Qu’est-ce que la bénédiction apostolique « à l’article de la mort » ?

Réservée aux personnes sur le point de mourir, la bénédiction apostolique procure de très grandes grâces.

Quand une personne approche de la mort, il existe une bénédiction particulière que l’Église réserve à ce moment sacré : il s’agit de la bénédiction apostolique in articulo mortis (à l’article de la mort). Cette bénédiction peut être donnée par n’importe quel prêtre et a le pouvoir de remettre l’intégralité de la « peine temporelle » due pour les péchés.
L’Encyclopédie catholique explique précisément en quoi consiste la bénédiction apostolique et les conditions dans lesquelles elle doit être administrée :

Après l’onction des malades est habituellement administrée la bénédiction apostolique, plus communément appelée “dernière bénédiction”. À cette bénédiction est associée une indulgence plénière, qui ne s’obtient cependant qu’à l’heure de la mort, elle est donc attribuée nunc pro tunc (maintenant et pour l’avenir). La bénédiction et donc l’indulgence sont conférées en vertu d’une faculté spéciale attribuée aux évêques, qu’eux-mêmes délèguent très généralement à leurs prêtres. Les conditions requises pour obtenir l’indulgence sont l’invocation du saint nom de Jésus, au moins mentalement, des actes de résignation par lesquels la personne mourante professe sa volonté d’accepter ses souffrances pour la rémission de ses péchés et se soumet entièrement à la volonté de Dieu… Les mots de saint Augustin vont dans ce sens : « Quelque innocente qu’ait été sa vie, aucun chrétien ne devrait se risquer à mourir autrement qu’en tant que pénitent. »

La bénédiction apostolique est habituellement précédée du sacrement de Réconciliation, dans la mesure où la personne mourante peut y prendre part. Puis le prêtre dit « la dernière bénédiction » :


LIRE LA SUITE SUR : http://fr.aleteia.org/2017/04/16/quest-ce-que-la-benediction-apostolique-a-larticle-de-la-mort/

Pour en savoir plus :

La bénédiction apostolique est généralement administrée en même temps que l’onction des malades. Voici une partie de ce que dit le Catéchisme de l’Église catholique à propos du sacrement des malades :

1511 L’Église croit et confesse qu’il existe, parmi les sept sacrements, un sacrement spécialement destiné à réconforter ceux qui sont éprouvés par la maladie : l’Onction des malades.

Cette onction sainte des malades a été instituée par le Christ notre Seigneur comme un sacrement du Nouveau Testament, véritablement et proprement dit, insinué par Marc [cf. Mc 6, 13], mais recommandé aux fidèles et promulgué par Jacques, apôtre et frère du Seigneur [cf. Jc 5, 14-15] (Cc. Trente : DS 1695).

1512 Dans la tradition liturgique, tant en Orient qu’en Occident, on possède dès l’antiquité, des témoignages d’onctions de malades pratiquées avec de l’huile bénite. Au cours des siècles, l’Onction des malades a été conférée de plus en plus exclusivement à ceux qui étaient sur le point de mourir. À cause de cela elle avait reçu le nom d’ »Extrême-Onction ». Malgré cette évolution la liturgie n’a jamais omis de prier le Seigneur afin que le malade recouvre sa santé si cela est convenable à son salut (cf. DS 1696).

1514 L’Onction des malades « n’est pas seulement le sacrement de ceux qui se trouvent à toute extrémité. Aussi, le temps opportun pour la recevoir est-il certainement déjà arrivé lorsque le fidèle commence à être en danger de mort à cause de la maladie par suite d’affaiblissement physique ou de vieillesse » (SC 73 ; cf. ⇒ CIC, can. 1004, § 1; ⇒ 1005; ⇒ 1007; CCEO, can. 738).

1515 Si un malade qui a reçu l’Onction recouvre la santé, il peut, en cas de nouvelle maladie grave, recevoir de nouveau ce sacrement. Au cours de la même maladie, ce sacrement peut être réitéré si la maladie s’aggrave. Il est approprié de recevoir l’Onction des malades au seuil d’une opération importante. Il en va de même pour les personnes âgées dont la fragilité s’accentue.

   

Pour compléter les belles paroles que je viens de découvrir, voici une des prières que l'on peut dire en présence des agonisants. Si vs cliquez sur ce lien : https://www.mariereine.com/priere-pour-un-agonisant/ , vs pourrez la retrouver et aussi relire le récit que Sœur Faustine des révélations qu'elle a eues à ce sujet. C'est plein d'enseignement...  

PRIÈRE

Dieu puissant et miséricordieux, voilà une âme qui quitte son enveloppe terrestre pour retourner vers le Père des miséricorde dans le Ciel sa véritable patrie ; puisse-t-elle y rentrer en paix et votre miséricorde s’étendre sur elle.
Ange gardien qui l’avez accompagnée sur la Terre, ne l’abandonnez pas à ce moment suprême ; donnez-lui la force de supporter les dernières souffrances qu’elle doit endurer ici-bas pour son avancement futur ; inspirez-la pour qu’elle consacre au repentir de ses fautes les dernières lueurs d’intelligence qui lui restent, ou qui pourraient momentanément lui revenir.

Seigneur Jésus par votre Saint Sacrifice donnez lui la vie éternelle !

Esprit-Saint donnez lui la Paix !

Archange Saint-Michel protégez-la des attaques du démon. ( Anne Léa, je pense à la neuvaine qui ns aide à prier tous ces jours du mois de septembre.    encore…)

Vierge Marie et saint Joseph patron de la bonne mort, priez pour elle.

