Si les neuf autres lépreux ont bien été purifiés, il semble que seul le Samaritain ait été sauvé.
Pour passer de la guérison physique au salut il y a eu ce pas de la louange, la reconnaissance que la guérison n’est pas le résultat de la seule médecine ou d’un artifice humain, mais bien l’œuvre de Dieu lui-même, quelles que soient les médiations par lesquelles il agit.
La louange n’est pas simplement une bonne disposition de notre cœur ou un sentiment de gratitude, elle est le dynamisme qui nous plonge dans l’intimité de Dieu et nous attire à lui.
Elle est le chemin qui nous conduit, avec les anges, jusqu’à la gloire de Dieu.
Apprendre aujourd’hui à louer Dieu pour tous ses dons, c’est nous préparer efficacement à la vie éternelle.
Aujourd'hui notre curé nous a demandé pour notre prière, dès ce soir, d'inventer un geste pour marquer notre reconnaissance envers Dieu pour aujourd'hui et pour les grâces qu'on recevrait cette semaine.
Avouons-le nous sommes compréhensifs des contemporains de Jésus qui se voient condamnés sérieusement sans recevoir d’autre signe que cette injonction à lire quelques pages de l’Ancien Testament.
Nous voudrions, comme cette génération, pouvoir appuyer notre foi sur des « signes », phénomènes extraordinaires qui, pensons-nous, nous aideraient à poser des actes de foi.
Jésus ne nous donne pas d’autre signe que ces étrangers de l’Ancien Testament qui se sont convertis ou mis en mouvement sous l’impulsion de Jonas ou de Salomon et qui, par leur conversion, on reçu le signe du salut.
Ne croyons pas que des signes nous entraîneraient vers la foi.
C’est notre foi, la confiance que nous donnons gratuitement au Seigneur et notre conversion, qui nous permettront de voir des signes.
Évangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Chant du jour:
Mois missionnaire : une idée de mission par jour !
Voilà une belle idée missionnaire assez simple :
partager avec un collègue de travail ou un voisin un livre que j’ai aimé et qui a nourri ma foi.
Je lui explique en quelques mots pourquoi ce livre m’a touché.
Peut-être me demandera-t-il de lui prêter ce livre….
réformatrice du Carmel et docteur de l'Église ( 1582)
Comment Dieu se fait connaître
Y a-t-il rien de si admirable que de penser que celui dont la grandeur pourrait remplir mille mondes, ne dédaigne pas de se retirer dans un petit espace, et que c’est ainsi qu’il voulut bien s’enfermer dans le sein de la très sainte Vierge sa mère ?
Comme il est le maître absolu et le souverain Seigneur de l’univers, il porte avec lui la liberté ; et comme il nous aime uniquement, il se proportionne à nous.
Ainsi lorsqu’une âme commence d’entrer dans ces saintes voies, il ne se fait pas connaître à elle, de crainte qu’elle ne se trouble de voir qu’étant si petite elle doit contenir une chose qui est si grande, mais il l’étend et l’agrandit peu à peu, selon qu’il le juge nécessaire pour la rendre capable de recevoir toutes les grâces dont il veut la favoriser.
C’est ce qui me fait dire qu’il porte avec lui la liberté ; et par ce mot de liberté j’entends le pouvoir qu’il a d’accroître et d’agrandir ce palais [qu’est notre âme].
Mais l’importance est de le lui donner avec une volonté pleine, déterminée, et sans réserve, afin qu’il puisse y mettre et en ôter tout ce qu’il lui plaira, comme lui appartenant absolument.
Ste Thérèse d’Avila
Thérèse d’Avila († 1582) travailla à la réforme de l’ordre du Carmel et à la fondation de dix-sept monastères de carmélites. Canonisée en 1622, elle a été proclamée docteur de l’Église par Paul VI en 1970. / Le chemin de la perfection, dans Œuvres très complètes de saint Thérèse, t. 1, Paris, Migne, 1840, p. 807.
mardi 15 octobre 2019 Sainte Thérèse d’Avila ( 1582)
COMMENTAIRE de l'Évangile
Quel hypocrite que ce pharisien qui s’embarrasse de tant de pratiques aussi ostentatoires que futiles tout en étant par derrière « rempli de cupidité et de méchanceté » !
Combien de fois ai-je entendu des personnes se plaignant de l’hypocrisie autour d’eux (par exemple le cas classique des cathos qui vont à la messe et par derrière font, paraît-il, les pires horreurs…).
