Le Mot du Jour !

Ce texte m’a fait penser à la petite histoire que nous a racontée notre jeune curé dans son homélie du jour de la Toussaint :
Une petite fille visitait une église avec sa mamie et s’émerveillait devant la luminosité qui émanait des vitraux. Elle demandait à sa mamie qui était représentait sur chacun d’eux
Plus tard, à la séance de caté, on demandait aux enfants ce qu’était un saint. La réponse de la petite fille  m’a tellement touchée que, depuis, j’ai raconté cette petite histoire chaque fois que j’en ai l’occasion et c’est ce que je suis heureuse de partager avec mes amis du forum…
" Un saint, c'est une personne qui laisse passer la lumière !" Plusieurs personnes ont éprouvé le désir de recopier cette phrase... Lumineux, n'est-ce-pas ?
Merci Nicole pour tous ces beaux partages si nourrissants !

Dans cet Évangile, dans un 1er temps, Jésus enseigne aux foules de se méfier des scribes qui aiment recevoir des honneurs et ne se soucient pas des pauvres veuves.

À l’époque de Jésus, les veuves, les personnes handicapées et les orphelins étaient considérés comme pauvres. Les femmes ayant perdu leur mari n’avaient pas de moyen de subsistance et étaient donc indigentes.

Dans la 2ème partie de l’Évangile, Jésus analyse la façon de faire des dons soit comme les riches prélevant sur leur superflu soit comme la pauvre veuve donnant sur le peu qu’elle possède.
Donner aux pauvres est quelque chose qui doit nous interpeller.

Qui sont les pauvres pour moi ?
Est-ce que ce sont seulement ceux qui n’ont pas assez d’argent pour vivre ?
Est-ce que ce ne serait pas aussi ce jeune qui n’y arrive pas à l’école et qui a besoin d’aide ?
N’est-ce pas cette personne âgée qui ne peut aller à la pharmacie chercher ses médicaments ?
N’est-ce pas cette maman seule qui élève ses enfants et qui aurait tant besoin de quelques heures pour s’occuper un peu d’elle-même ?
N’est-ce pas ce vieux monsieur, un peu acariâtre peut-être, qui souffre de solitude ?
Et l’on pourrait allonger la liste bien sûr !

Nous connaissons tous des cas de pauvreté autre que pécuniaire.

La veuve dont Jésus nous parle et qui a mis 2 piécettes d’argent de son maigre pécule dans le plateau des offrandes a fait preuve de beaucoup d’amour en prélevant sur son nécessaire. Et c’est cela que Jésus nous demande : faire preuve d’amour, regarder, écouter les autres avec notre cœur afin de discerner leurs vrais besoins.

Jésus ne mesure pas l’amour avec lequel nous traitons ceux qui nous entourent en pièces de monnaie ou en gros billets. Nous ne serons jugés que sur l’amour qu’il nous demande de vivre. C’est cet amour qui doit nous faire agir envers les autres, envers tous ceux qui nous entourent et qui sont dans le besoin.

Alors, oui, nous pouvons faire des dons financiers, bien sûr, mais nous pouvons aussi donner de notre temps, de notre écoute, de nos compétences. Alors nous aimerons vraiment notre prochain comme le Seigneur l’attend de nous.

Dans la 1ère lecture, la veuve de Sarepta accepte de partager le peu qui lui reste avec le prophète Elie et le Seigneur la comble de bienfaits au point que ce qui lui reste de farine et d’huile, jamais ne s’épuise.

Dans la 2ème lecture, on nous dit que le Seigneur s’est offert en sacrifice pour nous sauver.

Dans ces deux textes, on ne parle aucunement d’argent mais de dons faits avec amour. Jésus nous invite à donner avec amour et cela peut-être différent pour chacun de nous.

Demandons au Seigneur de nous envoyer son Esprit pour ouvrir notre cœur aux besoins de ceux qui nous entourent. Ce n’est qu’avec cet amour que nous pourrons vraiment aimer comme il nous aime.

Bon dimanche !
Ginette Collet, sc
CoopBelsud

Francine Carrillo
Vers l’inépuisable,
Ed. Labor et Fides    

L'Homme devient un miracle de chaque instant dès que l'on perçoit l'esprit frémir sous la chair, comme la source invisible parmi les herbes hautes, l'âme illuminer le visage d'une clarté d'aube, douce et puissante à la fois.

Nous ne sommes pas seulement pétris de glaise. Par la flamme qui nous habite nous tendons vers le haut. Un souffle aérien soulève la masse, l'allège comme le levain enfoui dans la pâte solide.

Chaque fois que l'Homme affine sa sensibilité, sa part d'éternité s'accroît, le ciel en lui grandit, sa chair se fait plus transparente.


Philippe Mac Leod,
L'infini en toute vie (extrait)
Éditeur : AD SOLEM
CoopBelsud      

Jean Debruynne
CoopBelsud    

Le dialogue avec Dieu ne peut se nouer que si nous sommes en mesure de communiquer avec nous-mêmes.

La première condition est le silence. Un silence qui me permet de connaître mes propres pensées afin de pouvoir les présenter à Dieu. Il suffit de se contenter d’être en silence en présence de Dieu et de lui offrir ce que l’on est en train de vivre.

Cette démarche est un bienfait pour notre âme et elle nous apprend à vivre soi-même tels qu’on est.

Mais il est bon aussi de réfléchir dans le silence à une parole spirituelle, par exemple aux versets d’un psaume, pour tenter de trouver quelle expérience se cache derrière ces paroles.

Anselm Grün
« Le trésor intérieur » (extrait)

CoopBelsud    

                                   

Père Gaston Lecleir  
« Rythmes et spirales vers Dieu »,        
Editions du Moustier
CoopBelsud