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    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France)

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    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Empty Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France)

    Message par Claire Ven 14 Nov 2014 - 21:33

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    par La Neuvaine pour la France


    Dernière édition par Claire le Ven 28 Nov 2014 - 11:44, édité 1 fois
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    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Empty Méditation du cardinal BARBARIN

    Message par Claire Sam 15 Nov 2014 - 13:53

    Méditation du cardinal Barbarin


    Posté le 27 octobre 2014 


    15 novembre 2014-15 août 2015, neuf mois de prière pour la France.

    Une neuvaine.



    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Ferruccio-Nuzzo-SEDICOM-Lyon-2-198x300


    Des neuvaines, dans l’Eglise catholique, il en existe de toutes sortes. La Pologne en a vécu une pendant neuf ans, jusqu’en 1966, pour préparer le millénaire de son « baptême ». En 1970, le cardinal Wojtyla en a lancé une autre dans le diocèse de Cracovie, pour le 9ème centenaire du martyre de son évêque, saint Stanislas. Devenu pape, Jean-Paul II est venu lui-même la clôturer en 1979.


    D’autres sont proposées sur neuf jours, par exemple avant une grande fête liturgique, comme l’Immaculée Conception. Début novembre, les évêques du Burkina Faso ont invité les fidèles à une neuvaine de prière, avec un jour de jeûne, pour que la paix revienne dans le pays, violemment ébranlé par un changement de régime et des répressions meurtrières (cf. www.catholique.bf).


    Les neuvaines peuvent avoir un but particulier : obtenir de Dieu une guérison ou une naissance pour un couple en attente d’enfant. Parfois, la visée est pastorale : en 1970-79, le futur Jean-Paul II voulait que son diocèse accueille en profondeur l’élan missionnaire de Vatican II.


    Celle-ci durera neuf mois ; comme toute neuvaine, elle demande fidélité et persévérance.


    De prière.



    Dans l’Evangile, le Seigneur invite « à prier sans cesse et sans jamais se décourager » et il loue la veuve qui vient « casser la tête » du juge, en réclamant justice (Lc 18, 1-8). Pour la prière, on peut dire que Jésus donne l’exemple : « Le matin, bien avant l’aube », on le voit sortir et aller prier « dans un endroit désert » (Mc 1, 35).


    Prier, c’est espérer. Avec foi, on confie à Dieu une personne ou une famille en difficulté, une communauté, un pays et même le monde entier. Un chrétien, même s’il se sent démuni ou dépassé, sait que son cri est toujours écouté « car rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 37).
    Cette neuvaine pour la France nous conduira jusqu’au 15 août, un jour qui a longtemps été notre fête nationale. On peut dire que l’Assomption de Marie fortifie notre espérance. Ce que Dieu a fait pour Jésus, en le ressuscitant des morts, il le promet à tous ses enfants. Et nous professons cette espérance dans le Credo : « J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir. » Quand la Toute Sainte connaît, la première, la joie de la Résurrection, nous sommes renforcés dans la certitude que Dieu tient ses promesses et que, jamais, Il ne nous abandonnera.
    Dès le début, les Apôtres ont repris cette insistance du Seigneur sur la prière : « Soyez toujours dans la joie ; priez sans relâche ; rendez grâce en toutes circonstances : c’est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus» (1 Th 5, 16-18).


    Pour la France.



    Dans « les paroles de vie » que Dieu donne à son peuple, le 4ème commandement : « Honore ton père et ta mère » (Ex 20, 12) est la charnière entre le monde de Dieu et notre vie humaine. De même que nous prions pour nos parents, nous confions à Dieu la terre qui nous a nourris, façonnés, construits, et tous ceux qui y vivent aujourd’hui 1 . 
    En priant pour la France 2 , nous commençons par dire merci. 
    Que de cadeaux nous a transmis la longue histoire de notre patrie ! 
    J’entends encore Jean-Paul II, à la Messe du Bourget, le 1er juin 1980, expliquer tout ce qu’il avait reçu de la France et de ses saints. Il a eu cette formule surprenante : « France, éducatrice des peuples… ». 
    Jamais, je n’avais pensé qu’elle avait rendu un tel service aux nations. Il est vrai que, souvent, ce sont les autres qui nous montrent quelle est notre grâce, notre vraie mission.