Je n’ai en revanche que très rarement rencontré des personnes qui reconnaissaient leur propre hypocrisie.
Mais à vrai dire est-ce vraiment possible de reconnaître de l’hypocrisie ?
N’avons-nous pas de multiples bonnes raisons de réaliser de bonnes pratiques tout en reconnaissant qu’à l’intérieur il y a du chemin à faire ?
L’aumône, le don concret au plus pauvre, est une voie réelle que Jésus nous propose pour éviter cette hypocrisie qu’il n’est pas si simple de repérer.
Evangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Chant du jour:
Eternelle est ta miséricorde
Mois missionnaire : une idée de mission par jour !
Comme le suggère l’Evangile du jour et le commentaire du père Alain, allons aujourd’hui faire un don à une personne dans le besoin.
Ce petit acte régulier est essentiel à notre vie chrétienne et puissamment missionnaire !
En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. »
COMMENTAIRE de l'Évangile
Il s’agit de remettre les choses dans l’ordre. Quand notre vie est habitée de nombreuses habitudes, certainement bonnes, il s’agit de vérifier que l’ensemble de l’édifice repose sur de bons fondements. Jésus propose aux pharisiens un double fondement, qui doit permettre d’évaluer toute sa vie : « le jugement et l’amour ». Le Psaume 84 le formule d’une manière semblable « amour et vérité se rencontrent ». De la même manière que notre Père est juste et miséricordieux, il s’agit en nous et dans nos relations de laisser grandir l’amour pour la justice et la justice qui vient de l’amour. Si toute notre action est appuyée sur ce double fondement nous ne risquons pas de nous tromper.
En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront. Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.
COMMENTAIRE de l'Évangile
Depuis trois jours Jésus assène de vifs reproches aux pharisiens et aux docteurs de la loi. Ces derniers reproches sont aussi les plus vifs : ils soulignent la responsabilité de ces hommes qui ont une autorité dans le peuple par rapport à leurs frères. Jésus leur rappelle à la fois qu’ils sont responsables du sang, c’est-à-dire de la vie, des prophètes, envoyés par Dieu. Ils sont aussi responsables de l’accès ou non de leurs frères à la connaissance. Cette responsabilité vis-à-vis des frères est voulue par Dieu depuis la Création : après le meurtre d’Abel, Dieu demande à Caïn « où est ton frère ? » et Caïn répond : « est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? » Cette responsabilité les uns vis-à-vis des autres, mesurée bien sûr par la liberté de chacun, reste une règle fondamentale à laquelle nous ne pouvons nous dérober.
En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »
COMMENTAIRE de l'Évangile « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. » Jésus ne nous dit pas qui prononce cette phrase ; ce n’est pas le maître de la moisson puisqu’il faut le prier d’envoyer des ouvriers à sa moisson. C’est probablement l’intendant, chargé d’organiser le travail pour le compte de son maître. Celui-ci se trouve bien embarrassé d’avoir tant à faire avec une moisson abondante qui risque de se perdre faute d’ouvriers en nombre suffisant. Ensuite ce sont des envoyés mal équipés et vulnérables que Jésus envoie en précurseurs dans les villes où il doit se rendre. Il semble que la pauvreté des moyens soit un élément habituel de la mission. La conscience de nos pauvretés ou de notre impréparation ne doit donc pas nous empêcher d’être aujourd’hui ces ouvriers envoyés dans le champ du monde.
Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons ( 1646)
Bienheureux Jerzy Popieluszko ( 1984)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 12, 8-12)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis :
Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu.
Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu.
Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ;
mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.
Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz.
Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. »
Commentaire de l'Évangile
Hier nous étions invités à travailler à la mission dans la pauvreté des moyens.
Aujourd’hui Jésus nous annonce, au cœur de notre pauvreté, le plus grand des dons, celui de l’Esprit Saint.
Au moment où les apôtres sont arrêtés, cités à comparaître devant les autorités, entièrement démunis, ils trouvent au fond d’eux-mêmes la force et les mots de l’Esprit Saint qui se déploie dans leur pauvreté.
C’est au moment où ils ont accepté de n’être plus capables de rien que l’Esprit Saint peut se déployer dans leur vie.
L’Esprit Saint est ce trésor que nous découvrons au fond de nous-mêmes lorsque nous avons accepté de nous laisser dépouiller de toutes nos sécurités.
Évangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Chant du jour: Viens , descends des Cieux:
R. Viens en nos cœurs, souffle de Dieu ! Viens Esprit très Saint, Viens descends des Cieux ! Nous t’adorons, souffle de Dieu ! Viens Esprit très Saint, Viens descends des Cieux !
