruits de notre maladie, vécue dans la sérénité et dans la Joie. »
Ses messes de guérisons attirent des foules considérables.
Plusieurs guérisons soigneusement documentées sont attribuées à son charisme, parmi lesquelles des cas de cancer en phase terminale ou de Sida.
En 1981, le Père Tardif fonde une Communauté charismatique de laïcs, Les Serviteurs du Christ Vivant qui se répand rapidement dans le monde entier.
La maison mère de la Communauté est à Saint-Domingue, où le Père Tardif demeure depuis plusieurs années.
Cependant il consacre huit mois par année à sa mission d'évangélisation à travers le monde. Le Père Tardif a aussi reçu un puissant charisme de «connaissance» et de «discernement».
Le Père Emilien a publié trois livres.
Le premier, Jésus a fait de moi un témoin, (plus d'un million d'exemplaires) a été traduit en dix-huit langues.
Il a également publié Jésus est le Messie et Dans le feu de l'Amour.
(Sources: Revue La Vraie Vie en Dieu, No 8, Juillet 1997, et L'Informateur catholique, Juillet-Août 1996).
Très tôt il fit un rêve dans lequel il enseignait une foule immense et guérissait des hommes au nom de Jésus.
Ordonné Prêtre en 1955 dans la Communauté des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, il part l’année suivante en République Dominicaine où il occupe des postes de responsabilité.
En 1973, il est guéri miraculeusement d'une tuberculose aigue. Il raconte « Entre les premiers examens et la mise au point du traitement, des amis appartenant à une Communauté du Renouveau Charismatique sont venus me voir.
Ces amis, venus à mon chevet, m'ont demandé si je croyais sincèrement que Jésus pouvait, aujourd'hui encore, guérir les malades comme il l'avait fait jadis en Palestine.
Mais, lorsqu'ils m’imposèrent les mains et me dirent qu'ils allaient immédiatement prier Jésus de me guérir avec l'aide du Saint-Esprit, je fus complètement affolé, L'Esprit Saint avait heureusement eu le temps d'entrer dans la chambre… car au bout de trois jours j'étais guéri et les médecins n'y comprenaient plus rien. »
À partir de ce moment le Père Émilien Tardif commence à s’engager dans le renouveau charismatique, après avoir demandé l’autorisation à ses supérieurs.
Il parcourera le monde donnant des retraites et animant des rassemblements de prières où les guérisons ne se comptent plus.
Le Père Tardif affirmait :
«Malades, disait-il, vous avez raison de demander au Seigneur d'être guéris, il ne faut pas avoir peur de l'Amour de Jésus, de l'abondance de son Amour », mais aussi «C'est vrai, tous les malades ne sont pas guéris.
Pourquoi Jésus, en son temps, n'a-t-il pas guéri tous les malades qu'il a rencontrés sur son chemin ?
C'est là un mystère de son Amour.
Si Jésus ne guérit pas, c'est qu'il a sans doute un autre plan pour nous, plus merveilleux encore : unir notre souffrance physique à sa souffrance Rédemptrice.
Et dans ce cas, d'autres frères bénéficient des fruits de notre maladie, vécue dans la sérénité et dans la Joie. »
Ses messes de guérisons attirent des foules considérables.
Plusieurs guérisons soigneusement documentées sont attribuées à son charisme, parmi lesquelles des cas de cancer en phase terminale ou de Sida.
En 1981, le Père Tardif fonde une Communauté charismatique de laïcs, Les Serviteurs du Christ Vivant qui se répand rapidement dans le monde entier.
La maison mère de la Communauté est à Saint-Domingue, où le Père Tardif demeure depuis plusieurs années.
Cependant il consacre huit mois par année à sa mission d'évangélisation à travers le monde. Le Père Tardif a aussi reçu un puissant charisme de «connaissance» et de «discernement».
Le Père Emilien a publié trois livres.
Le premier, Jésus a fait de moi un témoin, (plus d'un million d'exemplaires) a été traduit en dix-huit langues.
Il a également publié Jésus est le Messie et Dans le feu de l'Amour.
(Sources: Revue La Vraie Vie en Dieu, No 8, Juillet 1997, et L'Informateur catholique, Juillet-Août 1996).
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Biographie
Émilien Tardif est né à Saint Zacharie, en Beauce au Québec le 06 Juin 1928.
Il a très tôt la vocation grâce aux sermons du Père Saint-Georges Groleau, Missionnaire au Japon.
En 1940, à l’âge de 12 ans, il déménage à Rapide-Danseur (Québec). Très tôt, il fait un rêve dans lequel il enseigne une foule immense et guérit des hommes au nom de Jésus. Il décide alors d’être prédicateur.
Il entre à l’école apostolique de Beauport en 1949, école de la Communauté des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus.
Prêtre
République Dominicaine
Le 24 Juin 1955, il est ordonné Prêtre à Rapide-Danseur. Il part le 16 septembre de l’année suivant en République dominicaine où il devient professeur au Séminaire de San José de Las Matas jusqu’en 1963.
De 1959 à 1963, il fonde et dirige une revue qui paraît toujours Amigo del Hogar (Ami du Foyer).
De 1966 à 1973, il devient le supérieur de la Congrégation en République Dominicaine et en 1971 il est l’administrateur provincial des Missionnaires du Sacré-Cœur.
Il participe à de nombreux projets qui se réalisent comme un centre vocationnel, un séminaire, des chapelles des centres de promotion humaine, de la catéchèse ainsi que le mouvement Curcillos.
Tuberculose
En 1973, Émilien Tardif tombe gravement malade d’une tuberculose aiguë, il est rapatrié en urgence au Canada afin d’y être soigné.
Il est guéri de façon miraculeuse: il raconte « Entre les premiers examens et la mise au point du traitement, des amis :
Mme Rose Catudal, son époux et leur fils, Rose; la sœur du père Émilien; son époux Paul-Rémi Paquet, appartenant à une communauté du Renouveau charismatique sont venus me voir (...).
Ces amis, venus à mon chevet, m'ont demandé si je croyais sincèrement que Jésus pouvait, aujourd'hui encore, guérir les malades comme il l'avait fait jadis en Palestine (…).
Mais, lorsqu'ils m’imposèrent les mains et me dirent qu'ils allaient immédiatement prier Jésus de me guérir avec l'aide du Saint-Esprit, je fus complètement affolé (…)
L'Esprit Saint avait heureusement eu le temps d'entrer dans la chambre… car au bout de trois jours j'étais guéri et les médecins n'y comprenaient plus rien. ».
Émilien Tardif est né à Saint Zacharie, en Beauce au Québec le 06 Juin 1928.
Il a très tôt la vocation grâce aux sermons du Père Saint-Georges Groleau, Missionnaire au Japon.
En 1940, à l’âge de 12 ans, il déménage à Rapide-Danseur (Québec). Très tôt, il fait un rêve dans lequel il enseigne une foule immense et guérit des hommes au nom de Jésus. Il décide alors d’être prédicateur.
Il entre à l’école apostolique de Beauport en 1949, école de la Communauté des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus.
Prêtre
République Dominicaine
Le 24 Juin 1955, il est ordonné Prêtre à Rapide-Danseur. Il part le 16 septembre de l’année suivant en République dominicaine où il devient professeur au Séminaire de San José de Las Matas jusqu’en 1963.
De 1959 à 1963, il fonde et dirige une revue qui paraît toujours Amigo del Hogar (Ami du Foyer).
De 1966 à 1973, il devient le supérieur de la Congrégation en République Dominicaine et en 1971 il est l’administrateur provincial des Missionnaires du Sacré-Cœur.
Il participe à de nombreux projets qui se réalisent comme un centre vocationnel, un séminaire, des chapelles des centres de promotion humaine, de la catéchèse ainsi que le mouvement Curcillos.
Tuberculose
En 1973, Émilien Tardif tombe gravement malade d’une tuberculose aiguë, il est rapatrié en urgence au Canada afin d’y être soigné.
Il est guéri de façon miraculeuse: il raconte « Entre les premiers examens et la mise au point du traitement, des amis :
Mme Rose Catudal, son époux et leur fils, Rose; la sœur du père Émilien; son époux Paul-Rémi Paquet, appartenant à une communauté du Renouveau charismatique sont venus me voir (...).
Ces amis, venus à mon chevet, m'ont demandé si je croyais sincèrement que Jésus pouvait, aujourd'hui encore, guérir les malades comme il l'avait fait jadis en Palestine (…).
Mais, lorsqu'ils m’imposèrent les mains et me dirent qu'ils allaient immédiatement prier Jésus de me guérir avec l'aide du Saint-Esprit, je fus complètement affolé (…)
L'Esprit Saint avait heureusement eu le temps d'entrer dans la chambre… car au bout de trois jours j'étais guéri et les médecins n'y comprenaient plus rien. ».
Renouveau charismatique
À partir de ce moment le père Émilien Tardif commence à s’engager dans le Renouveau charismatique, après avoir demandé l’autorisation à ses supérieurs.
Il participe ainsi à des groupe de prières et observe les premiers miracles qui ont lieu, notamment celui d'Hélène Lacroix.
Il retourne en République Dominicaine et fonde un groupe de prière qui passe de 200 à 4000 personnes, dans lequel on prie et l’on observe des guérisons miraculeuses.
De 1974 à 1985, le Père est dans les paroisses de Nagua, de Sanchez, de Pimentel, de la Romana et de San José de Las Matas donnant des retraites charismatiques dans le pays, mais aussi dans le monde entier.
Ainsi en 1979, est organisé un rassemblement au de grande ampleur à Montréal qui réunit plus de 70 000 personnes au Stade olympique de Montréal, dont le quotidien publiera en une le lendemain « Jésus roi du stade ».
Émilien Tardif se rend aussi en France à Lourdes au pèlerinage international charismatique de Lourdes, ainsi qu’à Paray-le-Monial où il aime prier avec la Communauté de l’Emmanuel.
Ainsi des guérisons se produisant, le père Tardif affirme :
« Malades, disait-il, vous avez raison de demander au Seigneur d'être guéris; il ne faut pas avoir peur de l'Amour de Jésus, de l'abondance de son Amour », mais aussi « C'est vrai, tous les malades ne sont pas guéris.
Pourquoi Jésus, en son temps, n'a-t-il pas guéri tous les malades qu'il a rencontrés sur son chemin ?
C'est là un mystère de son Amour. Si Jésus ne guérit pas, c'est qu'il a sans doute un autre plan pour nous, plus merveilleux encore : unir notre souffrance physique à sa souffrance Rédemptrice.
Et dans ce cas, d'autres frères bénéficient des fruits de notre maladie, vécue dans la sérénité et dans la Joie. ».
Le 28 Novembre 1982, il Fonde la communauté de laïcs « les Serviteurs du Christ Vivant » et à partir de 1985 sa communauté le libère du Ministère paroissial afin de se consacrer complètement aux enseignements et à son Ministère de guérison.
Émilien Tardif a évangélisé dans plus de soixante-douze pays.
Il meurt le 8 Juin 1999, alors qu’il prêchait une retraite à Córdoba en Argentine.
Procédure de Béatification
Un procès en vue de la Béatification d'Émilien Tardif a été ouvert le 15 Juillet 2007 par le Cardinal Lopez Rodriguez.
À partir de ce moment le père Émilien Tardif commence à s’engager dans le Renouveau charismatique, après avoir demandé l’autorisation à ses supérieurs.
Il participe ainsi à des groupe de prières et observe les premiers miracles qui ont lieu, notamment celui d'Hélène Lacroix.
Il retourne en République Dominicaine et fonde un groupe de prière qui passe de 200 à 4000 personnes, dans lequel on prie et l’on observe des guérisons miraculeuses.
De 1974 à 1985, le Père est dans les paroisses de Nagua, de Sanchez, de Pimentel, de la Romana et de San José de Las Matas donnant des retraites charismatiques dans le pays, mais aussi dans le monde entier.
Ainsi en 1979, est organisé un rassemblement au de grande ampleur à Montréal qui réunit plus de 70 000 personnes au Stade olympique de Montréal, dont le quotidien publiera en une le lendemain « Jésus roi du stade ».
Émilien Tardif se rend aussi en France à Lourdes au pèlerinage international charismatique de Lourdes, ainsi qu’à Paray-le-Monial où il aime prier avec la Communauté de l’Emmanuel.
Ainsi des guérisons se produisant, le père Tardif affirme :
« Malades, disait-il, vous avez raison de demander au Seigneur d'être guéris; il ne faut pas avoir peur de l'Amour de Jésus, de l'abondance de son Amour », mais aussi « C'est vrai, tous les malades ne sont pas guéris.
Pourquoi Jésus, en son temps, n'a-t-il pas guéri tous les malades qu'il a rencontrés sur son chemin ?
C'est là un mystère de son Amour. Si Jésus ne guérit pas, c'est qu'il a sans doute un autre plan pour nous, plus merveilleux encore : unir notre souffrance physique à sa souffrance Rédemptrice.
Et dans ce cas, d'autres frères bénéficient des fruits de notre maladie, vécue dans la sérénité et dans la Joie. ».
Le 28 Novembre 1982, il Fonde la communauté de laïcs « les Serviteurs du Christ Vivant » et à partir de 1985 sa communauté le libère du Ministère paroissial afin de se consacrer complètement aux enseignements et à son Ministère de guérison.
Émilien Tardif a évangélisé dans plus de soixante-douze pays.
Il meurt le 8 Juin 1999, alors qu’il prêchait une retraite à Córdoba en Argentine.
Procédure de Béatification
Un procès en vue de la Béatification d'Émilien Tardif a été ouvert le 15 Juillet 2007 par le Cardinal Lopez Rodriguez.
Les Saints du 08 Juin.
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St Medard de Noyon - Cliquer
AUTRES FÊTES DU JOUR
Vénérable Anne de Xainctonge
Fondatrice de la Compagnie de Sainte-Ursule ( 1621)
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Sainte Calliope
(3ème s.)
(3ème s.)
Saint Cloud
32e Évêque de Metz ( v. 660)
32e Évêque de Metz ( v. 660)
Sainte Eustadiole
(7ème s.)
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Saint Fortunat
Évêque de Fano en Italie (6ème s.)
Évêque de Fano en Italie (6ème s.)
Saint Godard
Évêque de Rouen (6ème s.)
Évêque de Rouen (6ème s.)
Saint Guillaume
Archevêque d'York ( 1154)
Archevêque d'York ( 1154)
Saint Héracle
(6ème s.)
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Bienheureux István Sándor
Religieux Salésien hongrois martyr ( 1953)
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Saint Jacques Berthieu
Jésuite martyr à Madagascar ( 1896)
Jésuite martyr à Madagascar ( 1896)
Bienheureux John Davy
Chartreux anglais, martyrisé à Londres ( 1537)
Chartreux anglais, martyrisé à Londres ( 1537)
Vénérable Joseph Vithayathil
Co-Fondateur de la Congrégation de la Sainte Famille en Inde ( 1964)
Co-Fondateur de la Congrégation de la Sainte Famille en Inde ( 1964)
Bienheureuse Maria Droste
Sœur de la Charité du Bon Pasteur à Porto au Portugal ( 1899)
Sœur de la Charité du Bon Pasteur à Porto au Portugal ( 1899)
Bienheureuse Marie-Thérèse Chiramel Mankidiyan
Carmélite - Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille en Inde ( 1926)
Carmélite - Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille en Inde ( 1926)
Saint Maximin
Évêque d'Aix (1er s.)
Évêque d'Aix (1er s.)
Bienheureux Nicolas de Gesturi
Prêtre Capucin ( 1958)
Prêtre Capucin ( 1958)
Sainte Syre
Diocèse de Troyes (3ème s.)
Diocèse de Troyes (3ème s.)
Saint Théodore de Rostov
Premier Évêque de Rostov ( 1024)
Premier Évêque de Rostov ( 1024)
Saint Théophane
( 1588)
( 1588)
Saint Tiridate
( 317)
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Sainte Trojécie
Sainte du Rouergue (Ve siècle?) (date ?)
Sainte du Rouergue (Ve siècle?) (date ?)
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- Message n°190
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Dimanche 10 Juin
Fête de la Bienheureuse Diane d'Andalo, Directrice de la Communauté des Dominicaines de Sainte-Agnès à Bologne ( 1236).
Fête de la Bienheureuse Diane d'Andalo, Directrice de la Communauté des Dominicaines de Sainte-Agnès à Bologne ( 1236).
Après une vie futile et mondaine, elle décida d'entrer, malgré sa famille, chez les dominicaines de Bologne.
Elle devint alors si proche du Christ que sa sainteté attirait à elle de nombreux chrétiens et chrétiennes avides de vie spirituelle.
Un internaute nous écrit:
'Sa rencontre avec Saint Dominique conduisit Diane, de la noble lignée d'Andalo, à entrer, malgré la violente opposition de sa famille,au monastère des Dominicaines de Bologne qu'elle avait contribué à édifier.
Son amitié avec le Bienheureux Jourdain de Saxe, premier successeur de St Dominique à la tête de l'Ordre, nous vaut une magnifique correspondance spirituelle.
Elle mourut en 1236, entourée de la vénération de ses sœurs dont elle fut la première prieure.'
- Diane dAndalo, déterminée dans sa vocation - article de La Croix.
Le martyrologe romain la fête le 10 juin.
Cliquer
À Bologne en Émilie, l’an 1236, la bienheureusse Diane d’Andalo, vierge, qui dut surmonter tous les empêchements que mettait sa famille, avant de consacrer, entre les mains même de saint Dominique, sa volonté de vivre dans le cloître, et d’entrer au monastère de Sainte-Agnès, qu’elle avait elle-même fondé.
Martyrologe romain
Elle devint alors si proche du Christ que sa sainteté attirait à elle de nombreux chrétiens et chrétiennes avides de vie spirituelle.
Un internaute nous écrit:
'Sa rencontre avec Saint Dominique conduisit Diane, de la noble lignée d'Andalo, à entrer, malgré la violente opposition de sa famille,au monastère des Dominicaines de Bologne qu'elle avait contribué à édifier.
Son amitié avec le Bienheureux Jourdain de Saxe, premier successeur de St Dominique à la tête de l'Ordre, nous vaut une magnifique correspondance spirituelle.
Elle mourut en 1236, entourée de la vénération de ses sœurs dont elle fut la première prieure.'
- Diane dAndalo, déterminée dans sa vocation - article de La Croix.
Le martyrologe romain la fête le 10 juin.
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À Bologne en Émilie, l’an 1236, la bienheureusse Diane d’Andalo, vierge, qui dut surmonter tous les empêchements que mettait sa famille, avant de consacrer, entre les mains même de saint Dominique, sa volonté de vivre dans le cloître, et d’entrer au monastère de Sainte-Agnès, qu’elle avait elle-même fondé.
Martyrologe romain
Source
Les Saints du 10 Juin
http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/10/6/2016/10-Juin-2016.html
Saint Landry
ÉVÊQUE DE PARIS (✝ 656)
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AUTRES FÊTES DU JOUR
Saint Bogomile
Évêque de Gniezno ( 1182)
Bienheureux Censure
Évêque d'Auxerre (6ème s.)
Saint Ebremond
Ermite au diocèse de Séez ( 720)
Bienheureux Édouard Poppe
Prêtre ( 1924)
Bienheureux Eustache Joseph Kugler
Religieux de l'Ordre de Saint Jean de Dieu ( 1946)
Saint Foulques
Évêque de Reims ( 900)
Vénérable Giovanni Battista Quilici
Fondateur des Filles du Crucifié ( 1844)
Bienheureux Henri de Bolzano
Pénitent laïc ( 1315)
Saint Ithamar
Évêque de Rochester ( v. 656)
Saint Jean de Tobolsk
Métropolite ( 1715)
Bienheureux Jean Dominici
Frère Prêcheur, Évêque de Budapest ( 1413)
Bienheureux Marc-Antoine Durando
Fondateur de l'Institut des Sœurs de Jésus de Nazareth ( 1880)
Saint Maurin
Martyr à Cologne
Sainte Olive de Palerme
Vierge, martyre à Tunis (9ème s.)
