La bienheureuse Marie-Adèle Le Bouteiller (1816-1883) est guérie par sainte Marie-Madeleine d’un signe de la croix |
Très tôt orpheline, Marie-Adèle devient domestique puis entre au service des sœurs de la Miséricorde à Saint-Sauveur le Vicomte (France, Manche). Plus tard, elle accepte de prendre l’habit sans cette congrégation. Après sa profession solennelle, elle est envoyée au couvent de la Chapelle-sur-Vire (France, Manche) où on lui confie l’entretien du linge. Au cours de l’hiver 1842-1843, elle se rend sur les berges du Marquerand, la rivière locale, pour y laver du linge. Ce jour-là, le temps est glacial. A la fin de la lessive, la jeune femme est prise de vertiges. Elle essaye de marcher mais la tête lui tourne et elle tombe dans l’eau glacée où elle reste de longues minutes et manque de mourir noyée. Elle est sauvée de la noyade grâce à deux religieuses qui passaient à cet endroit. Mais elle est à présent handicapée. Le froid a paralysé muscles et articulations. On parle de la renvoyer chez sa mère. Elle passe son temps dans la chapelle du couvent où elle implore sainte Marie-Madeleine en qui elle a un grand amour. Un jour, assise près de l’autel, elle sent une « présence » à ses côtés. Puis une femme vêtue de « lumière » lui apparaît. Elle la reconnaît : c’est Marie-Madeleine qui, sans dire mot, trace sur ses jambes paralysées un signe de croix, avant de disparaître. Aussitôt, Marie-Adèle ressent une grande paix l’envahir. Elle se lève d’un bond : elle est guérie. Saint Jean-Paul II l’a béatifiée en 1990. |
Source : d’après l’Ordo liturgique du diocèse de Coutances et Avranches |