1. Ô Esprit, viens en nos cœurs, Et envoie du haut du ciel Un rayon de ta lumière. Viens, répands sur nous tes dons. Viens, lumière de nos cœurs. Viens en nous, Père des pauvres.
2. Souverain consolateur, Adoucissante fraîcheur, Hôte très doux de nos âmes. Dans la peine, le repos, Dans les pleurs, le réconfort. Dans l’épreuve, notre force.
3. Ô Lumière et Vérité, Viens délivre-nous du mal. Viens en nous, jusqu’à l’intime. Sans ta grâce et ta douceur, Sans ton œuvre dans nos cœurs, Nul n’est libre de te suivre.
4. Lave-nous de tout péché, Guéris ce qui est blessé, Viens baigner nos âmes arides. Fais brûler notre tiédeur, Rends droit ce qui est faussé. Assouplis ce qui est raide.
5. Donne tes sept dons sacrés. À tous ceux qui ont la foi, Qui te prient dans la confiance. Donne mérite et vertu, Donne le salut final, Et la joie pour tous les siècles.
Paroles et musique : Communauté de l'Emmanuel (P. Martiu) / 2010, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
« Dieu fera justice à ses élus qui crient vers lui »
Alléluia. Alléluia. Elle est vivante, efficace, la parole de Dieu ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 18, 1-8)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager :
« Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes.
Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’
Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.’ »
Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice !
Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ?
Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Commentaire de l'Évangile
« Trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Alors que tout l’évangile de ce jour est chargé des promesses de Jésus d’écouter nos prières et d’y répondre « bien vite », le passage se termine par une question provocante.
La foi est-elle réellement présente sur la terre ?
La question ne se pose pas pour le jour que nous imaginons lointain du retour du Christ, mais bien pour aujourd’hui.
Sommes-nous des hommes et des femmes qui vivons dans la foi, c’est-à-dire avec cette conscience que le Royaume de Dieu est déjà bien présent, même invisible au milieu de nous ?
Ou est-ce ce que nous persistons à vivre comme si Dieu n’existait pas ou comme s’il n’était pas présent dans notre monde ?
Nous pouvons aujourd’hui poser quelques petits actes de foi, signes de notre confiance en Dieu qui prend soin de nous.
Évangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Mois missionnaire : une idée de mission par jour !
Aujourd’hui est célébrée dans toute l’Eglise la journée mondiale des missions.
Le pape François a écrit un message pour cette journée : Baptisés et Envoyés.
Notre action missionnaire du jour pourrait être de prier avant tout pour ce printemps missionnaire pour l’Eglise que le pape appelle de ses vœux et de prendre simplement le temps de lire ce message et de se laisser interpeller par celui-ci.
Lundi 21 octobre 2019 Sainte Céline (5ème s.) Bienheureux Charles d’Autriche ( 1922)
ÉVANGILE DU JOUR(Lc 12, 13-21)
En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus :
« Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? »
Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »
Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait :
“Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.”
Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.”
Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?”
Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »
COMMENTAIRE de l'Évangile
« Riche en vue de Dieu ».
Voilà quelques petits mots qui pourraient marquer tout un programme de vie chrétienne.
Dans un autre passage Jésus nous invite à nous amasser des trésors dans le ciel (Mt 6,20).
Bien sûr il ne s’agit pas d’entrer dans une logique comptable avec Dieu qui devrait nous rétribuer de tous nos efforts ;
mais tous nos actes de charité, les petits sacrifices que nous offrons, sont autant de petits trésors que nous amassons au ciel et qui réjouissent le Seigneur.
Nous avons le choix entre deux banques, celle de la terre et celle du ciel. À nous de choisir celle où nous voulons placer nos économies.
Évangile du jour « Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller »
Alléluia. Alléluia. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous pourrez vous tenir debout devant le Fils de l’homme. Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 12, 35-38)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
Commentaire de l'Évangile
L’invitation à veiller est l’une de celles le plus souvent répétées par Jésus dans l’évangile.
Veiller c’est faire en sorte d’être prêt en toute circonstance, en particulier au moment le plus inattendu.
Un chrétien est par définition un veilleur : il s’agit d’être à chaque instant disposé à recevoir Jésus, y compris s’il semble venir comme un voleur.
Aujourd’hui Jésus nous donne deux éléments de l’équipement pour la veille, la ceinture et la lampe.
La ceinture, symbole de la chasteté, rappelle l’exigence d’une vie saine et droite, purifiée des passions mauvaises.
