Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
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M-Odile
Marie du 85
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LE SAINT DU JOUR !!
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LE SAINT DU JOUR !!
Rappel du premier message :
Dimanche 24 Décembre 2017
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9774/Sainte-Paule-Elisabeth.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171224&id=621&fd=0
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Christophe
Martyr en Lycie (3ème s.)
Martyr, son culte est attesté dès le Ve siècle, en Bithynie, où une basilique lui fut dédiée.
Son nom qui signifie "porte-Christ" l'a désigné comme protecteur de tous ceux qui utilisent des moyens de transport. Une belle légende le fait passeur d'un enfant au bord d'un torrent furieux, d'un enfant devenu si lourd que Christophe découvrit qu'il s'agissait de Jésus, celui qui a créé le monde.
"Christophore sancte, virtutes saut tibi tantae,
Qui te mane vident, nocturno tempore rident.
Christophore sancte, speciem qui eumque tuetur,
Ista nempe die non morte mala morietur.
Christophorum videas, postea tutus eas."
(Site de l'abbaye saint Benoît)
Illustration: peinture à l'huile - Saint Christophe portant l'enfant Jésus - Hieronymus Bosch - 1480-1490
Comment Saint Christophe est devenu le patron des voyageurs (Paroisse Saint Christophe Dakar, Sénégal)
Christophe de Lycie était un géant qui s’était libéré du pouvoir du diable et mis au service de Dieu. Il était passeur de voyageurs à travers un torrent impétueux. Un jour, arrive un petit enfant. S’appuyant sur son bâton, Christophe le prend sur ses épaules pour lui faire traverser le torrent et son danger mortel. Il s’étonne de son lourd poids mais l’enfant lui répond: 'en me portant, c’est le monde entier que tu as porté'
L'arme du Train l'a adopté comme saint patron pour pouvoir, de manière sereine, sous sa protection, accomplir pleinement les missions logistiques les plus éprouvantes. (Diocèse aux Armées françaises)
Il est souvent mentionné le 21 août sur les calendriers en France...
Au martyrologe romain, le 25 juillet:
En Lycie, saint Christophe, martyr au IIIe siècle.
Martyrologe romain
M-Odile- Messages : 589
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
En pensant à Krystyna qui est une amie très chère et qui ns suit sur le forum, je vs laisse découvrir la vie édifiante d'un prêtre qu'on fête aussi en ce 21 août et qui, comme elle, est polonais…
Contrairement à ce que j'ai fait ce matin pr Pie X, je recopie le texte intégral proposé par levangileauquotidien.org. A part les photos, je n'ai pas eu le temps de chercher d'autres textes... :
Władysław Findysz naît à Krościenko Niżne, près de Krosno, en Pologne, le 13 décembre 1907.
En 1919 il termine l’école élémentaire tenue par les Sœurs féliciennes (CSSF) à Krościenko Niżne puis entre au lycée d’État. Jeune lycéen, il devient membre de la Congrégation mariale. En mai 1927, il subit avec succès les examens du baccalauréat et prend part à la retraite spirituelle organisée pour les bacheliers.
En automne 1927, il entre au Grand Séminaire à Przemyśl et commence les études de philosophie et de théologie. Sa formation au sacerdoce s’effectue sous la direction du Recteur, le bienheureux abbé Jean Balicki.
Son ordination sacerdotale, reçue le 19 juin 1932 en la cathédrale de Przemyśl des mains de l’évêque du diocèse Monseigneur Anatole Nowak, est comme le couronnement de cette période de formation.
Après un mois de vacances, le 1er août 1932, l’abbé Findysz assume la fonction de second vicaire dans la paroisse de Borysław (aujourd’hui en Ukraine). Nommé vicaire de la paroisse de Drohobycz (aujourd’hui en Ukraine) le 17 septembre 1935, il est transféré à la paroisse de Strzyżów dont il est nommé administrateur le 22 septembre 1939. Par la suite, il reçoit sa nomination de vicaire à Jasło le 10 octobre 1940 et, le 8 juillet 1941, celle d’administrateur de la paroisse de Nowy Żmigród.
Au bout d’un an, le 13 août 1942, il est nommé curé de cette même paroisse.
Pendant la seconde guerre mondiale et dans les années qui suivirent, il se consacre avec générosité au soutien spirituel et matériel de tous les habitants de sa paroisse, indépendamment de leur nationalité ou confession.
Durant les années du Concile Vatican II il s’investit dans l’activité pastorale liée aux « œuvres conciliaires de bonté » et, du haut de la chaire comme par l’envoi de lettres pressantes, il appelle à un renouvellement de la vie chrétienne. Les autorités communistes répondent à ce travail pastoral zélé par de nombreuses persécutions.
Le 17 décembre 1963, il est condamné à deux ans et six mois de réclusion, accusé de « contraindre les fidèles à la pratique religieuse ». En prison, il est soumis à des mauvais traitements et à des humiliations physiques, psychiques et spirituelles. Les autorités empêchent délibérément que soit pratiquée l’opération d’une tumeur précédemment identifiée.
Il est libéré sous condition dans un état d’extrême épuisement. Il meurt après quelques mois le 21 août 1964.
Władysław Findysz a été béatifié le 19 juin 2005, à Varsovie, par le cardinal Józef Glemp, primat de Pologne, qui représentait le pape Benoît XVI.
Alors, pr terminer, seulement si tu trouves un peu de temps, ma chère Krystyna, ce serait intéressant que tu ns traduises le texte qui accompagne cette dernière photo. Il doit s'agir d'un morceau de sa soutane, non ? Merci à l'avance…
Contrairement à ce que j'ai fait ce matin pr Pie X, je recopie le texte intégral proposé par levangileauquotidien.org. A part les photos, je n'ai pas eu le temps de chercher d'autres textes... :
Bienheureux Władysław Findysz
Prêtre et martyr
Władysław Findysz naît à Krościenko Niżne, près de Krosno, en Pologne, le 13 décembre 1907.
En 1919 il termine l’école élémentaire tenue par les Sœurs féliciennes (CSSF) à Krościenko Niżne puis entre au lycée d’État. Jeune lycéen, il devient membre de la Congrégation mariale. En mai 1927, il subit avec succès les examens du baccalauréat et prend part à la retraite spirituelle organisée pour les bacheliers.
En automne 1927, il entre au Grand Séminaire à Przemyśl et commence les études de philosophie et de théologie. Sa formation au sacerdoce s’effectue sous la direction du Recteur, le bienheureux abbé Jean Balicki.
Son ordination sacerdotale, reçue le 19 juin 1932 en la cathédrale de Przemyśl des mains de l’évêque du diocèse Monseigneur Anatole Nowak, est comme le couronnement de cette période de formation.
Après un mois de vacances, le 1er août 1932, l’abbé Findysz assume la fonction de second vicaire dans la paroisse de Borysław (aujourd’hui en Ukraine). Nommé vicaire de la paroisse de Drohobycz (aujourd’hui en Ukraine) le 17 septembre 1935, il est transféré à la paroisse de Strzyżów dont il est nommé administrateur le 22 septembre 1939. Par la suite, il reçoit sa nomination de vicaire à Jasło le 10 octobre 1940 et, le 8 juillet 1941, celle d’administrateur de la paroisse de Nowy Żmigród.
Au bout d’un an, le 13 août 1942, il est nommé curé de cette même paroisse.
Pendant la seconde guerre mondiale et dans les années qui suivirent, il se consacre avec générosité au soutien spirituel et matériel de tous les habitants de sa paroisse, indépendamment de leur nationalité ou confession.
Durant les années du Concile Vatican II il s’investit dans l’activité pastorale liée aux « œuvres conciliaires de bonté » et, du haut de la chaire comme par l’envoi de lettres pressantes, il appelle à un renouvellement de la vie chrétienne. Les autorités communistes répondent à ce travail pastoral zélé par de nombreuses persécutions.
Le 17 décembre 1963, il est condamné à deux ans et six mois de réclusion, accusé de « contraindre les fidèles à la pratique religieuse ». En prison, il est soumis à des mauvais traitements et à des humiliations physiques, psychiques et spirituelles. Les autorités empêchent délibérément que soit pratiquée l’opération d’une tumeur précédemment identifiée.
Il est libéré sous condition dans un état d’extrême épuisement. Il meurt après quelques mois le 21 août 1964.
Władysław Findysz a été béatifié le 19 juin 2005, à Varsovie, par le cardinal Józef Glemp, primat de Pologne, qui représentait le pape Benoît XVI.
Alors, pr terminer, seulement si tu trouves un peu de temps, ma chère Krystyna, ce serait intéressant que tu ns traduises le texte qui accompagne cette dernière photo. Il doit s'agir d'un morceau de sa soutane, non ? Merci à l'avance…
Claire- Admin
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- Message n°243
22 Août
Mémoire de la Vierge Marie Reine
(1er s.)
Illustration: La Vierge gothique du Maître de Seeon vers 1430 - Musée national de Bavière, Munich (site en allemand).
Les litanies le chantaient depuis des siècles: "Reine des anges... reine des patriarches ... reine des apôtres ..."
Le Pape Pie XII ne fait que reprendre cette longue tradition en instaurant la fête de "Marie, reine", en 1954.
- Fêtes mariales
Mémoire de la Vierge Marie Reine, qui mit au monde le Fils de Dieu, prince de la paix, dont le règne n’aura pas de fin. Le peuple chrétien, aime la saluer Reine du ciel et Mère de miséricorde.
Martyrologe romain
Dates de Fête
22 août, Mémoire obligatoire
Prénoms fêtés
Marie-Reine
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- Message n°244
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Symphorien
Martyr
(† IIIe ou IV siècle)
Symphorien, né à Autun, appartenait à l'une des familles de cette ville les plus illustres par ses ancêtres, par ses richesses et par ses fonctions. Il resta pur au milieu des dangers de la jeunesse ; avec le rayonnement de la vertu, son beau front reflétait la noblesse et l'intelligence ; il était déjà l'ornement de la cité.
Adolescent contestataire, Symphorien se convertit au christianisme et ne perd pas une occasion de rire des coutumes païennes de ses compatriotes, à Autun, en Bourgogne, à la fin du 2e s.
Un jour que le peuple, en grande partie païen, célébrait la fête de la déesse Cybèle, "la grande déesse et la mère des dieux", Symphorien témoigna hautement son mépris pour ces démonstrations ridicules et refusa de joindre ses hommages à ceux de la foule. Il n'en fallait pas davantage pour être saisi et traîné devant les tribunaux :
« Déclare ton nom et ta condition, lui dit le juge.
- Je m'appelle Symphorien, et je suis chrétien.
- Pourquoi n'as-tu pas voulu adorer la déesse ?
- Je n'adore que le Dieu vivant; quant à votre déesse, donnez-moi un marteau, et je la briserai en mille pièces.
- Si tu ne veux pas obéir à l'édit des empereurs, tu paieras ta révolte de ton sang.
- Dieu punit les méchants, mais Il récompense les justes en proportion de leurs mérites ; je n'ai donc point lieu de craindre tes supplices ; plus je souffrirai, plus ma couronne sera belle. »
Après une sanglante flagellation, le jeune martyr, qui n’avait pas vingt ans, fut jeté dans un noir cachot ; quelques jours après, non seulement on ne le trouva pas amolli, mais il se montra plus ferme encore. Comme le juge l'exhortait à sacrifier aux idoles :
« Ne perdez pas votre temps en discours vains et frivoles » lui dit Symphorien.
Le juge insistant, pour le flatter, sur les honneurs qui l'attendaient : « Les biens des chrétiens, dit-il, leurs honneurs, ne sont pas de ce monde; le monde passe comme une ombre ; Dieu seul donne le vrai bonheur.
- Obéis, dit le juge furieux, ou je te condamne à mort !
- Je crains Dieu seul ; vous avez pouvoir sur mon corps, mais vous ne pouvez rien sur mon âme.