    Lorsque, du haut de la colline de Fourvière, je laisse mon regard aller sur Lyon, j’entends le Seigneur me dire dans la prière, comme à saint Paul devant Corinthe : « J’ai un peuple nombreux à moi dans cette ville » (Ac 18, 10). Je pense d’abord à ceux qui souffrent, les malades, les familles divisées, les personnes détenues ou isolées… 


    Je prie pour la santé et la liberté, pour le bien-être, l’équilibre et le travail de chacun. Que tous les cœurs soient ouverts ! Puis, je fais mémoire de la longue histoire de cette ville : les martyrs et les missionnaires, les artisans de l’unité et du dialogue, les chercheurs de Dieu, les serviteurs des pauvres… Il y en a eu à tous les siècles. Et cela se transforme en une demande : « Seigneur, garde Lyon fidèle à sa vocation, et attentive aux nouveaux appels que tu voudras lui lancer. »
    Avec cette neuvaine pour la France, nous pourrions suivre un chemin analogue. Que tous ceux qui vivent dans notre pays s’accueillent et se respectent, qu’ils avancent dans la paix. 
    Nous demanderons pardon, comme Jean-Paul II l’a fait pendant l’Année jubilaire 2000, car nous portons ensemble une part de responsabilité dans les choix de notre pays. 


    Nous demanderons qu’il soit guéri de ses errements dans l’accueil de la vie, qu’il revienne à la raison sur le mariage et sur la filiation. Les premières pages de la Bible en disent clairement la vérité. Que l’on sache aussi accompagner jusqu’au bout les personnes les plus âgées, si fragilisées.


    Nous prierons et jeûnerons pour mille autres intentions importantes : éradiquer la misère, veiller à ce que la justice reste… juste, et respecte les plus petits. Que tous aient une place dans la société, un travail, car c’est à la fois un lieu d’épanouissement et de service pour chacun. Que les jeunes reçoivent l’héritage culturel et spirituel auquel ils ont droit et que se lèvent de nouvelles générations d’éducateurs pour le leur transmettre fidèlement. Et si, à la lumière de son histoire, nous voyons que la France a une « vocation », que le Seigneur veuille bien l’éclairer encore et nous montrer comment la renouveler aujourd’hui.


    Nous n’oublierons pas les deux grandes intentions que Jésus a pris soin de préciser : « Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson » (Mt 9, 38) et « Aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous persécutent » (Mt 5, 44).


    Naturellement, sa dernière parole reste notre phare : « Vous serez mes témoins à Jérusalem… et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8). Ceux qui ont entendu ces mots n’ont pas hésité à partir. Quelle merveille, car c’est grâce à leur foi et à leur courage que nous avons reçu le flambeau !


    A nous, aujourd’hui et demain, de transmettre ce trésor.




     
    1. « L’amour et le service de la Patrie relèvent du devoir de reconnaissance et de l’ordre de la charité » Catéchisme de l’Eglise catholique (§ 2239).
    2. Ce thème a été étudié de près ces dernières années, notamment à propos des apparitions de l’Ile Bouchard. En août 2013, un colloque s’est tenu au Puy-en-Velay, sous la présidence du cardinal Poupard et la direction de Mgr Henri Brincard et du P. Bernard Peyrous (Pourquoi prier pour la France ?, Ed. de l’Emmanuel, 2014).


    http://www.laneuvaine.fr/meditation-du-cardinal-barbarin/
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    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Empty Re: Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France)

    Message par Claire Sam 15 Nov 2014 - 13:56


    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Barref10




    Prière de la Neuvaine




    Vierge Marie, 
    Notre-Dame de France,

    Accueillez nos cœurs d'enfants 
    confiants en votre bienveillance.
    Guidez nous vers Jésus notre Sauveur,
    pour recevoir de son Cœur les grâces
    de sa divine miséricorde.



    Nous vous présentons notre pays,
    ses souffrances, ses troubles
    et ses conflits,
    mais aussi ses ressources
    et ses aspirations.