Plusieurs Martyrs Athonites
( 1823)
Bienheureux Thomas Green, Th. Scryven, Th. Reding & W. Pierson
Chartreux martyrs en Angleterre ( 1537)
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- Message n°191
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Lundi 11 Juin 2018
Fête de Saint Barnabé, disciple et compagnon de Saint Paul, Apôtre (1er siècle).
Fête de Saint Barnabé, disciple et compagnon de Saint Paul, Apôtre (1er siècle).
Disciple et compagnon de Saint Paul, apôtre (1er s.)
Lévite originaire de Chypre, Barnabas, voir les Actes des Apôtres, chap 4, verset 36 et suite...Cliquer
"Joseph, que les Apôtres avaient surnommé Barnabé (ce qui veut dire : l'homme du réconfort), était un lévite originaire de Chypre. Il avait une terre, il la vendit et en apporta l'argent qu'il déposa aux pieds des Apôtres."
"Barnabé nous est connu par le livre des Actes des Apôtres. Juif originaire de Chypre, il est un Chrétien des toutes premières communautés de l’âge apostolique.
Il accepte de mettre tous ses biens à la disposition de l’Église et surtout, discernant le charisme de Paul, il a l’audace d’introduire cet ancien persécuteur de Chrétiens auprès des apôtres.
Envoyé par l’Église de Jérusalem à Antioche de Syrie il découvre que les païens accueillent avec joie la Bonne Nouvelle de Jésus.
Associant Paul à cette annonce de l’Évangile, on peut dire que Barnabé a favorisé sa vocation missionnaire.
Il participera avec lui à son premier voyage à Chypre et en Asie Mineure et témoignera avec lui à Jérusalem devant tous les responsables de l’Église des merveilles que Dieu accomplit chez les païens.
Ce témoignage sera déterminant pour que l’Église accepte d’accueillir en son sein des païens sans leur imposer les obligations du judaïsme.
L’un et l’autre devant avoir leur caractère, Barnabé se sépare de Paul après un différend au sujet d’un certain Jean-Marc, probablement le futur auteur de l’Évangile de Marc.
Barnabé retourne alors à Chypre où la Tradition le fait mourir martyr.
Bien que n’ayant pas fait partie des Douze, Barnabé, comme Paul, est honoré avec le titre d’Apôtre.
Sa vie montre que, sous l’impulsion de L’Esprit Saint, l’Église est Missionnaire et Catholique (universelle) dès ses origines." (P.Alain Eck, Eglise en Pays d'Hérault, n°83)
Voir aussi "A la rencontre de St Paul et de l’Eglise de Chypre" diocèse de Sens-Auxerre.
Autre:Dans l'article "L'Evangile de Barnabé, à propos d'un apocryphe" vous trouverez des éléments sur ce sujet.
Le 11 Juin, mémoire de Saint Barnabé, Apôtre. Cet homme de bien, rempli de L’Esprit Saint et de Foi, comptait parmi les premiers fidèles de Jérusalem.
Il annonça l’Évangile à Antioche, introduisit dans le groupe des frères Paul de Tarse à peine converti, et l’accompagna dans son premier voyage pour évangéliser l’Asie mineure.
Il intervint au Concile de Jérusalem et, de retour à Chypre, sa patrie, il y diffusa l’Évangile.
Evangile de Barnabé - cliquer -
Martyrologe romain.
Lévite originaire de Chypre, Barnabas, voir les Actes des Apôtres, chap 4, verset 36 et suite...Cliquer
"Joseph, que les Apôtres avaient surnommé Barnabé (ce qui veut dire : l'homme du réconfort), était un lévite originaire de Chypre. Il avait une terre, il la vendit et en apporta l'argent qu'il déposa aux pieds des Apôtres."
"Barnabé nous est connu par le livre des Actes des Apôtres. Juif originaire de Chypre, il est un Chrétien des toutes premières communautés de l’âge apostolique.
Il accepte de mettre tous ses biens à la disposition de l’Église et surtout, discernant le charisme de Paul, il a l’audace d’introduire cet ancien persécuteur de Chrétiens auprès des apôtres.
Envoyé par l’Église de Jérusalem à Antioche de Syrie il découvre que les païens accueillent avec joie la Bonne Nouvelle de Jésus.
Associant Paul à cette annonce de l’Évangile, on peut dire que Barnabé a favorisé sa vocation missionnaire.
Il participera avec lui à son premier voyage à Chypre et en Asie Mineure et témoignera avec lui à Jérusalem devant tous les responsables de l’Église des merveilles que Dieu accomplit chez les païens.
Ce témoignage sera déterminant pour que l’Église accepte d’accueillir en son sein des païens sans leur imposer les obligations du judaïsme.
L’un et l’autre devant avoir leur caractère, Barnabé se sépare de Paul après un différend au sujet d’un certain Jean-Marc, probablement le futur auteur de l’Évangile de Marc.
Barnabé retourne alors à Chypre où la Tradition le fait mourir martyr.
Bien que n’ayant pas fait partie des Douze, Barnabé, comme Paul, est honoré avec le titre d’Apôtre.
Sa vie montre que, sous l’impulsion de L’Esprit Saint, l’Église est Missionnaire et Catholique (universelle) dès ses origines." (P.Alain Eck, Eglise en Pays d'Hérault, n°83)
Voir aussi "A la rencontre de St Paul et de l’Eglise de Chypre" diocèse de Sens-Auxerre.
Autre:Dans l'article "L'Evangile de Barnabé, à propos d'un apocryphe" vous trouverez des éléments sur ce sujet.
Le 11 Juin, mémoire de Saint Barnabé, Apôtre. Cet homme de bien, rempli de L’Esprit Saint et de Foi, comptait parmi les premiers fidèles de Jérusalem.
Il annonça l’Évangile à Antioche, introduisit dans le groupe des frères Paul de Tarse à peine converti, et l’accompagna dans son premier voyage pour évangéliser l’Asie mineure.
Il intervint au Concile de Jérusalem et, de retour à Chypre, sa patrie, il y diffusa l’Évangile.
Evangile de Barnabé - cliquer -
Martyrologe romain.
Source
Cliquer
Pour un approfondissement, lire la catechese complete :
Barnabé, Silas et Apollos
Barnabé, Silas et Apollos
Cliquer
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Prions
Dieu qui as dit de mettre à part Saint Barnabé, cet homme plein de Foi et de L'Esprit-Saint, pour qu'il porte aux païens le message du Salut ; fais que l'Evangile du Christ, dont il fut l'apôtre courageux, soit encore annoncé fidèlement en paroles et en actes.
Amen.
Dieu qui as dit de mettre à part Saint Barnabé, cet homme plein de Foi et de L'Esprit-Saint, pour qu'il porte aux païens le message du Salut ; fais que l'Evangile du Christ, dont il fut l'apôtre courageux, soit encore annoncé fidèlement en paroles et en actes.
Amen.
Saint Barnabé aux premiers Chrétiens de Chypre :
« Tenez-vous prêts à me suivre, car le loup ne s’attaque d’abord au pasteur
que pour se jeter ensuite sur le troupeau. Soyez fermes dans la Foi. »
« Tenez-vous prêts à me suivre, car le loup ne s’attaque d’abord au pasteur
que pour se jeter ensuite sur le troupeau. Soyez fermes dans la Foi. »
Autres Saints du Jour
Sainte Adélaïde
Cistercienne à la Cambre ( 1250)
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Saint Bardon
Archevêque de Mayence ( 1051)
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Bienheureux Étienne Bandelli
Dominicain Prédicateur en Italie ( 1450)
Dominicain Prédicateur en Italie ( 1450)
Saint Herebald
Ermite en Bretagne (8ème s.)
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Bienheureuse Hildegarde Burjan
Fondatrice des Sœurs de la Caritas Socialis ( 1933)
Fondatrice des Sœurs de la Caritas Socialis ( 1933)
Bienheureux Hugues
( 1158)
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Bienheureux Ignace Maloyan
Évêque de Mardine en Turquie et martyr ( 1915)
Évêque de Mardine en Turquie et martyr ( 1915)
Bienheureux Jean d'Avellino
Frère Franciscain de Naples ( 1329)
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Saint Jean de Saint-Facond
Religieux Augustin à Salamanque ( 1479)
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Les Martyrs de Pékin
( 1900)
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Bienheureuse Maria Schininà
Fondatrice des Religieuses du Cœur de Jésus en Sicile ( 1910)
Fondatrice des Religieuses du Cœur de Jésus en Sicile ( 1910)
Sainte Marie-Rose
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Consolation en Espagne ( 1876)
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Consolation en Espagne ( 1876)
Saint Maxime
Évêque de Naples (4ème s.)
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Saint Parisius
Prêtre Camaldule ( 1267)
Prêtre Camaldule ( 1267)
Sainte Paule Frassinetti
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Dorothée ( 1882)
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Dorothée ( 1882)
Saint Rembert
Archevêque de Hambourg-Brême ( 888)
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Bienheureuse Yolande
Princesse Hongroise, Clarisse ( 1299)
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- Message n°192
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mardi 12 Juin 2018
Fête de Saint Gaspare Bertoni, Fondateur de la Congrégation des Saints Stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ (1777 - 1853).)
Fête de Saint Gaspare Bertoni, Fondateur de la Congrégation des Saints Stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ (1777 - 1853).)
Saint Gaspare Bertoni
Fondateur de la Congrégation des Saints Stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ ( 1853)
Béatifié le 1er Novembre 1975 à Rome par Paul VI et Canonisé le 1er Novembre 1989 à Rome par Saint Jean-Paul II.
Biographie (en anglais) site du Vatican.Cliquer
Gaspare Bertoni (1777-1853) ordonné Prêtre le 20 Septembre 1800 fonde la Congrégation des Saints Stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ pour le Ministère paroissial, les écoles et l'éducation. Précurseur de l'Action Catholique.
(Site de l'abbaye Saint-Benoît en Suisse)Cliquer
À Vérone en Vénétie, l’an 1853, Saint Gaspard Bertoni, Prêtre, qui institua la Congrégation des Saints Stigmates de Notre Seigneur Jésus Christ, dont les membres Missionnaires seraient au service des Évêques.
Martyrologe romain.
Fondateur de la Congrégation des Saints Stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ ( 1853)
Béatifié le 1er Novembre 1975 à Rome par Paul VI et Canonisé le 1er Novembre 1989 à Rome par Saint Jean-Paul II.
Biographie (en anglais) site du Vatican.Cliquer
Gaspare Bertoni (1777-1853) ordonné Prêtre le 20 Septembre 1800 fonde la Congrégation des Saints Stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ pour le Ministère paroissial, les écoles et l'éducation. Précurseur de l'Action Catholique.
(Site de l'abbaye Saint-Benoît en Suisse)Cliquer
À Vérone en Vénétie, l’an 1853, Saint Gaspard Bertoni, Prêtre, qui institua la Congrégation des Saints Stigmates de Notre Seigneur Jésus Christ, dont les membres Missionnaires seraient au service des Évêques.
Martyrologe romain.
Source
Gaspard Bertoni
Gaspard Bertoni (en italien Gaspare Bertoni) (1777-1853) a fondé la Congrégation des Saints Stigmates de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour le Ministère paroissial, les écoles et l'éducation.
Il est considéré comme le précurseur de l'Action Catholique.
Jeunesse et vocation
Gaspard Bertoni naquit le 09 Octobre 1777 à Vérone, en Vénétie, au sein d'une famille aisée de notaires exerçant dans la République de Venise. Il avait une jeune sœur qui mourut précocement.
Il fit ses études chez les Jésuites, et suivit les cours du séminaire à l'âge de 18 ans.
Pendant les troubles dus à l'invasion française, à partir du 1er juin 1796, il se donnera entièrement aux soins des malades et des grands blessés, au sein d'une Fraternité évangélique pour les hôpitaux.
Sacerdoce
Gaspard fut ordonné prêtre le 20 Septembre 1800 et fonda immédiatement un Oratoire destiné à la formation Chrétienne des jeunes, la Cohorte Mariale qui sera supprimé en 1807 par Napoléon.
Ne pouvant agir comme il le souhaitait, il mit toute son énergie dans la direction spirituelle de la communauté fondée par Sainte Madeleine de Canossa.
Là, il rencontra Léopoldine Naudet, qu'il aida à fonder les Sœurs de la Sainte Famille, ainsi que Téodora Campostrini 1 pour sa Fondation des Sœurs Minimes de Notre-Dame des Douleurs.
Il recevait fréquemment des aspirants au Sacerdoce auxquels il donnait une formation spirituelle solide.
C'est ainsi que l'Évêque lui confia la direction des séminaristes.
Gaspard y enseigna l'attachement profond et inconditionnel au Pape (lequel était prisonnier de Napoléon à cette époque) première pierre de l'Église.
Le séminaire, qui traversait une crise profonde, fut ainsi redressé, à la lumière de l'Évangile et des réformes de son directeur.
Fin de vie
Atteint de la fièvre miliaire 2, il en reste malade pendant tout le restant de sa vie.
Toutefois, même du fond de son lit, il aidait tous les Fondateurs d'œuvres charitables, comme le Bienheureux Charles Steeb.
Au lendemain de l'abdication de Napoléon, en 1814, Gaspard, désireux de lancer des missions populaires, fonda à son tour une Congrégation, le 14 Novembre 1816 : les Stigmatins 3, destinée à promouvoir la dévotion à la Passion du Christ.
En Décembre 1817, le Pape Pie VII le nomma Missionnaire Apostolique, malgré l'opposition du gouvernement autrichien, ce qui ne l'empêcha pas de prêcher et d'assurer la catéchèse d'un nombre grandissant de fidèles.
Sa santé déclinait de jour en jour, il subit de très nombreuses interventions, et souffrit énormément en plein accord avec son engagement.
Le 12 juin 1853, il répondait à l'infirmier qui s'occupait de lui et lui demandait ce dont il avait besoin :
« J'ai besoin de souffrir », avant de s'éteindre.
Béatification - Canonisation
Gaspard Bertoni a été Béatifié le 1er Novembre 1975 par le Pape Paul VI,
et Canonisé le 1er Novembre 1989 par le Pape Saint Jean-Paul II.
Sa Fête a été fixée au 12 Juin.
Gaspard Bertoni (en italien Gaspare Bertoni) (1777-1853) a fondé la Congrégation des Saints Stigmates de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour le Ministère paroissial, les écoles et l'éducation.
Il est considéré comme le précurseur de l'Action Catholique.
Jeunesse et vocation
Gaspard Bertoni naquit le 09 Octobre 1777 à Vérone, en Vénétie, au sein d'une famille aisée de notaires exerçant dans la République de Venise. Il avait une jeune sœur qui mourut précocement.
Il fit ses études chez les Jésuites, et suivit les cours du séminaire à l'âge de 18 ans.
Pendant les troubles dus à l'invasion française, à partir du 1er juin 1796, il se donnera entièrement aux soins des malades et des grands blessés, au sein d'une Fraternité évangélique pour les hôpitaux.
Sacerdoce
Gaspard fut ordonné prêtre le 20 Septembre 1800 et fonda immédiatement un Oratoire destiné à la formation Chrétienne des jeunes, la Cohorte Mariale qui sera supprimé en 1807 par Napoléon.
Ne pouvant agir comme il le souhaitait, il mit toute son énergie dans la direction spirituelle de la communauté fondée par Sainte Madeleine de Canossa.
Là, il rencontra Léopoldine Naudet, qu'il aida à fonder les Sœurs de la Sainte Famille, ainsi que Téodora Campostrini 1 pour sa Fondation des Sœurs Minimes de Notre-Dame des Douleurs.
Il recevait fréquemment des aspirants au Sacerdoce auxquels il donnait une formation spirituelle solide.
C'est ainsi que l'Évêque lui confia la direction des séminaristes.
Gaspard y enseigna l'attachement profond et inconditionnel au Pape (lequel était prisonnier de Napoléon à cette époque) première pierre de l'Église.
Le séminaire, qui traversait une crise profonde, fut ainsi redressé, à la lumière de l'Évangile et des réformes de son directeur.
Fin de vie
Atteint de la fièvre miliaire 2, il en reste malade pendant tout le restant de sa vie.
Toutefois, même du fond de son lit, il aidait tous les Fondateurs d'œuvres charitables, comme le Bienheureux Charles Steeb.
Au lendemain de l'abdication de Napoléon, en 1814, Gaspard, désireux de lancer des missions populaires, fonda à son tour une Congrégation, le 14 Novembre 1816 : les Stigmatins 3, destinée à promouvoir la dévotion à la Passion du Christ.
En Décembre 1817, le Pape Pie VII le nomma Missionnaire Apostolique, malgré l'opposition du gouvernement autrichien, ce qui ne l'empêcha pas de prêcher et d'assurer la catéchèse d'un nombre grandissant de fidèles.
Sa santé déclinait de jour en jour, il subit de très nombreuses interventions, et souffrit énormément en plein accord avec son engagement.
Le 12 juin 1853, il répondait à l'infirmier qui s'occupait de lui et lui demandait ce dont il avait besoin :
« J'ai besoin de souffrir », avant de s'éteindre.
Béatification - Canonisation
Gaspard Bertoni a été Béatifié le 1er Novembre 1975 par le Pape Paul VI,
et Canonisé le 1er Novembre 1989 par le Pape Saint Jean-Paul II.
Sa Fête a été fixée au 12 Juin.
Source
Autres Saints du Jour
Saint Arsène de Konev
Fondateur d'un monastère dans l'ile de Konev (✝ 1447)
Saint Basilide
martyr à Lorium (date ?)
Saint Bassien et Saint Jonas
(✝ 1561)
Saint Christian
évêque (✝ 1138)
Saint Chrodobalde
Prévôt de l'abbaye de Marchiennes (7ème s.)
Saint Eskill
Evêque et martyr en Suède (✝ 1069)
Saint Etienne de Komel
(✝ 1542)
Bienheureuse Floride
abbesse clarisse en Italie (✝ 1767)
Saints Galène et Valère
(2ème s.)
Saint Gaspare Bertoni
Fondateur de la Congrégation des saints stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ (✝ 1853)
Saint Gerbaud
Évêque de Chalon-sur-Saône (✝ 885)
Bienheureuse Hildegarde Burjan
fondatrice des Sœurs de la Caritas Socialis (✝ 1933)
Bienheureux Laurent-Marie Salvi
prêtre de la Congrégation de la Passion (✝ 1856)
Saint Léon III
Pape (96 ème) de 795 à 816 (✝ 816)
Bienheureuse Maria Candida dell'Eucaristia
Carmélite italienne (✝ 1949)
Bienheureuse Mercédès Marie de Jésus Molina
Fondatrice de la Congrégation de Santa Mariana de Jésus en Equateur (✝ 1883)
Vénérable Nicola D'Onofrio
religieux camillien (✝ 1964)
Saint Odolf
évangélisateur de la Frise (✝ 840)
Saint Olympius
Evêque d'Enos (✝ v. 343)
Saint Onuphre
Anachorète en Egypte (✝ 400)
Saint Pierre
ermite (9ème s.)
Bienheureux Placide
abbé dans les Abruzzes (✝ 1248)
Marie du 85- Messages : 423
Date d'inscription : 23/12/2017
Age : 70
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- Message n°193
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mercredi 13 Juin 2018
Fête de Saint Antoine de Padoue, Religieux de Saint-François, Docteur de l’Église (1195-1231).
Fête de Saint Antoine de Padoue, Religieux de Saint-François, Docteur de l’Église (1195-1231).
Frère mineur, docteur de l'Église ( 1231)
Saint Antoine, sculpture de Martin Dama reproduction interdite!
Né à Lisbonne, ce contemporain de saint François d'AssiseCliquer s'appelait en réalité Fernando.
De famille noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il fut ordonné prêtre.
En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d'Antoine. Il désirait lui aussi aller au Maroc afin d'y mourir martyr.
Tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe.
En 1221, il est à Assise au chapitre de l'Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien.
Ayant remplacé 'au pied levé' un prédicateur empêché, il étonne ses frères qui, désormais, l'envoient prêcher plutôt que de balayer.
Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges.
A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire.
C'est aussi dans cette ville qu'il retrouva miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume pour lui faire retrouver les objets perdus. En 1229, il est élu provincial de l'Italie du Nord.
La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231.
C'est là qu'il meurt d'épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue.
