Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
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M-Odile
Marie du 85
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LE SAINT DU JOUR !!
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LE SAINT DU JOUR !!
Rappel du premier message :
Dimanche 24 Décembre 2017
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9774/Sainte-Paule-Elisabeth.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171224&id=621&fd=0
Marie du 85- Messages : 423
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- Message n°221
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Mardi 17 Juillet 2018
Fête Saint Ulric Bénédictin à Zell, près de Fribourg-en-Brisgau ( 1093)
Fête Saint Ulric Bénédictin à Zell, près de Fribourg-en-Brisgau ( 1093)
ou Ulrich.
Ce fut lui que saint Hugues, son ami, chargea de rédiger les Constitutions de la Réforme de Cluny.
Avant de se faire bénédictin, il avait été page et secrétaire de l'impératrice Agnès, la mère d'Henri IV, l'empereur pénitent de Canossa.
Ulric fonda deux monastères, l'un en Suisse à Rüggisberg dans le canton de Berne et l'autre à Zell dans la Forêt Noire.
C'est là qu'il mourut ayant perdu la vue depuis de longues années.
En allemand
Bildungshaus Kloster St. Ulrich
Illustration
Ce fut lui que saint Hugues, son ami, chargea de rédiger les Constitutions de la Réforme de Cluny.
Avant de se faire bénédictin, il avait été page et secrétaire de l'impératrice Agnès, la mère d'Henri IV, l'empereur pénitent de Canossa.
Ulric fonda deux monastères, l'un en Suisse à Rüggisberg dans le canton de Berne et l'autre à Zell dans la Forêt Noire.
C'est là qu'il mourut ayant perdu la vue depuis de longues années.
En allemand
Bildungshaus Kloster St. Ulrich
Illustration
Benediktinerpriorat St. Ulrich, © Landesmedienzentrum Baden-Württemberg.
Source
Biographie
Ulric naît à Ratisbonne vers 1029 dans une famille aisée, dont les parents se nomment Bernhold et Bucca.
Cette dernière était la nièce de l'évêque de Ratisbonne, Gebhard II.
Ulric est éduqué à l'école de l'abbaye Saint-Emmeran de Ratisbonne avec le futur abbé de l'abbaye de Hirsau, Guillaume (1030-1091), avec qui il restera ami toute sa vie. Cependant il doit rejoindre en tant que page en 1043 la Cour d'Henri III qui était son parrain. Ulric devient page de la reine Agnès, dont la famille protégeait les fondations de l'abbaye de Cluny.
Après son service à la Cour, Ulric est ordonné diacre par son oncle, évêque de Freising et devient ensuite archidiacre à la cathédrale de Freising.
Il est vivement impressionné par la réforme clunisienne et décide de partir en pèlerinage pour Rome afin de voir plus clair dans sa vocation.
Il distribue ses biens aux pauvres à son retour, puis se rend cette fois-ci plus loin encore, puisqu'il fait le pèlerinage de Terre sainte.
Il retourne à Ratisbonne en passant par Rome, réunit des disciples, puis se rend à Cluny, où il prend l'habit en 1061 sous l'abbatiat de saint Hugues. Ulric est ordonné prêtre.
Il devient directeur spirituel de la communauté de Mareigny, près d'Autun, puis le prieur ; mais il perd la vue d'un œil et doit retourner à Cluny.
Plus tard, Ulric devient prieur d'une communauté clunisienne à Payerne, mais il en est chassé par l'évêque, partisan de l'empereur Henri IV, pendant la Querelle des Investitures.
Il retourne à Cluny, comme conseiller de l'abbé, puis décide en lien avec la communauté de réformer un autre prieuré à Rüeggisberg, près de Berne.
Chargé ensuite d'inspecter un domaine donné aux moines, près de Breisach, il préfère un autre lieu situé à Zell en Forêt-Noire. Il y installe sa communauté en 1087, puis il crée vers 1090 le prieuré de Bollschweil (à l'époque Bolesweiler) pour des religieuses à quelques kilomètres.
