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La soeur du maire de Washington guérie par Jésus |
En 1824, Madame Martin, sœur du maire de Washington D.C. (États-Unis), est à l'agonie. L'abbé Teissier, supérieur du séminaire de Baltimore (États-Unis, Maryland), sollicite alors ses amis afin que chacun prie pour la malade. Parmi ses connaissances, le prince Alexandre de Hohenlohe, prêtre, chapelain de l'Ordre de Malte, l'informe par lettre que le 10 mars 1824, à 9 heures précises, il célébrerait la messe pour Madame Martin, et, qu'à cet effet, il désirait qu'on s'unisse à lui dans la prière. Le 10 mars, on réveilla Madame Martin à 3 heures du matin, pour tenir compte du décalage horaire entre l'Europe et l'Amérique. Une messe est célébrée dans sa chambre, en présence d'une bonne dizaines de personnes. C'est l'abbé Dubuisson, prêtre du diocèse de Paris qui officie. La malade a à peine la force d'avaler l'hostie. Tout-à-coup, une « voix » se fait entendre, provenant de derrière les rideaux du lit : « O mon Dieu, qui suis-je pour que vous m'accordiez une telle grâce ! » C'est Madame Martin qui vient de recouvrer la santé instantanément. Elle se lève, joyeuse, s'habille seule et se met à parcourir la pièce à grandes enjambées. 30 protestants se sont convertis après avoir pris connaissance de ce prodige qui a été rapporté, entre autres, par Lacordaire lui-même. |
Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 243-244. |