Il est "Docteur de l'Église", mais la piété populaire préfère en lui l'intercesseur efficace.
Il a été nommé saint patron du Portugal en 1934 par le pape Pie XI.
Site officiel de saint Antoine de Padoue. Cliquer
- vidéo KTO:
Père Valentin Strappazzon et frère Bernard Cerles, auteurs d'ouvrages sur le saint de Padoue (webTV de la CEF)
- Les Franciscains s’installent aussi à Limoges... très modestement.
Saint Antoine de Padoue vient et réside quelque temps à Limoges. Il prêche en Limousin et va fonder le couvent des frères mineurs à Brive. (Les ordres mendiants et militaires - diocèse de Limoges)
- Antoine dit de Padoue (1195-1231) Natif du Portugal, il fut un très grand prédicateur franciscain, canonisé dès 1232 mais déclaré docteur de l'Église seulement en 1946.
Son culte, qui se développe largement à partir du XVIe siècle, se répand plus tardivement dans le Poitou, à la fin du XIXe, sous l'impulsion notamment des prédicateurs capucins: la célébration solennelle à Saint-Porchaire de Poitiers, en 1893, en est une date clé.
Il est généralement représenté tenant un livre sur lequel repose l'Enfant Jésus.
Vêtu de la bure, les reins ceints d'une corde - de là le nom des Cordeliers autrefois donné aux franciscains - il est couvert du manteau brun à capuchon. (diocèse de Poitiers)
- La catéchèse de l'audience générale du 10 février 2010 a été consacrée à "l'un des saints les plus populaires de l'Église catholique", canonisé en 1232 par Grégoire IX. Cliquer
Saint Antoine "a fortement contribué au développement de la spiritualité franciscaine grâce à sa grande intelligence, à son sens de l'équilibre, à son zèle apostolique et à sa ferveur mystique...
Il fut l'un des premiers grands théologiens des Frères Mineurs pour ne pas dire le premier".
Saint Antoine a composé un cycle de sermons pour le dimanche, un autre consacré aux saints, proposant ainsi un parcours spirituel tellement riche que Pie XII le proclama en 1946 Docteur de l'Église, en lui attribuant le titre de Docteur évangélique car ses semons reprenaient toute la fraîcheur et la beauté de l'Évangile".
Dit de Padoue ou de Lisbonne, Antoine définit la prière "comme une relation d'amitié où l'homme dialogue avec le Seigneur", l'articulant en quatre dispositions indispensables: ouvrir avec confiance son cœur à Dieu, lui parler avec affection, lui confier nos attentes, le louer et le remercier.
Cet enseignement résume la théologie franciscaine, "la centralité de l'amour divin qui s'ouvre à la sphère affective et à la volonté cordiale, qui est aussi source d'un connaissance spirituelle qui dépasse toutes les connaissances".
Le Docteur évangélique, a ajouté Benoît XVI, connaissait bien les défauts de la nature humaine, et "la tendance à tomber dans le péché.
Il exhortait sans cesse à combattre l'inclination à l'avidité, à l'orgueil et à l'impureté...
Au début du XIII siècle, dans un contexte de renaissance des villes et du commerce, le nombre des personnes insensibles aux pauvres s'accroissait.
Ainsi invitait-il les fidèles à rechercher l'amitié des pauvres et la véritable richesse, celle du cœur".
Cet enseignement "est tout aussi valable aujourd'hui, face à la crise économique, aux inégalités qui appauvrissent tant de personnes et accroissent la pauvreté.
Puis le Pape a souligné un autre des aspects saillants de la théologie franciscaine, le christocentrisme, qui "invite à réfléchir aux mystères de l'humanité du Seigneur, principalement la Nativité et la Crucifixion.
"La vue du Crucifié inspirait à Antoine une immense gratitude envers Dieu, mais aussi de l'estime pour la dignité de la personne humaine, grâce à laquelle croyant comme incroyant peut trouver un sens enrichissant à sa vie".
Le Saint-Père a rappelé "l'importance du crucifix pour notre culture et pour l'humanisme découlant de la foi chrétienne...
C'est parce que Dieu nous considère importants que nous devons être dignes des souffrances du Christ".
Le Pape a conclu en sollicitant l'intercession de saint Antoine en faveur de l'Église, et en particulier des prédicateurs.
"Suivant son exemple, puissent-ils unir ensemble une saine doctrine, une piété sincère et rigueur de discours.
En cette Année sacerdotale, prions afin que prêtres et diacres accomplissent leur ministère avec conscience, annonçant en l'actualisation la Parole de Dieu auprès des fidèles, surtout dans les homélies liturgiques". (source: VIS 100210 540)
Mémoire de saint Antoine, prêtre et docteur de l’Église. Né à Lisbonne, il était chanoine régulier lorsqu’il entra dans l’Ordre des Mineurs, récemment fondé.
Il pensait aller chez les peuples d’Afrique pour propager la foi, mais c’est en Italie et dans le midi de la France qu’il exerça avec beaucoup de fruits le ministère de la prédication, en attirant un grand nombre à la vraie doctrine. Il écrivit des sermons pénétrés de doctrine et de douceur et, sur l’ordre de saint François, enseigna à ses frères la théologie à Padoue, où il mourut en 1231.
Martyrologe romain
'Le buis qui ne monte pas en hauteur, ne porte pas de fruits comestibles. Mais il reste toujours vert et ressemble ainsi aux chrétiens qui gardent la foi comme perpétuelle verdure. En effet le mot vert s’applique à celui qui garde sa vertu.'
Sermon de saint Antoine
Saint Antoine, sculpture de Martin Dama reproduction interdite!
Né à Lisbonne, ce contemporain de saint François d'AssiseCliquer s'appelait en réalité Fernando.
De famille noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il fut ordonné prêtre.
En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d'Antoine. Il désirait lui aussi aller au Maroc afin d'y mourir martyr.
Tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe.
En 1221, il est à Assise au chapitre de l'Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien.
Ayant remplacé 'au pied levé' un prédicateur empêché, il étonne ses frères qui, désormais, l'envoient prêcher plutôt que de balayer.
Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges.
A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire.
C'est aussi dans cette ville qu'il retrouva miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume pour lui faire retrouver les objets perdus. En 1229, il est élu provincial de l'Italie du Nord.
La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231.
C'est là qu'il meurt d'épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue.
Il est "Docteur de l'Église", mais la piété populaire préfère en lui l'intercesseur efficace.
Il a été nommé saint patron du Portugal en 1934 par le pape Pie XI.
Site officiel de saint Antoine de Padoue. Cliquer
- vidéo KTO:
Père Valentin Strappazzon et frère Bernard Cerles, auteurs d'ouvrages sur le saint de Padoue (webTV de la CEF)
- Les Franciscains s’installent aussi à Limoges... très modestement.
Saint Antoine de Padoue vient et réside quelque temps à Limoges. Il prêche en Limousin et va fonder le couvent des frères mineurs à Brive. (Les ordres mendiants et militaires - diocèse de Limoges)
- Antoine dit de Padoue (1195-1231) Natif du Portugal, il fut un très grand prédicateur franciscain, canonisé dès 1232 mais déclaré docteur de l'Église seulement en 1946.
Son culte, qui se développe largement à partir du XVIe siècle, se répand plus tardivement dans le Poitou, à la fin du XIXe, sous l'impulsion notamment des prédicateurs capucins: la célébration solennelle à Saint-Porchaire de Poitiers, en 1893, en est une date clé.
Il est généralement représenté tenant un livre sur lequel repose l'Enfant Jésus.
Vêtu de la bure, les reins ceints d'une corde - de là le nom des Cordeliers autrefois donné aux franciscains - il est couvert du manteau brun à capuchon. (diocèse de Poitiers)
- La catéchèse de l'audience générale du 10 février 2010 a été consacrée à "l'un des saints les plus populaires de l'Église catholique", canonisé en 1232 par Grégoire IX. Cliquer
Saint Antoine "a fortement contribué au développement de la spiritualité franciscaine grâce à sa grande intelligence, à son sens de l'équilibre, à son zèle apostolique et à sa ferveur mystique...
Il fut l'un des premiers grands théologiens des Frères Mineurs pour ne pas dire le premier".
Saint Antoine a composé un cycle de sermons pour le dimanche, un autre consacré aux saints, proposant ainsi un parcours spirituel tellement riche que Pie XII le proclama en 1946 Docteur de l'Église, en lui attribuant le titre de Docteur évangélique car ses semons reprenaient toute la fraîcheur et la beauté de l'Évangile".
Dit de Padoue ou de Lisbonne, Antoine définit la prière "comme une relation d'amitié où l'homme dialogue avec le Seigneur", l'articulant en quatre dispositions indispensables: ouvrir avec confiance son cœur à Dieu, lui parler avec affection, lui confier nos attentes, le louer et le remercier.
Cet enseignement résume la théologie franciscaine, "la centralité de l'amour divin qui s'ouvre à la sphère affective et à la volonté cordiale, qui est aussi source d'un connaissance spirituelle qui dépasse toutes les connaissances".
Le Docteur évangélique, a ajouté Benoît XVI, connaissait bien les défauts de la nature humaine, et "la tendance à tomber dans le péché.
Il exhortait sans cesse à combattre l'inclination à l'avidité, à l'orgueil et à l'impureté...
Au début du XIII siècle, dans un contexte de renaissance des villes et du commerce, le nombre des personnes insensibles aux pauvres s'accroissait.
Ainsi invitait-il les fidèles à rechercher l'amitié des pauvres et la véritable richesse, celle du cœur".
Cet enseignement "est tout aussi valable aujourd'hui, face à la crise économique, aux inégalités qui appauvrissent tant de personnes et accroissent la pauvreté.
Puis le Pape a souligné un autre des aspects saillants de la théologie franciscaine, le christocentrisme, qui "invite à réfléchir aux mystères de l'humanité du Seigneur, principalement la Nativité et la Crucifixion.
"La vue du Crucifié inspirait à Antoine une immense gratitude envers Dieu, mais aussi de l'estime pour la dignité de la personne humaine, grâce à laquelle croyant comme incroyant peut trouver un sens enrichissant à sa vie".
Le Saint-Père a rappelé "l'importance du crucifix pour notre culture et pour l'humanisme découlant de la foi chrétienne...
C'est parce que Dieu nous considère importants que nous devons être dignes des souffrances du Christ".
Le Pape a conclu en sollicitant l'intercession de saint Antoine en faveur de l'Église, et en particulier des prédicateurs.
"Suivant son exemple, puissent-ils unir ensemble une saine doctrine, une piété sincère et rigueur de discours.
En cette Année sacerdotale, prions afin que prêtres et diacres accomplissent leur ministère avec conscience, annonçant en l'actualisation la Parole de Dieu auprès des fidèles, surtout dans les homélies liturgiques". (source: VIS 100210 540)
Mémoire de saint Antoine, prêtre et docteur de l’Église. Né à Lisbonne, il était chanoine régulier lorsqu’il entra dans l’Ordre des Mineurs, récemment fondé.
Il pensait aller chez les peuples d’Afrique pour propager la foi, mais c’est en Italie et dans le midi de la France qu’il exerça avec beaucoup de fruits le ministère de la prédication, en attirant un grand nombre à la vraie doctrine. Il écrivit des sermons pénétrés de doctrine et de douceur et, sur l’ordre de saint François, enseigna à ses frères la théologie à Padoue, où il mourut en 1231.
Martyrologe romain
'Le buis qui ne monte pas en hauteur, ne porte pas de fruits comestibles. Mais il reste toujours vert et ressemble ainsi aux chrétiens qui gardent la foi comme perpétuelle verdure. En effet le mot vert s’applique à celui qui garde sa vertu.'
Sermon de saint Antoine
Saint Antoine est célèbre par l'apparition de l'Enfant Jésus, qui vint un jour se mettre entre ses bras.
Source
Cliquer
Saint Antoine de Padoue et la mule
Un jour, Saint Antoine de Padoue (1195-1231) fait un sermon sur l'Eucharistie.
Il se trouvait à Bourges, en 1225, prêchant contre les hérésies des Albigeois. Le débat portait donc sur la Présence Réelle de Jésus dans l'Hostie Consacrée.
Un Juif nommé Zacharie le Gaillard l'interrompt en s'écriant :
-"Je n'y crois pas ! Je voudrais voir !"
Saint Antoine de Padoue le regarde alors calmement et lui demande la chose suivante :
-"Si ta mule se prosterne devant l'Eucharistie, croiras-tu ?"
Zacharie lui répond :
-"Pour sûr !"
Avec malice, il ajoute même ceci :
-"Pendant deux jours, je ne donnerai rien à manger à ma mule. Le troisième, je l'amènerai ici sur le champ de foire.
On mettra d'un côté de l'avoine fraîche, et de l'autre tu lui présenteras l'Hostie. Si elle refuse son avoine et s'agenouille devant l'Hostie, je croirai.”
Saint Antoine lui répond alors :
-"Marché conclu. Toutefois, que l'on sache ceci : si la mule ne s'agenouille pas, ce sera à cause de mes péchés".
Ce défit surprenant fait très vite le tour de la ville, et dès lors qu'ils sont mis au courant, les gens attendent avec beaucoup d'impatience de voir ce qui va se passer.
Le jour en question, tous les magasins de la ville sont fermés et les rues sont désertes.
Tout le monde s'est donné rendez-vous au champ de foire. Zacharie apparaît alors, tirant sa mule qui a jeûné.
Un valet prépare l'avoine et, tout à coup, une procession venue de l'église s'avance vers Zacharie.
Saint Antoine marche à l'arrière en portant le Saint-Sacrement. Saint Antoine sortit de l'église avec la Sainte Eucharistie et s'exclama :
« Au moins et par la vertu de ton Créateur, que, malgré mon indignité, je tiens réellement présent ici dans mes mains, je t'ordonne de venir sans tarder t'incliner humblement devant Lui».
En même temps, on présenta l'avoine à l'animal affamé.
Mais l'animal, devant la foule rassemblée pour l'occasion allait-il s’incliner devant l'Hostie, pliant les jarrets comme agenouillé?
Lorsque le célèbre Saint arrive à la hauteur de Zacharie, ce dernier place sa mule exactement entre l'avoine et l'Hostie, et la lâche.
On n'entend pas une mouche voler. Tous les regards sont braqués sur l'animal. Que va-t-il se passer ? Que va faire la mule?
Et bien figurez-vous que la bête n'hésite pas. Sans même regarder l'avoine, elle s'avance vers l'Hostie, s'arrête à distance respectueuse, s'agenouille devant l'ostensoir et s'immobilise dans une sorte d'adoration, ses grands yeux noirs fixés sur l'Hostie !
Zacharie tombe alors à genoux auprès d'elle et se frappe à grands coups sa poitrine tandis que la foule, avec une très grande ferveur, entonne le Magnificat.
Signalons qu'à l'église Saint Pierre le Guillard (à Bourges), on peut voir un bloc de pierre et un tableau du XIVème siècle qui conservent l'image d'une mule agenouillée.
Située place Clamecy, cette église fut consacrée en 1230 (très peu de temps après le miracle) par l'Archevêque Simon de Seuly.
Une légende du 16ème siècle rapporte que cette église fut bâtie aux frais du juif Zacharie Guillard dont la mule s’était agenouillée devant Saint Antoine.
Outre une conversion, ce Zacharie fut donc particulièrement reconnaissant. Bien entendu, la Foi compte beaucoup, dans ce domaine, et on ne peut forcer personne à croire.
Toutefois, on peut remarquer que si une simple mule s’est s’inclinée devant la présence de Dieu dans le Saint-Sacrement, alors tout homme devrait pouvoir en faire autant !
Jean Marc Lopez.
Un jour, Saint Antoine de Padoue (1195-1231) fait un sermon sur l'Eucharistie.
Il se trouvait à Bourges, en 1225, prêchant contre les hérésies des Albigeois. Le débat portait donc sur la Présence Réelle de Jésus dans l'Hostie Consacrée.
Un Juif nommé Zacharie le Gaillard l'interrompt en s'écriant :
-"Je n'y crois pas ! Je voudrais voir !"
Saint Antoine de Padoue le regarde alors calmement et lui demande la chose suivante :
-"Si ta mule se prosterne devant l'Eucharistie, croiras-tu ?"
Zacharie lui répond :
-"Pour sûr !"
Avec malice, il ajoute même ceci :
-"Pendant deux jours, je ne donnerai rien à manger à ma mule. Le troisième, je l'amènerai ici sur le champ de foire.
On mettra d'un côté de l'avoine fraîche, et de l'autre tu lui présenteras l'Hostie. Si elle refuse son avoine et s'agenouille devant l'Hostie, je croirai.”
Saint Antoine lui répond alors :
-"Marché conclu. Toutefois, que l'on sache ceci : si la mule ne s'agenouille pas, ce sera à cause de mes péchés".
Ce défit surprenant fait très vite le tour de la ville, et dès lors qu'ils sont mis au courant, les gens attendent avec beaucoup d'impatience de voir ce qui va se passer.
Le jour en question, tous les magasins de la ville sont fermés et les rues sont désertes.
Tout le monde s'est donné rendez-vous au champ de foire. Zacharie apparaît alors, tirant sa mule qui a jeûné.
Un valet prépare l'avoine et, tout à coup, une procession venue de l'église s'avance vers Zacharie.
Saint Antoine marche à l'arrière en portant le Saint-Sacrement. Saint Antoine sortit de l'église avec la Sainte Eucharistie et s'exclama :
« Au moins et par la vertu de ton Créateur, que, malgré mon indignité, je tiens réellement présent ici dans mes mains, je t'ordonne de venir sans tarder t'incliner humblement devant Lui».
En même temps, on présenta l'avoine à l'animal affamé.
Mais l'animal, devant la foule rassemblée pour l'occasion allait-il s’incliner devant l'Hostie, pliant les jarrets comme agenouillé?
Lorsque le célèbre Saint arrive à la hauteur de Zacharie, ce dernier place sa mule exactement entre l'avoine et l'Hostie, et la lâche.
On n'entend pas une mouche voler. Tous les regards sont braqués sur l'animal. Que va-t-il se passer ? Que va faire la mule?
Et bien figurez-vous que la bête n'hésite pas. Sans même regarder l'avoine, elle s'avance vers l'Hostie, s'arrête à distance respectueuse, s'agenouille devant l'ostensoir et s'immobilise dans une sorte d'adoration, ses grands yeux noirs fixés sur l'Hostie !
Zacharie tombe alors à genoux auprès d'elle et se frappe à grands coups sa poitrine tandis que la foule, avec une très grande ferveur, entonne le Magnificat.
Signalons qu'à l'église Saint Pierre le Guillard (à Bourges), on peut voir un bloc de pierre et un tableau du XIVème siècle qui conservent l'image d'une mule agenouillée.
Située place Clamecy, cette église fut consacrée en 1230 (très peu de temps après le miracle) par l'Archevêque Simon de Seuly.
Une légende du 16ème siècle rapporte que cette église fut bâtie aux frais du juif Zacharie Guillard dont la mule s’était agenouillée devant Saint Antoine.
Outre une conversion, ce Zacharie fut donc particulièrement reconnaissant. Bien entendu, la Foi compte beaucoup, dans ce domaine, et on ne peut forcer personne à croire.
Toutefois, on peut remarquer que si une simple mule s’est s’inclinée devant la présence de Dieu dans le Saint-Sacrement, alors tout homme devrait pouvoir en faire autant !
Jean Marc Lopez.
Extrait Biographique et Prières
Chapelle Saint Antoine de Padoue
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- Message n°194
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Jeudi 14 Juin 2018
Fête de Saint Élisée, Prophète de l'Ancien Testament (IXème siècle av. JC).
Fête de Saint Élisée, Prophète de l'Ancien Testament (IXème siècle av. JC).
Disciple et successeur d'Elie (9ème s. av. J.C.)Cliquer
Fils de Shafath, prophète de l'ancienne Loi, disciple et successeur du Prophète Élie, il exerça son ministère dans le Royaume du Nord, revendiquant avec courage la fidélité au Dieu unique d'Israël, face aux cultes païens de Baal et d'Astarté qui se répandaient depuis la scission du Peuple de Dieu en un royaume de Juda et un royaume d'Israël.
le saint prophète Elisée'tu consacreras Élisée, fils de Shafate, comme prophète pour te succéder.'