La lumière est le symbole de la recherche active, par l’intelligence et par le cœur.
Par toute notre vie soyons prêts aujourd’hui à l’accueillir !
mercredi 23 octobre 2019 Saint Jean de Capistran ( 1456)
Évangile du jour
« À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup »
Alléluia. Alléluia. Veillez, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 12, 39-48)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »
Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre.
À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Commentaire de l'Évangile
« À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Remarquez qu’ici Jésus n’envisage pas celui qui n’a rien, peut-être pour nous rappeler que tous nous avons reçu.
St Jean, dès le début de son évangile fait ce constat « Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce » (Jn 1,16).
Chaque homme et chaque femme doit prendre conscience des grâces et talents qu’il a reçus et éviter de les « mettre sous le boisseau » (Mt 5,15).
Le Seigneur nous en a fait les intendants, établis sur tous ces dons, pour que nous les cultivions et les fassions fructifier.
jeudi 24 octobre 2019 Saint Antoine-Marie Claret , évêque 1870
Évangile du jour
« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division »
Alléluia. Alléluia. J’ai tout perdu ; je considère tout cela comme des ordures, afin de gagner un seul avantage, le Christ et, en lui, d’être reconnu juste. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 12, 49-53)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Commentaire de l'Évangile
L’image du feu que Jésus vient porter sur la terre est belle et riche.
Elle dit peut-être d’abord le feu de l’amour qui vient embraser le cœur des croyants ou celui de l’Esprit Saint qui vient transformer les apôtres à la Pentecôte.
Elle dit aussi le feu qui brûle et consomme le sacrifice, en particulier celui de Jésus sur la Croix, qu’il évoque dans le « baptême » qu’il doit accomplir.
Enfin c’est le feu qui vient purifier en séparant, comme l’or « vérifié par le feu » (1P 1,7).
La venue de Jésus dans ce monde et sa parole viennent accomplir toutes ces actions du feu :
elles viennent séparer, dans le monde et en nous, ce qui est bon de ce qui est mauvais.
Laissons-nous aujourd’hui purifier et embraser par le feu de sa parole !
vendredi 25 octobre 2019 Sainte Tabitha, ressuscitée par l’apôtre Pierre (1er s.)
Lectures du jour
PREMIÈRE LECTURE
« Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? »
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (Rm 7, 18-25a)
Frères, je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir. Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas. Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi. Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal. Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu. Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps. Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !
PSAUME (Ps 118 (119), 66.68, 76-77, 93-94)
Seigneur, apprends-moi tes commandements.
Apprends-moi à bien saisir, à bien juger : je me fie à tes volontés. Toi, tu es bon, tu fais du bien : apprends-moi tes commandements.
Que j’aie pour consolation ton amour selon tes promesses à ton serviteur ! Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai : ta loi fait mon plaisir.
Jamais je n’oublierai tes préceptes : par eux tu me fais vivre. Je suis à toi : sauve-moi, car je cherche tes préceptes.
Évangile du jour
« Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? »
Alléluia. Alléluia. Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 12, 54-59)
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »
Commentaire de l'Évangile
« Ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? »
Le concile Vatican II a fait résonner avec insistance cette question de Jésus :
« L’Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques » (Gaudium et Spes n°4).
Ce à quoi nous sommes invités c’est à une connaissance profonde du monde actuel, de ses richesses et de ses faiblesses, de ses attentes et de ses craintes.
Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons réaliser la vocation des chrétiens d’être pour le monde comme son âme (Épître à Diognète).
Évangile commenté par le Père Alain de Boudemange
Chant du jour
Esprit de lumière, Esprit créateur
♫ Écouter ♫
1. Viens Esprit du Dieu vivant, Renouvelle tes enfants, Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu ! Dans nos coeurs, répands tes dons, Sur nos lèvres inspire un chant, Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !
R. Esprit de lumière, Esprit Créateur, Restaure en nous la joie, le feu, l’Espérance. Affermis nos âmes, ranime nos coeurs, Pour témoigner de ton amour immense.
2. Fortifie nos corps blessés, Lave-nous de tout péché, Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu ! Fais nous rechercher la paix, Désirer la sainteté, Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !
Pont : Veni Sancte Spiritus Veni Sancte Spiritus (bis)
3. Donne-nous la charité Pour aimer en vérité, Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu ! Nous accueillons ta clarté Pour grandir en liberté, Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !
