Le bienheureux Jean-Baptiste Fouque (1851-1926) : il intercède auprès de la Vierge Marie avec succès
Quelques mois avant le décès du père Jean-Baptiste Fouque, le « saint Vincent de Paul marseillais », Maria Grassi, née Accorsini, mère de famille de Marseille (France, Bouches-du-Rhône), tombe gravement malade. Croyante, elle se met à prier l’abbé Fouque pour “soulager l’âme” de celui-ci et obtenir son aide auprès de la Vierge Marie. Syncopes, amaigrissement, vomissements transforment le quotidien de Maria en un enfer. Les médecins diagnostiquent un ulcère duodéno-pylorique (inflammation de la muqueuse interne de l’estomac). Alitée, incapable de s’alimenter, la malade subit deux interventions chirurgicales à l’hôpital Saint-Joseph de Marseille, en vain. En août 1929, son état est tel qu’on lui donne quelques semaines à vivre. On la transporte alors à Lourdes où elle prie intensément l’abbé Fouque. A partir du 25 août, elle se sent mieux, mange un peu et retrouve un certain tonus. Elle décide d’en informer le Bureau médical du sanctuaire. Le 19 août 1933, dix médecins déclarent sa guérison comme un fait « en marge des forces habituelles de la nature ». Depuis lors, la santé de Maria est excellente. Cette femme n’a plus repris aucun médicament. Ce miracle a été incorporé au dossier de béatification (37 volumes) de l’abbé Fouque. En 2017, six médecins déclarent cette guérison « non explicable à la lumière des connaissances scientifiques ». « Tout est possible à celui qui croit », disait l’abbé Fouque dont la béatification a eu lieu en 2018.