19 'Élie s'en alla. Il trouva Élisée, fils de Shafate, en train de labourer.
Il avait à labourer douze arpents, et il en était au douzième. Élie passa près de lui et jeta vers lui son manteau.'
20 'Alors Élisée quitta ses bœufs, courut derrière Élie, et lui dit:
«Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai.»
Élie répondit:
«Va-t'en, retourne là-bas! Je n'ai rien fait.»'
21 'Alors Élisée s'en retourna; mais il prit la paire de bœufs pour les immoler, les fit cuire avec le bois de l'attelage, et les donna à manger aux gens. Puis il se leva, partit à la suite d'Élie et se mit à son service.'
(1er livre des Rois, chap 19)Cliquer
Jésus, en sa première prédication dans la synagogue de Nazareth, fait référence à la fois à Élie et à Élisée.
Il rappelle la compassion d'Élie pour la veuve qui vivait à Sarepta et la guérison, par le ministère d'Élisée, de Naaman le Syrien: deux païens auxquels le Dieu d'Israël fait accueil et miséricorde (Luc 4. 25-30).Cliquer
A lire
Pour chanter le saint prophète Elisée dans la tradition byzantine par Éliane Poirot
Cliquer
Fils de Shafath, prophète de l'ancienne Loi, disciple et successeur du Prophète Élie, il exerça son ministère dans le Royaume du Nord, revendiquant avec courage la fidélité au Dieu unique d'Israël, face aux cultes païens de Baal et d'Astarté qui se répandaient depuis la scission du Peuple de Dieu en un royaume de Juda et un royaume d'Israël.
le saint prophète Elisée'tu consacreras Élisée, fils de Shafate, comme prophète pour te succéder.'
19 'Élie s'en alla. Il trouva Élisée, fils de Shafate, en train de labourer.
Il avait à labourer douze arpents, et il en était au douzième. Élie passa près de lui et jeta vers lui son manteau.'
20 'Alors Élisée quitta ses bœufs, courut derrière Élie, et lui dit:
«Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai.»
Élie répondit:
«Va-t'en, retourne là-bas! Je n'ai rien fait.»'
21 'Alors Élisée s'en retourna; mais il prit la paire de bœufs pour les immoler, les fit cuire avec le bois de l'attelage, et les donna à manger aux gens. Puis il se leva, partit à la suite d'Élie et se mit à son service.'
(1er livre des Rois, chap 19)Cliquer
Jésus, en sa première prédication dans la synagogue de Nazareth, fait référence à la fois à Élie et à Élisée.
Il rappelle la compassion d'Élie pour la veuve qui vivait à Sarepta et la guérison, par le ministère d'Élisée, de Naaman le Syrien: deux païens auxquels le Dieu d'Israël fait accueil et miséricorde (Luc 4. 25-30).Cliquer
A lire
Pour chanter le saint prophète Elisée dans la tradition byzantine par Éliane Poirot
Cliquer
Commémoraison de saint Élisée. Disciple d’Élie, il fut prophète en Israël au temps du roi Joram jusqu’aux jours de Joas, au IXe siècle avant le Christ.
S’il n’a pas laissé d’oracles écrits, il a cependant annoncé le salut pour tous les hommes en accomplissant des miracles en faveur d’étrangers. Sa tombe était vénérée à Samarie.
Martyrologe romain
S’il n’a pas laissé d’oracles écrits, il a cependant annoncé le salut pour tous les hommes en accomplissant des miracles en faveur d’étrangers. Sa tombe était vénérée à Samarie.
Martyrologe romain
Source
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Vendredi 15 Juin 2018
Fête du Bienheureux Louis-Marie Palazzolo, Prêtre, Fondateur des Congrégations des « Frères de la Sainte-Famille » et des « Sœurs des pauvres » (1827-1886).
Fête du Bienheureux Louis-Marie Palazzolo, Prêtre, Fondateur des Congrégations des « Frères de la Sainte-Famille » et des « Sœurs des pauvres » (1827-1886).
L'Evangile de la charité - Appelés à être dans le monde signe de la miséricorde de Dieu et de sa prédilection pour les petits et les pauvres - Louis Marie Palazzolo: un apôtre sur les routes de la charité (en italien)Cliquer
Louis M. Palazzolo naît à Bergame le 10 décembre 1827, dans une famille riche en biens et en culture; dès son enfance il exprime une sensibilité particulière envers les plus pauvres et les défavorisés, sensibilité qui augmente au fil des années et qui porte sa mère à exclamer anxieusement: ce fils à moi va mourir sans-le-sou.
Devenu prêtre le 23 juin 1850, l’Abbé Louis a devant lui de nombreuses possibilités d’exercer son ministère: il peut approfondir ses études, devenir un bon orateur ou un musicien expérimenté.
Au contraire, il choisit de dépenser à pleines mains son enthousiasme de jeune prêtre dans le patronage de Rue de la Foppa, une impasse périphérique et très pauvre de la ville; ici, dès que sa mère meurt, il transfère définitivement même sa maison, décidé à “faire famille avec les pauvres”.
À partir de cet instant il s’agit pour lui d’une ouverture continuelle à des situations toujours nouvelles de besoin, que son Évêque et la vie elle-même lui présentent.
Palazzolo est un homme d’intelligence éveillée et créative, de volonté tenace, avec une bonne capacité de risquer, avec un grand équilibre.
Dans son amour passionné à Dieu et aux pauvres il sait trouver des modalités d’intervention capables de résoudre des situations d’une façon innovatrice et respectueuse de la dignité de la personne.
Aux nombreux collaborateurs qu’il intéresse peu à peu il demande avec insistance ce que, par ailleurs, lui aussi il vit: humilité de cœur et simplicité de vie, parce que humilité et simplicité font sentir le pauvre “une personne accueillie et aimée”.
Le programme opérationnel qui s’annonce peu à peu, se condense dans une de ses phrases fortes et efficaces:
“Je cherche et recueille le rebut de tous les autres, car là où d’autres pourvoient ils le font beaucoup mieux de ce que je pourrais faire, mais là où d’autres n’arrivent pas, j’essaye de faire quelque chose, comme je peux”.
L’expérience spirituelle de Palazzolo se distingue par une obéissance totale à l’appel de Christ à être “comme Lui, le Christ Crucifié, Nu sur la croix”; pour cela l’Abbé Louis, grandi dans l’aisance, choisit de vivre dans la pauvreté absolue, en sérénité d’esprit et dans l’abandon confiant à la Providence: ceux-ci sont les points principaux d’une existence qui se décline sur la seule loi de l’amour et du don “sans retours”.
Dans son apostolat, vue l’augmentation des demandes d’aide, l’abbé Louis cherche à multiplier cœur et bras.
Ainsi il commence une congrégation religieuse masculine, les Frères de la Sainte Famille, pour les orphelins rassemblés dans ses maisons de Torre Boldone et Lallio; malgré la bonne volonté et la sainteté de quelques-uns de ses membres, parmi lesquels le premier “frère” Battista Leidi, cette expérience ne verra pas les développements espérés.
Une rencontre vraiment heureuse et guidée par la Providence, est, au contraire, celle avec Thérèse Gabrieli, une jeune institutrice que son directeur spirituel lui a recommandée en tant que femme de grande vertu, sagesse et sensibilité envers les pauvres.
À elle Palazzolo propose de partager son aventure de charité. Thérèse accepte, dans la foi et dans le mystère, une telle proposition et pendant la nuit du 22 mai 1869, elle prononce sa consécration à Dieu, commençant ainsi la famille des Sœurs des Pauvres.
Pendant des jours de retraite à Rome, à la fin de juin 1869, l’abbé Louis contemple avec une profonde émotion “Jésus qui meurt nu sur la croix par amour des êtres humains”.
Cela renforce sa décision de répondre à un tel amour L’imitant dans le choix d’une pauvreté radicale et d’un dévouement sans réserves aux plus pauvres et abandonnés par tout le monde, dans lesquels il voit, sert et aime Jésus Christ lui-même.
L’abbé Louis Palazzolo meurt le 15 juin 1886 et est proclamé Bienheureux le 19 mars 1963 par son compatriote et estimateur, Pape Jean XXIII - homélie en italien.Cliquer
Cliquer
Note: Normalement votre moteur de recherche vous donne la traduction en Français!!
À Bergame en Lombardie, l’an 1886, le bienheureux Louis-Marie Palazzolo, prêtre, fondateur des Congrégations des Frères de la Sainte-Famille et des Sœurs “Poverelle”.
Martyrologe romain
“Qu’il est bon
notre cher Jésus d’amour,
Jésus de miséricorde,
Jésus compatissant,
Jésus vraiment amoureux des êtres humains”.
Abbé Louis Palazzolo
Louis M. Palazzolo naît à Bergame le 10 décembre 1827, dans une famille riche en biens et en culture; dès son enfance il exprime une sensibilité particulière envers les plus pauvres et les défavorisés, sensibilité qui augmente au fil des années et qui porte sa mère à exclamer anxieusement: ce fils à moi va mourir sans-le-sou.
Devenu prêtre le 23 juin 1850, l’Abbé Louis a devant lui de nombreuses possibilités d’exercer son ministère: il peut approfondir ses études, devenir un bon orateur ou un musicien expérimenté.
Au contraire, il choisit de dépenser à pleines mains son enthousiasme de jeune prêtre dans le patronage de Rue de la Foppa, une impasse périphérique et très pauvre de la ville; ici, dès que sa mère meurt, il transfère définitivement même sa maison, décidé à “faire famille avec les pauvres”.
À partir de cet instant il s’agit pour lui d’une ouverture continuelle à des situations toujours nouvelles de besoin, que son Évêque et la vie elle-même lui présentent.
Palazzolo est un homme d’intelligence éveillée et créative, de volonté tenace, avec une bonne capacité de risquer, avec un grand équilibre.
Dans son amour passionné à Dieu et aux pauvres il sait trouver des modalités d’intervention capables de résoudre des situations d’une façon innovatrice et respectueuse de la dignité de la personne.
Aux nombreux collaborateurs qu’il intéresse peu à peu il demande avec insistance ce que, par ailleurs, lui aussi il vit: humilité de cœur et simplicité de vie, parce que humilité et simplicité font sentir le pauvre “une personne accueillie et aimée”.
Le programme opérationnel qui s’annonce peu à peu, se condense dans une de ses phrases fortes et efficaces:
“Je cherche et recueille le rebut de tous les autres, car là où d’autres pourvoient ils le font beaucoup mieux de ce que je pourrais faire, mais là où d’autres n’arrivent pas, j’essaye de faire quelque chose, comme je peux”.
L’expérience spirituelle de Palazzolo se distingue par une obéissance totale à l’appel de Christ à être “comme Lui, le Christ Crucifié, Nu sur la croix”; pour cela l’Abbé Louis, grandi dans l’aisance, choisit de vivre dans la pauvreté absolue, en sérénité d’esprit et dans l’abandon confiant à la Providence: ceux-ci sont les points principaux d’une existence qui se décline sur la seule loi de l’amour et du don “sans retours”.
Dans son apostolat, vue l’augmentation des demandes d’aide, l’abbé Louis cherche à multiplier cœur et bras.
Ainsi il commence une congrégation religieuse masculine, les Frères de la Sainte Famille, pour les orphelins rassemblés dans ses maisons de Torre Boldone et Lallio; malgré la bonne volonté et la sainteté de quelques-uns de ses membres, parmi lesquels le premier “frère” Battista Leidi, cette expérience ne verra pas les développements espérés.
Une rencontre vraiment heureuse et guidée par la Providence, est, au contraire, celle avec Thérèse Gabrieli, une jeune institutrice que son directeur spirituel lui a recommandée en tant que femme de grande vertu, sagesse et sensibilité envers les pauvres.
À elle Palazzolo propose de partager son aventure de charité. Thérèse accepte, dans la foi et dans le mystère, une telle proposition et pendant la nuit du 22 mai 1869, elle prononce sa consécration à Dieu, commençant ainsi la famille des Sœurs des Pauvres.
Pendant des jours de retraite à Rome, à la fin de juin 1869, l’abbé Louis contemple avec une profonde émotion “Jésus qui meurt nu sur la croix par amour des êtres humains”.
Cela renforce sa décision de répondre à un tel amour L’imitant dans le choix d’une pauvreté radicale et d’un dévouement sans réserves aux plus pauvres et abandonnés par tout le monde, dans lesquels il voit, sert et aime Jésus Christ lui-même.
L’abbé Louis Palazzolo meurt le 15 juin 1886 et est proclamé Bienheureux le 19 mars 1963 par son compatriote et estimateur, Pape Jean XXIII - homélie en italien.Cliquer
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À Bergame en Lombardie, l’an 1886, le bienheureux Louis-Marie Palazzolo, prêtre, fondateur des Congrégations des Frères de la Sainte-Famille et des Sœurs “Poverelle”.
Martyrologe romain
“Qu’il est bon
notre cher Jésus d’amour,
Jésus de miséricorde,
Jésus compatissant,
Jésus vraiment amoureux des êtres humains”.
Abbé Louis Palazzolo
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AUTRES SAINTS DU JOUR
Sainte Germaine Cousin
Bienheureux Ange Clareno
Frère Mineur, chef des spirituels italiens ( 1337)
Frère Mineur, chef des spirituels italiens ( 1337)
Saint Augustin
Évêque d'Hippone, Docteur de l'Église ( 430)
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Sainte Barbe Cui Lianzhi
Martyre en Chine ( 1900)
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Sainte Bénilde
Martyre ( 853)
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Saint Bernard de Menthon
Archidiacre à Aoste (11ème s.)
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Saints Cassien et Grégoire
( 1492)
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Bienheureux Clemente Vismara
Prêtre italien Missionnaire à Burma ( 1988)
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Sainte Crescence
Martyrisée avec les Saints Guy et Modeste sous le règne de l'empereur Valérien (4ème s.)
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Saint Doulas
(4ème s.)
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Saint Ephrem de Serbie
Patriarche ( 1399)
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Bienheureux Grégoire Louis
Évêque de Bergame ( 1697)
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Saint Guy
Martyr ( 303)
Martyr ( 303)
Saint Hesyque
Martyr ( 304)
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Saint Hilarian d'Espalion
Martyr aveyronnais (8ème s.)
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Saint Isfrid
Évêque de Ratzbourg ( 1204)
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Saint Landelin
Abbé à Crespin, près de Valenciennes ( v. 686)
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Saint Lazare de Serbie
( 1389)
( 1389)
Saint Lothaire
Évêque de Sées ( 756)
Évêque de Sées ( 756)
Bienheureux Pierre Snow et Raoul Grimston
Martyrs en Angleterre ( 1598)
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Vénérable Thomas Choe Yang-Eop
Prêtre diocésain coréen ( 1861)
Prêtre diocésain coréen ( 1861)
Bienheureux Thomas Scryven
Martyr à Londres ( 1537)
Martyr à Londres ( 1537)
Saint Vougay
Évêque d'Armagh venu en Bretagne ( 585)
Évêque d'Armagh venu en Bretagne ( 585)
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- Message n°196
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Dimanche 17 Juin 2018
Fête de Saint Hervé, Ermite et Abbé en Bretagne ( 568).
Fête de Saint Hervé, Ermite et Abbé en Bretagne ( 568).
Saint Hervé
(VIe siècle)
Fils d'un barde anglais et d'une armoricaine, il naît aveugle, selon le souhait de sa mère qui voulait lui éviter de voir les tentations du monde.
Il se fit Ermite et bientôt des disciples vinrent à lui. Il les fixa à Plouvien mais refusa à la fois le titre d'Abbé et la Prêtrise par Humilité.
Il est enterré à Lanhouarneau et est le saint patron des bardes Bretons.
(VIe siècle)
Fils d'un barde anglais et d'une armoricaine, il naît aveugle, selon le souhait de sa mère qui voulait lui éviter de voir les tentations du monde.
Il se fit Ermite et bientôt des disciples vinrent à lui. Il les fixa à Plouvien mais refusa à la fois le titre d'Abbé et la Prêtrise par Humilité.
Il est enterré à Lanhouarneau et est le saint patron des bardes Bretons.
La statue de Saint-Hervé accompagné de son loup est posée sur le tombeau de Saint-Urfold.
Cliquer
A part saint Yves de Tréguier,Cliquer il n'est pas de saint aussi populaire que lui en Bretagne.
Il était né dans une famille de bardes. Aveugle depuis son jeune âge, guidé par un loup, selon la légende, il mena une vie de pèlerin.
Un jour cependant, il se fixa à Plouvien, puis à Lan-Houarneau (Herwan ou Hervé en breton) où il se consacra à Dieu pour en chanter les louanges dans le monastère qu'il y fonda.
Cliquer
"Saint Hervé est un saint du Léon, il naquit à l'aube du VIe siècle à Lanrioul en Plouzévédé.
Né aveugle, il apprit sur les genoux de sa mère le chant des psaumes et des hymnes, puis s'en fut à l'école de l'ermite Arzian.
Jeune homme, il se consacra à Dieu sous la houlette d'un moine de sa parenté, Urfold, à Lanrivoaré.
C'est là qu'un jour un loup tua l'âne avec lequel Guic'haran, le guide d'Hervé, labourait; sur l'injonction d'Hervé, le loup prit la place de l'âne et acheva le travail..." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Hervé)Cliquer
- Vidéo sur la webTV de la CEF Cliquer
Un internaute nous écrit:
"Selon la légende, Saint Hervé vivait avec ses loups à l'endroit qui s'appelle actuellement l'ermitage Saint-Hervé à Tréouergat (29290).
Il s'agit d'un petit bois où on peut encore trouver les traces une ancienne chapelle, d'un abri (sans doute celui de Saint Hervé), ainsi qu'une fontaine qui laisse toujours couler de l'eau.
Tout le monde ignore à quoi ressemblait cet endroit du temps de Saint Hervé, mais les traces manifestes sont troublantes.
Excepté son abri, la chapelle a été rasée ainsi que quelques autres murs alentours; seules les premières pierres décrivent le tracé des parois au sol. Joli petit endroit, fascinant par son mystère."
En Bretagne, au VIe siècle, saint Hervé, ermite. Ses yeux furent, dit-on, privés de la lumière terrestre dès sa naissance, mais ouverts à celle du paradis, dont il chantait les joies avec bonheur.
Martyrologe romain
Il était né dans une famille de bardes. Aveugle depuis son jeune âge, guidé par un loup, selon la légende, il mena une vie de pèlerin.
Un jour cependant, il se fixa à Plouvien, puis à Lan-Houarneau (Herwan ou Hervé en breton) où il se consacra à Dieu pour en chanter les louanges dans le monastère qu'il y fonda.
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"Saint Hervé est un saint du Léon, il naquit à l'aube du VIe siècle à Lanrioul en Plouzévédé.
Né aveugle, il apprit sur les genoux de sa mère le chant des psaumes et des hymnes, puis s'en fut à l'école de l'ermite Arzian.
Jeune homme, il se consacra à Dieu sous la houlette d'un moine de sa parenté, Urfold, à Lanrivoaré.
C'est là qu'un jour un loup tua l'âne avec lequel Guic'haran, le guide d'Hervé, labourait; sur l'injonction d'Hervé, le loup prit la place de l'âne et acheva le travail..." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Hervé)Cliquer
- Vidéo sur la webTV de la CEF Cliquer
Un internaute nous écrit:
"Selon la légende, Saint Hervé vivait avec ses loups à l'endroit qui s'appelle actuellement l'ermitage Saint-Hervé à Tréouergat (29290).
Il s'agit d'un petit bois où on peut encore trouver les traces une ancienne chapelle, d'un abri (sans doute celui de Saint Hervé), ainsi qu'une fontaine qui laisse toujours couler de l'eau.
Tout le monde ignore à quoi ressemblait cet endroit du temps de Saint Hervé, mais les traces manifestes sont troublantes.
Excepté son abri, la chapelle a été rasée ainsi que quelques autres murs alentours; seules les premières pierres décrivent le tracé des parois au sol. Joli petit endroit, fascinant par son mystère."