    Accueillez-les, purifiez-les, 
    présentez-les à votre Fils
    afin qu'Il intercède en notre faveur,
    qu'Il oriente nos actions vers le Bien
    et nous guide dans la Vérité.



    Nous vous consacrons la France
    dans la fidélité à l'espérance
    et à la force de l'Esprit Saint
    reçues à notre baptême. Amen. 



    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Barref10
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    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Empty Prier pour la France pour entrer dans l’espérance

    Message par Claire Sam 15 Nov 2014 - 21:00

    Prier pour la France pour entrer dans l’espérance


    Loin d’être une piété désuète, la prière pour la « fille aînée de l’Eglise » s’enracine profondément dans la foi catholique et dans l’histoire de notre pays. Ce florilège nous le rappelle.

    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) 0
    PHILIPPE OSWALD (217)

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    15.11.2014
    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Topic
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    En ce premier jour de la neuvaine de prière pour la France (Aleteia), chacun pourra utilement conforter sa résolution de tenir cet engagement quotidien jusqu’au 15 août, en méditant chacune des interventions de cet ouvrage collectif.  Sept auteurs plus un, qu’il faut nommer en premier, non sans émotion puisque Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay, nous a quittés hier, 14 novembre, à la veille de cette grande neuvaine qu’il avait tant désirée et portée (Aleteia).

    C’est à son initiative et sous sa présidence que s’était tenu au Puy, en août 2013, le colloque « Pourquoi prier pour la France » dont voici réunies les contributions. Pourquoi donc prier pour la France ? « Parce qu’elle en a besoin, parce que Dieu écoute la prière de ses enfants, et parce que la prière nous met dans l’espérance », répondait d’emblée Mgr Brincard.

    Une réponse à la dépression collective


    Rien de plus tonique, en réponse à la dépression dont souffre notre nation pourtant si comblée (mais, lui demandait déjà saint Jean Paul II : « Qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? »), que cette préface de Mgr Brincard qui nous semble aujourd'hui être son testament. L’évêque du Puy-en-Velay, un lieu où « souffle l’Esprit » sous l’égide de Notre-Dame de France, nous y adresse un ultime appel, un envoi en mission. A ses côtés, le cardinal Paul Poupard, le dominicain Benoît-Dominique de La Soujeole, le P. Bernard Peyrous (postulateur de la cause de Marthe Robin, qui elle aussi porta la France dans la prière et la souffrance, et que le pape François vient de déclarer « vénérable » huit jours avant le début de cette neuvaine Aleteia), Marie-Thérèse Gille (sur Marthe Robin), Jean-Romain Frisch (spécialiste des apparitions de L’Ile-Bouchard), le P. Bernard Ardura, o.praem, Jean-François Chemin, enseignant dans les banlieues après avoir été cadre dirigeant d’un grand groupe industriel, et Jean-Christophe Fromantin, maire de Neuilly-sur-Seine et député, répondent par l’histoire et par leur propre expérience, « oui »  à ces deux questions : « Les nations ont-elles une vocation ? », « Dieu nourrit-il des projets pour la France ?».

    « Pour que la France soit fidèle à sa mission »


    Chacun à sa façon, et avec l’avantage de la concision d’une conférence, contribue à nourrir intellectuellement la courte prière que nous engageons à dire chaque jour.
    Prions donc pour que « la France soit fidèle à sa mission et concoure au bien du monde entier » comme nous y exhorte le regretté évêque du Puy-en-Velay.

    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) UUN2imnyTCIm3_Znk_Ih4b6Fj1e6HMS51iinDlwsVjI_Id3la80zWFhZda5EYh479lW6SeAijqSrhC6Mza7mL8aaxiCx=s480

    Pourquoi prier pour la France ?

    sous la direction de Mgr Henri Brincard et du P. Bernard Peyrous, éd. de l’Emmanuel, 200 p. 16€
     
     
     
    Claire
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    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Empty Re: Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France)

    Message par Claire Ven 28 Nov 2014 - 11:49

    Neuvaine pour la France : saint Jean-Paul II et la France


    Dans le cadre des neuf mois de prière pour la France, retrouvez cette semaine la méditation de l'abbé Éric Iborra.