- Symphorien, vous êtes condamné à périr par le glaive ! »
C'est alors qu'eut lieu une scène sublime. La mère du jeune martyr avait assisté à sa glorieuse confession de foi; elle voulait assister à son couronnement et suivit le cortège jusqu'aux murailles de la cité, près du lieu où devait s'accomplir le sacrifice. Là, du haut des remparts, cette femme, digne émule de la mère des Macchabées, fit entendre à son fils cette exhortation touchante :
« Courage, mon fils, courage, la mort nous conduit à la vie. Regardez en haut, mon enfant, regardez Celui qui règne au Ciel ! »
Fortifié par ces paroles, le jeune chrétien livra sans hésiter sa tête au fer du bourreau.
Pendant des siècles, saint Symphorien est vénéré comme un héros national, "la gloire d'Autun", et son culte se répand jusqu'en Allemagne. En France une quinzaine de communes portent son nom.
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°245
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Aujourd'hui 22 août c'était la St Fabrice (je n'ai pas trouvé de renseignements ) mais c'était aussi la fête de
Filippo Benizi est originaire d'une des plus nobles familles de Florence. À peine âgé d'un an, il s'écria, à la vue de quelques frères Servites : « Ce sont là les serviteurs de la Vierge Marie ! »
Tout lui souriait : après ses brillantes études de médecine, un bel avenir s'ouvrait devant lui ; mais la grâce l'appelait à de plus grandes choses, et il entra dans l'Ordre des Servites. Il y fut reçu comme frère convers, grâce à son humilité, qui lui fit déguiser ses talents ; mais son mérite, bientôt découvert, ne tarda pas à changer les sentiments de ses supérieurs.
Au jour de sa première Messe, toute l'assemblée entendit distinctement des voix célestes chanter : Sanctus, Sanctus, Sanctus... Après avoir passé par toutes les dignités secondaires, il fut élu à l'unanimité supérieur général de son Ordre.
Sous sa direction, l'Ordre des Servites, encore peu répandu, prit bien vite un développement extraordinaire. À la mort du pape Clément IV (Guy Foulques, 1265-1268), les suffrages des cardinaux se portèrent sur l'humble religieux, et il n'échappa à cet honneur suprême qu'en prenant la fuite dans les montagnes. Là il attendit l'élection du Pape en se livrant à tous les exercices de la vie la plus austère. Le jeûne était sa nourriture, les veilles son soulagement et son repos, l'entretien avec Dieu sa récréation et son divertissement. Il ne mangeait point de pain, mais seulement des herbes sauvages, et ne buvait que de l'eau ; encore lui manqua-t-elle bientôt. La Providence vint alors à son secours, car il frappa trois fois la terre de son bâton, et il en sortit une fontaine abondante, devenue depuis doublement miraculeuse par les guérisons qui s'y sont opérées.
Il convertit deux prostituées qui devinrent les fondatrices de l'Ordre des Servites cloitrées. Il s'efforça de régler le conflit des Guelfes et des Gibelins qui divisaient les provinces italiennes. Il fut appelé par le pape Grégoire X à participer au concile de Lyon en 1274, convoqué pour travailler à l'union des Grecs et des Latins.
Au sortir de sa retraite profonde, Philippe, sous l'inspiration de Dieu, parcourut les pays d'Europe, y fondant des établissements de Servites et laissant sous ses pas la trace d'innombrables merveilles. Parmi ses miracles, on signale le suivant : Un jour un pauvre lépreux vint lui demander l'aumône. « Je n'ai ni or ni argent, lui dit-il, mais ce que j'ai je vous le donne. » Et à l'instant, quittant son manteau, il en vêtit le pauvre lépreux, qui fut aussitôt guéri.
Les travaux et les pénitences avaient usé avant l'âge le corps de Philippe. C'est à son monastère de Todi en Ombrie, en 1289 qu'il se prépara à mourir. En y arrivant : « C'est ici le lieu de mon repos à jamais » dit-il.
Le lendemain, fête de l'Assomption, la fièvre le prit ; huit jours après, il mourut en demandant son Crucifix.
Homme d’une extrême humilité, il développa l’Ordre des Servites de Marie
Je ne comprends pas pourquoi tt le texte apparaît en rouge et auusi ce qui a pu se passer pr le titre de St Symphorien : les mots n'ont + la bonne taille et il y a une inscription en trop Grrr !!! . Je m'étais pourtant assurée à plusieurs reprises que la prévisualisation était bonne… Encore des mystères à élucider….
Saint Philippe Benizi
Prêtre Général de l'Ordre des Servites de Marie
(1233-1285)
Filippo Benizi est originaire d'une des plus nobles familles de Florence. À peine âgé d'un an, il s'écria, à la vue de quelques frères Servites : « Ce sont là les serviteurs de la Vierge Marie ! »
Tout lui souriait : après ses brillantes études de médecine, un bel avenir s'ouvrait devant lui ; mais la grâce l'appelait à de plus grandes choses, et il entra dans l'Ordre des Servites. Il y fut reçu comme frère convers, grâce à son humilité, qui lui fit déguiser ses talents ; mais son mérite, bientôt découvert, ne tarda pas à changer les sentiments de ses supérieurs.
Au jour de sa première Messe, toute l'assemblée entendit distinctement des voix célestes chanter : Sanctus, Sanctus, Sanctus... Après avoir passé par toutes les dignités secondaires, il fut élu à l'unanimité supérieur général de son Ordre.
Sous sa direction, l'Ordre des Servites, encore peu répandu, prit bien vite un développement extraordinaire. À la mort du pape Clément IV (Guy Foulques, 1265-1268), les suffrages des cardinaux se portèrent sur l'humble religieux, et il n'échappa à cet honneur suprême qu'en prenant la fuite dans les montagnes. Là il attendit l'élection du Pape en se livrant à tous les exercices de la vie la plus austère. Le jeûne était sa nourriture, les veilles son soulagement et son repos, l'entretien avec Dieu sa récréation et son divertissement. Il ne mangeait point de pain, mais seulement des herbes sauvages, et ne buvait que de l'eau ; encore lui manqua-t-elle bientôt. La Providence vint alors à son secours, car il frappa trois fois la terre de son bâton, et il en sortit une fontaine abondante, devenue depuis doublement miraculeuse par les guérisons qui s'y sont opérées.
Il convertit deux prostituées qui devinrent les fondatrices de l'Ordre des Servites cloitrées. Il s'efforça de régler le conflit des Guelfes et des Gibelins qui divisaient les provinces italiennes. Il fut appelé par le pape Grégoire X à participer au concile de Lyon en 1274, convoqué pour travailler à l'union des Grecs et des Latins.
Au sortir de sa retraite profonde, Philippe, sous l'inspiration de Dieu, parcourut les pays d'Europe, y fondant des établissements de Servites et laissant sous ses pas la trace d'innombrables merveilles. Parmi ses miracles, on signale le suivant : Un jour un pauvre lépreux vint lui demander l'aumône. « Je n'ai ni or ni argent, lui dit-il, mais ce que j'ai je vous le donne. » Et à l'instant, quittant son manteau, il en vêtit le pauvre lépreux, qui fut aussitôt guéri.
Les travaux et les pénitences avaient usé avant l'âge le corps de Philippe. C'est à son monastère de Todi en Ombrie, en 1289 qu'il se prépara à mourir. En y arrivant : « C'est ici le lieu de mon repos à jamais » dit-il.
Le lendemain, fête de l'Assomption, la fièvre le prit ; huit jours après, il mourut en demandant son Crucifix.
Homme d’une extrême humilité, il développa l’Ordre des Servites de Marie
Je ne comprends pas pourquoi tt le texte apparaît en rouge et auusi ce qui a pu se passer pr le titre de St Symphorien : les mots n'ont + la bonne taille et il y a une inscription en trop Grrr !!! . Je m'étais pourtant assurée à plusieurs reprises que la prévisualisation était bonne… Encore des mystères à élucider….
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°246
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Sainte Rose de Lima
Vierge
(1586-1617)
Je ne peux résister à l'envie de vs recopier ce que j'ai découvert et lu en détail ce matin. Toute ce journée, j'ai bcp pensé à cette vie si édifiante. Je vs préviens : il s'agit d'un texte très très long et pr vs aider et vs faire découvrir des passages particulièrement intéressants, je me suis permis d'employer une couleur différente.
Eh bien, non, je ne peux pas vs le faire parvenir ce jeudi soir car… la prévisualisation ne marche pas : texte trop long !!! Il est trop tard ce soir. Je suis trop fatiguée . A demain !
Rose de Lima est une des Saintes vers lesquelles on se sent attiré comme d'instinct et qu'on aime tout de suite. Son nom d'abord, puis nous ne savons quel parfum poétique répandu sur cette vie simple, humble, ignorée, contrastant d'une façon si suave avec les scènes sanglantes qu'avait vues jusque-là le Nouveau Monde; et aussi, avouons-le, une joie bien légitime, une fierté de famille de voir l'Ordre de Saint-Dominique s'emparer d'une terre encore jeune par une gloire si pure, — notre héroïne étant la première fleur de sainteté éclose sur le sol américain, — tout cela marque l'illustre vierge d'un caractère à part, et dès qu'on approche d'elle, on ne peut se défendre d'un charme inconnu.Puisse cette biographie, rapide, abrégé d'une grande et belle Vie, édifier, instruire et intéresser le lecteur.
Claire- Admin
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- Message n°247
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Bonjour,
Le prêtre hier à Ars nous a parlé de cette sainte, voici un résumé de sa vie :Vierge (✝ 1617)
Première sainte du Nouveau Monde, elle fut canonisée en 1671. Rose de Flores (*) était la dixième enfant d'une pauvre famille espagnole de Lima au Pérou. Très vite, elle manifeste pour le Christ un amour si violent qu'elle multiplie les austérités. A 4 ans et demi, elle reçoit la grâce de savoir lire sans avoir appris, l'ayant simplement demandé dans la prière. Elle en profitera pour se nourrir de la vie de sainte Catherine de Sienne qui deviendra son modèle.
A 5 ans, elle se consacre à Dieu. A 20 ans, elle prend l'habit des tertiaires dominicaines. Les onze années qui lui restent à vivre, elle les passera, à demi-recluse, dans un minuscule ermitage au fond du jardin de ses parents, dans la prière et une austérité effrayante. En échange, elle reçoit des grâces mystiques étonnantes. Dans le même temps, elle se dévoue au service des indiens, des enfants abandonnés et des vieillards infirmes. Ses visions éveillent les soupçons de l'Inquisition. Elle devra subir des examens et la sûreté doctrinale de ses réponses impressionnera ses interrogateurs. A sa mort, le petit peuple de Lima se presse sur sa tombe pour en recueillir un peu de terre.
(*) Née Isabel De Flores Y Del Oliva, elle était si belle que, déjà quand elle était bébé, on l'appela Rose.
Elle faisait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid en 2011.
Après une enfance déjà très mortifiée, elle prit l’habit des Sœurs du Tiers-Ordre dominicain et, à demi-recluse dans le jardin de ses parents, se livra à la pénitence et à l’oraison. Avec un zèle ardent pour le salut des pécheurs et des Indiens, pour qui elle souhaitait donner sa vie, elle se soumettait volontiers à toutes sortes d‘austérités et de souffrances, pour les gagner au Christ. Elle mourut le 24 août 1617.
Martyrologe romain
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1723/Sainte-Rose-de-Lima.html
Claire- Admin
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- Message n°248
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Barthélemy
Apôtre (1er s.)
Il ne méritait pas que son nom et sa fête soient surtout attachés dans la mémoire des français au massacre des protestants par les souverains catholiques pour des raisons plus politiques que religieuses en 1572.
Illustration: statue de Saint Barthélemy, église de Saint-Pal de Senouire, ensemble paroissial de La Chaise-Dieu.
Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de saint Philippe, qui vint l'évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur: "un vrai fils d'Israël". Que s'était-il passé sous le figuier? cela restera un secret entre le Christ et lui. La tradition veut qu'il ait évangélisé l'Inde.
