Le diable et la conversion d'une pénitente
En 1612, une femme d'Augsbourg (Allemagne, Bavière), pensant dissimuler ses péchés, vient trouver un prêtre jésuite pour se confesser et obtenir facilement l'absolution. Le père s'aperçoit rapidement qu'elle cache quelques fautes graves. Il la persuade de tout confesser si elle veut recevoir l'absolution. Au bout de quelques instants, elle lui assure qu'elle dit toute la vérité. Le prêtre l'absout.
Le lendemain, cette femme se rend dans une église de la ville pour entendre la messe et communier. Selon son témoignage ultérieur, elle a ressenti une « force invisible » qui l'empêchait de s'approcher de l'autel.
Au moment de recevoir la communion, cette « force» la projette en arrière devant les fidèles qui n'en croient pas leurs yeux.
Elle s'écrie alors : « Jésus, fils de David, ayez pitié de moi ! » Puis elle se mit à hurler : « Le voici. C'est lui qui m'a projeté à terre », en montrant un « être invisible » devant elle.
Sur ordre du curé, on emporte la femme dans une logement voisin, où elle demeure jusqu'au soir sans pouvoir prononcer un seul mot.
Le confesseur jésuite qui l'avait rencontré la veille, va la trouver ; mais elle garde en sa présence un mutisme total. Alors, le fils de saint Ignace a appliqué sur son corps une relique sainte qu'il conserve. Aussitôt, elle retrouve l'usage de la parole.
Elle explique que « l'être invisible » vu au moment de communier est bien celui qui l'empêchait d'avouer toutes ses fautes, mais que dorénavant, elle fera tout pour suivre Jésus.
La nuit suivante, le diable lui apparaît sous une forme hideuse, à côté de son lit. Mais il ne peut s'approcher d'elle, lié et sans puissance grâce à la promesse de la pénitente.
Désormais, sa vie spirituelle devînt édifiante.
Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 186-187
En 1612, une femme d'Augsbourg (Allemagne, Bavière), pensant dissimuler ses péchés, vient trouver un prêtre jésuite pour se confesser et obtenir facilement l'absolution. Le père s'aperçoit rapidement qu'elle cache quelques fautes graves. Il la persuade de tout confesser si elle veut recevoir l'absolution. Au bout de quelques instants, elle lui assure qu'elle dit toute la vérité. Le prêtre l'absout.
Le lendemain, cette femme se rend dans une église de la ville pour entendre la messe et communier. Selon son témoignage ultérieur, elle a ressenti une « force invisible » qui l'empêchait de s'approcher de l'autel.
Au moment de recevoir la communion, cette « force» la projette en arrière devant les fidèles qui n'en croient pas leurs yeux.
Elle s'écrie alors : « Jésus, fils de David, ayez pitié de moi ! » Puis elle se mit à hurler : « Le voici. C'est lui qui m'a projeté à terre », en montrant un « être invisible » devant elle.
Sur ordre du curé, on emporte la femme dans une logement voisin, où elle demeure jusqu'au soir sans pouvoir prononcer un seul mot.
Le confesseur jésuite qui l'avait rencontré la veille, va la trouver ; mais elle garde en sa présence un mutisme total. Alors, le fils de saint Ignace a appliqué sur son corps une relique sainte qu'il conserve. Aussitôt, elle retrouve l'usage de la parole.
Elle explique que « l'être invisible » vu au moment de communier est bien celui qui l'empêchait d'avouer toutes ses fautes, mais que dorénavant, elle fera tout pour suivre Jésus.
La nuit suivante, le diable lui apparaît sous une forme hideuse, à côté de son lit. Mais il ne peut s'approcher d'elle, lié et sans puissance grâce à la promesse de la pénitente.
Désormais, sa vie spirituelle devînt édifiante.
Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 186-187