    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) 0
    ABBÉ E.IBORRA (1)

    28.11.2014

    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Topic
    © DERRICK CEYRAC / AFP FILES / AFP

    « Marie, Reine de Pologne, je suis près de toi, je me souviens de toi, je veille. »

    Lorsque saint Jean-Paul II se rendit à Paris en tant que Pape, cet appel de Jasna Gora – l'invocation séculaire et tutélaire de tout un peuple à la Vierge – devait l'habiter en considérant cette France dont il avait, jeune séminariste, tant reçu, à travers sa culture et les saints qui façonnèrent l'identité spirituelle de notre pays. Le pape polonais commença par rappeler que nous sommes les héritiers d'une culture qui ne saurait être exclusivement profane puisqu'elle a noué, historiquement, des liens multiples avec l'Évangile. Don qui appelle à la responsabilité. Porteuse depuis si longtemps d'une culture marquée par l'Évangile, la France, en tant que nation, ne peut se comprendre qu'ouverte sur les autres peuples. D'où la solennelle interrogation du Bourget : « France, fille aînée de l’Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la Sagesse éternelle ? ».

    Quel est-il ce bien de l'homme ? 


    Tout d'abord l'homme n'est pas une énigme, il est un mystère : « L'homme n'a de sens dans le monde que comme image et ressemblance de Dieu ». Enraciné dans la nation qui en tant que communauté historique le garantit déjà dans une certaine mesure de la tentation du solipsisme – c'est la base du véritable patriotisme, distinct de sa caricature, le nationalisme –, l'homme doit encore s'ouvrir à la question décisive de l'Évangile, la question pétrinienne et plus encore mariale par excellence :« Aimes-tu ? M'aimes-tu ? ». « C'est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d'être vécue. » C'est pourquoi il disait aux jeunes : « Vous valez ce que vaut votre cœur ». Puis il contemplait tous ceux qui au cours de notre histoire ont répondu à cette question, les saints, eux qui sont l'âme de notre patrie, eux qui ont reçu pour donner et pour servir. Des saints toujours actuels parce qu'ils se sont rapprochés de Dieu et de son éternité : « Les saints ne vieillissent pas. Témoins de la jeunesse de l’Église, ils ne deviennent jamais des personnages du passé. Ils sont toujours l'avenir évangélique de l'homme, les témoins du monde futur », en particulier les femmes, gardiennes de la vie, « sentinelles de l'invisible ».

    Le Pape savait aussi que nous sommes toujours tentés sur nos dons les meilleurs. 


    « Ce grand jubilé du baptême, disait-il à Reims, doit vous amener à dresser un vaste bilan de l'histoire spirituelle de l'âme française. Vous vous souviendrez certes de temps obscurs, de bien des infidélités et des affrontements, conséquences du péché. Mais vous vous souviendrez que toute traversée de l'épreuve est un appel pressant à la conversion et à la sainteté, afin de suivre jusqu'au bout le Christ qui a livré sa vie pour le salut du monde. C'est quand la nuit nous enveloppe que nous devons penser à l'aube qui poindra, que nous devons croire que l'Église chaque matin renaît par ses saints. Qui l'a une fois compris, disait Bernanos, est entré au cœur de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une espérance surhumaine ». Écho des premières paroles qu'il nous adressait en 1980 : « La voie de l'Évangile ne passe pas par la résignation, les renoncements ou les abandons. Elle ne se résout pas à l’affadissement du sens moral, et elle souhaiterait que la loi civile elle-même aide à élever l’homme. Elle ne cherche pas à s’enfouir, à demeurer inaperçue, mais elle requiert au contraire l’audace joyeuse des Apôtres. Elle bannit donc la pusillanimité, tout en se montrant parfaitement respectueuse à l’égard de ceux qui ne partagent pas le même idéal ».


    Par l'intercession de ce grand Pape maintenant canonisé, confions à la Vierge qu'il a tant aimée la fécondité de l'Évangile dans les âmes de nos contemporains. Pour la sauvegarde temporelle de notre patrie et le salut spirituel de ses membres, nous pourrions faire nôtre l'appel de Jasna Gora :
    « Marie, Reine de France, je suis près de toi, je me souviens de toi, je veille ».