Barthélemy, mentionné dans toutes les listes des douze apôtres - parfois sous le nom de Nathanaël - ne joue aucun rôle dans les Évangiles ni dans les Actes des Apôtres. La légende s'est donc emparée de lui. Il passe pour avoir évangélisé l'Arabie, la Mésopotamie, pour être allé jusqu'aux Indes et pour avoir subi le martyre, écorché vif en Arménie. Cela lui vaut d'être le patron des métiers en rapport avec le cuir, riches corporations qui ont souvent offert des œuvres le représentant. Ses attributs sont le couteau et la peau de bête. (diocèse de Poitiers - quelques saints du Poitou et d'ailleurs)
Fête de saint Barthélemy, Apôtre. Identifié généralement avec Nathanaël, originaire de Cana en Galilée, il fut conduit à Jésus par Philippe; le Seigneur l’appela ensuite à le suivre et le mit dans le groupe des Douze. Des traditions assurent qu’après l’Ascension du Christ, il annonça l’Évangile en Inde et qu’il y fut couronné du martyre.
------------------------
Martyrologe romain
45 Philippe rencontre Nathanaël et lui dit: «Celui dont parlent la loi de Moïse et les Prophètes, nous l'avons trouvé: c'est Jésus fils de Joseph, de Nazareth.»Évangile selon saint Jean, chapitre 1, AELF
46 Nathanaël répliqua: «De Nazareth! Peut-il sortir de là quelque chose de bon?» Philippe répond: «Viens, et tu verras.»
47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare: «Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir.»
48 Nathanaël lui demande: «Comment me connais-tu?» Jésus lui répond: «Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu.»
49 Nathanaël lui dit: «Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu! C'est toi le roi d'Israël!»
50 Jésus reprend: «Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois! Tu verras des choses plus grandes encore.»
51 Et il ajoute: «Amen, amen, je vous le dis: vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'homme.»
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1725/Saint-Barthelemy.html
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°249
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Merci, chère Claire, pr ce que tu viens d'ajouter à propos de Ste Rose de Lima. Je renonce à poster ce que j'avais préparé hier soir. J'en avais gardé finalement que qques traits caractéristiques, je pense le + important, le + édifiant. Ts ces extraits, je les avais recopiés précieusement à partir de ce site :
http://avancezaularge.free.fr/rose_de_lima.htm
Comme je le disais hier, le texte est très long. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis passionnée pr la vie si édifiante de cette sainte et je ne regrette pas tt le temps passé à la connaître…
Ns étions hier très en union avec vs ds la ville du st patron de J-Marie... J'ai regardé sur la carte : vs étiez qd même à 120 km du Jura...
Comme ts les vendredis, je pars maintenant confier vos intentions et celles de notre monde à Jésus et Marie ds le chapelet à la maison de retraite...
A toi et à tous
http://avancezaularge.free.fr/rose_de_lima.htm
Comme je le disais hier, le texte est très long. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis passionnée pr la vie si édifiante de cette sainte et je ne regrette pas tt le temps passé à la connaître…
Ns étions hier très en union avec vs ds la ville du st patron de J-Marie... J'ai regardé sur la carte : vs étiez qd même à 120 km du Jura...
Comme ts les vendredis, je pars maintenant confier vos intentions et celles de notre monde à Jésus et Marie ds le chapelet à la maison de retraite...
A toi et à tous
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- Message n°250
25 Août
Saint Louis
Louis IX, roi de France (✝ 1270)
Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.
A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.
Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet: construire la Sainte-Chapelle (vidéo KTO) comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople. Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.
A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.
Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet: construire la Sainte-Chapelle (vidéo KTO) comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople. Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.
Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.
Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Égypte. Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.
Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Égypte. Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.
- Saint Louis (1214 ou 15 - 1270), roi de France et donc, à ce titre aussi chef des Armées françaises, était un homme profondément chrétien, fier et conscient des promesses de son baptême. (diocèse aux armées)
- Né à Poissy, saint Louis (Louis IX) passe une grande partie de sa vie à Paris. Il est traditionnellement représenté sous un chêne du château de Vincennes rendant la justice.
Toute sa vie, il s’efforça de faire régner la justice et la paix dans sa vocation de saint et d’homme d’État. Les souverains d’Europe font appel à sa sagesse. (diocèse de Paris)
- "Louis IX, qui régna de 1226 à 1270, vint en Saintonge en l’année 1242, où la bataille de Taillebourg du 21 juillet allait rendre possible le futur traité de Paris qui allait mettre un terme à la première étape du conflit médiéval entre la France et l’Angleterre." (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Louis)
- Il est le saint patron des tertiaires franciscains:
"Saint Louis est connu pour son sens de la justice et son amour de Dieu et des pauvres. C’est ce que rappellent la croix, la main de justice et la corde des tertiaires franciscains dont il est le saint Patron."
- Voir aussi les Saints parisiens sur le site du diocèse de Paris.
- "D'après un livre trouvé par un ami rémois, Saint Louis serait patron des coiffeurs car il avait demandé à chacun de ses ministres de donner une mèche de leurs cheveux pour confectionner une perruque pour sa mère Blanche de Castille." message d'un internaute.
- "Il est le patron des ouvriers du bâtiment, des boutonniers, brodeurs et merciers, des distillateurs, des coiffeurs et barbiers, des académies françaises et des académies des sciences. On l’invoque aussi contre l’acidification de la bière." message d'un internaute.
Mémoire de saint Louis, roi de France, qui s’illustra dans son royaume et dans la guerre menée pour la défense des chrétiens par sa foi active, sa justice dans son gouvernement, son amour des pauvres et sa constance dans l’adversité. De son mariage avec Marguerite de Provence, il eut huit enfants, qu’il éleva parfaitement et avec piété. Pour honorer la croix, la couronne d’épines et le sépulcre du Seigneur, il dépensa ses biens, ses forces et jusqu’à sa vie et il mourut de la peste dans son camp aux portes de Tunis en 1270.
Si je dépense beaucoup d’argent quelquefois, j’aime mieux le faire en aumônes faites pour l’amour de Dieu que pour frivolités et choses mondaines. Dieu m’a tout donné ce que j’ai. Ce que je dépense ainsi est bien dépensé.
(Saint Louis au sire de Joinville)
https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/25/8/2018/25-Aout-2018.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
à tous !
Aujourd'hui 25 août 2018, Claire nous a rappelé que c'était la fête de Saint Louis et l'evangileauquotidien.org, dont j'essaye d'écouter fidèlement les textes tous les jours, nous apprend que c''était aussi la fête aussi de :
Joseph Calazanz était Espagnol et de race royale. Dès l'âge de cinq ans, il s'armait d'une petite épée, se mettait à la tête de ses compagnons et s'élançait pour faire, comme il le disait naïvement « la guerre au diable. »
Dès son jeune âge il récitait le Rosaire, prêchait ses petits camarades et présidait des exercices de piété.
Avec avidité il écoutait la lecture de la vie des saints en famille ; il s'essayait déjà à suivre leurs exemples, prenait son repos sur la dure et trouvait mille moyens de faire pénitence.
Au collège, on l'appelait le petit Saint ; ses succès y furent, du reste, à la hauteur de sa vertu.
Il avait vingt-cinq ans, quand ses parents lui proposèrent un riche mariage ; mais le saint jeune homme avait fait vœu de chasteté et n'aspirait qu'à l'apostolat.
Dieu favorisa sa vocation en lui envoyant une maladie fort grave, dont il guérit miraculeusement.
Ordonné Prêtre, il occupa pendant huit ans de hautes charges dans son diocèse, où un bien immense s'opéra par son zèle ; mais il entendit plusieurs fois une voix lui dire : « Va à Rome, Joseph, va à Rome ! »
Il quitta tout pour suivre l'appel de Dieu, et partit pour Rome en pèlerin pauvre et inconnu. Il eut occasion de s'y dépenser généreusement, en attendant la manifestation définitive de la volonté de Dieu : visiter et soigner les malades dans les hôpitaux, exhorter les prisonniers, consoler les pauvres, tel était, avec ses exercices de piété, le programme de ses journées.
Levé à minuit, il se livrait à une longue méditation en présence du Saint-Sacrement, récitait Matines et Laudes à genoux, faisait ensuite la visite des sept Basiliques à jeun, course de douze à quinze kilomètres et passait une partie de son temps à l'étude.
Les ceintures de fer, les cilices, les flagellations, les jeûnes, complétaient son règlement de vie.
Que d'âmes lui ont dû leur Salut! Il suffisait de tomber entre ses mains pour être assuré d'une conversion sincère.
Après cinq ans de cette rude vie, Joseph éclairé sur les besoins du peuple, sentit la nécessité de fonder des Écoles gratuites: c'était l'oeuvre voulue de Dieu; elle prit le nom d'Écoles Pies.
Quelques années après, il pouvait dire : « Si j'avais dix mille Religieux je pourrais les employer dans un mois, tant on m'en demande. »
Il mourut, après s'être dévoué cinquante-deux ans à l'éducation de la jeunesse : « Gagner une âme, disait-il souvent, oh ! Combien cela vaut ! Combien cela plaît à Dieu ! "
Aujourd'hui 25 août 2018, Claire nous a rappelé que c'était la fête de Saint Louis et l'evangileauquotidien.org, dont j'essaye d'écouter fidèlement les textes tous les jours, nous apprend que c''était aussi la fête aussi de :
Saint Joseph Calasanz
Fondateur des « Scholae Piae » (Écoles Pies)
(1557-1648)
Joseph Calazanz était Espagnol et de race royale. Dès l'âge de cinq ans, il s'armait d'une petite épée, se mettait à la tête de ses compagnons et s'élançait pour faire, comme il le disait naïvement « la guerre au diable. »
Dès son jeune âge il récitait le Rosaire, prêchait ses petits camarades et présidait des exercices de piété.
Avec avidité il écoutait la lecture de la vie des saints en famille ; il s'essayait déjà à suivre leurs exemples, prenait son repos sur la dure et trouvait mille moyens de faire pénitence.
Au collège, on l'appelait le petit Saint ; ses succès y furent, du reste, à la hauteur de sa vertu.
Il avait vingt-cinq ans, quand ses parents lui proposèrent un riche mariage ; mais le saint jeune homme avait fait vœu de chasteté et n'aspirait qu'à l'apostolat.
Dieu favorisa sa vocation en lui envoyant une maladie fort grave, dont il guérit miraculeusement.
Ordonné Prêtre, il occupa pendant huit ans de hautes charges dans son diocèse, où un bien immense s'opéra par son zèle ; mais il entendit plusieurs fois une voix lui dire : « Va à Rome, Joseph, va à Rome ! »
Il quitta tout pour suivre l'appel de Dieu, et partit pour Rome en pèlerin pauvre et inconnu. Il eut occasion de s'y dépenser généreusement, en attendant la manifestation définitive de la volonté de Dieu : visiter et soigner les malades dans les hôpitaux, exhorter les prisonniers, consoler les pauvres, tel était, avec ses exercices de piété, le programme de ses journées.
Levé à minuit, il se livrait à une longue méditation en présence du Saint-Sacrement, récitait Matines et Laudes à genoux, faisait ensuite la visite des sept Basiliques à jeun, course de douze à quinze kilomètres et passait une partie de son temps à l'étude.
Les ceintures de fer, les cilices, les flagellations, les jeûnes, complétaient son règlement de vie.
Que d'âmes lui ont dû leur Salut! Il suffisait de tomber entre ses mains pour être assuré d'une conversion sincère.
Après cinq ans de cette rude vie, Joseph éclairé sur les besoins du peuple, sentit la nécessité de fonder des Écoles gratuites: c'était l'oeuvre voulue de Dieu; elle prit le nom d'Écoles Pies.
Quelques années après, il pouvait dire : « Si j'avais dix mille Religieux je pourrais les employer dans un mois, tant on m'en demande. »
Il mourut, après s'être dévoué cinquante-deux ans à l'éducation de la jeunesse : « Gagner une âme, disait-il souvent, oh ! Combien cela vaut ! Combien cela plaît à Dieu ! "
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Sainte Natacha
(+852)
Du latin « Natalis » « naissance » souvent lié à Noël, nativité de Jésus.