Ulric naît à Ratisbonne vers 1029 dans une famille aisée, dont les parents se nomment Bernhold et Bucca.
Cette dernière était la nièce de l'évêque de Ratisbonne, Gebhard II.
Ulric est éduqué à l'école de l'abbaye Saint-Emmeran de Ratisbonne avec le futur abbé de l'abbaye de Hirsau, Guillaume (1030-1091), avec qui il restera ami toute sa vie. Cependant il doit rejoindre en tant que page en 1043 la Cour d'Henri III qui était son parrain. Ulric devient page de la reine Agnès, dont la famille protégeait les fondations de l'abbaye de Cluny.
Après son service à la Cour, Ulric est ordonné diacre par son oncle, évêque de Freising et devient ensuite archidiacre à la cathédrale de Freising.
Il est vivement impressionné par la réforme clunisienne et décide de partir en pèlerinage pour Rome afin de voir plus clair dans sa vocation.
Il distribue ses biens aux pauvres à son retour, puis se rend cette fois-ci plus loin encore, puisqu'il fait le pèlerinage de Terre sainte.
Il retourne à Ratisbonne en passant par Rome, réunit des disciples, puis se rend à Cluny, où il prend l'habit en 1061 sous l'abbatiat de saint Hugues. Ulric est ordonné prêtre.
Il devient directeur spirituel de la communauté de Mareigny, près d'Autun, puis le prieur ; mais il perd la vue d'un œil et doit retourner à Cluny.
Plus tard, Ulric devient prieur d'une communauté clunisienne à Payerne, mais il en est chassé par l'évêque, partisan de l'empereur Henri IV, pendant la Querelle des Investitures.
Il retourne à Cluny, comme conseiller de l'abbé, puis décide en lien avec la communauté de réformer un autre prieuré à Rüeggisberg, près de Berne.
Chargé ensuite d'inspecter un domaine donné aux moines, près de Breisach, il préfère un autre lieu situé à Zell en Forêt-Noire. Il y installe sa communauté en 1087, puis il crée vers 1090 le prieuré de Bollschweil (à l'époque Bolesweiler) pour des religieuses à quelques kilomètres.
Il meurt à Zell, renommé ensuite Saint-Ulric en Forêt Noire, où il était devenu aveugle les deux dernières années de sa vie.
Saint Ulric est l'auteur de trois traités, l'un de liturgie, l'autre de l'éducation des novices et le dernier de l'administration des prieurés clunisiens, regroupés dans Consuetudines Cluniacenses.
Ils furent rédigés entre 1079 et 1082 à la demande de Guillaume de Hirsau.
Saint Ulric est l'auteur de trois traités, l'un de liturgie, l'autre de l'éducation des novices et le dernier de l'administration des prieurés clunisiens, regroupés dans Consuetudines Cluniacenses.
Ils furent rédigés entre 1079 et 1082 à la demande de Guillaume de Hirsau.
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Jeudi 12 Juillet 2018
Fête des Saints Louis Martin (1823-1894) et Zélie Guérin (1831-1877), parents de Sainte Thérèse de Lisieux (19ème s.).
Fête des Saints Louis Martin (1823-1894) et Zélie Guérin (1831-1877), parents de Sainte Thérèse de Lisieux (19ème s.).
Les parents de Thérèse de Lisieux furent liés par un Amour fou, passionnés par l'éducation de leurs cinq filles et bouleversés par la mort de quatre enfants.
Leur existence est un témoignage d'une indéracinable et joyeuse espérance.
Thérèse écrivait d'ailleurs :
« Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la Terre. »
Zélie et Louis Martin ont progressé dans la Sainteté en traversant les étapes que rencontrent les couples modernes : ils se marient tard, s'inquiètent de la réussite de leurs affaires, sont soucieux de l'éducation de leurs enfants et sont terrassés par les maladies contemporaines : le cancer pour Zélie et une maladie neuro-psychiatrique pour Louis.