O Très bon Jésus, par l’agonie de votre Sacré-Coeur
et par les souffrances de votre mère Immaculée,
je vous supplie, dans votre Amour pour les âmes,
de purifier dans votre Sang les pécheurs du monde entier qui, en ce moment,
sont à l’agonie et qui doivent mourir bientôt.
Je vous prie particulièrement pour (citer le nom)

Coeur agonisant de Jésus, ayez pitié des mourants !

   Voilà, une fois de +, je voulais te dire, cher Gilles, combien je trouve tes publications très enrichissantes.
Ds la mesure du possible, j'essaye de les lire au fur et à mesure car, sinon, j'ai trop de choses à lire d'un seul coup et depuis que je me suis engagée à tour de rôle avec Claire et occasionnellement avec Anne Léa à parler du saint du jour. Cela me prend bcp de temps et, à mon regret, j'accumule pas mal de retard.

Je ne soupçonnais pas que cela allait autant me plaire de me mettre à rechercher des textes, des photos, à faire des résumés, de la mise en page.   Ça m’occupe bcp l’esprit mais ça me rend heureuse de pouvoir rappeler ou faire découvrir à tous ceux qui trouvent une nourriture spirituelle sur ce forum. Je viens de m'apercevoir que c’est le 5 octobre, donc très bientôt, que ns parlerons de Ste Marie-Faustine Kowalska que le Seigneur a choisie pr être Son apôtre de la Miséricorde Divine…

Pr l’instant, c’est mon tour de voir ce que l’on peut dire des 2 saintes que l’on fête aujourd’hui en même temps que St Apollinaire… Je ne suis + sûre d'en avoir le temps... 

Réfléchir aux dernières choses, dont la mort, est une coutume catholique de longue date. Ce n'est pas un sujet plaisant, mais il est bon de considérer notre fin finale et comment nous nous y préparons. Comme le dit le vieil adage, memento mori (souviens-toi de la mort).

Un grand cadeau que l'Église nous fait lorsque la mort est proche est la bénédiction apostolique ou le pardon apostolique. Cette bénédiction est accompagnée d'une indulgence plénière, ce qui signifie que le récipiendaire se voit accorder la rémission de toutes les peines temporelles dues au péché déjà pardonné. L'Église enseigne que les prêtres ne doivent pas manquer de donner cette bénédiction aux mourants et que les fidèles doivent en être instruits. Même si le mourant a déjà reçu une indulgence plénière, c'est la seule fois où il peut en recevoir une autre le même jour. Le Code de droit canonique confie cette responsabilité spécialement au pasteur (Canon 530.3), mais tout prêtre peut et doit l'offrir à ceux qui sont en danger de mort. Normalement, seul le pape peut accorder une indulgence plénière avec sa bénédiction, mais c'est l'une des fois où n'importe quel prêtre a ce même pouvoir. S'il devait oublier,

Si un prêtre n'est pas disponible, l'Église accorde toujours au mourant la possibilité de recevoir l'indulgence plénière au moment de la mort. Ceci est accordé à ceux qui ont eu l'habitude de réciter des prières au cours de leur vie. Dans ce cas, l'Église fournit les trois conditions requises pour une indulgence plénière, à savoir la confession sacramentelle, la sainte communion et les prières pour le pape. L'utilisation d'un crucifix ou d'une croix est fortement recommandée. C'est le désir ardent de l'Église d'offrir cette indulgence de la manière la plus large possible à ceux qui sont en danger de mort.

Il existe deux formes de bénédiction apostolique dans les rites de l'Église pour les mourants :

R. « Par les saints mystères de notre rédemption, que Dieu tout-puissant vous libère de tous les châtiments dans cette vie et dans la vie à venir. Qu'il vous ouvre les portes du paradis et vous accueille dans la joie éternelle.

B. "Par l'autorité que le Siège Apostolique m'a donnée, je vous accorde un pardon complet et la rémission de tous vos péchés au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit."

Souvent, le pardon apostolique est accordé dans le cadre de ce qu'on appelle communément les «derniers rites». Cela consiste principalement en un viatique, qui est la sainte communion comme « nourriture pour le voyage », et la recommandation des mourants, bien que la confession et l'onction des malades puissent également être administrées à ce moment-là. Au moment de la mort, l'Église est présente pour offrir les sacrements, de sorte qu'à ce moment charnière, la grâce et la présence du Christ sont proches.

Le rite appelé l'éloge des mourants est destiné à "aider à maintenir l'union de l'âme avec le Christ jusqu'à ce qu'elle soit réalisée après la mort". Il exprime le désir de la miséricorde de Dieu et de la confiance en Christ. Les autres personnes présentes peuvent se joindre aux prières et assister la personne dans ses derniers instants. Ces prières peuvent aider et consoler, surtout si la personne souffre de peur.

L’Écriture et une litanie des saints préparent une prière de louange où le prêtre ou un autre ministre confie l'âme du mourant à Dieu et invoque sa miséricorde. Pour certains, cela leur donne la permission de lâcher prise et d'accepter leur mort. Il se termine par l'Ave Holy Queen où l'on demande les prières de Marie pour aider l'âme à l'heure de la mort. Ce rite peut être très utile et ne doit pas être omis si possible.

Une fois la mort survenue, le même rite comporte une section de prières après la mort. Il s'agit de psaumes et de quelques anciennes prières pour les morts. Ces prières recommandent l'âme à Dieu et demandent pardon pour ses péchés. De plus, nous prions pour la famille et les amis du défunt. Le corps peut être aspergé d'eau bénite comme bénédiction finale.

La mort est peut-être le moment le plus difficile de notre vie. L'Église fournit le pardon apostolique et d'autres rites pour nous aider à nous préparer à la mort et à notre jugement particulier. Ils peuvent nous donner un sentiment de paix et de sérénité. Nous pouvons vivre l'espérance donnée par le Christ qui a vaincu la mort par sa mort et partage avec nous sa vie éternelle.

Père James Goodwin