    Cliquez ici pour découvrir le site La Neuvaine
    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) UFiPZOb8EKpZtm7nICoMcLwYQ8YPwLNFJKDzip4QpDdqThsG5dCyivifcDRjyO-0qA_E_SduUAmTnoDar5Pd0ASN_HDy=s480
    Abbé Éric Iborra


    Né en 1958, l'abbé Eric Iborra appartient au diocèse de Paris. Actuellement vicaire à la paroisse (biformiste) Saint-Eugène, il a enseigné à l'École cathédrale et donne aussi des cours au séminaire de la Fraternité Saint-Pierre à Wigratzbad (Allemagne).





    sources: LA NEUVAINE
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    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Empty Re: Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France)

    Message par Invité Dim 11 Jan 2015 - 19:13

    C’est à tort que l’on se méfie du patriotisme, qui relève du 4e commandement

    8 JANVIER 2015-Riposte Catholique

    Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a soutenu l’initiative de la grande neuvaine de neuf mois de prière pour la France jusqu’au 15 août 2015. Il répond longuement au mensuel La Nef du mois de janvier. En voici quelques extraits :

    « Les paroles de saint Jean-Paul II lors de son premier voyage en France continuent bien sûr de résonner à nos oreilles ; nous les gardons et les méditons dans notre cœur ! Le Saint-Père s’adressait à la France en tant que nation, ce qui n’est pas sans importance lorsque nous nous souvenons des controverses qui eurent lieu quelques années plus tard, à l’occasion de son voyage à Reims pour le XVe centenaire du baptême de Clovis (1996). Des voix s’étaient élevées pour que l’on évite de parler de « baptême de la France ». Les nations autant que les personnes peuvent accueillir l’Évangile : il est possible de parler de vocation à propos de chacune d’entre elle. Aussi cette neuvaine est-elle une heureuse initiative pour faire mémoire de toutes ces interventions divines dans notre histoire. C’est un fait : Dieu a le souci de la France, dont sa Mère est la patronne principale. Comment expliquer sinon la mission de sainte Jeanne d’Arc ?

    Notre pays va-t-il si mal qu’il faille recourir à la prière, chose devenue très rare ?

    Il est regrettable que l’on limite la prière pour la France aux temps de crise ou de guerre. Il semble bien au contraire que l’on puisse l’associer à celle qui est demandée pour les chefs d’État et ceux qui exercent l’autorité (1 Tm 2, 1-2). Cette attitude est liée au souci du bien commun. Cette préoccupation pour le sort de la patrie relève de l’attention ordinaire que l’on doit porter au pays de ses pères. C’est à tort que l’on se méfie du patriotisme, qui relève en réalité du quatrième commandement, celui qui nous engage à honorer notre père et notre mère. L’amour pour la terre de ses parents est l’expression d’une reconnaissance filiale : nous héritons de notre pays, son histoire, ses valeurs. […]

    La laïcité en tant que telle est déjà une particularité si l’on compare la France à l’ensemble du monde. Il n’y a que cinq pays laïques, stricto sensu, sur la planète. Mais chaque pays a sa définition propre de la laïcité, et cette définition est bien différente de ce que nous connaissons en France ! Notre séparation Église-État est donc un cas unique au monde. En France, la laïcité est devenue un sujet de schizophrénie nationale. D’un côté, tout le monde s’en réclame, sans bien définir de quoi l’on parle. D’un autre côté, nous sommes passés en trente ans d’une société d’assimilation, où le christianisme était un référent culturel généralement admis, même si cela n’était pas officiel, à une société multiculturelle et multi-communautaire dans les faits, notamment avec l’émergence rapide de l’islam. Cette réalité est un tabou, car concrètement cette transformation a fait exploser le modèle de laïcité à la française. Alors que la laïcité est omniprésente dans la parole publique, nous sommes en réalité passés à une situation de post-laïcité dans les pratiques et les faits. […]