Thérèse rêvait de rejoindre Le Christ par l'ascenseur de l'Amour. Zélie et Louis Martin ont rallié le Ciel plus lentement, dans l'effort, par l'escalier de service.
Le Pape confie les familles à la prière des Saints époux Martin
Angélus du Dimanche 18 Octobre (texte complet)
« Confions à l’intercession des Saints époux Louis Martin et Marie-Azélie Guérin les joies, les attentes et les difficultés des familles françaises et du monde entier », a dit le Pape François au terme de la Messe de Canonisation des époux Martin, du P. Vincenzo Grossi et de Sainte Maria de l’Immaculée, ce Dimanche 18 Octobre, place Saint-Pierre.
Le Pape a lancé un appel à la fin de la violence et de la vengeance en Terre Sainte, « pour le bien de l’humanité ».
Puis il a salué, notamment, les visiteurs « venus de France, spécialement de Bayeux, Lisieux et Sées ».
Voici notre traduction des paroles du Pape François au terme de la Messe.
Paroles du Pape avant l’angélus
Je suis avec une grande préoccupation la situation de forte tension et de violence qui afflige la Terre Sainte.
Il faut en ce moment de beaucoup de courage et beaucoup de force d’âme pour dire non à la haine et à la vengeance et accomplir des gestes de paix.
C’est pourquoi prions afin que Dieu fortifie chez tous les gouvernants et chez tous les citoyens le courage de s’opposer à la violence et de faire des pas concrets de détente.
Dans le contexte actuel du Moyen Orient, il est plus que jamais décisif qu’on fasse la paix en Terre Sainte: nous le demandons à Dieu pour le bien de l’humanité.
Au terme de cette célébration, je désire vous saluer vous tous qui êtes venus rendre hommage aux nouveaux saints, en particulier les délégations officielles d’Italie, d’Espagne et de France.
Je salue les fidèles des diocèses de Lodi et de Crémone, ainsi que les Filles de l’Oratoire. Que l’exemple de saint Vincenzo Grossi soutienne votre engagement pour l’éducation chrétienne des nouvelles générations.
Je salue les pèlerins venus d’Espagne en particulier de Séville, et les sœurs de la Compagnie de la Croix.
Que le témoignage de Marie de l’Immaculée Conception nous aide à vivre la solidarité et la proximité avec les plus nécessiteux.
Je salue les fidèles venus de France, spécialement de Bayeux, Lisieux et Sées : confions à l’intercession des saints époux Louis Martin et Marie-Azélie Guérin les joies, les attentes et les difficultés des familles françaises et du monde entier.
Je remercie les cardinaux, les évêques, les prêtres, les personnes consacrées, ainsi que les familles, les groupes paroissiaux et les associations.
Et maintenant adressons-nous à la Vierge Marie avec un amour filial.
Angelus Domini…
Source
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Saints Louis Martin et Zélie Guérin
Parents de Sainte Thérèse de Lisieux (19ème s.)
Louis Martin (1823-94) et Zélie (ou Azélie) Guérin (1831-77).
Parents de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, déclarées "Vénérables" par Jean-Paul II le 26 Mars 1994. Béatification le 19 Octobre 2008 à la Basilique de Lisieux.
Le 18 Mars 2015 promulgation du décret relatif au miracle attribué aux Bienheureux Louis Martin (1823 - 1894) et Zélie Guérin son épouse (1831 - 1877), laïcs français.
- Homélie du Card. José Saraiva Martins à l'occasion de la béatification de Louis et Zélie Martin.
Canonisés le 18 Octobre 2015, XXIXe Dimanche du Temps Ordinaire - Messe et canonisation des bienheureux: - Vincent Grossi - Marie de l'Immaculée Conception - Louis Martin et Marie-Azélie Guérin
'Ceux qui aujourd’hui ont été proclamés Saints ont constamment servi leurs frères avec une humilité et une charité extraordinaires, imitant ainsi le divin Maître.