On ne peut comprendre que tous les calendriers célèbrent Natacha aujourd’hui. Tous les martyrologes la fixent au 1° décembre. Et l’autre Natalie, martyre à Cordoue en 852 est célébrée le 27 juillet. Mais
puisqu’il en est ainsi pour ceux qui sont moins regardant, parlons de notre Natacha, Natalia ou Nathalie, très vénérée en Orient. Epouse d’Adrien qui est fêté le 8 septembre.
Son époux, soldat romain, s’était converti à Nicomédie (aujourd’hui Izmir en Turquie) après avoir assisté à la mort des martyrs. Il sera, à son tour, martyrisé avec 26 compagnons en l’an 300.
La tradition raconte qu’en prison il donna à son gardien sa bague en or. En échange, Natacha pourrait venir le voir dans son cachot.
Sept jours de suite elle vint soigner les blessures d’Adrien et de ses compagnons, lavant les plaies, appliquant les onguents, soutenant leur courage. L’entrée lui fut finalement interdite. Elle se déguisa en colporteur et arriva à la prison à l’instant où la mise à mort commençait. Réunissant quelques amies, elle vient reprendre les corps, les embarquent pour Argiropolis afin de leur donner une sépulture digne. Nathalie reste à Nicomédie. Mais elle attire l’attention d’un officier romain qui la demande en mariage. Affolée, elle quitte Nicomédie pour Argiropolis, mais tous ces événements l’ont épuisée.
Adrien lui apparaît et lui annonce qu’elle allait le rejoindre sans tarder.
La nuit même elle meurt.
On raconte qu’elle survivra 30 ans à son mari. Elle rejoint Constantinople et se consacre au soin des pauvres et les malades.
Elle serait morte en 330
☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★☆★
En ce dimanche 26 août, levangileauquotidien.org nous propose aussi la vie de
Sainte Jeanne-Élisabeth Bichier des Âges
Vierge et co-fondatrice de la Congrégation des :
« Filles de la Croix »
« Filles de la Croix »
(1773-1838)
Jeanne-Élisabeth Bichier des Âges naît le 5 juillet 1773, au Blanc (Indre). Dans son milieu familial, elle développe une relation intime au Seigneur et un amour profond des pauvres.
Pendant la révolution, son désir de participer à la messe et de communier lui fait prendre de nuit le chemin périlleux vers la grange des Marsyllis. C'est en ce lieu que se situe la rencontre avec le Père André Fournet.
André Hubert Fournet est né le 6 décembre 1752, à St Pierre de Maillé (Vienne) et ordonné prêtre en 1776. Vigoureusement converti par l'intempestive réplique d'un mendiant, il s'ouvre totalement à Dieu et aux pauvres. Exilé cinq ans en Espagne pendant la Révolution, contraint à son retour de célébrer l'Eucharistie clandestinement, c'est dans la grange des Marsyllis qu'il rencontre Élisabeth Bichier des Ages. Se confesser, communier, pouvoir parler à un prêtre que l’on dit être un saint ! C’est une réponse du Seigneur à la prière quotidienne de la jeune fille.
De cette rencontre, naît la Congrégation des « Filles de la Croix ».
Élisabeth et ses quatre premières compagnes prononcent leurs premiers vœux en 1806, devant le Père André Fournet. La Congrégation s'étend rapidement en Poitou, Région parisienne, Sud-ouest. C'est en 1820 que les sœurs s'établissent à la Puye, dans l'ancien monastère fontevriste qui devient la Maison-Mère. De nombreux appels sont lancés pour l’éducation des enfants … le soin des malades et des personnes âgées …. C’est l’époque des fondations …. Sœur Elisabeth a ouvert beaucoup de communautés à travers toute la France.
« Glorifier Dieu et le faire Glorifier par les petits et les pauvres » était l’esprit de la congrégation.
Sœur Élisabeth, malgré un tempérament robuste, est affaiblie par la maladie et la souffrance ; le 26 août 1838, elle quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Jeanne-Élisabeth a été béatifiée le 13 mai 1934, par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) et canonisée le 06 juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Sainte Monique
Mère de saint Augustin d'Hippone (✝ 387)
Née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne, Monique est mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius. Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle a de lui trois enfants, dont le futur saint Augustin. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble "mal tourner". Tout d'abord, il vit maritalement avec une femme dont il a un fils. Mais le plus douloureux reste l'adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre. Pour y échapper, Augustin s'enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l'école de l'évêque saint Ambroise.
Illustration: Saint Augustin et sainte Monique au port, vitrail de l'église Saint-Vaast - Val de Saire - Normandie
C'est alors qu'elle a la joie immense d'assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s'affirmera l'ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l'Église. Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu'Augustin n'évoquera qu'à demi-mots dans ses "Confessions". Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l'avait tant fait pleurer.
"C'est en 1586 que la mémoire de sainte Monique, décédée à Ostie près de Rome à l'automne 387 fut inscrite au calendrier romain à la date du 4 mai veille de la fête de la conversion de son fils Augustin. La mémoire actuelle est fixée au jour qui précède la seule fête de saint Augustin placée par le calendrier le 28 août."
(source: [url=http://books.google.fr/books?id=hcT_RW_xWNoC&pg=PA268&lpg=PA268&dq=quelle+ann%C3%A9e+la+f%C3%AAte+de+sainte+Monique+est+pass%C3%A9e+du+4+mai+au+27+Aout&source=bl&ots=hGGOST8V_l&sig=bVNYme8UnHULqUCCYrP8IQDBLsI&hl=fr&sa=X&ei=fjfMUbyZNMa5hAfipYGABA&redir_esc=y#v=onepage&q=quelle ann%C3%A9e la f%C3%AAte de sainte Monique est pass%C3%A9e du 4 mai au 27]Les saints du calendrier romain: prier avec les saints dans la liturgie[/url] ... par Enzo Lodi)
- vidéo, webTV de la CEF, Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui.
Mémoire (En Afrique du Nord: Fête) de sainte Monique. Au sortir de l’adolescence, ses parents la marièrent à un païen du nom de Patrice à qui elle donna quatre enfants. Quand son fils Augustin se détourna de la foi de son enfance, ses larmes montèrent vers Dieu comme une prière silencieuse et la conversion d’Augustin à Milan l’emplit de joie. Au moment de retourner en Afrique, en 387, elle quitta cette terre, au port d’Ostie, dans un grand désir du ciel.
Autres Fêtes du Jour
Saint Amédée Evêque de Lausanne (✝ 1158)
Bienheureux Ange Conti Ermite de Saint-Augustin (✝ 1312)
Bienheureux Barthélémy Laurel frère franciscain (✝ v. 1620)
Saint David Henri Lewis jésuite anglais et martyr (✝ 1679)
Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu prêtre passioniste (✝ 1848)
Saint Eubert évêque de Lille (date ?)
Bienheureux Ferdinand Gonzalez Añon et Raymond Marti Soriano prêtres et martyrs espagnols de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Bienheureux François de Sainte-Marie et ses 14 compagnons martyrs à Nagasaki (✝ 1620)
Bienheureux Gabriel-Maria franciscain, cofondateur de l’Annonciade (✝ v. 1532)
Saint Gebhardévêque (✝ 995)
Saint Guérinévêque et cistercien (✝ 1150)
Bienheureux Hermenegildo de la Asunción et 5 compagnons religieux trinitaires martyrs de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
Saint Jean de Pavie évêque (✝ 813)
Bienheureux Jean-Baptiste de Souzy & Udalric (J.-B. Guillaume)martyrs de l'île Madame (✝ 1794)
Saint Kouska moine en Russie (12ème s.)
Saint Lizier évêque de Couserans et de Tarbes (✝ 548)
Bienheureux Luigi della Consolata religieux italien (✝ 1977)
Saint Malrube ermite écossais (✝ v. 1040)
Saint Marcellin martyr avec son épouse, son fils et leurs compagnons (✝ v. 303)Bienheureuse Marguerite de Bavière Princesse palatine et duchesse de Lorraine (✝ 1434)
Bienheureuse Maria-Pilar Izquiardo Albero fondatrice de l’Œuvre missionnaire de Jésus et Marie (✝ 1945)
Saint Narnus evêque de Bergame (4ème s.)
Saint Osius de Cordoue(4ème s.)
Saint Pimen ascète (✝ 451)
Bienheureux Roger Cadwallador prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1610)
Saint Ruf martyr (date ?)
Saint Vidian martyr (9ème s.)
https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/27/8/27-Aout.html
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Augustin
Évêque d'Hippone, Docteur de l'Église
(354-430)
Saint Augustin, né le 13 novembre 354, est l'un des trois enfants de Patrice et Monique, petits exploitants agricoles aux confins de l’Algérie et de la Tunisie. Augustin, son frère et sa sœur vécurent là une enfance heureuse. Il n’aimait pas l’école et ses brutalités. Mais son intelligence y brilla rapidement ; et ses parents firent tout ce qu’ils pouvaient pour favoriser sa réussite, dont ils espéraient profiter eux aussi.
Il fit donc d’excellentes études primaires, secondaires, et finalement universitaires à Carthage ; et il devint bientôt professeur de lettres.
Sa mère, la future sainte Monique, était une bonne chrétienne. Son père, Patrice, était quant à lui un païen qui ne fit pas obstacle à ce que la mère donnât une éducation chrétienne aux enfants. Bébé, Augustin reçut le sacrement des catéchumènes : le signe de la croix sur le front, les grains de sel sur les lèvres, ce qu’on appelait naguère les "rites préliminaires" du baptême. Plus tard, vers sept ans, il tomba gravement malade ; en danger de mort, il réclama instamment le baptême. Mais il se rétablit et on différa la cérémonie. Il y avait, en effet, à l’époque, deux catégories de chrétiens, les "fidèles", qui avaient reçu le baptême et promis de vivre en chrétiens, et les "catéchumènes" qui préféraient se tenir confortablement sur le seuil, en se disant qu’il serait toujours temps de faire le nécessaire plus tard.
Il avait bu, dit-il dans ses Confessions, le nom de son Sauveur avec le lait de sa mère et il le retenait au fond de son cœur d’enfant. Mais il est bien probable qu’il n’y pensa guère au cours des années un peu folles de son adolescence.
A 17-18 ans, étudiant à Carthage, il se lia à une compagne qui lui donna un enfant :Adéodat, "Dieudonné". qui mourut prématurément vers l’âge de 18 ans.
Entre temps, enthousiasmé par un dialogue philosophique de Cicéron, tiraillé entre son amour de la Sagesse (la philosophie) et ses passions de jeune homme ardent et ambitieux, Augustin se lança dans une longue quête de la Vérité.
Il fut ensuite séduit pendant 9 ans par une secte qui prétendait offrir une explication rationnelle du monde. Après sa conversion, à travers les Confessions et dans les autres ouvrages, saint Augustin s'attacha à combattre vivement le manichéisme dans et hors de l'Eglise.
A l’âge de 29 ans (en 383), il quitte Carthage pour Rome, puis pour Milan. Jeune, ambitieux Il devient fonctionnaire.
Augustin court après les honneurs et la richesse. Avant de partir pour Milan, la mort dans l'âme, il se résigne à répudier celle qui est sa compagne depuis seize ans.
Augustin prit l’habitude d’aller écouter l’évêque Ambroise, le dimanche surtout pour évaluer le talent de l’orateur. Mais son coeur s'ouvrit peu à peu à la vérité du discours. Il découvrit le sens spirituel de l’Ancien Testament.
Toujours en recherche, il s’interrogeait sur la personnalité du Christ. Il le voyait comme un homme mais pas encore comme Médiateur de Dieu et des hommes. Ayant un peu à fois découvert la cohérence de la pensée chrétienne, il lui restait encore à mettre sa vie en conformité avec le christianisme. Ce ne fut pas sans mal !
