Pourquoi ce silence médiatique sur le scandale sexuel en Italie ? Parce que cela touche le Parti Démocrate et des activistes LGBT ?
Par Michel Janva le 27 juillet 2019 Salon Beige
De Xavier Eman dans Présent :Vous n’en avez entendu parler ni à la radio ni à la télévision, pourtant l’Italie est actuellement secouée par un scandale particulièrement grave et sordide. En effet, une trentaine de personnes, dont des médecins, des travailleurs sociaux et des politiciens du Parti démocrate (équivalent transalpin du Parti socialiste), ont été interpellées, soupçonnées d’avoir manipulé des enfants pour les soustraire à leurs parents et les vendre à des foyers d’accueil où certains auraient été abusés sexuellement.
Ce sont les carabiniers de Reggio Emilia, dans le nord de l’Italie, qui ont mis au jour ces agissements criminels.
Un véritable système de « traite d’enfants » mis en place notamment par certains services sociaux en lien avec des associations dites de « protection de l’enfance ».
Les différents protagonistes utilisaient des prétextes mensongers ou fallacieux pour retirer des enfants à leur famille biologique et les « plaçaient » ensuite – moyennant rétribution bien sûr – auprès de certains de leurs « amis » et autres « connaissances ».
C’est une augmentation anormale du nombre d’enfants « retirés » – souvent au prétexte d’agressions sexuelles inventées de toutes pièces – qui a alerté les autorités policières qui ont décidé d’ouvrir une enquête en août 2018. Celle-ci vient donc d’aboutir avec la mise au jour de ce véritable réseau criminel qui n’hésitait pas à falsifier des rapports d’assistantes sociales, à insérer des allusions sexuelles dans des dessins d’enfants, et même à fabriquer de faux souvenirs de maltraitance et d’abus divers au cours de véritables séances de « lavage de cerveau ».
Les enfants manipulés, ainsi conduits à s’éloigner voir à détester leurs parents, étaient ensuite confiés à des « foyers d’accueil » (par exemple : un propriétaire de sex-shop ou encore l’ex-partenaire homosexuelle d’une des psychologues mises en cause…) où un certain nombre d’entre eux ont subi des agressions sexuelles, bien réelles cette fois. Deux cas de viol au moins ont déjà été établis. Cet ignoble système aurait rapporté des centaines de milliers d’euros à ses instigateurs.
Au-delà des faits particulièrement atroces, c’est aussi le traitement médiatique de l’affaire qui choque de nombreux Italiens, ou plus exactement l’absence de traitement médiatique car c’est une véritable omerta qui entoure encore aujourd’hui ces faits.
Ce silence gêné des « gros » médias s’explique par le profil des personnes impliquées : des élus du Parti démocrate – dont le maire de Bibbiano, Andrea Carletti –, des activistes LGBT, des thérapeutes et des membres du « monde associatif »… […]