En Bretagne, au VIe siècle, saint Hervé, ermite. Ses yeux furent, dit-on, privés de la lumière terrestre dès sa naissance, mais ouverts à celle du paradis, dont il chantait les joies avec bonheur.
Martyrologe romain
Source
Biographie
Hyvarnion, barde renommé de l'île de Bretagne, est convié à la cour de Childebert [1], mais, pieux et chaste, la vie de cour ne lui convient pas.
Résolu à se consacrer totalement à Dieu, il retourne chez lui en passant par l'Armorique. Là, il rêve d'un futur mariage.
Décidé de se consacrer à Dieu il ne sait que penser quand un ange vient lui dire :
« Elle s'appelle Rivanone ; tu la rencontreras demain et tu la prendras comme épouse ; de votre union naîtra un grand serviteur de Dieu. » Il la rencontre et l’épouse.
Ni l'un ni l'autre ne voulant d’une vie commune, le lendemain des noces Rivanone dit à Hyvarnion :
« Si j'ai un fils je demande au Dieu tout puissant qu'il ne voie jamais la fausse et trompeuse lumière de ce monde », et avant de la quitter pour toujours, il lui répond :
« Oui ! Mais qu'il ait au moins la vision des splendeurs célestes. »
L'enfant naît aveugle. Quand Hervé atteint l'âge de sept ans, alors qu’il connaît par cœur tous les psaumes et les sept hymnes de l’Église les plus employées de son temps, Rivanone le confie à un saint moine.
Saint Hervé ne retrouve sa mère que des années plus tard et c'est pour l'assister dans ses derniers instants.
S'il est aveugle, comme le désirait Rivanone, Hervé est aussi barde comme Hyvarnion qui avait demandé que son fils ne cesse d'avoir la vision des splendeurs Célestes. C'est ainsi qu'il compose le magnifique Cantique du Paradis.
Son éducation terminée, Hervé part vivre en ermite mais il est vite rejoint par des disciples.
Guidé par son disciple Guiharan et escorté d’un loup qu’il avait apprivoisé [2], Hervé, chantant la beauté du Paradis, conduit sa Communauté qui, sillonnant la Bretagne, suit le soleil, pour finir par s’installer à Plouider qui deviendra Lanhouarneau (l’ermitage d’Hervé).
Toute sa vie, il refuse obstinément de recevoir le Sacerdoce, acceptant seulement d’être ordonné exorciste.
Bien qu’il fût aveugle, Hervé avait été lui-même l'architecte de sa petite église qu’il ne voulut jamais quitter.
Il s’y trouvait enfermé, trois jours avant sa mort, lorsque ses yeux s'ouvrirent tout à coup, et il se mit à chanter un dernier cantique :
« Je vois le Ciel ouvert, le Ciel ma patrie. Je veux m'y envoler. Je vois mon père et ma mère dans la gloire et la beauté ; je vois mes frères, les hommes de mon pays. Des chœurs d'Anges, portés sur leurs ailes, volent autour de leurs têtes, comme autant d'abeilles dans un champ de fleurs. »
Le troisième jour après cette vision, il appela sa nièce Christine qui se trouvait alors auprès de lui ; c'était une orpheline élevée par sa mère : « Prépare-moi une pierre pour oreiller et de la cendre pour couchette ; quand l'ange noir viendra me chercher, qu'il me trouve couché sur la cendre. »
Christine, tout en lui obéissant, lui dit : « Mon oncle, si vous m'aimez, demandez à Dieu que je vous suive sans tarder, comme la barque suit le courant. »
Elle fut exaucée : au moment où Hervé expirait, la petite Christine, se jetant à ses pieds, y mourut aussi.
Lorsqu'il meurt entouré de ses nombreux moines, tous peuvent entendre les chœurs Célestes entonner un hymne que leur saint père chantait depuis toujours [3].
Inhumé à Lanhouarneau (Finistère), son tombeau est vénéré par de grands concours de peuples.
Ses reliques, par crainte des Normands, sont recueillies dans la chapelle du château de Brest (878) ; mise dans une châsse d’argent, elles sont données par le duc Geoffroy [4] à l’Évêque de Nantes (1002) ; elles disparaissent de la Cathédrale de Nantes pendant la révolution française.
Source
Cantique du Paradis composé par Saint Hervé.
Jésus, qui vit aux cieux et règne près de Dieu, j’attends ton paradis car tu me l'as promis.
J'irai vers ta clarté, ô Christ ressuscité, je crois que ton regard ne peut me décevoir.
Plus d'ombre, plus de pleurs ni larmes, ni douleurs, Jésus, car près de toi tout n'est que paix, que joie !
Qu'à l'heure de ma mort ta voix me dise encore: Ami, dès aujourd'hui viens dans mon Paradis.
Jésus, comme il est grand le plaisir de l’âme quand elle est dans la Grâce de Dieu et dans Son Amour.
Je trouve court le temps et les souffrances misérables en pensant, jour et nuit, à la Gloire du Paradis.
Quand je regarde aux Cieux vers mon vrai pays, j’aimerais y voler comme une colombe blanche.
J’attends avec joie l’heure dernière, j’ai hâte de voir Jésus, mon vrai Époux.
Aussitôt que seront brisées mes chaînes, je m’élèverai dans l’air comme une alouette.
Je passerai la lune pour monter à la gloire ; au-delà du soleil, des étoiles, je serai porté.
Quand je serai loin de la terre, vallée pleine de peines, alors je jetterai un regard à mon pays, la Bretagne.
Je lui dirai "Adieu, mon pays, adieu, monde douloureux, avec tes biens trompeurs.
Adieu à jamais, pauvreté et angoisse, adieu péchés, afflictions et maladies."
Après l’instant de la mort, avec joie, je chanterai : "ma chaîne est brisée, je suis libre à jamais."
Les portes du Paradis, ouvertes pour m’attendre ; les Saints et les Saintes, venus m’accueillir.
Je pourrai, pour de bon, voir Dieu le Père, avec Son Fils Éternel et l’Esprit-Saint.
Qu’il sera beau d’entendre Jésus disant : "Viens, mon bon serviteur, rencontrer Dieu ton Père."
Là, il sera beau de Contempler la Vierge Bénie, avec douze étoiles formant Sa Couronne.
Je verrai en plus, avec chacun, une harpe, Anges et Archanges, tous louant Dieu.
Les heureux Apôtres, avec les disciples de Jésus, et tous les Martyrs, Honneur des chrétiens.
Hyvarnion, barde renommé de l'île de Bretagne, est convié à la cour de Childebert [1], mais, pieux et chaste, la vie de cour ne lui convient pas.
Résolu à se consacrer totalement à Dieu, il retourne chez lui en passant par l'Armorique. Là, il rêve d'un futur mariage.
Décidé de se consacrer à Dieu il ne sait que penser quand un ange vient lui dire :
« Elle s'appelle Rivanone ; tu la rencontreras demain et tu la prendras comme épouse ; de votre union naîtra un grand serviteur de Dieu. » Il la rencontre et l’épouse.
Ni l'un ni l'autre ne voulant d’une vie commune, le lendemain des noces Rivanone dit à Hyvarnion :
« Si j'ai un fils je demande au Dieu tout puissant qu'il ne voie jamais la fausse et trompeuse lumière de ce monde », et avant de la quitter pour toujours, il lui répond :
« Oui ! Mais qu'il ait au moins la vision des splendeurs célestes. »
L'enfant naît aveugle. Quand Hervé atteint l'âge de sept ans, alors qu’il connaît par cœur tous les psaumes et les sept hymnes de l’Église les plus employées de son temps, Rivanone le confie à un saint moine.
Saint Hervé ne retrouve sa mère que des années plus tard et c'est pour l'assister dans ses derniers instants.
S'il est aveugle, comme le désirait Rivanone, Hervé est aussi barde comme Hyvarnion qui avait demandé que son fils ne cesse d'avoir la vision des splendeurs Célestes. C'est ainsi qu'il compose le magnifique Cantique du Paradis.
Son éducation terminée, Hervé part vivre en ermite mais il est vite rejoint par des disciples.
Guidé par son disciple Guiharan et escorté d’un loup qu’il avait apprivoisé [2], Hervé, chantant la beauté du Paradis, conduit sa Communauté qui, sillonnant la Bretagne, suit le soleil, pour finir par s’installer à Plouider qui deviendra Lanhouarneau (l’ermitage d’Hervé).
Toute sa vie, il refuse obstinément de recevoir le Sacerdoce, acceptant seulement d’être ordonné exorciste.
Bien qu’il fût aveugle, Hervé avait été lui-même l'architecte de sa petite église qu’il ne voulut jamais quitter.
Il s’y trouvait enfermé, trois jours avant sa mort, lorsque ses yeux s'ouvrirent tout à coup, et il se mit à chanter un dernier cantique :
« Je vois le Ciel ouvert, le Ciel ma patrie. Je veux m'y envoler. Je vois mon père et ma mère dans la gloire et la beauté ; je vois mes frères, les hommes de mon pays. Des chœurs d'Anges, portés sur leurs ailes, volent autour de leurs têtes, comme autant d'abeilles dans un champ de fleurs. »
Le troisième jour après cette vision, il appela sa nièce Christine qui se trouvait alors auprès de lui ; c'était une orpheline élevée par sa mère : « Prépare-moi une pierre pour oreiller et de la cendre pour couchette ; quand l'ange noir viendra me chercher, qu'il me trouve couché sur la cendre. »
Christine, tout en lui obéissant, lui dit : « Mon oncle, si vous m'aimez, demandez à Dieu que je vous suive sans tarder, comme la barque suit le courant. »
Elle fut exaucée : au moment où Hervé expirait, la petite Christine, se jetant à ses pieds, y mourut aussi.
Lorsqu'il meurt entouré de ses nombreux moines, tous peuvent entendre les chœurs Célestes entonner un hymne que leur saint père chantait depuis toujours [3].
Inhumé à Lanhouarneau (Finistère), son tombeau est vénéré par de grands concours de peuples.
Ses reliques, par crainte des Normands, sont recueillies dans la chapelle du château de Brest (878) ; mise dans une châsse d’argent, elles sont données par le duc Geoffroy [4] à l’Évêque de Nantes (1002) ; elles disparaissent de la Cathédrale de Nantes pendant la révolution française.
Source
Cantique du Paradis composé par Saint Hervé.
Jésus, qui vit aux cieux et règne près de Dieu, j’attends ton paradis car tu me l'as promis.
J'irai vers ta clarté, ô Christ ressuscité, je crois que ton regard ne peut me décevoir.
Plus d'ombre, plus de pleurs ni larmes, ni douleurs, Jésus, car près de toi tout n'est que paix, que joie !
Qu'à l'heure de ma mort ta voix me dise encore: Ami, dès aujourd'hui viens dans mon Paradis.
Jésus, comme il est grand le plaisir de l’âme quand elle est dans la Grâce de Dieu et dans Son Amour.
Je trouve court le temps et les souffrances misérables en pensant, jour et nuit, à la Gloire du Paradis.
Quand je regarde aux Cieux vers mon vrai pays, j’aimerais y voler comme une colombe blanche.
J’attends avec joie l’heure dernière, j’ai hâte de voir Jésus, mon vrai Époux.
Aussitôt que seront brisées mes chaînes, je m’élèverai dans l’air comme une alouette.
Je passerai la lune pour monter à la gloire ; au-delà du soleil, des étoiles, je serai porté.
Quand je serai loin de la terre, vallée pleine de peines, alors je jetterai un regard à mon pays, la Bretagne.
Je lui dirai "Adieu, mon pays, adieu, monde douloureux, avec tes biens trompeurs.
Adieu à jamais, pauvreté et angoisse, adieu péchés, afflictions et maladies."
Après l’instant de la mort, avec joie, je chanterai : "ma chaîne est brisée, je suis libre à jamais."
Les portes du Paradis, ouvertes pour m’attendre ; les Saints et les Saintes, venus m’accueillir.
Je pourrai, pour de bon, voir Dieu le Père, avec Son Fils Éternel et l’Esprit-Saint.
Qu’il sera beau d’entendre Jésus disant : "Viens, mon bon serviteur, rencontrer Dieu ton Père."
Là, il sera beau de Contempler la Vierge Bénie, avec douze étoiles formant Sa Couronne.
Je verrai en plus, avec chacun, une harpe, Anges et Archanges, tous louant Dieu.
Les heureux Apôtres, avec les disciples de Jésus, et tous les Martyrs, Honneur des chrétiens.
AUTRES SAINTS DU JOUR
Saint Adulf
( v. 680)
( v. 680)
Saint Ananie de Novgorod
( 1581)
( 1581)
Saint Antide
Évêque de Besançon (5ème s.)
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Saint Avit
Troisième Abbé de Micy-Saint Mesmin ( 530)
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Saints Blaste et Diogène
Martyrs à Rome (date ?)
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Saint Blier
Ermite à Sézanne (7ème s.)
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Sainte Emilie de Vialar
Fondatrice de la Congrégation de Saint-Joseph de l'Apparition ( 1856)
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Saint Herbaud
Ermite en Bretagne (8ème s.)
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Vénérable Humilde Patlán Sánchez
Religieuse Franciscaine mexicaine ( 1970)
Religieuse Franciscaine mexicaine ( 1970)
Saint Hypatios
Higoumène ( 446)
Higoumène ( 446)
Saint Isaure
avec Innocent, Félix, Jérémie et Pérégrin (3ème s.)
avec Innocent, Félix, Jérémie et Pérégrin (3ème s.)
Vénérable Lodovico Longari
Supérieur général de la Congrégation du Très-Saint Sacrement ( 1963)
Supérieur général de la Congrégation du Très-Saint Sacrement ( 1963)
Sainte Lucence
Martyre à Provins en Champagne (10ème s.)
Martyre à Provins en Champagne (10ème s.)
Saints Manuel, Sabel et Ismaël
Martyrs à Chalcédoine ( 362)
Martyrs à Chalcédoine ( 362)
Sainte Marie la Douloureuse
( 1294)
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Bienheureux Marie-Joseph Cassant
Moine Cistercien ( 1903)
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Saint Nectan
Ermite et martyr dans le Devon (5ème s.)
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Saints Nicandre et Marcien
Martyrs ( v. 297)
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Saints Ours et Leubais
Ermites et Abbés en Touraine (6ème s.)
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Bienheureux Paul Burali d'Arezzo
Évêque de Naples ( 1578)
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Bienheureux Philippe Papon
Prêtre et martyr de la Révolution française ( 1794)
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Saint Pierre Da
Martyr au Vietnam ( 1862)
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Bienheureux Pierre Gambacorta
Fondateur des Hiéronymites ( 1435)
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Saint Posen
Berger - Ermite du diocèse de Bourges (6ème s.)
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Saint Rainier
Prédicateur laïc ( 1160)
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Saint Ramnold
Abbé ( 1001)
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Sainte Thérèse du Portugal
Reine ( 1250)
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Saint Vérédème
Évêque d'Avignon ( 720)
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- Message n°197
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Lundi 18 Juin 2018
Fête de la Vénérable Jeanne Mance, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal et Co-Fondatrice de la ville de Montréal au Québec (1606 - 1673).
Fête de la Vénérable Jeanne Mance, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal et Co-Fondatrice de la ville de Montréal au Québec (1606 - 1673).
Vénérable Jeanne Mance
Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal ( 1673).
Jeanne Mance, laïque, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal au Québec, Canada (1606-1673).
Marthe RobinCliquer et Jeanne Mance, nouvelles Servantes de Dieu, décret du 8 novembre 2014
Née le 12 Novembre 1606 à Langres, morte le 18 Juin 1673 à Montréal.
Co-Fondatrice de Montréal, Jeanne Mance y fonda l'Hôtel-Dieu, un des plus anciens hôpitaux du pays.
À Langres, sa ville natale, Jeanne Mance avait soigné des blessés de la guerre de Trente Ans (1618-1648) et des malades atteints de la peste.
Forte de ses expériences comme infirmière, elle dirige le dispensaire installé dans le fort.
Arrivée à Ville-Marie avec Paul de Chomedey de Maisonneuve en 1642, elle en est la seule infirmière jusqu'à ce quelle fasse venir les Hospitalières de Saint-Joseph en 1659.
A l'époque où les affrontements avec les Iroquois sont nombreux, elle soigne les blessés et les malades avec compassion et diligence, tout en multipliant ses efforts pour recruter de nouveaux colons.
Première infirmière laïque au Canada, Jeanne Mance demeure toujours une source d'inspiration pour qui se destine à cette profession.
- Personnage historique national de Jeanne Mance, Montréal, QuébecCliquer
- biographie, lycée professionnel Jeanne Mance, TroyesCliquer
- biographie, site du patrimoine culturel du CanadaCliquer
- biographie, site du Dictionnaire biographique du Canada Cliquer
L'exposition permanente du musée vise à faire connaître une histoire dont l'origine remonte à Jérôme Le Royer, véritable visionnaire, qui choisit Paul de Chomedey et Jeanne Mance pour établir dans l'île de Montréal une colonie d'évangélisation et un Hôtel-Dieu.
Une histoire qui se poursuit avec l'arrivée, en 1659, des Hospitalières de Saint- Joseph à l'Hôtel-Dieu de Montréal.
(Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal)Cliquer
Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal ( 1673).
Jeanne Mance, laïque, Fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal au Québec, Canada (1606-1673).
Marthe RobinCliquer et Jeanne Mance, nouvelles Servantes de Dieu, décret du 8 novembre 2014
Née le 12 Novembre 1606 à Langres, morte le 18 Juin 1673 à Montréal.
Co-Fondatrice de Montréal, Jeanne Mance y fonda l'Hôtel-Dieu, un des plus anciens hôpitaux du pays.
À Langres, sa ville natale, Jeanne Mance avait soigné des blessés de la guerre de Trente Ans (1618-1648) et des malades atteints de la peste.
Forte de ses expériences comme infirmière, elle dirige le dispensaire installé dans le fort.
Arrivée à Ville-Marie avec Paul de Chomedey de Maisonneuve en 1642, elle en est la seule infirmière jusqu'à ce quelle fasse venir les Hospitalières de Saint-Joseph en 1659.
A l'époque où les affrontements avec les Iroquois sont nombreux, elle soigne les blessés et les malades avec compassion et diligence, tout en multipliant ses efforts pour recruter de nouveaux colons.
Première infirmière laïque au Canada, Jeanne Mance demeure toujours une source d'inspiration pour qui se destine à cette profession.
- Personnage historique national de Jeanne Mance, Montréal, QuébecCliquer
- biographie, lycée professionnel Jeanne Mance, TroyesCliquer
- biographie, site du patrimoine culturel du CanadaCliquer
- biographie, site du Dictionnaire biographique du Canada Cliquer
L'exposition permanente du musée vise à faire connaître une histoire dont l'origine remonte à Jérôme Le Royer, véritable visionnaire, qui choisit Paul de Chomedey et Jeanne Mance pour établir dans l'île de Montréal une colonie d'évangélisation et un Hôtel-Dieu.
Une histoire qui se poursuit avec l'arrivée, en 1659, des Hospitalières de Saint- Joseph à l'Hôtel-Dieu de Montréal.
(Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal)Cliquer
Source
Pour un complément biographique
Vénérable Jeanne Mance
Vénérable Jeanne Mance
Cliquer
Prière pour obtenir des faveurs par l'intercession de Jeanne Mance
Dieu tout puissant,
Nous voulons te rendre grâce en rappelant les origines de notre foi en terre canadienne.
C'est toi que nous glorifions quand nous évoquons la mémoire de Jeanne Mance.
Par son intercession et à son exemple, fais que nous cherchions en tout ta volonté, source de joie et de liberté.
Coeur Sacré de Jésus,
Nous te supplions par l'intercession de ta divine Mère et de sa fidèle servante Jeanne Mance, d'écouter notre prière et de nous accorder les grâces que nous te demandons
Afin que cela tourne à ta gloire, à notre propre bien et à la glorification de Jeanne Mance.
Amen.
Dieu tout puissant,
Nous voulons te rendre grâce en rappelant les origines de notre foi en terre canadienne.
C'est toi que nous glorifions quand nous évoquons la mémoire de Jeanne Mance.
Par son intercession et à son exemple, fais que nous cherchions en tout ta volonté, source de joie et de liberté.