    L’Union européenne, de ce point de vue, est un cas intéressant. Sous couvert de lutte contre le bloc communiste, insidieusement, un modèle d’organisation économique, caractérisé par l’anomie sociale, la mobilité perpétuelle et l’exculturation a été imposé à presque trente peuples qui sont chrétiens d’origine depuis un bon millier d’années. La « transcendance du marché » est la seule expression spirituelle possible de cette infrastructure fondée sur le mouvement perpétuel de l’économie. Croire que l’on pourra christianiser les institutions sans changer l’infrastructure est une erreur de jugement chez beaucoup de chrétiens aujourd’hui. […]

    Comme d’autres papes avant lui, François a le désir de redonner ses lettres de noblesse à la politique, « l’une des formes les plus hautes de la charité ». Ce service ne peut se réaliser sans des bases anthropologiques solides et un désir missionnaire ardent. Cet accent mis sur la dimension transcendante de la personne humaine est le fil rouge de son discours au Parlement européen. Les chrétiens ne seront des témoins crédibles dans cet aréopage de la politique que dans la mesure où ils sauront conjuguer foi, compétence et audace. Ils seront les hussards de cette « Église en sortie missionnaire » vers « les périphéries existentielles » s’ils restent fidèles à ce qu’ils doivent être : des saints.

    Un dernier mot : comment voyez-vous l’avenir de la France ?

    La France est à la croisée des chemins. D’un côté, elle poursuit sa dissolution dans les grands ensembles supranationaux en gommant ses racines. D’un autre, la perte de toute légitimité des institutions qui structurent notre pays laisse la place à l’espérance. En effet, on discerne de plus en plus nettement une réaction populaire, une insurrection morale profonde face à un affaissement politique, social et culturel. Le sursaut ne pourra être véritable et durable que s’il prend sa source dans les eaux souterraines mais toujours vives de l’eucharistie, sacrement de la transformation du monde. Il s’agit aujourd’hui de se ressaisir des fondamentaux de l’existence humaine que l’invasion du monde virtuel ou technologique ou l’idéologie du transhumanisme tendraient à oublier ou à disqualifier. L’exculturation de la foi conduit à une déculturation de notre société qui, en oubliant ses racines chrétiennes, oublie les références culturelles dont elle était imprégnée. Cette perte des « évidences naturelles » (la famille, le sens de la vie, le rapport au corps, au temps, à la souffrance, à l’amour humain…) et la quête d’un post-humanisme ou d’un transhumanisme (avec la complicité des nouvelles technologies du vivant et les biosciences) réclament la redécouverte d’un milieu naturel où la foi se vit et s’éprouve avec d’autres, la famille étant le premier écosystème chrétien qu’il nous revient de réhabiliter et de promouvoir. »
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    Message par Invité Lun 12 Jan 2015 - 9:45

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    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Empty Re: Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France)

    Message par Invité Ven 24 Juil 2015 - 23:14

    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Cropped-logo-neuvaine-2001

    « Il n’y a pas de dimanche sans vendredi »

    La méditation de ce jour pour La Neuvaine de prière pour la France est signée de Mgr Lebrun, évêque de Saint-Etienne récemment nommé à Rouen :