Un jour qu'il laissait libre cours à ses larmes, il entendit une voix d’enfant qui chantonnait : "Prends, lis ! prends, lis !" Il se saisit du livre des lettres de Paul, l’ouvrit au hasard et lut : "Pas d’orgies et de beuveries, pas de coucheries et de débauches, pas de disputes et de jalousies ; mais revêtez-vous du seigneur Jésus-Christ ; et n’ayez souci de la chair pour en satisfaire les convoitises" (Romains 13, 13-14). Cela suffit pour dissiper les ténèbres du doute.
Après avoir suivi la catéchèse d’Ambroise, il fut baptisé avec son fils Adéodat dans la piscine baptismale au cours de la nuit pascale du 24-25 avril 387.
Sur le chemin du retour en Afrique en automne 387, Monique fut prise de fièvre et mourut au bout de neuf jours, à l’âge de cinquante-six ans.
Après la mort de sa maman, il fonde une petite communauté contemplative. Il est appelé comme prêtre, puis comme évêque à Hippone.
Il combat continuellement les déviations de la foi chrétienne. Il meurt en 430, pendant le siège de sa ville Hippone par les Vandales.
[/center]Docteur de l’Église, il est l'un des quatre "Pères de l’Église d'Occident" avec saint Ambroise, saint Jérôme et Grégoire Ier.
Tombe de saint Augustin à la basilique San Pietro in Ciel d'Oro à Pavie.
"Aime et fais ce que tu veux" est l'une des citations les plus connues de saint Augustin, mais aussi l'une des moins bien comprises.
Baptême d’Augustin par St Ambroise, en présence de Ste Monique il reçoit « l’illumination de l’Esprit d’amour. »
« J’aimais à aimer mais je n’aimais pas encore. Je cherchais quel objet donner à mon amour. J’en viens à me ruer dans l’amour où je désirais me faire capturer… Et je fus aimé – Certes ! mais un besoin plus secret me faisait me haïr moi-même – J’étais pris dans le réseau de mes misères »
En s’inspirant certainement de la pratique de son grand maître Ambroise : « Mieux vaut être bon en s’attirant des ennuis – que d’être inhumain en quoi que ce soit. » .
Durant 35 ans, Augustin sera un pasteur infatigable, préoccupé de l'unité d'une Eglise déchirée par de nombreux schismes. Il multiplie rencontres personnelles, conciles, lettres pour convaincre ses adversaires et guider l'Eglise dans le chemin d'une vraie fidélité au Christ.
Son engagement pastoral va de plus en plus avec une recherche intellectuelle et spirituelle constante, d'où un nombre impressionnant d'ouvrages parmi lesquels des traités fondamentaux: Les Confessions, La Trinité, la Cité de Dieu…
"Il n’y avait qu’une seule chose pour laquelle je désire rester un peu dans cette vie, c’était de te voir chrétien catholique avant de mourir."
Cette icône a été écrite par Philippe Grall de l'atelier Saint André . Le petit olivier dont une branche a été sectionnée, fait référence à celui sous lequel méditait Saint Augustin et à l'Eglise en Afrique du Nord. Après s'être éteinte elle a donné une nouvelle branche. Les huit rameaux figurent les moines de Thibirine et Mgr Claverie. L'icône a été achevée au moment même où Benoît XVI visitait Sainte-Sophie de Constantinople, en la fête de Saint André, le 30 novembre 2006
Si les écrits d'Augustin sont admirables par leur science, ils ne le sont pas moins par le souffle de la charité qui les anime ; nul cœur ne fut plus tendre que le sien, nul plus compatissant au malheur des autres, nul plus sensible aux désastres de la patrie, nul plus touché des intérêts de Dieu, de l'Église et des âmes. Il passa les dix derniers jours de sa vie seul avec Dieu, dans le silence le plus absolu, goûtant à l'avance les délices de l'éternité bienheureuse.
« Le fils de tant de larmes ne saurait périr ! » avait dit un prêtre vénérable à la mère désolée.
Une des nombreuses prières que l'on trouve sur :
https://site-catholique.fr/index.php?post/PRIERE-de-Saint-Augustin-pour-le-Christ
et aussi sur :
https://www.assomption.org/fr/spiritualite/saint-augustin/les-plus-beaux-textes-de-saint-augustin/apres-la-mort-d2019un-ami
« Jésus le Christ, Lumière intérieure, ne laisse pas mes ténèbres me parler. Je m'y suis laissé tomber et mon regard s'est obscurci ; mais du fond de ce gouffre, oui de ce gouffre, je t'ai ardemment aimé. Et maintenant, voici que, brûlant, essoufflé, je reviens à ta source. En toi je revis ! Parle-moi, instruis-moi. Je crois en tes livres et leurs paroles ont de profonds mystères. Amen. »
C'était la chanson préférée du Frère Roger de Taizé...
Pour que ce ne soit pas trop long(!), j'ai dû pratiquer des coupes drastiques dans presque tous les paragraphes pour ne garder que l'essentiel de la vie si riche et surprenante de ce grand saint… et de M-Odile
Claire- Admin
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- Message n°255
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Plusieurs saints à fêter ce jour, dont :
...on lui attribua sans façon la date du 29 août, déjà assignée à une Vierge homonyme du IIIe siècle, vénérée à Troyes, où l’un des faubourgs en perpétue le souvenir sous le nom de Sainte Savine...
Sainte Sabine - Sainte du Saint-Mont (d'après l'histoire des saints des Vosges, ouvrage du chanoine Laurent “Ils sont nos aïeux” - diocèse de Saint-Dié)
[url=http://www.avuxon.fr/Sur le Chemin du Fossard/slides/La chapelle de Sainte Sabine.html]Chapelle Saint-Sabine[/url], lieu de pélerinage
Sainte Sabine
religieuse dans les Vosges (✝ 917)
...Suivant la légende, Sainte Sabine aurait péri lors de l’invasion des Hongrois. On sait, de source certaine qu’en 917 les Religieuses, installées depuis plus d’un siècle à Remiremont, furent contraintes de se réfugier au Saint-Mont pour échapper à ces barbares, émules des Huns avec lesquels on les confond parfois. Ils ravageaient alors la Lorraine et assiégèrent le bourg naissant de Remiremont, encore dépourvu de remparts. C’est au cours de cette fuite précipitée qu’aurait eu lieu le martyre. Jeune novice, elle se serait égarée du convoi, poursuivie par les Hongrois qui l’auraient massacrée à l’orée de la forêt du Fossard...
...on lui attribua sans façon la date du 29 août, déjà assignée à une Vierge homonyme du IIIe siècle, vénérée à Troyes, où l’un des faubourgs en perpétue le souvenir sous le nom de Sainte Savine...
Sainte Sabine - Sainte du Saint-Mont (d'après l'histoire des saints des Vosges, ouvrage du chanoine Laurent “Ils sont nos aïeux” - diocèse de Saint-Dié)
[url=http://www.avuxon.fr/Sur le Chemin du Fossard/slides/La chapelle de Sainte Sabine.html]Chapelle Saint-Sabine[/url], lieu de pélerinage
Bronislavareligieuse de l’Ordre de Prémontré ( 1259)Dédicace de l’église-cathédrale de Valence( 1095)Dolores Oller Angelats et ses 2 compagnesreligieuses espagnoles ( 1936)Euphrasie du Sacré-Cœurreligieuse indienne ( 1952)Flavien Melkimartyr, évêque de Djézireh ( 1915)Francesco Convertiniprêtre salésien ( 1976)Heinrich Hahnlaïc allemand ( 1882)Jeanne JuganFondatrice des Petites Sœurs des Pauvres ( 1879)João de Oliveira Matos Ferreiraévêque portugais fondateur de la Ligue des Serviteurs de Jésus ( 1962)Pedro de Asúa y Mendíaprêtre espagnol martyr de la guerre civile ( 1936)Sabinereligieuse dans les Vosges ( 917)Thérèse Braccovierge martyre en Ligurie en Italie ( 1944)
https://nominis.cef.fr/index.php
On célèbre aussi la décapitation de Jean le Baptiste :
Décollation de Jean-Baptiste
[ltr]
La Décollation de Jean-Baptiste est la mort de Jean le Baptiste par décapitation.
Cet épisode du Nouveau Testament est l'objet d'une abondante iconographie chrétienne.
La fête liturgique est célébrée le 29 août dans le catholicisme.[/ltr]
Selon les évangiles de Marc et de Matthieu, il fut exécuté sur ordre d'Hérode Antipas, à la demande d'Hérodiade et de sa fille Salomé.
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On célèbre aussi la décapitation de Jean le Baptiste :
Décollation de Jean-Baptiste
[b][b][b]Décollation de Jean-Baptiste[/b][/b][/b] | |
La Décollation de saint Jean-Baptiste, Le Caravage, c. 1608, co-cathédrale Saint-Jean de La Valette. | |
La Décollation de Jean-Baptiste est la mort de Jean le Baptiste par décapitation.
Cet épisode du Nouveau Testament est l'objet d'une abondante iconographie chrétienne.
La fête liturgique est célébrée le 29 août dans le catholicisme.[/ltr]
Selon les évangiles de Marc et de Matthieu, il fut exécuté sur ordre d'Hérode Antipas, à la demande d'Hérodiade et de sa fille Salomé.
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°256
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Claire, tu ne vois pas d'inconvénient à ce que j'ajoute un autre saint pr ce30 août? En effet, levangileauquotidien.org fait aussi mémoire de
Fiacre, fils d'un roi d'Écosse, vivait au VIe siècle ; il fut élevé dans la science et la piété par des maîtres habiles. Jeune encore, il sentit son âme enflammée par l'amour de la solitude et le désir de ne vivre que pour Dieu. Il s'embarqua pour la France, à l'insu de son père, et se choisit, près de Meaux, un lieu retiré, dans une forêt, où l'évêque lui concéda une portion de terre.
Il y bâtit un couvent, qu'il consacra à la Sainte Vierge, à laquelle il avait voué dès son enfance, une dévotion singulière. Là il mena une vie angélique, tant par son application à Dieu que par la pratique de la plus rude mortification et le soin de subjuguer les moindres saillies des passions mauvaises. Sa sainteté ne manqua pas d'attirer en foule vers lui les pauvres et les pèlerins.
Fiacre mangeait peu et employait presque tout le produit du travail de ses mains à la subsistance de ses pieux visiteurs. On lui amenait des possédés et des malades, et il les délivrait ou les guérissait en grand nombre. Cependant le petit terrain qu'il occupait étant devenu insuffisant pour subvenir à tant d'aumônes et à une si généreuse hospitalité, Fiacre fut obligé d'implorer de l'évêque une nouvelle concession de terre, et le prélat lui permit de prendre et d'utiliser tout ce qu'il pourrait entourer d'un fossé dans l'espace d'une journée. Chose merveilleuse, Dieu vint au secours du travailleur : la terre se fendait d'elle-même comme par enchantement, et un seul jour suffit à Fiacre pour entourer une étendue considérable.
C'est sans doute à cause des travaux de jardinage dont il occupait les loisirs que lui laissaient la prière et le service de Dieu, que saint Fiacre est regardé comme le patron des jardiniers.
Tandis qu'il jouissait tranquillement des délices de la solitude, des envoyés écossais vinrent lui offrir la couronne royale, dont son frère s'était rendu indigne. Fiacre avait eu révélation de leur approche et obtint de Dieu, à force de larmes et de prière, de ne pas permettre qu'il sortît de sa chère solitude pour être exposé aux dangers des honneurs du monde. Il devint aussitôt semblable à un lépreux. Quand les ambassadeurs furent arrivés près de lui, ils ne purent voir sans horreur ce visage
défiguré, et ils n'eurent plus aucun désir de le faire monter sur le trône de ses pères.
Fiacre mourut dans son ermitage. il opéra de grands miracles après sa mort.