Coeur Sacré de Jésus,
Nous te supplions par l'intercession de ta divine Mère et de sa fidèle servante Jeanne Mance, d'écouter notre prière et de nous accorder les grâces que nous te demandons
Afin que cela tourne à ta gloire, à notre propre bien et à la glorification de Jeanne Mance.
Amen.
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Tertiaire Dominicaine à Mantoue ( 1505)
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°198
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mardi 19 Juin 2018
Fête de Sainte Julienne Falconieri, Vierge, Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (1270-1341).
Fête de Sainte Julienne Falconieri, Vierge, Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (1270-1341).
Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates ( 1341)
Nièce d'Alexis Falconieri, elle était de Florence.Cliquer
Grande était sa piété dès sa jeunesse. Dès qu'elle le pût elle demanda à saint Philippe Benizi de la recevoir comme vierge Consacrée.Cliquer
C'est ainsi qu'avec lui elle fonda la branche féminine des Servites de Marie sous le nom de "Mantellate".
Elle mena une vie de Pénitence et de mortification.
À Florence, en 1341, Sainte Julienne Falconieri, vierge, qui institua les Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie, appelées Mantellate, à cause de leur habit religieux.
Martyrologe romain
Nièce d'Alexis Falconieri, elle était de Florence.Cliquer
Grande était sa piété dès sa jeunesse. Dès qu'elle le pût elle demanda à saint Philippe Benizi de la recevoir comme vierge Consacrée.Cliquer
C'est ainsi qu'avec lui elle fonda la branche féminine des Servites de Marie sous le nom de "Mantellate".
Elle mena une vie de Pénitence et de mortification.
À Florence, en 1341, Sainte Julienne Falconieri, vierge, qui institua les Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie, appelées Mantellate, à cause de leur habit religieux.
Martyrologe romain
Source
Sainte Julienne Falconieri
Vierge, qui institua les
« Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie »
appelées “Mantellate” à cause de leur habit religieux
(1270-1341)
Giuliana de l'illustre famille Falconieri, vint au monde à Florence, l'an 1270, de parents très avancés en âge.
Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la vertu, si bien que son oncle, Saint Alexis Falconieri, de l'Ordre des Servites, disait à la mère ravie : « Ce n'est pas une fille, c'est un Ange que Dieu vous a donné ; il la destine à de grandes choses. »
Les journées de la sainte enfant se passaient presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la grondait :
« Julienne, disait-elle, si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne pourrais pas te trouver un mari.
“Ne craignez rien, ma mère, répondait finalement Julienne ; quand le temps sera venu, la Sainte Vierge y pourvoira.” »
Le temps venu, Julienne refusa de se marier, et offrit à Dieu sa virginité.
Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit, sous la conduite de Saint Philippe Benizi, les plus grands progrès dans la vertu.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité.
Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du Purgatoire, et accompagnait ses Prières de rudes Pénitences et de cruelles flagellations.
Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la Sainte Eucharistie.
Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la Croix.
Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la Passion du Sauveur.
Après sa mort, ses Religieuses furent saisies d'émotion, en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les chairs.
Son Divin Époux ne lui ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures :
« Seigneur, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité ; mais, de grâce, ne permettez pas que je Vous offense ! »
Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort.
Gémissant de ne pouvoir Communier, elle supplie qu'au moins on lui montre la Sainte Hostie, et, quand on lui a procuré ce Bonheur, son audace d'Amour va plus loin, elle prie qu'on place le corporal avec l'Hostie sur sa poitrine ; mais à peine son vœu est-il exaucé, que l'Hostie disparaît et que Julienne, transportée d'Amour, rend le dernier soupir en disant :
« Mon doux Jésus ! »
Giuliana Falconieri fut Canonisée le 16 Juin 1737 par le Pape Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740).
Vierge, qui institua les
« Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie »
appelées “Mantellate” à cause de leur habit religieux
(1270-1341)
Giuliana de l'illustre famille Falconieri, vint au monde à Florence, l'an 1270, de parents très avancés en âge.
Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la vertu, si bien que son oncle, Saint Alexis Falconieri, de l'Ordre des Servites, disait à la mère ravie : « Ce n'est pas une fille, c'est un Ange que Dieu vous a donné ; il la destine à de grandes choses. »
Les journées de la sainte enfant se passaient presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la grondait :
« Julienne, disait-elle, si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne pourrais pas te trouver un mari.
“Ne craignez rien, ma mère, répondait finalement Julienne ; quand le temps sera venu, la Sainte Vierge y pourvoira.” »
Le temps venu, Julienne refusa de se marier, et offrit à Dieu sa virginité.
Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit, sous la conduite de Saint Philippe Benizi, les plus grands progrès dans la vertu.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité.
Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du Purgatoire, et accompagnait ses Prières de rudes Pénitences et de cruelles flagellations.
Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la Sainte Eucharistie.
Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la Croix.
Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la Passion du Sauveur.
Après sa mort, ses Religieuses furent saisies d'émotion, en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les chairs.
Son Divin Époux ne lui ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures :
« Seigneur, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité ; mais, de grâce, ne permettez pas que je Vous offense ! »
Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort.
Gémissant de ne pouvoir Communier, elle supplie qu'au moins on lui montre la Sainte Hostie, et, quand on lui a procuré ce Bonheur, son audace d'Amour va plus loin, elle prie qu'on place le corporal avec l'Hostie sur sa poitrine ; mais à peine son vœu est-il exaucé, que l'Hostie disparaît et que Julienne, transportée d'Amour, rend le dernier soupir en disant :
« Mon doux Jésus ! »
Giuliana Falconieri fut Canonisée le 16 Juin 1737 par le Pape Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740).
Source
Sainte Julienne Falconieri, vierge
Déposition à Florence en 1341, nièce de St Alexis, un des douze Fondateurs des Servites (Fête le 12 février), née en 1270, elle Fonda la branche féminine des Servîtes, les Mantellates. Canonisée en 1737, Fête en 1738.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon.
Julienne, de la noble famille des Falconiéri, eut pour père l’illustre Fondateur de l’église dédiée à la Mère de Dieu saluée par l’Ange, monument splendide dont il fit tous les frais et qui se voit encore à Florence.
Il était déjà avancé en âge, ainsi que Reguardata, son épouse, jusque-là stérile, lorsqu’on l’année mil deux cent soixante-dix, leur naquit cette enfant.
Au berceau, elle donna un signe non ordinaire de sa sainteté future, car on l’entendit prononcer spontanément de ses lèvres vagissantes les très doux noms de Jésus et de Marie.
Dès l’enfance, elle s’adonna tout entière aux vertus chrétiennes et y excella de telle sorte que Saint Alexis, son oncle paternel, dont elle suivait les instructions et les exemples, n’hésitait pas à dire à sa mère qu’elle avait enfanté un ange et non pas une femme.
Son visage, en effet, était si modeste, son cœur resta si pur de la plus légère tache, que jamais, dans tout le cours de sa vie, elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme, que le seul mot de péché la faisait trembler et qu’il advint un jour qu’au récit d’un crime, elle tomba soudain presque inanimée.
À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du Céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges.
Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la Croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».
Elle n’avait pas encore achevé sa quinzième année, que, renonçant aux biens considérables qui lui venaient de sa famille et dédaignant les alliances d’ici-bas, elle voua solennellement à Dieu sa virginité entre les mains de Saint Philippe Béniti, et la première reçut de lui, l’habit dit des Mantellates.
Cinquième leçon.
L’exemple de Julienne fut suivi par beaucoup de nobles femmes, et l’on vit sa mère elle-même se ranger sous la direction de sa fille.
Aussi, leur nombre augmentant peu à peu, elle établit ces Mantellates en Ordre Religieux, leur donnant pour vivre pieusement, des règles qui révèlent sa sainteté et sa haute prudence.
Saint Philippe Béniti connaissait si bien ses vertus que, sur le point de mourir, il ne crut pouvoir recommander à personne mieux qu’à Julienne non seulement les Religieuses, mais l’Ordre entier des Servîtes, dont il avait été le propagateur et le chef.
Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par Saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge.
Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.
Elle est parmi les femmes pieuses qui, tout en restant chez elles, revêtaient l'habit de Mantelées et adoptaient ce genre de vie et l'esprit des Servites.
Parmi elles, Julienne occupe une place particulière.
Si bien qu'avec le temps, elle fut considérée comme la Fondatrice des Sœurs et des Moniales de l'Ordre des Servites de Marie. Elle est également la Sainte patronne des membres Séculiers servites (hommes et femmes) de l'Ordre.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité. Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Cependant elle n’avait sans cesse que de bas sentiments d’elle-même ; maîtresse des autres, elle servait ses Sœurs dans toutes les occupations domestiques même les plus viles.
Passant des jours entiers à prier, elle était très souvent ravie en extase.
Elle employait le temps qui lui restait, à apaiser les discordes des citoyens, à retirer les pécheurs de leurs voies mauvaises et à soigner les malades, auxquels, plus d’une fois, elle rendit la santé en extirpant avec ses lèvres le pus qui découlait de leurs ulcères.
Meurtrir son corps par les fouets, les cordes à nœuds, les ceintures de fer, prolonger ses veilles ou coucher sur la terre nue lui était habituel.
Chaque semaine, pendant deux jours, elle n’avait pour seule nourriture que le pain des Anges ; le samedi, elle ne prenait que du pain et de l’eau, et, les quatre autres jours, elle se contentait d’une petite quantité d’aliments grossiers.
Sixième leçon.
Cette vie si dure lui occasionna une maladie d’estomac qui s’aggrava et la réduisit à l’extrémité alors qu’elle était dans sa soixante-dixième année.
Elle supporta d’un visage joyeux et d’une âme ferme les souffrances de cette longue maladie ; la seule chose dont elle se plaignit, c’était que, ne pouvant retenir aucune nourriture, le respect dû au Divin Sacrement la tint éloignée de la table Eucharistique.
Dans son angoisse, elle pria le Prêtre de consentir au moins à lui apporter ce Pain Divin que sa bouche ne pouvait recevoir et à l’approcher de sa poitrine.
Le Prêtre, ayant acquiescé à son désir, à l’instant même, ô prodige !
Le Pain Sacré disparut et Julienne expira, le visage plein de sérénité et le sourire aux lèvres.
On connut le miracle lorsque le corps de la Vierge dut être préparé selon l’usage pour la sépulture : on trouva, en effet, au côté gauche de la poitrine, imprimée sur la chair comme un sceau, la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié.
Le bruit de cette merveille et de ses autres miracles lui attira la vénération non seulement des habitants de Florence, mais de tout l’univers Chrétien ; et cette vénération s’accrut tellement pendant près de quatre siècles entiers, qu’enfin le Pape Benoît XIII ordonna qu’au jour de sa Fête il y eût un Office propre dans tout l’Ordre des servites de la Bienheureuse Vierge Marie.
Sa gloire éclatant de jour en jour par de nouveaux miracles, Clément XII, protecteur généreux du même Ordre,
Déposition à Florence en 1341, nièce de St Alexis, un des douze Fondateurs des Servites (Fête le 12 février), née en 1270, elle Fonda la branche féminine des Servîtes, les Mantellates. Canonisée en 1737, Fête en 1738.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon.
Julienne, de la noble famille des Falconiéri, eut pour père l’illustre Fondateur de l’église dédiée à la Mère de Dieu saluée par l’Ange, monument splendide dont il fit tous les frais et qui se voit encore à Florence.
Il était déjà avancé en âge, ainsi que Reguardata, son épouse, jusque-là stérile, lorsqu’on l’année mil deux cent soixante-dix, leur naquit cette enfant.
Au berceau, elle donna un signe non ordinaire de sa sainteté future, car on l’entendit prononcer spontanément de ses lèvres vagissantes les très doux noms de Jésus et de Marie.
Dès l’enfance, elle s’adonna tout entière aux vertus chrétiennes et y excella de telle sorte que Saint Alexis, son oncle paternel, dont elle suivait les instructions et les exemples, n’hésitait pas à dire à sa mère qu’elle avait enfanté un ange et non pas une femme.
Son visage, en effet, était si modeste, son cœur resta si pur de la plus légère tache, que jamais, dans tout le cours de sa vie, elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme, que le seul mot de péché la faisait trembler et qu’il advint un jour qu’au récit d’un crime, elle tomba soudain presque inanimée.
À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du Céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges.
Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la Croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».
Elle n’avait pas encore achevé sa quinzième année, que, renonçant aux biens considérables qui lui venaient de sa famille et dédaignant les alliances d’ici-bas, elle voua solennellement à Dieu sa virginité entre les mains de Saint Philippe Béniti, et la première reçut de lui, l’habit dit des Mantellates.
Cinquième leçon.
L’exemple de Julienne fut suivi par beaucoup de nobles femmes, et l’on vit sa mère elle-même se ranger sous la direction de sa fille.
Aussi, leur nombre augmentant peu à peu, elle établit ces Mantellates en Ordre Religieux, leur donnant pour vivre pieusement, des règles qui révèlent sa sainteté et sa haute prudence.
Saint Philippe Béniti connaissait si bien ses vertus que, sur le point de mourir, il ne crut pouvoir recommander à personne mieux qu’à Julienne non seulement les Religieuses, mais l’Ordre entier des Servîtes, dont il avait été le propagateur et le chef.
Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par Saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge.
Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.
Elle est parmi les femmes pieuses qui, tout en restant chez elles, revêtaient l'habit de Mantelées et adoptaient ce genre de vie et l'esprit des Servites.
Parmi elles, Julienne occupe une place particulière.
Si bien qu'avec le temps, elle fut considérée comme la Fondatrice des Sœurs et des Moniales de l'Ordre des Servites de Marie. Elle est également la Sainte patronne des membres Séculiers servites (hommes et femmes) de l'Ordre.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité. Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Cependant elle n’avait sans cesse que de bas sentiments d’elle-même ; maîtresse des autres, elle servait ses Sœurs dans toutes les occupations domestiques même les plus viles.
Passant des jours entiers à prier, elle était très souvent ravie en extase.
Elle employait le temps qui lui restait, à apaiser les discordes des citoyens, à retirer les pécheurs de leurs voies mauvaises et à soigner les malades, auxquels, plus d’une fois, elle rendit la santé en extirpant avec ses lèvres le pus qui découlait de leurs ulcères.
Meurtrir son corps par les fouets, les cordes à nœuds, les ceintures de fer, prolonger ses veilles ou coucher sur la terre nue lui était habituel.
Chaque semaine, pendant deux jours, elle n’avait pour seule nourriture que le pain des Anges ; le samedi, elle ne prenait que du pain et de l’eau, et, les quatre autres jours, elle se contentait d’une petite quantité d’aliments grossiers.
Sixième leçon.
Cette vie si dure lui occasionna une maladie d’estomac qui s’aggrava et la réduisit à l’extrémité alors qu’elle était dans sa soixante-dixième année.
Elle supporta d’un visage joyeux et d’une âme ferme les souffrances de cette longue maladie ; la seule chose dont elle se plaignit, c’était que, ne pouvant retenir aucune nourriture, le respect dû au Divin Sacrement la tint éloignée de la table Eucharistique.
Dans son angoisse, elle pria le Prêtre de consentir au moins à lui apporter ce Pain Divin que sa bouche ne pouvait recevoir et à l’approcher de sa poitrine.
Le Prêtre, ayant acquiescé à son désir, à l’instant même, ô prodige !
Le Pain Sacré disparut et Julienne expira, le visage plein de sérénité et le sourire aux lèvres.
On connut le miracle lorsque le corps de la Vierge dut être préparé selon l’usage pour la sépulture : on trouva, en effet, au côté gauche de la poitrine, imprimée sur la chair comme un sceau, la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié.
Le bruit de cette merveille et de ses autres miracles lui attira la vénération non seulement des habitants de Florence, mais de tout l’univers Chrétien ; et cette vénération s’accrut tellement pendant près de quatre siècles entiers, qu’enfin le Pape Benoît XIII ordonna qu’au jour de sa Fête il y eût un Office propre dans tout l’Ordre des servites de la Bienheureuse Vierge Marie.
Sa gloire éclatant de jour en jour par de nouveaux miracles, Clément XII, protecteur généreux du même Ordre,
Demandons à L’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme Sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par Le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie Céleste
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Bienheureuse Micheline Mitelli
Tertiaire Franciscaine à Pesaro ( 1356)
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Bienheureux Odon
( 1113)
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Saint Paissios
( 1722)
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Saints Rémi Isoré et Modeste Andlauer
Prêtres Jésuites martyrs en Chine ( 1900)
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Mère de de Saint Hervé l'aveugle (6ème s.)
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Bienheureux Sébastien, Humphrid et Guillaume
Chartreux martyrs en Angleterre sous Henri VIII ( 1535)
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Bienheureux Thomas Woodhouse
Prêtre Jésuite martyr en Angleterre ( 1573)
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Saint Ursicin
Médecin de Ravenne (1er s.)
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Saint Zosime
(1er s.)
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°199
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mercredi 20 Juin 2018
Fête de Saint Silvère, Pape (58ème) de 536 à 537 et martyr ( 537).
Fête de Saint Silvère, Pape (58ème) de 536 à 537 et martyr ( 537).
Pape (58 ème) de 536 à 537 et martyr ( 537)
Élu peu avant la prise de Rome par l'armée byzantine de Bélisaire, il réussit à empêcher l'effusion de sang.
Mais, comme il défend la vraie foi face aux Byzantins qui sont alors monophysites pour la plupart, il est accusé de haute trahison pour avoir refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople.
L'impératrice Théodora le condamne à l'exil dans un îlot devant Naples, en Italie méridionale. Pour rétablir la paix, il préfère abdiquer (537), et meurt quelques mois plus tard.
Un internaute nous signale:
"le pape Silvère a été exilé sur la petite île déserte de Palmarola où il mourut de faim (avec Ponza - Ventotène - San Stéfano, l'île de Pamarola fait partie de l'archipel des îles Pontines dans le golfe de Gaëte)"
Dans l’île de Palmaria au large de Gaëte dans le Latium, le trépas de saint Silvère, pape et martyr.
N’ayant pas voulu rétablir Anthime, évêque hérétique de Constantinople, que saint Agapit, Cliquerson prédécesseur, avait déposé, il fut, à l’instigation de l’impératrice Théodora, chassé de son siège et envoyé en exil, d’abord en Asie, puis dans cette île, où il mourut, écrasé par les peines endurées.
Martyrologe romain
Élu peu avant la prise de Rome par l'armée byzantine de Bélisaire, il réussit à empêcher l'effusion de sang.
Mais, comme il défend la vraie foi face aux Byzantins qui sont alors monophysites pour la plupart, il est accusé de haute trahison pour avoir refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople.
L'impératrice Théodora le condamne à l'exil dans un îlot devant Naples, en Italie méridionale. Pour rétablir la paix, il préfère abdiquer (537), et meurt quelques mois plus tard.
Un internaute nous signale:
"le pape Silvère a été exilé sur la petite île déserte de Palmarola où il mourut de faim (avec Ponza - Ventotène - San Stéfano, l'île de Pamarola fait partie de l'archipel des îles Pontines dans le golfe de Gaëte)"
Dans l’île de Palmaria au large de Gaëte dans le Latium, le trépas de saint Silvère, pape et martyr.
N’ayant pas voulu rétablir Anthime, évêque hérétique de Constantinople, que saint Agapit, Cliquerson prédécesseur, avait déposé, il fut, à l’instigation de l’impératrice Théodora, chassé de son siège et envoyé en exil, d’abord en Asie, puis dans cette île, où il mourut, écrasé par les peines endurées.
Martyrologe romain
Source
Saint Silvère
Pape (58e) de 536 à 537
Martyr († 537)
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.
À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.
Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.
Ce fut contre lui le signal de la persécution ; Théodora le fit saisir, dépouiller de ses ornements pontificaux et revêtir d'un habit monastique, et un antipape, nommé Vigile, fut proclamé à sa place.
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.
L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :
« Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. »
Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'Évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Silvère revint en Italie ; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier.
Au bout d'un an environ, ce bon Pape mourut de faim et des autres misères de l'exil.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Pape (58e) de 536 à 537
Martyr († 537)
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.
À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.
Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.