Saint Vincent Grossi a été un curé plein de zèle, toujours attentif aux besoins de ses gens, spécialement aux fragilités des jeunes. Pour tous, il rompait avec ardeur le pain de la Parole et il est devenu un bon samaritain pour les plus nécessiteux.
Sainte Marie de l’Immaculée Conception, en puisant aux sources de la prière et de la contemplation, a vécu en personne dans une grande humilité le service des derniers, avec une attention particulière aux enfants des pauvres et aux malades.
Les Saints époux Louis Martin et Marie Azélie Guérin ont vécu le service chrétien dans la famille, construisant jour après jour une atmosphère pleine de Foi et d’Amour ; et dans ce climat ont germé les vocations de leurs filles, parmi lesquelles Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
Le témoignage lumineux de ces nouveaux Saints nous pousse à persévérer sur la route du service joyeux des frères, confiant dans l’aide de Dieu et dans la protection maternelle de Marie.
Du Ciel qu’ils veillent maintenant sur nous et nous soutiennent de leur puissante intercession! (extraits de l'homélie du Pape François)
Pour les parents de Thérèse, Dieu est toujours premier servi.
Thérèse sera profondément marquée par leur foi profonde et la ferveur religieuse de sa famille. Thérèse écrivait d'ailleurs: «Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre.» (Source: Sanctuaire de Lisieux)
Le Sanctuaire de Lisieux nous communique: Zélie Martin s'appelait en fait Azélie Martin.
- Prière pour obtenir des grâces par l'intercession des Serviteurs de Dieu et pour leur glorification.
- A lire: Zélie et Louis Martin, les saints de l'escalier par Henri et Alice Quantin.
- "Voici 150 ans, Louis et Zélie Martin, parents de Thérèse, s'engageaient dans le mariage, à Alençon ..." Texte de Monseigneur Pierre Pican, Évêque de Bayeux et Lisieux
- Louis et Zélie Martin: un couple de bienheureux (site de l'Eglise catholique en France)
- Les parents Martin: un parcours de sainteté qui transmet la foi - conférence donnée à Alençon-Lisieux, 12-13 Juillet 2008, à l'occasion du 150ème anniversaire de mariage des Vénérables Serviteurs de Dieu, Louis et Zélie Martin par le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet-Emérite de la Congrégation pour la cause des Saints (Vatican)
- Bienheureux Louis (1823-94) et Zélie (1831-77) Martin. Parents de Sainte Thérèse de Lisieux, Louis et Zélie Martin ont fait de leur Nazareth au quotidien un chemin de sainteté. L'Église les proclame Bienheureux dans le sens où ils ont vécu l'esprit des Béatitudes. Ils nous sont donnés comme témoins de la Sainteté de Dieu.
Témoins - site de l'Église catholique en France
- homélie du cardinal Ennio Antonelli à Alençon le 10 juillet 2010 pour la fête des bienheureux Louis et Zelie Martin
Fêtés le 12 Juillet, date de leur mariage.
Parents de Sainte Thérèse de Lisieux (19ème s.)
Louis Martin (1823-94) et Zélie (ou Azélie) Guérin (1831-77).
Parents de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, déclarées "Vénérables" par Jean-Paul II le 26 Mars 1994. Béatification le 19 Octobre 2008 à la Basilique de Lisieux.
Le 18 Mars 2015 promulgation du décret relatif au miracle attribué aux Bienheureux Louis Martin (1823 - 1894) et Zélie Guérin son épouse (1831 - 1877), laïcs français.
- Homélie du Card. José Saraiva Martins à l'occasion de la béatification de Louis et Zélie Martin.
