On a discuté avec quatre jeunes qui ont choisi la foi chrétienne plutôt que de passer leur vie devant un écran plasma à regarder « Les Anges de la Téléréalité ».
Malgré une image à la fois ringarde et répréhensible dues aux déviances condamnables des générations précédentes, Charles, David, Johan et Jérémy parlent ouvertement de cette vocation qui les lie autant à Dieu ainsi que des besoins courants des croyants, alternant bible et smartphone. Leur quotidien relève plutôt d’un don de soi total et d’une recherche du bonheur à travers Dieu, avec des journées parfois plus chargées que celles d’un médecin de campagne. Malgré une crise des vocations, la proportion de prêtres pour le nombre de pratiquants reste bonne. Pour le devenir, il faut passer par le séminaire : l’école des prêtres.
Le séminaire dure six ans, où chacun mûrit ce projet de vie radical, découvre et teste l’isolement, comme le célibat. La formation du prêtre comporte quatre dimensions : spirituelle, pastorale, humaine (diplomatie du quotidien) et intellectuelle (philosophie puis théologie). Il arrive souvent que certains réalisent ne pas être transcendés et abandonnent ou changent de voie en cours de cursus.
Suite et photos de cet excellent texte : Les prêtres ne sont pas tous des vieux ringards - VICE Québec