Ce fut contre lui le signal de la persécution ; Théodora le fit saisir, dépouiller de ses ornements pontificaux et revêtir d'un habit monastique, et un antipape, nommé Vigile, fut proclamé à sa place.
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.
L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :
« Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. »
Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'Évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Silvère revint en Italie ; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier.
Au bout d'un an environ, ce bon Pape mourut de faim et des autres misères de l'exil.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Il était le fils légitime du Pape Hormisdas, né avant que son père ne fût entré dans les ordres. Il fut probablement ordonné Pape, le 8 juin 536.
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.
Saint Silvère fut Pape de juin 536 au 11 novembre 537. En 536, le Pape Agapet Ier avait reçu du roi des Ostrogoths, qui occupaient alors une bonne partie de l'Italie, la mission de se rendre à Constantinople pour essayer de sonder Justinien.
Le Basileus, qui tenait l'Afrique, semblait préparer un débarquement dans la péninsule.
Agapet mourut à Constantinople le 22 avril, après une victoire remportée sur le patriarche Anthime, un protégé de l'impérieuse et hérétique impératrice Théodora.
Le Pape avait su persuader Justinien que la présence d'Anthime au principal siège ecclésiastique de l'Orient était un scandale dangereux pour l'Église, et Justinien avait chassé le prélat au début de mars.
A Rome, le roi Goth s'occupa de faire élire un successeur au Pape défunt. Son candidat fut un fils du Pape Hormisdas, mort en 523, nommé Silvère ; c'était un sous-diacre de la Curie.
D'ordinaire, on élisait un diacre ou un Prêtre.
D'après le " Liber pontificalis ", le clergé romain fit opposition à Silvère.
Puis finalement le favori des Goths passa.
À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.
Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
Il fit briller sa doctrine et sa sainteté dans la poursuite des hérétiques, et sa force d'âme apparut tout entière dans la manière dont il maintint le jugement d'Agapet.
Malgré les instances réitérées de l'impératrice Théodora, il se refusa à rétablir Anthime qu'Agapet avait déposé de l'évêché de Constantinople comme fauteur de l'hérésie eutychienne.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.
Ce fut contre lui le signal de la persécution. Rendue furieuse, l’impératrice Théodora manda à Bélisaire d'envoyer Silvère en exil.
Silvère, candidat des Goths, était quelque peu suspect à Bélisaire. Le diacre Vigile, jadis volontaire pour occuper le siège de Rome, puis nonce à Constantinople, se chargea de noircir Silvère, son rival.
Il était recommandé à la femme de Bélisaire, Antonine, une intrigante, par l’impératrice Théodora qui voulait que Rome soutînt le monophysisme.
Bélisaire pressentit Silvère : ne pourrait-il pas faire ce qu'on escomptait de Vigile ? Silvère refusa.
On fit courir alors une fausse lettre du Pape de Rome où le pontife promettait aux Goths l'entrée libre par la porte Asinaria, proche du Latran, la résidence apostolique.
Silvère, pour écarter les suspicions, se retira sur l'Aventin, à Sainte-Sabine.
Mais Silvère fut convoqué au Pincio, où Bélisaire avait son quartier général.
Le général et Antonine l'accusèrent de haute trahison ; deux clercs entrèrent, enlevèrent au pontife son pallium et lui firent endosser un habit de Moine.
On l'expédia en Asie, à Patare de Lycie. Les Romains apprirent que Silvère était devenu moine, ils ne devaient plus le revoir. Bélisaire fit proclamer Vigile, Pape (qui fut donc un antipape).
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.
L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :
" Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. Et pas un comme ce Pape préposé à l'Église de Rome. Et ils l'ont expulsé !" "
Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Ainsi protestait l'énergique prélat.
Justinien se décida à renvoyer Silvère à Rome. Si après enquête sa lettre aux Goths était trouvée fausse, on lui rendrait son Église ; sinon, on le laisserait vivre, en lui conservant le titre d'Évêque, mais hors de Rome. Malgré Théodora, Silvère fut rapatrié.
Cependant l’antipape Vigile veillait. L'enquête par ses soins tourna contre Silvère. On interna son rival (le Pape Silvère) à Palmaria, petite île au large du golfe de Gaëte, dans le Latium.
Nourri au pain de tribulation et à l'eau d'angoisse ", comme dit le Liber ponlificalis dans une formule empruntée au troisième livre des Rois (XXII, 27.), Silvère trépassa probablement le 2 décembre 538, victime, estime la Sainte Église, de sa fidélité à l'orthodoxie chalcédonienne.
Son corps, porté à Rome et déposé dans la Basilique Vaticane, a été illustré par de nombreux miracles, car tous les malades qui accoururent à son tombeau furent guéris.
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.
Saint Silvère fut Pape de juin 536 au 11 novembre 537. En 536, le Pape Agapet Ier avait reçu du roi des Ostrogoths, qui occupaient alors une bonne partie de l'Italie, la mission de se rendre à Constantinople pour essayer de sonder Justinien.
Le Basileus, qui tenait l'Afrique, semblait préparer un débarquement dans la péninsule.
Agapet mourut à Constantinople le 22 avril, après une victoire remportée sur le patriarche Anthime, un protégé de l'impérieuse et hérétique impératrice Théodora.
Le Pape avait su persuader Justinien que la présence d'Anthime au principal siège ecclésiastique de l'Orient était un scandale dangereux pour l'Église, et Justinien avait chassé le prélat au début de mars.
A Rome, le roi Goth s'occupa de faire élire un successeur au Pape défunt. Son candidat fut un fils du Pape Hormisdas, mort en 523, nommé Silvère ; c'était un sous-diacre de la Curie.
D'ordinaire, on élisait un diacre ou un Prêtre.
D'après le " Liber pontificalis ", le clergé romain fit opposition à Silvère.
Puis finalement le favori des Goths passa.
À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.
Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
Il fit briller sa doctrine et sa sainteté dans la poursuite des hérétiques, et sa force d'âme apparut tout entière dans la manière dont il maintint le jugement d'Agapet.
Malgré les instances réitérées de l'impératrice Théodora, il se refusa à rétablir Anthime qu'Agapet avait déposé de l'évêché de Constantinople comme fauteur de l'hérésie eutychienne.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.
Ce fut contre lui le signal de la persécution. Rendue furieuse, l’impératrice Théodora manda à Bélisaire d'envoyer Silvère en exil.
Silvère, candidat des Goths, était quelque peu suspect à Bélisaire. Le diacre Vigile, jadis volontaire pour occuper le siège de Rome, puis nonce à Constantinople, se chargea de noircir Silvère, son rival.
Il était recommandé à la femme de Bélisaire, Antonine, une intrigante, par l’impératrice Théodora qui voulait que Rome soutînt le monophysisme.
Bélisaire pressentit Silvère : ne pourrait-il pas faire ce qu'on escomptait de Vigile ? Silvère refusa.
On fit courir alors une fausse lettre du Pape de Rome où le pontife promettait aux Goths l'entrée libre par la porte Asinaria, proche du Latran, la résidence apostolique.
Silvère, pour écarter les suspicions, se retira sur l'Aventin, à Sainte-Sabine.
Mais Silvère fut convoqué au Pincio, où Bélisaire avait son quartier général.
Le général et Antonine l'accusèrent de haute trahison ; deux clercs entrèrent, enlevèrent au pontife son pallium et lui firent endosser un habit de Moine.
On l'expédia en Asie, à Patare de Lycie. Les Romains apprirent que Silvère était devenu moine, ils ne devaient plus le revoir. Bélisaire fit proclamer Vigile, Pape (qui fut donc un antipape).
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.
L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :
" Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. Et pas un comme ce Pape préposé à l'Église de Rome. Et ils l'ont expulsé !" "
Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Ainsi protestait l'énergique prélat.
Justinien se décida à renvoyer Silvère à Rome. Si après enquête sa lettre aux Goths était trouvée fausse, on lui rendrait son Église ; sinon, on le laisserait vivre, en lui conservant le titre d'Évêque, mais hors de Rome. Malgré Théodora, Silvère fut rapatrié.
Cependant l’antipape Vigile veillait. L'enquête par ses soins tourna contre Silvère. On interna son rival (le Pape Silvère) à Palmaria, petite île au large du golfe de Gaëte, dans le Latium.
Nourri au pain de tribulation et à l'eau d'angoisse ", comme dit le Liber ponlificalis dans une formule empruntée au troisième livre des Rois (XXII, 27.), Silvère trépassa probablement le 2 décembre 538, victime, estime la Sainte Église, de sa fidélité à l'orthodoxie chalcédonienne.
Son corps, porté à Rome et déposé dans la Basilique Vaticane, a été illustré par de nombreux miracles, car tous les malades qui accoururent à son tombeau furent guéris.
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- Message n°200
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Jeudi 21 Juin 2018
Fête de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591).
Fête de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591).
Saint Louis de Gonzague et Saint Ignace de Loyola en Adoration devant le Divin Cœur de Jésus.
C'est un saint rayonnant de pureté qu'il nous est donné de fêter.
Promis aux plus hautes destinées car il était fils de la haute aristocratie italienne, il fut d'abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans. Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l'entourent par un vœu de chasteté.
Il rencontre saint Charles BorroméeCliquer qui lui donne sa première communion.
saint Louis de Gonzague Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir jésuite.
Il a 17 ans. Son père s'y oppose farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.
Novice à Rome, saint Louis y sera l'élève de saint Robert Bellarmin.Cliquer
Il multiplie les austérités au point d'avoir un mal de tête lancinant. Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.
A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.
En 1591, la peste ravage Rome. Louis se dévoue auprès des malades et meurt, pestiféré à son tour, à 23 ans, dans l'allégresse en s'écriant:
"Quel bonheur!"
- vidéo: la vie de Saint Louis de Gonzague Cliquer
Illustration
saint Louis de Gonzague - site des Jésuites, province de FranceCliquer
- Jubilé de Saint Louis de Gonzague du 9 mars 2018 au 9 mars 2019 Cliquer
Une internaute nous écrit:
"j'aime particulièrement la réponse de Saint Louis de Gonzague lorsque quelqu'un lui demande alors qu'il était enfant et qu'il jouait
"si vous deviez mourir dans 1 heure que feriez vous?"
Réponse:
"je continuerais à jouer" C'est un exemple de confiance superbe.
Signé: la maman d'un Gonzague"
Mémoire de saint Louis de Gonzague, religieux. Issu de famille princière, d’une pureté de vie remarquable, il abdiqua en faveur de son frère la principauté de Mantoue pour entrer dans la Compagnie de Jésus, mais en prenant un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital, il contracta le mal et mourut à l’âge de vingt-trois ans, en 1591.
Martyrologe romain
Promis aux plus hautes destinées car il était fils de la haute aristocratie italienne, il fut d'abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans. Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l'entourent par un vœu de chasteté.
Il rencontre saint Charles BorroméeCliquer qui lui donne sa première communion.
saint Louis de Gonzague Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir jésuite.
Il a 17 ans. Son père s'y oppose farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.
Novice à Rome, saint Louis y sera l'élève de saint Robert Bellarmin.Cliquer
Il multiplie les austérités au point d'avoir un mal de tête lancinant. Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.
A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.
En 1591, la peste ravage Rome. Louis se dévoue auprès des malades et meurt, pestiféré à son tour, à 23 ans, dans l'allégresse en s'écriant:
"Quel bonheur!"
- vidéo: la vie de Saint Louis de Gonzague Cliquer
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saint Louis de Gonzague - site des Jésuites, province de FranceCliquer
- Jubilé de Saint Louis de Gonzague du 9 mars 2018 au 9 mars 2019 Cliquer
Une internaute nous écrit:
"j'aime particulièrement la réponse de Saint Louis de Gonzague lorsque quelqu'un lui demande alors qu'il était enfant et qu'il jouait
"si vous deviez mourir dans 1 heure que feriez vous?"
Réponse:
"je continuerais à jouer" C'est un exemple de confiance superbe.
Signé: la maman d'un Gonzague"
Mémoire de saint Louis de Gonzague, religieux. Issu de famille princière, d’une pureté de vie remarquable, il abdiqua en faveur de son frère la principauté de Mantoue pour entrer dans la Compagnie de Jésus, mais en prenant un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital, il contracta le mal et mourut à l’âge de vingt-trois ans, en 1591.
Martyrologe romain
Saint Louis de Gonzague
Jésuite
(1568-1591)
Luigi Gonzaga, premier des sept enfants de Ferrante Gonzaga, marquis de Castiglione delle Stiviere et Marta Tana de Sàntena, naît le 9 Mars 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue (Lombardie, Italie) ; il reçoit le Baptême le 20 avril.
Avant sa naissance, sa mère, en danger de mort, avait fait vœu de consacrer son enfant à Notre-Dame de Lorette, si elle obtenait une heureuse délivrance.
Encore au berceau, s'il se présentait un pauvre, Louis pleurait jusqu'à ce qu'on lui eût fait l'aumône ; son visage respirait un tel air de vertu, que ceux qui le portaient dans leurs bras croyaient tenir un Ange.
À l'âge de cinq ans, il avait retenu et répété quelques paroles grossières qu'il avait entendues sortir de la bouche des soldats de son père, sans les comprendre; il en fut repris et en montra tant d'horreur, qu'il pleura cette faute, la plus grande de sa vie, et qu'il en fit pénitence jusqu'à la mort.
Le père de Louis, qui songeait à la fortune de son fils, l'envoya successivement chez plusieurs princes, en qualité de page ; mais Dieu, qui avait d'autres vues, voulait ainsi montrer ce jeune Saint aux cours d'Europe, pour leur faire voir que la piété est de toutes les conditions, et l'innocence de tous les âges.
Dans ces milieux mondains où il vivait comme n'y vivant pas, ses progrès dans la sainteté furent surprenants.
À huit ou neuf ans, il fit le vœu de virginité perpétuelle ; sa délicatesse était si angélique, que jamais il ne regarda une femme en face, pas même sa mère ; jamais il ne permit à son valet de chambre de l'aider à s'habiller, et sa pudeur était si grande, qu'il n'osa même pas lui laisser voir le bout de ses pieds nus. Vers l'âge de onze ans, il fit sa Première Communion des mains de Saint Charles Borromée.
À seize ans, il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Peu de vocations ont été aussi éprouvées que la sienne : son père fut pour lui, pendant quelques temps, d'une dureté sans pareille ; mais il dut enfin céder devant la volonté de Dieu, et Louis entra au noviciat des Jésuites, à Rome.
Il y parut dès les premiers jours comme un modèle digne d'être proposé aux plus parfaits ; on vit en lui un prodige de mortification, un ange de pureté, une merveille d'amour de Dieu.
La seule vue de Louis dissipait chez les autres les plus violentes tentations de la chair. Jamais il n'avait ressenti la concupiscence charnelle, et malgré cela il était cruel pour son propre corps à l'égal des Saints les plus austères.
Obligé par ses supérieurs, pour cause de santé, à ne pas se laisser absorber dans la pensée de Dieu, il devait s'écrier souvent, emporté par l'Amour au-delà de l'obéissance :
« Éloignez-vous de moi, Seigneur ! »
Louis reçut du Ciel l'annonce de sa mort et fut bientôt victime de sa Charité pendant la peste de Rome, le 21 Juin 1591.
Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de Gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges.
Luigi Gonzaga a été Béatifié le 19 Octobre 1605 (14 ans après sa mort), par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), Canonisé le 31 Décembre 1726 et proclamé, en 1729, Patron de la jeunesse, spécialement des étudiants, par le Pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730).
Lecture
« Véritablement, dit-il à l’un de ses amis, je ne sais comment faire ; le Père Recteur me défend de faire oraison de crainte qu’en m’y appliquant je n’augmente mes maux de tête ; et je me vois forcé de me faire bien plus de violence pour me distraire de la pensée de Dieu, que pour y rester entièrement occupé, parce que l’usage que j’ai de ce saint exercice me l’a rendu comme naturel ; j’y trouve du repos, de la tranquillité et point de fatigue ; cependant je ferai mes efforts pour obéir le plus parfaitement possible à ce qui m’est commandé. »
(…)Plus il voulait fuir Dieu pour obéir, plus Dieu semblait le rechercher et se communiquer à lui. (…)
Avec une grande humilité, il disait alors à Dieu : « Eloignez-vous de moi, Seigneur, éloignez-vous ! ».
(Vie de Saint Louis de Gonzague).
Jésuite
(1568-1591)
Luigi Gonzaga, premier des sept enfants de Ferrante Gonzaga, marquis de Castiglione delle Stiviere et Marta Tana de Sàntena, naît le 9 Mars 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue (Lombardie, Italie) ; il reçoit le Baptême le 20 avril.
Avant sa naissance, sa mère, en danger de mort, avait fait vœu de consacrer son enfant à Notre-Dame de Lorette, si elle obtenait une heureuse délivrance.
Encore au berceau, s'il se présentait un pauvre, Louis pleurait jusqu'à ce qu'on lui eût fait l'aumône ; son visage respirait un tel air de vertu, que ceux qui le portaient dans leurs bras croyaient tenir un Ange.
À l'âge de cinq ans, il avait retenu et répété quelques paroles grossières qu'il avait entendues sortir de la bouche des soldats de son père, sans les comprendre; il en fut repris et en montra tant d'horreur, qu'il pleura cette faute, la plus grande de sa vie, et qu'il en fit pénitence jusqu'à la mort.
Le père de Louis, qui songeait à la fortune de son fils, l'envoya successivement chez plusieurs princes, en qualité de page ; mais Dieu, qui avait d'autres vues, voulait ainsi montrer ce jeune Saint aux cours d'Europe, pour leur faire voir que la piété est de toutes les conditions, et l'innocence de tous les âges.
Dans ces milieux mondains où il vivait comme n'y vivant pas, ses progrès dans la sainteté furent surprenants.
À huit ou neuf ans, il fit le vœu de virginité perpétuelle ; sa délicatesse était si angélique, que jamais il ne regarda une femme en face, pas même sa mère ; jamais il ne permit à son valet de chambre de l'aider à s'habiller, et sa pudeur était si grande, qu'il n'osa même pas lui laisser voir le bout de ses pieds nus. Vers l'âge de onze ans, il fit sa Première Communion des mains de Saint Charles Borromée.
À seize ans, il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Peu de vocations ont été aussi éprouvées que la sienne : son père fut pour lui, pendant quelques temps, d'une dureté sans pareille ; mais il dut enfin céder devant la volonté de Dieu, et Louis entra au noviciat des Jésuites, à Rome.
Il y parut dès les premiers jours comme un modèle digne d'être proposé aux plus parfaits ; on vit en lui un prodige de mortification, un ange de pureté, une merveille d'amour de Dieu.
La seule vue de Louis dissipait chez les autres les plus violentes tentations de la chair. Jamais il n'avait ressenti la concupiscence charnelle, et malgré cela il était cruel pour son propre corps à l'égal des Saints les plus austères.
Obligé par ses supérieurs, pour cause de santé, à ne pas se laisser absorber dans la pensée de Dieu, il devait s'écrier souvent, emporté par l'Amour au-delà de l'obéissance :
« Éloignez-vous de moi, Seigneur ! »
Louis reçut du Ciel l'annonce de sa mort et fut bientôt victime de sa Charité pendant la peste de Rome, le 21 Juin 1591.
Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de Gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges.
Luigi Gonzaga a été Béatifié le 19 Octobre 1605 (14 ans après sa mort), par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), Canonisé le 31 Décembre 1726 et proclamé, en 1729, Patron de la jeunesse, spécialement des étudiants, par le Pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730).
Lecture
« Véritablement, dit-il à l’un de ses amis, je ne sais comment faire ; le Père Recteur me défend de faire oraison de crainte qu’en m’y appliquant je n’augmente mes maux de tête ; et je me vois forcé de me faire bien plus de violence pour me distraire de la pensée de Dieu, que pour y rester entièrement occupé, parce que l’usage que j’ai de ce saint exercice me l’a rendu comme naturel ; j’y trouve du repos, de la tranquillité et point de fatigue ; cependant je ferai mes efforts pour obéir le plus parfaitement possible à ce qui m’est commandé. »
(…)Plus il voulait fuir Dieu pour obéir, plus Dieu semblait le rechercher et se communiquer à lui. (…)
Avec une grande humilité, il disait alors à Dieu : « Eloignez-vous de moi, Seigneur, éloignez-vous ! ».