Vénéré en Brie depuis le haut Moyen Âge, patron des jardiniers, mais aussi saint guérisseur spécialiste du fic, c'est-à-dire des tumeurs en forme de figue, ficus en latin (hémorroïdes, aussi appelées le « mal de Saint Fiacre »), des chancres et des cancers, Fiacre fut un des saints les plus populaires de France. De nombreuses églises et chapelles, non seulement en France, mais aussi en Belgique et en Rhénanie, possèdent encore une statue plus ou moins rustique de ce moine à scapulaire et capuchon, l'air grave et parfois extatique, tenant une bêche dans une main et un livre dans l'autre.
Une iconographie foisonnante - miniatures, gravures, images de dévotion, enseignes, médailles …- a soutenu son culte pendant des siècles. Ce personnage pieux et secourable, proche des fidèles et qui, dans sa représentation, allie les symboles du travail et de l'oraison a manifestement séduit.
Saint Fiacre
abbé au pays de Meaux († 670)
Fiacre, fils d'un roi d'Écosse, vivait au VIe siècle ; il fut élevé dans la science et la piété par des maîtres habiles. Jeune encore, il sentit son âme enflammée par l'amour de la solitude et le désir de ne vivre que pour Dieu. Il s'embarqua pour la France, à l'insu de son père, et se choisit, près de Meaux, un lieu retiré, dans une forêt, où l'évêque lui concéda une portion de terre.
Il y bâtit un couvent, qu'il consacra à la Sainte Vierge, à laquelle il avait voué dès son enfance, une dévotion singulière. Là il mena une vie angélique, tant par son application à Dieu que par la pratique de la plus rude mortification et le soin de subjuguer les moindres saillies des passions mauvaises. Sa sainteté ne manqua pas d'attirer en foule vers lui les pauvres et les pèlerins.
Fiacre mangeait peu et employait presque tout le produit du travail de ses mains à la subsistance de ses pieux visiteurs. On lui amenait des possédés et des malades, et il les délivrait ou les guérissait en grand nombre. Cependant le petit terrain qu'il occupait étant devenu insuffisant pour subvenir à tant d'aumônes et à une si généreuse hospitalité, Fiacre fut obligé d'implorer de l'évêque une nouvelle concession de terre, et le prélat lui permit de prendre et d'utiliser tout ce qu'il pourrait entourer d'un fossé dans l'espace d'une journée. Chose merveilleuse, Dieu vint au secours du travailleur : la terre se fendait d'elle-même comme par enchantement, et un seul jour suffit à Fiacre pour entourer une étendue considérable.
C'est sans doute à cause des travaux de jardinage dont il occupait les loisirs que lui laissaient la prière et le service de Dieu, que saint Fiacre est regardé comme le patron des jardiniers.
Tandis qu'il jouissait tranquillement des délices de la solitude, des envoyés écossais vinrent lui offrir la couronne royale, dont son frère s'était rendu indigne. Fiacre avait eu révélation de leur approche et obtint de Dieu, à force de larmes et de prière, de ne pas permettre qu'il sortît de sa chère solitude pour être exposé aux dangers des honneurs du monde. Il devint aussitôt semblable à un lépreux. Quand les ambassadeurs furent arrivés près de lui, ils ne purent voir sans horreur ce visage
défiguré, et ils n'eurent plus aucun désir de le faire monter sur le trône de ses pères.
Fiacre mourut dans son ermitage. il opéra de grands miracles après sa mort.
Vénéré en Brie depuis le haut Moyen Âge, patron des jardiniers, mais aussi saint guérisseur spécialiste du fic, c'est-à-dire des tumeurs en forme de figue, ficus en latin (hémorroïdes, aussi appelées le « mal de Saint Fiacre »), des chancres et des cancers, Fiacre fut un des saints les plus populaires de France. De nombreuses églises et chapelles, non seulement en France, mais aussi en Belgique et en Rhénanie, possèdent encore une statue plus ou moins rustique de ce moine à scapulaire et capuchon, l'air grave et parfois extatique, tenant une bêche dans une main et un livre dans l'autre.
Une iconographie foisonnante - miniatures, gravures, images de dévotion, enseignes, médailles …- a soutenu son culte pendant des siècles. Ce personnage pieux et secourable, proche des fidèles et qui, dans sa représentation, allie les symboles du travail et de l'oraison a manifestement séduit.
Claire- Admin
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- Message n°257
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Moil c'était pour le 29 août ! ????
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°258
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Oh la la, je me suis complètement mélangé les pinceaux. Toutes mes excuses, ma chère Claire !!!! Une bonne partie de la journée du 29, je m'étais mis ds la tête qu'on était déjà le...30. Peut être à force de penser à la rentrée pr encore pas mal de nos 15 petits enfants ? Ou à Maman qui va avoir 93 ans le dernier jour du mois, là-bas près de Liège ? Bref, j'ai souhaité à 2 personnes leur anniversaire un jour trop tôt et elles ont eu la délicatesse de ne pas me contredire... Comme me le dit J-Marie, je fais trop de choses à la fois, à penser à plein de choses en même temps.
Donc, Saint Fiacre, posté par erreur hier, c'était bien pour… aujourd'hui...
Voilà donc la vie de cette sainte que l'Eglise a fêtée hier, le mercredi 29 août :
Jeanne Jugan naît à Cancale, en Ille-et-Vilaine (France), le 25 octobre 1792, et baptisée le jour même à l'église Saint-Méen en pleine tourmente révolutionnaire. Elle est la cinquième d'une fratrie de huit (quatre décéderont en bas âge). Son père, marin comme la plupart des hommes de son pays, est à la grande pêche à Terre-Neuve. Quatre ans plus tard, il disparaît en mer. Restée seule à élever les 4 enfants, la maman fait des journées de lessive. Les petits gardent les bêtes.
Les prêtres non assermentés, c'est-à-dire hors-la-loi, se chargent, en secret, de la transmission de la foi et de l'apprentissage de la lecture. Jeanne sera certainement l'une des toutes premières bretonnes du peuple à savoir lire et écrire.
Pour aider la famille, Jeanne à l’âge de 16 ans part comme aide-cuisinière dans un manoir proche de Cancale. Elle y reste jusqu'à l'âge de 25 ans, puis quitte la maison familiale pour Saint-Servan où elle travaille comme aide infirmière à l'hôpital du Rosais.
A la demande en mariage d'un jeune marin, elle avait répondu : « Dieu me veut pour lui, il me garde pour une œuvre qui n'est pas encore fondée ».
Jeanne ne veut que servir Dieu et les autres, les pauvres, surtout les plus faibles, les plus démunis, fidèle à l'idéal de configuration à Jésus par Marie qu'enseigne saint Jean Eudes aux membres du Tiers-Ordre de la Mère Admirable, association qu'elle rejoint vers l'âge de 25 ans.
Un soir d'hiver de 1839, elle ouvre son logis et son cœur à une vieille femme aveugle, à demi paralysée, réduite brusquement à la solitude. Jeanne lui donne son lit s’installant elle-même au grenier… Ce geste l'engage à tout jamais. Une seconde vieille femme suivra, puis une troisième… En 1843, elles seront quarante avec, autour de Jeanne, trois jeunes compagnes. Ces dernières l'ont choisie comme supérieure de leur petite association qui s'achemine vers une vraie vie religieuse.
Mais bientôt Jeanne Jugan sera destituée de cette charge, réduite à la simple activité de quêteuse, rude tâche dont elle est l'initiatrice, encouragée dans cette démarche de charité et de partage par les Frères de Saint Jean-de-Dieu.
A l'injustice, Jeanne ne répond que par le silence, la douceur, l'abandon. Sa foi et son amour découvrent dans cette mesure le chemin de Dieu pour elle et pour sa famille religieuse.
Au fil des années, l'ombre s'étend de plus en plus sur Jeanne Jugan. Les débuts de son œuvre sont falsifiés. Elle vit 27 ans de mise à l'écart (1852 à 1879), quatre à la maison de Rennes, et les vingt-trois dernières années de sa longue vie à La Tour St Joseph, maison mère de la Congrégation des « Petites Sœurs des Pauvres » depuis 1856.
À sa mort, le 29 août 1879, elle a 86 ans, peu de Petites Sœurs savent qu'elle est la fondatrice mais son influence près des jeunes postulantes et novices, dont elle a partagé la vie ces vingt-sept années durant, aura été décisive.
En ce contact prolongé, le charisme initial a passé, l'esprit des origines s'est transmis.
Ses funérailles auront lieu dans la plus grande simplicité. Jusqu'à son exhumation, qui eut lieu le 5 mars 1936, le corps de Jeanne Jugan reposait dans le paisible cimetière de la Tour Saint-Joseph.
Aujourd'hui l'on compte par le monde 2100 Petites Sœurs, 180 maisons et près de 12.000 personnes âgées.
Jeanne Jugan a été béatifiée le 03 octobre 1982, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) et proclamée sainte le 11 octobre 2009, à Rome, par le pape Benoît XVI.
Quelques citations de cette sainte :
illustration: Statue de Jeanne Jugan. Casa de las Hermanitas de los Pobres en Valladolid (Espagne).
Ds ma confusion impardonnable de dates, j'avais préparé ce qu'on pouvait dire sur le saint qui figure sur le calendrier pr demain : St Aristide… Mais je viens de voir que levangileauquotidien fête aussi un saint du XIII è : Saint Raymond Nonnat. Contrairement à d'habitude, je n'aurai pas de mal à choisir les illustrations : je n'en trouve que 2...
Pr me faire pardonner, tu peux compter sur moi : je posterai les saints de demain. Ok ? Tu auras autre chose à faire car vs devriez être sur le point de quitter les Vosges, non ? Alors, bon retour chez nous !!!
à tous ! M-O
Donc, Saint Fiacre, posté par erreur hier, c'était bien pour… aujourd'hui...
Voilà donc la vie de cette sainte que l'Eglise a fêtée hier, le mercredi 29 août :
Sainte Jeanne Jugan
Vierge et fondatrice des :
« Petites Sœurs des Pauvres »
(1792-1879)
Jeanne Jugan naît à Cancale, en Ille-et-Vilaine (France), le 25 octobre 1792, et baptisée le jour même à l'église Saint-Méen en pleine tourmente révolutionnaire. Elle est la cinquième d'une fratrie de huit (quatre décéderont en bas âge). Son père, marin comme la plupart des hommes de son pays, est à la grande pêche à Terre-Neuve. Quatre ans plus tard, il disparaît en mer. Restée seule à élever les 4 enfants, la maman fait des journées de lessive. Les petits gardent les bêtes.
Les prêtres non assermentés, c'est-à-dire hors-la-loi, se chargent, en secret, de la transmission de la foi et de l'apprentissage de la lecture. Jeanne sera certainement l'une des toutes premières bretonnes du peuple à savoir lire et écrire.
Pour aider la famille, Jeanne à l’âge de 16 ans part comme aide-cuisinière dans un manoir proche de Cancale. Elle y reste jusqu'à l'âge de 25 ans, puis quitte la maison familiale pour Saint-Servan où elle travaille comme aide infirmière à l'hôpital du Rosais.
A la demande en mariage d'un jeune marin, elle avait répondu : « Dieu me veut pour lui, il me garde pour une œuvre qui n'est pas encore fondée ».
Jeanne ne veut que servir Dieu et les autres, les pauvres, surtout les plus faibles, les plus démunis, fidèle à l'idéal de configuration à Jésus par Marie qu'enseigne saint Jean Eudes aux membres du Tiers-Ordre de la Mère Admirable, association qu'elle rejoint vers l'âge de 25 ans.
Un soir d'hiver de 1839, elle ouvre son logis et son cœur à une vieille femme aveugle, à demi paralysée, réduite brusquement à la solitude. Jeanne lui donne son lit s’installant elle-même au grenier… Ce geste l'engage à tout jamais. Une seconde vieille femme suivra, puis une troisième… En 1843, elles seront quarante avec, autour de Jeanne, trois jeunes compagnes. Ces dernières l'ont choisie comme supérieure de leur petite association qui s'achemine vers une vraie vie religieuse.
Mais bientôt Jeanne Jugan sera destituée de cette charge, réduite à la simple activité de quêteuse, rude tâche dont elle est l'initiatrice, encouragée dans cette démarche de charité et de partage par les Frères de Saint Jean-de-Dieu.
