Le 8 mai 1828 les cloches de Bekaakafra chantent l'enfant chéri du Liban.
Sa lampe à huile illumine aujourd'hui la planète entière.
La vie de Charbel est d'une simplicité qui décourage le récit. Il est pourtant bien « ce juste qui poussa comme un palmier et grandit comme un cèdre du Liban » (Ps 92, 13).
Youssef Makhlouf (père Charbel) est né le 8 mai 1828, dans un petit village du Liban, Bekaakafra, qui se trouve au-dessus de la Sainte Vallée à 1800 mètres d'altitude. IL est le fils cadet d'une famille de cinq enfants nés d'Antoun Makhlouf et de Brigitta Al-Chidiac. C'est le départ de l’histoire extraordinaire du grand saint du Liban.
Le père Nehmetallah Al Hardini dit de lui qu'Il " était l’un des meilleurs et des plus habiles étudiants, excellent en théologie, d’une vive intelligence, dépassant les autres par sa science et ses connaissances."
Le père Charbel avait rêvé d'être ermite. Il l'était déjà. Il avait rêvé de ne rien avoir que Dieu, il ne possédait que lui. Il fera le vide en son âme, vide de son passé, de sa famille, de ses confrères et du monde entier. Il restera sourd aux bruits du monde, laissant le silence régner autour de lui, afin qu'il puisse entrer entièrement en communion avec Dieu.
Comment ne pas évoquer ici les propos de sa mère Brigitta, propos repris par le pape Paul VI lors de la canonisation du père Charbel : " Si tu ne devais pas être un bon religieux, je te dirais : Reviens à la maison. Mais je sais maintenant que le Seigneur te veut à son service. Et dans ma douleur d’être séparée de toi, je te dis : Qu’il te bénisse, mon enfant, et fasse de toi un saint."
Sa vie cachée en Dieu nous montre le secret de son rayonnement. Si son intercession attire aujourd’hui tant de personnes dans les quatre coins du monde, c’est parce qu’il a lui-même été attiré par Dieu dans sa vie d’ermite. Il a accepté de se laisser dépouiller de lui-même par amour, pour n’être rempli que de Dieu. Tous ceux qui l’approchent par leur foi, demandant son intercession, sont introduits à leur tour dans cette amitié qui l’unit à Dieu, à la sainteté.
Dans un monde où l’unité est souvent précaire, difficile à trouver, surgit l’exemple de saint Charbel, qui, par sa vie offerte à Dieu dans le silence et la prière, a uni autour de sa personne un pays entier.
Son supérieur, le père Michmichani ne s'est pas trompé en disant que : "Ce qu'il accomplira après sa mort me dispense de donner plus de détails sur sa vie."
"Celui qui se fera humble comme un petit enfant, celui-là sera le plus grand dans le royaume des cieux." (Mat,XVlll,3-4)
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