(Vie de Saint Louis de Gonzague).
Source
Autre source
Prière à Marie
Vierge Sainte, mon guide et ma souveraine, je viens me jeter dans le sein de votre Miséricorde, et mettre, dès ce moment et pour toujours, mon âme et mon corps sous votre sauvegarde et sous votre protection spéciale.
Je vous confie et je remets entre vos mains toutes mes espérances et mes consolations, toutes mes peines et mes misères, ainsi que le cours et la fin de ma vie, afin que, par votre intercession et par vos mérites, toutes mes œuvres soient faites selon votre volonté et en vue de plaire à votre divin Fils.
Vierge Sainte, mon guide et ma souveraine, je viens me jeter dans le sein de votre Miséricorde, et mettre, dès ce moment et pour toujours, mon âme et mon corps sous votre sauvegarde et sous votre protection spéciale.
Je vous confie et je remets entre vos mains toutes mes espérances et mes consolations, toutes mes peines et mes misères, ainsi que le cours et la fin de ma vie, afin que, par votre intercession et par vos mérites, toutes mes œuvres soient faites selon votre volonté et en vue de plaire à votre divin Fils.
Source
Les Autres Saints du Jour
Saint Artchill
( 744)
( 744)
Saint Artémas
Disciple du Christ (1er s.)
Disciple du Christ (1er s.)
Saint Aubain de Mayence
Martyr ( v. 400)
Martyr ( v. 400)
Sainte Démétrie
Martyre à Rome (4ème s.)
Martyre à Rome (4ème s.)
Bienheureux Jacques Morelle Dupas
Prêtre et martyr de la Révolution française ( 1794)
Prêtre et martyr de la Révolution française ( 1794)
Saint John Rigby
Martyr en Angleterre ( 1600)
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Saint Joseph Isabel Flores
Prêtre et martyr au Mexique ( 1927)
Prêtre et martyr au Mexique ( 1927)
Bienheureux Lanfranc
Évêque de Pavie ( 1194)
Évêque de Pavie ( 1194)
Saint Leufroy
Abbé au diocèse d'Evreux ( 738)
Abbé au diocèse d'Evreux ( 738)
Saint Luarsab
( 1622)
( 1622)
Saint Marcan
Évangélisateur du nord de la Bretagne (6ème s.)
Évangélisateur du nord de la Bretagne (6ème s.)
Saints martyrs de Nicomédie
( 303)
( 303)
Saint Méen
Abbé ( 617)
Abbé ( 617)
Saint Nicétas de Nisyros
( 1732)
( 1732)
Saint Pelade
Archevêque d'Embrun (6ème s.)
Archevêque d'Embrun (6ème s.)
Saint Raymond
Évêque de Barbastro et de Roda ( 1126)
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Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°201
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Vendredi 22 Juin 2018
Fête de Saint Alban, soldat et martyr († v. 287).
Fête de Saint Alban, soldat et martyr († v. 287).
(Aubin, Alban, Albain, Albane, Albans, Albe), martyrisé à Verulam ou Verulanium (en 287?), actuellement la ville de St Albans, au nord de Londres(*).
Les Anglais voient en lui leur premier martyr.
Son biographe, Bède le Vénérable,Cliquer dit de lui qu'il était un païen charitable qui avait recueilli chez lui à Verulanium, un prêtre chrétien poursuivi par la police. Celui-ci le convertit et le baptisa.
Quand les policiers arrivèrent, ils arrêtèrent saint Alban qui, pour sauver le prêtre, avait revêtu son uniforme religieux. Il fut mis à mort à sa place.
(*) information fournie par un internaute qui nous écrit:
"Saint Alban était au Moyen Âge dans le diocèse de Londres et elle est elle-même devenue cathédrale et siège diocésain depuis la Renaissance. Par ailleurs la forme Auban est beaucoup plus rare que la forme Alban, y compris en Angleterre où ce culte est le plus développé.
En France, le culte de saint Alban a sans
doute été développé par l'évêque saint Germain d'Auxerre au Ve siècle.Cliquer
- La ville où il vivait, dans le Hertfordshire, porte son nom, et possède une ancienne église abbatiale, devenue cathédrale.
Il y a un village Saint-Auban dans les Alpes-Maritimes, dans la vallée de l'Esteron, un bourg nommé Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans la vallée de la Durance et un village de Saône-et-Loire (71) Saint-Albain.
Informations aimablement communiquées par le diocèse de Digne:
Albanus, en français Alban, Auban, quelquefois Albin, est né à Vérulam, à 30 kilomètres, au nord de Londres, fut martyrisé en l’an 304; sa fête figure, dans le martyrologe romain au 22 juin.
Le poète Venance Fortunat, qui vivait dans la Gaule méridionale à la fin du VIe siècle écrivait de lui :
«La gloire de son triomphe a été si éclatante qu’elle s’est répandue dans toute l’Eglise».
En Grande-Bretagne, autour du sanctuaire élevé en son honneur, se trouve la ville de Saint-Albans, (Voir pour les détails: La revue des Saints N°51, juin 1931)Cliquer
Lyon a une paroisse sous le titre de Saint-Albans.Saint-Alban, côtes d'Armor
Saint-Alban, côtes d'Armor: "Saint-Alban doit son nom au premier martyr insulaire de Vérulamium, devenu depuis Saint-Alban (à 50 km de Londres).
Condamné et exécuté le 22 juin de l'an 209." Il est le patron de l'église paroissiale.
Saint-Auban est chef-lieu de canton dans les Alpes-Maritimes. Il y a Saint-Auban sur l’Ouvèze, dans la Drôme; Saint-Auban d’Oze, dans les Hautes-Alpes.
Dans les Alpes de Haute Provence, au terroir de la commune de Château-Arnoux, un quartier porte, de temps immémorial, le nom de Saint-Auban.
d’après le livre du Père Corriol, ancien Curé de Saint-Auban, 1ère Edition 1939, 2ème Edition 1947, 3ème Edition 1957
À Verulam en Grande Bretagne, vers 287, saint Alban, martyr. On rapporte que, soldat non encore baptisé, il avait recueilli dans sa maison un clerc qui lui donna les enseignements de la foi chrétienne.
En changeant d’habit, il se livra lui-même à la place de son hôte, et pour ce motif, subit la flagellation, des tourments atroces et fut décapité.
Martyrologe romain
Les Anglais voient en lui leur premier martyr.
Son biographe, Bède le Vénérable,Cliquer dit de lui qu'il était un païen charitable qui avait recueilli chez lui à Verulanium, un prêtre chrétien poursuivi par la police. Celui-ci le convertit et le baptisa.
Quand les policiers arrivèrent, ils arrêtèrent saint Alban qui, pour sauver le prêtre, avait revêtu son uniforme religieux. Il fut mis à mort à sa place.
(*) information fournie par un internaute qui nous écrit:
"Saint Alban était au Moyen Âge dans le diocèse de Londres et elle est elle-même devenue cathédrale et siège diocésain depuis la Renaissance. Par ailleurs la forme Auban est beaucoup plus rare que la forme Alban, y compris en Angleterre où ce culte est le plus développé.
En France, le culte de saint Alban a sans
doute été développé par l'évêque saint Germain d'Auxerre au Ve siècle.Cliquer
- La ville où il vivait, dans le Hertfordshire, porte son nom, et possède une ancienne église abbatiale, devenue cathédrale.
Il y a un village Saint-Auban dans les Alpes-Maritimes, dans la vallée de l'Esteron, un bourg nommé Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans la vallée de la Durance et un village de Saône-et-Loire (71) Saint-Albain.
Informations aimablement communiquées par le diocèse de Digne:
Albanus, en français Alban, Auban, quelquefois Albin, est né à Vérulam, à 30 kilomètres, au nord de Londres, fut martyrisé en l’an 304; sa fête figure, dans le martyrologe romain au 22 juin.
Le poète Venance Fortunat, qui vivait dans la Gaule méridionale à la fin du VIe siècle écrivait de lui :
«La gloire de son triomphe a été si éclatante qu’elle s’est répandue dans toute l’Eglise».
En Grande-Bretagne, autour du sanctuaire élevé en son honneur, se trouve la ville de Saint-Albans, (Voir pour les détails: La revue des Saints N°51, juin 1931)Cliquer
Lyon a une paroisse sous le titre de Saint-Albans.Saint-Alban, côtes d'Armor
Saint-Alban, côtes d'Armor: "Saint-Alban doit son nom au premier martyr insulaire de Vérulamium, devenu depuis Saint-Alban (à 50 km de Londres).
Condamné et exécuté le 22 juin de l'an 209." Il est le patron de l'église paroissiale.
Saint-Auban est chef-lieu de canton dans les Alpes-Maritimes. Il y a Saint-Auban sur l’Ouvèze, dans la Drôme; Saint-Auban d’Oze, dans les Hautes-Alpes.
Dans les Alpes de Haute Provence, au terroir de la commune de Château-Arnoux, un quartier porte, de temps immémorial, le nom de Saint-Auban.
d’après le livre du Père Corriol, ancien Curé de Saint-Auban, 1ère Edition 1939, 2ème Edition 1947, 3ème Edition 1957
À Verulam en Grande Bretagne, vers 287, saint Alban, martyr. On rapporte que, soldat non encore baptisé, il avait recueilli dans sa maison un clerc qui lui donna les enseignements de la foi chrétienne.
En changeant d’habit, il se livra lui-même à la place de son hôte, et pour ce motif, subit la flagellation, des tourments atroces et fut décapité.
Martyrologe romain
Source
Il y avait déjà des Chrétiens dans les Iles Britanniques au 1er siècle. En fait, dès la fin du IIe siècle, un grand nombre d'habitants du sud de l'Angleterre étaient Chrétiens.
Cependant, Alban est le premier martyr Chrétien qui soit reconnu sur l'île. La date traditionnelle est 304, durant les persécutions de l'empereur Dioclétien; mais nombre d'érudits ont reculé la date en 209, sous la persécution de l'empereur Septime Sévère.
Alban était un païen, soldat Romain, qui, durant la persécution de Dioclétien, eu pitié d'un Prêtre Chrétien en fuite, et le cacha dans sa propre maison.
Quand il vit que le Prêtre passait jour et nuit en Prière, il fut touché par la grâce de Dieu. Ils passèrent plusieurs jours à discuter ensemble, et Alban fut si impressionné par la sainteté du Prêtre et sa dévotion qu'il devint Chrétien et voulut imiter la piété et la Foi de son hôte.
Encouragé et instruit par le Prêtre, Alban renonça à son culte des idoles et embrassa Le Christ de tout son cœur.
Il était un des citoyens principaux de la vieille cité Romaine de Verulamium (Verulam), Hertfordshire, Angleterre, appelée de nos jours Saint-Alban.
La ville était au départ un groupe de maisonnettes en torchis enduits, qui s'étiraient le long de la rue Watling, et plus tard détruites par l'armée de Bodicée, la reine guerrière.
Le gouverneur Romain de la ville, ayant entendu une rumeur selon laquelle Alban cacherait un Prêtre dans sa maison, envoya un groupe de soldat pour le chercher.
Le voyant approcher, Alban prit la coiffe à houppelande du Prêtre et la posa sur sa tête et ses épaules, et l'aida à s'échapper.
Ainsi déguisé, Alban ouvrit la porte aux soldats et fut arrêté à la place du Prêtre, par erreur. Il fut enchaîné et emmené devant le gouverneur, qui était occupé à sacrifier aux "dieux" païens.
Quand on enleva la houppe de sa tête et que son identité réelle fut découverte, le gouverneur devint furieux.
Quand de plus Alban se déclara Chrétien, alors le gouverneur ordonna de l'amener devant l'autel. Il le fit menacer de toutes les tortures qu'il avait préparées pour le Prêtre s'il ne rétractait pas.
Alban fit face à cette colère avec calme, et ignorant ces menaces, déclara qu'il ne pourrait pas sacrifier à ces divinités.
Face au refus d'Alban de renier sa Foi, le gouverneur lui demanda de quelle famille et quelle race il était.
"En quoi cela peut-il te concerner de quelle origine je suis?" répondit Alban. "Si tu veux connaître ma religion, je te l'expliquerais.
Je suis un Chrétien, et je suis tenu aux obligations d'un Chrétien".
Quand il fut interrogé sur son nom, il répondit :
"Je suis appelé Alban par mes parents, et je loue et j'adore le Dieu vrai et vivant, qui créa toutes choses".
Quand il fut ordonné de sacrifier aux divinités Romaines, il refusa et fut cruellement fouetté. Alban supporta la punition avec résignation, et même joie. Quand on vit qu'il ne se rétracterait jamais, il fut condamné à mort.
En route pour son exécution sur la colline Holmhurst Hill, la foule qui s'attroupa pour honorer son héroïsme fut si grande que son passage fut retardé parce qu'ils n'arrivaient pas à atteindre le pont sur la rivière.
Alban, qui semblait redouter qu'un délai puisse le priver de la couronne de martyr, décida de traverser en un autre endroit, et se dirigeant en bas vers l'eau en priant Dieu, il s'avança dans l'eau qu'il passa à gué sans difficulté.
Tant Gildas que Bède ont accepté la tradition de ce miracle, rapportant cet assèchement de l'eau instantanément à la Prière du Saint.
Ils ajoutent qu'un millier d'autres personnes traversèrent avec lui, pendant que les eaux restaient élevées de chaque côté, et ce miracle convertit l'exécuteur prévu.
Toujours accompagné d'une grande foule de gens, Alban grimpa la colline du lieu de l'exécution.
Mais, à son arrivée en haut, l'exécuteur jeta son épée en bas et refusa d'accomplir son office. Il dit que si on lui refusait de prendre la place d'Alban, il voudrait partager son martyre.
Confessant qu'il était Chrétien, le soldat fut remplacé par un autre. Puis il se plaça aux côtés d'Alban, et ils firent face ensemble à la mort.
Alban fut décapité en premier, puis le soldat, Saint Heraclius, fut Baptisé dans son propre sang pour partager la gloire du martyre.
Le troisième martyr fut le Prêtre, qui, ayant appris l'arrestation d'Alban à sa place, se dépêcha vers la court dans l'espoir de sauver Alban en se livrant lui-même.
D'après Bède, le gouverneur fut si impressionné par les miracles qui suivirent le martyre d'Alban qu'il mit aussitôt un terme aux persécutions, et Bède rapporte que les miracles avaient encore lieu à son époque, par l'intercession du Protomartyr d'Angleterre.
Sur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-Alban.
Selon Constance de Lyon, Saint Germain d'Auxerre, à la fin de sa mission en Angleterre pour y combattre l'hérésie pélagienne, choisit l'église de Saint-Alban comme lieu pour son action de grâce à Dieu pour le succès de sa mission.
Il rapporta d'Angleterre une poignée de terre de l'endroit où Alban, le soldat et le Prêtre avaient été martyrisés.
Cependant, Alban est le premier martyr Chrétien qui soit reconnu sur l'île. La date traditionnelle est 304, durant les persécutions de l'empereur Dioclétien; mais nombre d'érudits ont reculé la date en 209, sous la persécution de l'empereur Septime Sévère.
Alban était un païen, soldat Romain, qui, durant la persécution de Dioclétien, eu pitié d'un Prêtre Chrétien en fuite, et le cacha dans sa propre maison.
Quand il vit que le Prêtre passait jour et nuit en Prière, il fut touché par la grâce de Dieu. Ils passèrent plusieurs jours à discuter ensemble, et Alban fut si impressionné par la sainteté du Prêtre et sa dévotion qu'il devint Chrétien et voulut imiter la piété et la Foi de son hôte.
Encouragé et instruit par le Prêtre, Alban renonça à son culte des idoles et embrassa Le Christ de tout son cœur.
Il était un des citoyens principaux de la vieille cité Romaine de Verulamium (Verulam), Hertfordshire, Angleterre, appelée de nos jours Saint-Alban.
La ville était au départ un groupe de maisonnettes en torchis enduits, qui s'étiraient le long de la rue Watling, et plus tard détruites par l'armée de Bodicée, la reine guerrière.
Le gouverneur Romain de la ville, ayant entendu une rumeur selon laquelle Alban cacherait un Prêtre dans sa maison, envoya un groupe de soldat pour le chercher.
Le voyant approcher, Alban prit la coiffe à houppelande du Prêtre et la posa sur sa tête et ses épaules, et l'aida à s'échapper.
Ainsi déguisé, Alban ouvrit la porte aux soldats et fut arrêté à la place du Prêtre, par erreur. Il fut enchaîné et emmené devant le gouverneur, qui était occupé à sacrifier aux "dieux" païens.
Quand on enleva la houppe de sa tête et que son identité réelle fut découverte, le gouverneur devint furieux.
Quand de plus Alban se déclara Chrétien, alors le gouverneur ordonna de l'amener devant l'autel. Il le fit menacer de toutes les tortures qu'il avait préparées pour le Prêtre s'il ne rétractait pas.
Alban fit face à cette colère avec calme, et ignorant ces menaces, déclara qu'il ne pourrait pas sacrifier à ces divinités.
Face au refus d'Alban de renier sa Foi, le gouverneur lui demanda de quelle famille et quelle race il était.
"En quoi cela peut-il te concerner de quelle origine je suis?" répondit Alban. "Si tu veux connaître ma religion, je te l'expliquerais.
Je suis un Chrétien, et je suis tenu aux obligations d'un Chrétien".
Quand il fut interrogé sur son nom, il répondit :
"Je suis appelé Alban par mes parents, et je loue et j'adore le Dieu vrai et vivant, qui créa toutes choses".
Quand il fut ordonné de sacrifier aux divinités Romaines, il refusa et fut cruellement fouetté. Alban supporta la punition avec résignation, et même joie. Quand on vit qu'il ne se rétracterait jamais, il fut condamné à mort.
En route pour son exécution sur la colline Holmhurst Hill, la foule qui s'attroupa pour honorer son héroïsme fut si grande que son passage fut retardé parce qu'ils n'arrivaient pas à atteindre le pont sur la rivière.
Alban, qui semblait redouter qu'un délai puisse le priver de la couronne de martyr, décida de traverser en un autre endroit, et se dirigeant en bas vers l'eau en priant Dieu, il s'avança dans l'eau qu'il passa à gué sans difficulté.
Tant Gildas que Bède ont accepté la tradition de ce miracle, rapportant cet assèchement de l'eau instantanément à la Prière du Saint.
Ils ajoutent qu'un millier d'autres personnes traversèrent avec lui, pendant que les eaux restaient élevées de chaque côté, et ce miracle convertit l'exécuteur prévu.
Toujours accompagné d'une grande foule de gens, Alban grimpa la colline du lieu de l'exécution.
Mais, à son arrivée en haut, l'exécuteur jeta son épée en bas et refusa d'accomplir son office. Il dit que si on lui refusait de prendre la place d'Alban, il voudrait partager son martyre.
Confessant qu'il était Chrétien, le soldat fut remplacé par un autre. Puis il se plaça aux côtés d'Alban, et ils firent face ensemble à la mort.
Alban fut décapité en premier, puis le soldat, Saint Heraclius, fut Baptisé dans son propre sang pour partager la gloire du martyre.
Le troisième martyr fut le Prêtre, qui, ayant appris l'arrestation d'Alban à sa place, se dépêcha vers la court dans l'espoir de sauver Alban en se livrant lui-même.
D'après Bède, le gouverneur fut si impressionné par les miracles qui suivirent le martyre d'Alban qu'il mit aussitôt un terme aux persécutions, et Bède rapporte que les miracles avaient encore lieu à son époque, par l'intercession du Protomartyr d'Angleterre.
Sur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-Alban.
Selon Constance de Lyon, Saint Germain d'Auxerre, à la fin de sa mission en Angleterre pour y combattre l'hérésie pélagienne, choisit l'église de Saint-Alban comme lieu pour son action de grâce à Dieu pour le succès de sa mission.
Il rapporta d'Angleterre une poignée de terre de l'endroit où Alban, le soldat et le Prêtre avaient été martyrisés.
La châsse de Saint Alban dans la Cathédrale de St Albans.Cliquer
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Abbé d'Aleth, Fondateur (6ème s.)
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