A l'injustice, Jeanne ne répond que par le silence, la douceur, l'abandon. Sa foi et son amour découvrent dans cette mesure le chemin de Dieu pour elle et pour sa famille religieuse.
Au fil des années, l'ombre s'étend de plus en plus sur Jeanne Jugan. Les débuts de son œuvre sont falsifiés. Elle vit 27 ans de mise à l'écart (1852 à 1879), quatre à la maison de Rennes, et les vingt-trois dernières années de sa longue vie à La Tour St Joseph, maison mère de la Congrégation des « Petites Sœurs des Pauvres » depuis 1856.
À sa mort, le 29 août 1879, elle a 86 ans, peu de Petites Sœurs savent qu'elle est la fondatrice mais son influence près des jeunes postulantes et novices, dont elle a partagé la vie ces vingt-sept années durant, aura été décisive.
En ce contact prolongé, le charisme initial a passé, l'esprit des origines s'est transmis.
Ses funérailles auront lieu dans la plus grande simplicité. Jusqu'à son exhumation, qui eut lieu le 5 mars 1936, le corps de Jeanne Jugan reposait dans le paisible cimetière de la Tour Saint-Joseph.
Aujourd'hui l'on compte par le monde 2100 Petites Sœurs, 180 maisons et près de 12.000 personnes âgées.
Jeanne Jugan a été béatifiée le 03 octobre 1982, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) et proclamée sainte le 11 octobre 2009, à Rome, par le pape Benoît XVI.
Quelques citations de cette sainte :
"Aimez bien le bon Dieu ! Il est si bon, le bon Dieu !"
"Il faut toujours dire, 'Dieu soit béni, merci mon Dieu, ou gloire à Dieu !'"
"Mes enfants, vous aimez la Sainte Vierge, elle sera votre mère !" Par l'Ave Maria, nous irons en Paradis !"
"Petites, bien petites... Soyez bien petites devant le bon Dieu."
"Il faut toujours être de bonne humeur, nos vieillards n'aiment pas les figures tristes !"
"N'oubliez jamais que le Pauvre, c'est Notre Seigneur."
"Regardez le pauvre avec compassion, et Jésus vous regardera avec bonté."
"C'est si beau d'être pauvres, de ne rien avoir, de tout attendre du bon Dieu !"
"Si Dieu est avec nous, cela se fera... Ne refusez rien au bon Dieu... Il faut tout faire par amour."
"Le bon Dieu m'a bénie parce que j'ai toujours beaucoup remercié la Providence."
"Il faut toujours dire, 'Dieu soit béni, merci mon Dieu, ou gloire à Dieu !'"
"Mes enfants, vous aimez la Sainte Vierge, elle sera votre mère !" Par l'Ave Maria, nous irons en Paradis !"
"Petites, bien petites... Soyez bien petites devant le bon Dieu."
"Il faut toujours être de bonne humeur, nos vieillards n'aiment pas les figures tristes !"
"N'oubliez jamais que le Pauvre, c'est Notre Seigneur."
"Regardez le pauvre avec compassion, et Jésus vous regardera avec bonté."
"C'est si beau d'être pauvres, de ne rien avoir, de tout attendre du bon Dieu !"
"Si Dieu est avec nous, cela se fera... Ne refusez rien au bon Dieu... Il faut tout faire par amour."
"Le bon Dieu m'a bénie parce que j'ai toujours beaucoup remercié la Providence."
illustration: Statue de Jeanne Jugan. Casa de las Hermanitas de los Pobres en Valladolid (Espagne).
Ds ma confusion impardonnable de dates, j'avais préparé ce qu'on pouvait dire sur le saint qui figure sur le calendrier pr demain : St Aristide… Mais je viens de voir que levangileauquotidien fête aussi un saint du XIII è : Saint Raymond Nonnat. Contrairement à d'habitude, je n'aurai pas de mal à choisir les illustrations : je n'en trouve que 2...
Pr me faire pardonner, tu peux compter sur moi : je posterai les saints de demain. Ok ? Tu auras autre chose à faire car vs devriez être sur le point de quitter les Vosges, non ? Alors, bon retour chez nous !!!
à tous ! M-O
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°259
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Aristide d'Athènes
ou Saint Aristide
ou Saint Aristide
(mort vers 134)
Aristide est un apologiste chrétien du IIe siècle. Philosophe athénien, il se convertit au christianisme et fut l'un des premiers à répondre par la plume aux attaques que subit au début du IIe siècle la religion chrétienne. Précédant d'autres apologistes (comme Saint Justin ou Tertullien) qui développèrent et approfondirent la défense et l'illustration du Christianisme, Aristide témoigne par sa fraîcheur et sa sincérité de l'esprit de fraternité qui régnait au sein des premières communautés chrétienne
Vient du grec qui signifie : "le meilleur et fils"
[color=#ff0000]
Dans son Apologie, Aristide commence par diviser l'humanité en quatre catégories:
Barbares, Grecs, Juifs et Chrétiens. Il critique le fétichisme des barbares, qui, « en rendant un culte aux éléments » (terre, eau, vent, feu, mais aussi soleil, lune, étoiles), « se sont mis à servir les créatures au lieu de leur créateur ».
Il se montre encore plus sévère envers les Grecs, qui « ont introduit de multiples dieux fabriqués ». Et Aristide de fustiger « l'impiété, le ridicule et la folie » de la mythologie grecque qui a servi de prétexte aux humains pour commettre à leur tour « toutes sortes de crimes et abominations ».
Passant ensuite aux juifs, Aristide approuve leur conception d'un Dieu unique, « créateur de tout et tout-puissant », mais il leur reproche d'avoir versé dans la superstition par certaines de leurs pratiques.
Des quatre catégories de l'humanité, ce sont les chrétiens qui se sont le plus « approchés de la vérité et de la connaissance exacte ».
Aristide loue leur « droiture » et leur « retenue », leur sens de la fraternité (« Il ne se trouve pas de mensonge entre eux, et ils s'aiment les uns les autres ») et de la charité (« Ils ne détournent pas le regard des veuves, et ils délivrent l'orphelin de celui qui lui fait violence. Celui qui possède donne sans réserve à celui qui ne possède pas »). Il insiste également sur leur piété: « Tous les matins et à toute heure, ils louent et glorifient Dieu pour ses grâces envers eux. » À la fin de son Apologie, Aristide invite les calomniateurs à se taire et l'empereur à découvrir la doctrine chrétienne, « porte de la lumière ».
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°260
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Comme je vs l'avais dit à la fin du texte sur la vie de Jeanne Jugan, levangileauquotidien.org propose pour aujourd'hui de faire mémoire de la vie d'un autre saint dont le nom est un peu moins connu que celui de celui dont je viens de vs parler. Il s'agit donc de :
Prêtre de l'Ordre de la Merci
Raymond Nonnat né à Portel en Catalogne, en 1204, fut surnommé « Nonnat » (non natus) parce que sa mère mourut avant de lui donner le jour les médecins assuraient que l'enfant était mort aussi, et que c'était même sa mort qui avait provoqué celle de sa mère. Le père, néanmoins, ne put jamais se résoudre à la voir conduire en terre sans avoir la connaissance de ce qu'elle portait dans ses entrailles ; un de ses parents eut la hardiesse de tirer un poignard de son sein pour en fendre le côté gauche de la défunte, et l'on vit paraître aussitôt un bel enfant plein de vie, contre toute espérance humaine et au grand étonnement de tous ceux qui étaient présents.
Dès l'usage de la raison, se voyant sans mère ici-bas, il se choisit Marie pour Mère. La Sainte Vierge et son dévot serviteur rivalisaient de dévouement l'un pour l'autre. Partout le pieux enfant saluait l'image de sa Mère céleste, il trouvait chaque jour mille moyens de l'honorer. Il était bouleversé par la misère physique et morale.
Le démon lui étant apparu un jour sous la forme d'un berger, pour le tenter, Raymond le reconnut, appela Marie à son aide, et le tentateur disparut avec un cri horrible. Son père, ayant entendu dire que la dévotion de son fils lui faisait négliger la garde de son troupeau, vint un jour l'épier et fut ravi d'admiration de voir un beau jeune homme éclatant de lumière garder le troupeau pendant que Raymond se livrait à la prière dans une chapelle voisine, aux pieds de l'image de la Vierge.
Marie lui révéla qu'il devait aller à Barcelone et se faire recevoir dans l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci pour la rédemption des captifs. Après un noviciat plein de ferveur, il fut envoyé en Afrique, où, n'ayant pas assez d'argent pour racheter tous les prisonniers, il se donna lui-même en otage, afin de les mettre tous en liberté, et ne fut délivré que quand le surplus du payement fut arrivé. Il souffrit avec joie tous les outrages de la captivité en union avec le Rédempteur des âmes outragé pour les péchés du monde. Un jour, il faillit être empalé pour avoir instruit et converti plusieurs infidèles ; mais finalement il fut fouetté dans les rues.
Puis on lui perça les lèvres avec un fer rouge pour y placer un cadenas dont le gouverneur avait la clef. On ne l’ouvrait que pour les repas. La bouche cadenassée, Même ainsi persécuté, il chantait encore les louanges divines..
Après sa délivrance, nommé cardinal, il resta dans son couvent. Il y mena la même vie simple qu'auparavant, et ne consentit à changer ni d'habit, ni de logement, ni de genre de vie. Un jour très froid d'hiver, il avait donné son chapeau à un pauvre vieillard mendiant ; la nuit suivante, la Sainte Vierge vint, accompagnée de plusieurs Saints, déposer une couronne sur sa tête.
Raymond, qui craignait de mourir sans être muni du saint Viatique, éleva les yeux au ciel et pria Dieu de ne pas permettre qu'il fût privé de ce bien qu'il désirait avec tant d'ardeur, quoiqu'il s'en reconnût indigne ; et aussitôt il entra, par la porte de la salle où il était couché, en présence du comte, des religieux et de plusieurs autres personnes qui l'assistaient, une belle procession d'hommes inconnus, revêtus d'habits blancs, comme les religieux de la Merci, et tenant chacun un flambeau allumé à la main. Notre-Seigneur les suivait ayant un saint ciboire entre ses mains ; mais la lumière qu'il répandait était si grande, que tous ceux de l'assemblée en furent éblouis : de sorte que personne ne put voir ce qui se passa dans la suite d'une action si miraculeuse qui dura une bonne demi-heure ; après quoi la procession s'en retourna dans le même ordre qu'elle était venue, avec cette différence seulement, qu'en venant, les religieux n'avaient paru que depuis la porte de la chambre jusqu'autour du lit, et, au retour, ils prirent le chemin de la rivière qu’ils passèrent à pied sec, marchant sur les eaux comme sur la terre ferme, et disparurent ensuite. Le comte et tous les assistants, qui étaient sortis pour voir la fin de cette merveille, trouvèrent à leur retour le saint cardinal, les genoux en terre, les yeux baignés de larmes, le visage et les mains levés vers le ciel, et comme sortant d'un profond ravissement ; on lui demanda ce qui s'était passé ; mais il ne dit que ce mot de David : « Que le Dieu d'Israël est bon à ceux qui ont le coeur droit et innocent ! » Enfin, il avoua qu'il avait reçu le très-auguste Sacrement de nos autels. Ainsi, tous ses désirs étant accomplis, Près de mourir, il reçut la Communion des mains de Jésus-Christ.