    Vendredi

    « Il n’y a pas de dimanche sans vendredi », écrivait avec bon sens le cardinal G. Daneels, il y a quelques années. Chaque semaine, nous essayons de nous souvenir de ce jour où Jésus a donné sa vie pour ses amis, pour le monde et donc pour la France, dans la joie profonde de son union au Père : c’est le vendredi !
    Y a-t-il, pour le chrétien, un vrai dimanche sans vendredi ? Comment vivons-nous le vendredi ? Comme la fin de la semaine, pour ceux qui travaillent ? Comme un jour ordinaire pour ceux qui sont en vacances ? Comme le jour de la neuvaine ? Dans un texte toujours en vigueur[1], les évêques de France ont demandé de « marquer les vendredis de l’année par des œuvres de pénitence (privation de friandises, tabac, loisirs), des attitudes de charité fraternelles (dons pris sur les privations, pardons, etc.) ; des actes de piété (messe, prière, visite au Saint-Sacrement), suivant des choix personnels, familiaux, communautaires … ».
    La neuvaine pour la France est entrée dans son dernier mois. N’est-ce pas une occasion providentielle pour revisiter notre manière chrétienne de vivre chaque semaine, et chaque jour de la semaine ? Le dimanche est-il vraiment le jour du Ressuscité ? Le jour où notre cœur se remplit de la joie de la victoire définitive de Jésus sur la mort et sur tout mal ? Est-ce possible de le vivre ainsi, si je n’ai pas pris au sérieux le vendredi !
    Heureusement, il y a le samedi ! Jour de rencontre plus intime avec la Vierge Marie. L’Eglise a pris l’habitude de favoriser la prière à la mère de Jésus, mère de Dieu, le samedi, veille du dimanche. Elle nous introduit dans l’espérance du Jour de Dieu. Elle est l’aurore du salut, la première en chemin, chantons-nous parfois. Avec tendresse, elle me fait passer du vendredi au dimanche, un vendredi sans doute pas à la hauteur de l’amour du cœur de Jésus, au dimanche qu’elle ne veut surtout pas que nous manquions !
    Faut-il se lamenter que notre pays perde ses repères dans le calendrier commun toujours plus éclectique, ou sécularisé ? Avec humilité, reprenons le chemin indiqué par les évêques de France pour le vendredi. Essayons de le vivre dans la joie de l’Evangile, plus que dans la lamentation qui risque de nous faire revenir au temps du bouc émissaire, le temps de l’ancien testament, avant la venue de la Vierge Marie !
    Haut les cœurs ! S’il n’y a pas de dimanche sans vendredi, il n’y a pas, pour les disciples de Jésus, de vendredi sans dimanche. Notre pays vit un temps d’épreuve, il s’approche donc d’un vrai dimanche ! Prions de tout cœur en sachant que nous sommes déjà exaucés !

    [1] Documentation catholique n° 1482, p. 1978.

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    Message par Invité Jeu 13 Aoû 2015 - 22:24

    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) N

    Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a parrainé la grande neuvaine pour la France qui se clôt en cette fête de l’Assomption. Il répond à Famille chrétienne :

    Vous avez rédigé la première méditation de cette neuvaine. Que peut-on demander pour notre pays ?

    Prions pour que la France soit missionnaire ! Qu’elle ne se renferme pas sur elle-même, mais qu’elle soit fidèle à sa mission, à l’appel de Dieu. En 1900, 80 % des religieuses missionnaires dans le monde étaient françaises, c’est… presque incroyable ! Prions pour que la France écoute la parole de Dieu et se laisse transformer (…). Je souhaiterais que cette neuvaine serve à un vrai renouveau, qu’on pourrait intituler : « Pour une France priante ». Aujourd’hui, plusieurs initiatives voient le jour, comme la Petite Sentinelle, où les enfants poursuivent la prière de la neuvaine, ou encore l’appel des Priants des campagnes à reprendre place chaque jour dans les églises délaissées, pour un temps d’adoration, pour les vêpres ou le chapelet.

    « Comment appelle-t-on la France ? La fille aînée de l’Église ? Est-elle vraiment fidèle ? » a demandé le pape François en juin, recevant des jeunes Français en audience. Notre pays est-il infidèle ?

    La France est infidèle, comme vous et moi. Nous sommes loin d’être vraiment disponibles et ardents dans l’accomplissement de notre vocation ; c’est pourtant ainsi que nous serions des saints ! Il y a des merveilles en France, le pape François l’a d’ailleurs reconnu lors de cette audience. Quand je suis arrivé à Rome pour le conclave de 2013, un point m’a frappé : nombre de cardinaux du monde entier sont venus me demander ce qui était arrivé à la France. Ils nous croyaient assoupis et avaient été stupéfaits de voir ce million de personnes défendre le mariage dans la rue ! La France vit de nombreux défis et infidélités, mais elle recèle aussi des énergies profondes. Ces neuf derniers mois, nous avons demandé à la Vierge Marie que notre pays ne manque pas de la force de Dieu.

    Par les mains de Marie, la France est ainsi remise à Jésus…

    « Faites tout ce qu’Il vous dira ». Voilà la seule consigne que nous avons reçue de la Vierge Marie dans l’Évangile. Écouter le Seigneur, se consacrer à Lui. Comme nous le demandons dans le Notre Père, que sa volonté soit faite. Je dois aussi prendre Marie chez moi, comme le disciple bien-aimé l’a fait après la mort de Jésus.