Paroles et musique : Communauté de l'Emmanuel (L. Pavageau) / 2014, Éditions de lEmmanuel, 89 boulevard Blanqui, 75013 Paris
« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même »
Alléluia. Alléluia. Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 13, 1-9)
Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »
Commentaire de l'Évangile
L’image de Jésus est forte et parlante : nous sommes en sursis !
Un délai nous est accordé pour nous convertir et accueillir pleinement le Royaume de Dieu avant qu’il ne soit trop tard.
Notre vie sur terre n’a de sens que pour nous permettre de vivre cette conversion, qui, rappelons-le, ne peut être vécue que pendant notre vie terrestre.
Les consacrés sont pour nous le signe du Royaume de Dieu déjà présent et une invitation à vivre dès maintenant sur cette terre, de ce Royaume.
En nous appuyant sur leur témoignage, et en les soutenant dans leur engagement, nous pouvons accueillir résolument cette invitation actuelle à la conversion.
dimanche 27 octobre 2019 Bienheureuse Emeline Saint Evariste, pape( 5 ème)de 97 à 105 et martyr (108)
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Un jour, sa méditation lui fit prendre conscience [à Gertrude] de sa misère intérieure, ce qui lui causa un tel mépris d’elle-même que, anxieuse et troublée, elle se demandait comment il lui serait possible de plaire à Dieu qui voyait en elle toutes ses souillures, car là où elle ne découvrait qu’une tache, le divin et pénétrant regard en apercevait une infinité.
La consolation lui fut donnée de cette réponse divine :
« L’amour rend l’aimé aimable. »
Elle comprit par là que, si sur terre, parmi les hommes, l’amour a tant de force que la laideur elle-même plaît à l’amant à cause de l’amour qu’il lui porte, et parfois jusqu’à lui faire désirer, par amour, de ressembler à l’aimé, comment douter que celui qui est Dieu-Charité, ne puisse, par la vertu de son amour, rendre aimable ceux qu’il aime ? (…)
Une autre fois, le souvenir de ses fautes passées la jetait dans une telle confusion qu’elle ne cherchait qu’à se cacher à jamais et voilà que le Seigneur s’inclinait vers elle avec tant de révérence que toute la cour céleste, comme prise d’étonnement, s’appliquait à le retenir.
À quoi le Seigneur répondit : « Je ne puis absolument pas m’empêcher de rejoindre celle qui, par les cordes solides de l’humilité, tire jusqu’à elle mon Cœur divin. »
lundi 28 octobre 2019 Saint Simon et Saint Jude, apôtres
ÉVANGILE DU JOUR
(Lc 6, 12-19)
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
COMMENTAIRE de l'Évangile
« Simon appelé le Zélote et Jude fils de Jacques… » nous fêtons aujourd’hui deux apôtres en queue de peloton.
Dans toutes les listes d’apôtres que nous donne le Nouveau Testament, Simon et Jude occupent les 10ème et 11ème places, juste avant Judas.
Ajoutons à cela que Simon se voit appliqué le surnom de zélote, ce qui n’est franchement pas un compliment et Jude partage son prénom avec Judas (même prénom en grec), ce qui ne le met pas non plus en évidence.
Mais, si ces deux apôtres, dont on ne connaît à peu près rien par ailleurs, n’avaient pas été là, les douze apôtres n’auraient pas été les Douze.
Autant que les autres ils sont choisis pour faire partie de ce corps, ils sont les fondations de l’Église.
L’essentiel ne se situe pas dans des qualités visibles mais dans la réalité d’une vocation reçue.
Jésus disait à la foule: «À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches.»
Il dit encore: «À quoi vais-je comparer le règne de Dieu? Il est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé.»
AELF
Méditation
Aujourd'hui, la liturgie nous propose deux paraboles sur le Royaume de Dieu que Jésus est venu inaugurer. Pour nous parler de ce Royaume de justice, de paix et de miséricorde, Jésus s'adresse à nous dans un langage imagé. Il le compare à une graine de moutarde et à un peu de levain.
C'est une manière de dire que ce Royaume ne commence pas d'une manière puissante et bruyante mais comme une petite graine et une pincée de levain. Ce Royaume c'est donc une croissance, quelque chose qui pousse. À travers ce message, Jésus annonce que le minuscule groupe des disciples finira par atteindre toutes les nations.
Quelquefois, nous voudrions faire de grandes choses, mais nous pensons que c'est impossible car nous ne sommes pas assez nombreux. Mais la petite Bernadette de Lourdes nous rappelle qu'avec ce qui est faible et petit, Dieu se plait à réaliser des merveilles.