Son visage, après sa mort, devint beau et éclatant et, bien que la chaleur de la saison fut extrême, et qu'elle fût encore augmentée par le grand concours du peuple qui venait de tous côtés, pour honorer ses précieuses dépouilles, son corps néanmoins ne donna jamais aucune marque de corruption ; il répandait au contraire, par toute la salle, une odeur plus suave que le baume et que les parfums les plus précieux, et il se fit même beaucoup de guérisons surnaturelles, en faveur de ceux que la piété y avait amenés et qui avaient le bonheur de le toucher. Cependant il fallut penser au lieu où l'on mettrait en dépôt un si précieux trésor, et il s'éleva à ce sujet un nouveau différend entre le comte de Cardonne qui le voulait retenir, et les religieux de la Merci, qui le voulaient emmener dans leur couvent. Pour apaiser leur contestation, on convint que le saint corps serait mis dans une châsse et ensuite chargé sur une mule aveugle qui ne serait guidée que par son propre instinct, et que le lieu où elle s'arrêterait serait choisi pour cette sépulture. Cet accord fut fidèlement exécuté : car la mule, ayant marché quelque temps, alla s'arrêter enfin proche de l'ermitage de Saint-Nicolas où le serviteur de Dieu avait vu naître sa dévotion envers la sainte Vierge et où cette bonne Mère lui avait fait goûter ses faveurs. Jamais il ne fut possible de faire aller plus avant cette bête : elle fit trois fois le tour de l'ermitage, et ensuite elle tomba morte à la porte de la chapelle.
A la suite des circonstances de sa naissance, St Raymond est le patron des femmes enceintes et de l'enfant qu'elles portent.
Je suis d'accord avec vs : il y a bcp à lire, mais ne trouvez-vs pas tt cela intéressant, édifiant ? Ça se lit tt seul...
A chacun de vs, une et M-Odile
Saint Raymond Nonnat
… San RamónCardinal
Prêtre de l'Ordre de la Merci
(1200-1240)
Raymond Nonnat né à Portel en Catalogne, en 1204, fut surnommé « Nonnat » (non natus) parce que sa mère mourut avant de lui donner le jour les médecins assuraient que l'enfant était mort aussi, et que c'était même sa mort qui avait provoqué celle de sa mère. Le père, néanmoins, ne put jamais se résoudre à la voir conduire en terre sans avoir la connaissance de ce qu'elle portait dans ses entrailles ; un de ses parents eut la hardiesse de tirer un poignard de son sein pour en fendre le côté gauche de la défunte, et l'on vit paraître aussitôt un bel enfant plein de vie, contre toute espérance humaine et au grand étonnement de tous ceux qui étaient présents.
Dès l'usage de la raison, se voyant sans mère ici-bas, il se choisit Marie pour Mère. La Sainte Vierge et son dévot serviteur rivalisaient de dévouement l'un pour l'autre. Partout le pieux enfant saluait l'image de sa Mère céleste, il trouvait chaque jour mille moyens de l'honorer. Il était bouleversé par la misère physique et morale.
Le démon lui étant apparu un jour sous la forme d'un berger, pour le tenter, Raymond le reconnut, appela Marie à son aide, et le tentateur disparut avec un cri horrible. Son père, ayant entendu dire que la dévotion de son fils lui faisait négliger la garde de son troupeau, vint un jour l'épier et fut ravi d'admiration de voir un beau jeune homme éclatant de lumière garder le troupeau pendant que Raymond se livrait à la prière dans une chapelle voisine, aux pieds de l'image de la Vierge.
Marie lui révéla qu'il devait aller à Barcelone et se faire recevoir dans l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci pour la rédemption des captifs. Après un noviciat plein de ferveur, il fut envoyé en Afrique, où, n'ayant pas assez d'argent pour racheter tous les prisonniers, il se donna lui-même en otage, afin de les mettre tous en liberté, et ne fut délivré que quand le surplus du payement fut arrivé. Il souffrit avec joie tous les outrages de la captivité en union avec le Rédempteur des âmes outragé pour les péchés du monde. Un jour, il faillit être empalé pour avoir instruit et converti plusieurs infidèles ; mais finalement il fut fouetté dans les rues.
Puis on lui perça les lèvres avec un fer rouge pour y placer un cadenas dont le gouverneur avait la clef. On ne l’ouvrait que pour les repas. La bouche cadenassée, Même ainsi persécuté, il chantait encore les louanges divines..
Après sa délivrance, nommé cardinal, il resta dans son couvent. Il y mena la même vie simple qu'auparavant, et ne consentit à changer ni d'habit, ni de logement, ni de genre de vie. Un jour très froid d'hiver, il avait donné son chapeau à un pauvre vieillard mendiant ; la nuit suivante, la Sainte Vierge vint, accompagnée de plusieurs Saints, déposer une couronne sur sa tête.
Raymond, qui craignait de mourir sans être muni du saint Viatique, éleva les yeux au ciel et pria Dieu de ne pas permettre qu'il fût privé de ce bien qu'il désirait avec tant d'ardeur, quoiqu'il s'en reconnût indigne ; et aussitôt il entra, par la porte de la salle où il était couché, en présence du comte, des religieux et de plusieurs autres personnes qui l'assistaient, une belle procession d'hommes inconnus, revêtus d'habits blancs, comme les religieux de la Merci, et tenant chacun un flambeau allumé à la main. Notre-Seigneur les suivait ayant un saint ciboire entre ses mains ; mais la lumière qu'il répandait était si grande, que tous ceux de l'assemblée en furent éblouis : de sorte que personne ne put voir ce qui se passa dans la suite d'une action si miraculeuse qui dura une bonne demi-heure ; après quoi la procession s'en retourna dans le même ordre qu'elle était venue, avec cette différence seulement, qu'en venant, les religieux n'avaient paru que depuis la porte de la chambre jusqu'autour du lit, et, au retour, ils prirent le chemin de la rivière qu’ils passèrent à pied sec, marchant sur les eaux comme sur la terre ferme, et disparurent ensuite. Le comte et tous les assistants, qui étaient sortis pour voir la fin de cette merveille, trouvèrent à leur retour le saint cardinal, les genoux en terre, les yeux baignés de larmes, le visage et les mains levés vers le ciel, et comme sortant d'un profond ravissement ; on lui demanda ce qui s'était passé ; mais il ne dit que ce mot de David : « Que le Dieu d'Israël est bon à ceux qui ont le coeur droit et innocent ! » Enfin, il avoua qu'il avait reçu le très-auguste Sacrement de nos autels. Ainsi, tous ses désirs étant accomplis, Près de mourir, il reçut la Communion des mains de Jésus-Christ.
Son visage, après sa mort, devint beau et éclatant et, bien que la chaleur de la saison fut extrême, et qu'elle fût encore augmentée par le grand concours du peuple qui venait de tous côtés, pour honorer ses précieuses dépouilles, son corps néanmoins ne donna jamais aucune marque de corruption ; il répandait au contraire, par toute la salle, une odeur plus suave que le baume et que les parfums les plus précieux, et il se fit même beaucoup de guérisons surnaturelles, en faveur de ceux que la piété y avait amenés et qui avaient le bonheur de le toucher. Cependant il fallut penser au lieu où l'on mettrait en dépôt un si précieux trésor, et il s'éleva à ce sujet un nouveau différend entre le comte de Cardonne qui le voulait retenir, et les religieux de la Merci, qui le voulaient emmener dans leur couvent. Pour apaiser leur contestation, on convint que le saint corps serait mis dans une châsse et ensuite chargé sur une mule aveugle qui ne serait guidée que par son propre instinct, et que le lieu où elle s'arrêterait serait choisi pour cette sépulture. Cet accord fut fidèlement exécuté : car la mule, ayant marché quelque temps, alla s'arrêter enfin proche de l'ermitage de Saint-Nicolas où le serviteur de Dieu avait vu naître sa dévotion envers la sainte Vierge et où cette bonne Mère lui avait fait goûter ses faveurs. Jamais il ne fut possible de faire aller plus avant cette bête : elle fit trois fois le tour de l'ermitage, et ensuite elle tomba morte à la porte de la chapelle.
A la suite des circonstances de sa naissance, St Raymond est le patron des femmes enceintes et de l'enfant qu'elles portent.
Je suis d'accord avec vs : il y a bcp à lire, mais ne trouvez-vs pas tt cela intéressant, édifiant ? Ça se lit tt seul...
A chacun de vs, une et M-Odile
Claire- Admin
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- Message n°261
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Gilles
Ermite près de Narbonne, en Septimanie (✝ 720)
D'origine grecque, Gilles (Aegidius) vécut en ermite dans les forêts près de Nîmes dans le Gard où il fonda une abbaye qui prit son nom: 30800 Saint Gilles du Gard. Sa popularité lui vint de ce que le monastère, construit dès le VIe siècle, se trouvait sur l'un des itinéraires de Rome à Compostelle. Les pèlerins s'y arrêtaient et chantaient les louanges de saint Gilles à leur retour dans leur pays.
Illustration: Saint Gilles et la biche - partie du tableau d'un artiste inconnu appelé le 'maître de Saint Gilles', XVe? siècle.
"Reconnaissable à sa coule bénédictine et à sa biche, on l'invoque contre la panique, le mal caduc, la folie ou les frayeurs nocturnes"
Saint Gilles, dont le culte est florissant depuis le Moyen Age, à cause de l'abbaye gardienne de ses reliques, est un ermite dont l'histoire s'est souvent effacée au profit de la légende. Son tombeau fut un lieu de pèlerinage extrêmement fréquenté au Moyen Age, sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Un grand nombre de lieux de culte lui sont dédiés tant en France qu'à l'étranger. (source: Les Saints du diocèse de Nîmes)
- Association des Chemins de saint Gilles
- Saint-Gilles (Gard) un grand lieu de pèlerinage médiéval
- La Paroisse de Saint Gilles - diocèse de Nîmes
- Abbatiale Saint-Pierre Saint-Gilles
- Languedoc roman - Saint-Gilles-du-Gard - église romane
- L’origine de Saint-Gély-du-Fesc 34980 provient de Saint Gilles dont le culte remonte au VIIIe siècle dans notre région...
- Saint Gilles, saint patron de la paroisse de Malestroit en Bretagne est aussi depuis 2017 le saint patron des camping-caristes qui sont accueillis notamment au Pardon du 1er samedi de Septembre.
Au pays de Nîmes dans la province de Narbonne, au VIe ou VIIe siècle, saint Gilles, dont le nom a été donné à la ville qui s’est formée ensuite dans la vallée Flavienne, où lui-même aurait érigé un monastère et terminé sa vie.
Martyrologe romain
Guide du pèlerin de saint Gilles
Même si la route te paraît vide, longue et fastidieuse, elle t’entraîne à entrer en toi-même. Ne ferme pas cette porte. Tu y trouveras un jour ou l’autre Dieu qui est en toi, tu découvriras sa vérité. Il te donnera sa vie. Car il est le Chemin, la Vérité, la Vie.Prière des camping-caristes
Par l’intercession de Saint Gilles,
nous te demandons ta bénédiction, Seigneur.
Qu’avec notre camping-car,
nous fassions route en toute sécurité,
que nous fassions preuve de prudence
pour la sécurité des autres.
Aide-nous, au cours de nos voyages,
à toujours nous émerveiller
devant ta Création et à la respecter.
Que les séjours et visites soient
des moments de découvertes
mais aussi de rencontres amicales.
Que ton Fils Jésus-Christ
soit notre compagnon de route
maintenant et toujours.
Amen.
Paroisse St Gilles Malestroit
—
Diocèse de Vannes (56)
Dates de Fête
1 septembre, Fête LocalePrénoms fêtés
GillesMais aussi les
Gelly Gil Gilia Gilian Giliane Gillette Gilliane Gillone Gillou GillyPatron(ne):
camping-caristesSaint Thaumaturge
invoqué aussi pour résoudre les cas désespérésinvoqué pour les maux de ventre et les peurs des enfants
Dicton
S'il fait beau à la Saint-Gilles, Cela durera jusqu'à la Saint-Michel.Saints ou Saintes ayant porté le même prénom
Gilles Un des six premiers compagnons de saint François d'Assise (✝ 1262)
Gilles de Santarem prêtre dominicain (✝ 1265)
Gilles Marie de Joseph Franciscain à Naples (✝ 1812)
Gonzalve, Joseph, Gilles martyrs de la guerre civile espagnole (✝ 1936)
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1774/Saint-Gilles.html
Bonne fête à notre Gilles !
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