    Ces neuf mois de prière ont coïncidé avec des événements dramatiques, attentats, atrocités de Daesh, tensions politiques et économiques… Cette neuvaine était donc providentielle ?

    L’intuition de la neuvaine a précédé tous ces événements. On ne pourra pas nous reprocher de ne prier que lorsque les choses vont mal ! Bien sûr, il faudrait que nos gouvernements se réveillent, que nous nous convertissions… Mais l’essentiel est de nous souvenir que l’homme n’est pas maître de ce monde. Le premier point de notre foi, c’est que la création tout entière, à commencer par l’humanité, demeure dans la main du Père Créateur. C’est le sens exact de l’adjectif difficile, « tout-puissant », qui vient aussitôt après le nom du Père dans le Credo. Malgré ces violences incroyables, malgré ces tueries et ces milliers d’avortements, ces tout-petits à qui l’on retire la vie, nous savons que nous sommes dans la main de Dieu.

    Source : http://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/cardinal-barbarin-la-france-est-infidele-comme-vous-et-moi-174548#.VcxgmUVqQfA.facebook
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    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) Empty Re: Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France)

    Message par Claire Sam 15 Aoû 2015 - 16:55

    15 août 2015


    Message de Clôture de La Neuvaine


    Chers amis,
    Que faut-il faire pour changer la France ? (Neuvaine pour la France) 6a00d823

    Nous voici au terme de notre neuvaine ! Partis le 15 novembre dernier, nous fêtons aujourd'hui la Vierge Marie dans le mystère de son Assomption.

    Nous avons parcouru dans la foi et l'espérance un long chemin. Certains ont fait la neuvaine seuls, d'autres en famille, d'autres en paroisse ou en communauté mais nous formons tous ensemble une communion de vie bien réelle. Qu'y a-t-il en effet de plus réel que la prière, activité par laquelle chacun se tourne vers Dieu et par là est uni à tous les autres ? Remercions le Seigneur pour toutes les grâces visibles ou cachées reçues pendant ces neuf mois ! Depuis neuf jours nous prions, à la demande de Mgr Aillet, pour la guérison de Vincent Lambert et la conversion de tous ceux qui promeuvent une culture de la mort en France. Nous savons dans la foi que le Maître de l'histoire nous guide dans sa Providence malgré toutes les embuches que nous pouvons trouver en chemin !

    En ce jour, nous affirmons avec l'Eglise que la Mère de Dieu, au dernier instant de sa vie terrestre, a été accueillie dans la Vie Trinitaire dans l'unité de sa personne, âme et corps : en Marie nous contemplons ce que nous sommes tous appelés à vivre un jour! L'Assomption est donc la fête de l'espérance ; l'espérance que Dieu veut transfigurer dans sa Gloire ce qu'Il a créé, l’espérance que le monde humain dans toutes ses dimensions et dans toute son épaisseur est orienté vers Dieu : Il a non seulement un dessein d'amour sur les personnes et les familles mais aussi sur les nations.

    Pendant neuf mois, nous avons prié et jeûné pour que la France fasse mémoire de son baptême et soit fidèle à tous les dons que Notre Seigneur lui a confiés. 
    Le 16 août au matin, allons-nous arrêter de porter cette intention? Certes non ! Le patriotisme est une vertu que la vie divine déposée en nous assume et fait fructifier.

    Si la neuvaine est terminée, l'élan de prière, lui, demeure plus que jamais. Comme nous y exhorte le cardinal Barbarin dans sa magnifique méditation, il faut désormais contribuer à faire vivre une "France priante" !

    De multiples initiatives existent déjà, d'autres naissent en ce moment. Nous nous proposons de revenir vers vous dès début septembre pour vous tenir informer et vous permettre de persévérer dans votre engagement à nourrir l'âme de la France.

    Restons en communion de prière et de coeur. 

    Bonne fête de l'Assomption à tous !
    Posté le 15 août 2015 à 08h52 par Michel Janva 

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