Canonisés le 18 Octobre 2015, XXIXe Dimanche du Temps Ordinaire - Messe et canonisation des bienheureux: - Vincent Grossi - Marie de l'Immaculée Conception - Louis Martin et Marie-Azélie Guérin
'Ceux qui aujourd’hui ont été proclamés Saints ont constamment servi leurs frères avec une humilité et une charité extraordinaires, imitant ainsi le divin Maître.
Saint Vincent Grossi a été un curé plein de zèle, toujours attentif aux besoins de ses gens, spécialement aux fragilités des jeunes. Pour tous, il rompait avec ardeur le pain de la Parole et il est devenu un bon samaritain pour les plus nécessiteux.
Sainte Marie de l’Immaculée Conception, en puisant aux sources de la prière et de la contemplation, a vécu en personne dans une grande humilité le service des derniers, avec une attention particulière aux enfants des pauvres et aux malades.
Les Saints époux Louis Martin et Marie Azélie Guérin ont vécu le service chrétien dans la famille, construisant jour après jour une atmosphère pleine de Foi et d’Amour ; et dans ce climat ont germé les vocations de leurs filles, parmi lesquelles Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
Le témoignage lumineux de ces nouveaux Saints nous pousse à persévérer sur la route du service joyeux des frères, confiant dans l’aide de Dieu et dans la protection maternelle de Marie.
Du Ciel qu’ils veillent maintenant sur nous et nous soutiennent de leur puissante intercession! (extraits de l'homélie du Pape François)
Pour les parents de Thérèse, Dieu est toujours premier servi.
Thérèse sera profondément marquée par leur foi profonde et la ferveur religieuse de sa famille. Thérèse écrivait d'ailleurs: «Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre.» (Source: Sanctuaire de Lisieux)
Le Sanctuaire de Lisieux nous communique: Zélie Martin s'appelait en fait Azélie Martin.
- Prière pour obtenir des grâces par l'intercession des Serviteurs de Dieu et pour leur glorification.
- A lire: Zélie et Louis Martin, les saints de l'escalier par Henri et Alice Quantin.
- "Voici 150 ans, Louis et Zélie Martin, parents de Thérèse, s'engageaient dans le mariage, à Alençon ..." Texte de Monseigneur Pierre Pican, Évêque de Bayeux et Lisieux
- Louis et Zélie Martin: un couple de bienheureux (site de l'Eglise catholique en France)
- Les parents Martin: un parcours de sainteté qui transmet la foi - conférence donnée à Alençon-Lisieux, 12-13 Juillet 2008, à l'occasion du 150ème anniversaire de mariage des Vénérables Serviteurs de Dieu, Louis et Zélie Martin par le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet-Emérite de la Congrégation pour la cause des Saints (Vatican)
- Bienheureux Louis (1823-94) et Zélie (1831-77) Martin. Parents de Sainte Thérèse de Lisieux, Louis et Zélie Martin ont fait de leur Nazareth au quotidien un chemin de sainteté. L'Église les proclame Bienheureux dans le sens où ils ont vécu l'esprit des Béatitudes. Ils nous sont donnés comme témoins de la Sainteté de Dieu.
Témoins - site de l'Église catholique en France
- homélie du cardinal Ennio Antonelli à Alençon le 10 juillet 2010 pour la fête des bienheureux Louis et Zelie Martin
Fêtés le 12 Juillet, date de leur mariage.
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Louis et Zélie Martin, témoins de l’amour conjugal
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
7 AOÛT
Saint Gaétan de Thiene
Contemporain de Martin Luther, il fut de ceux qui, au temps de la Réforme et bien avant le concile de Trente, travaillèrent à préserver l'Italie du protestantisme. Pendant 13 ans, il fut secrétaire au Vatican sous le pape Jules II et le pape Léon X. Ce qu'il y vit n'était guère conforme à l'Évangile et sa piété le portait alors à imiter encore davantage Notre-Seigneur. A la mort de sa mère, il renonça à sa charge et passa les six années suivantes à donner aux pauvres son héritage à Vicence, Venise ou Vérone, visitant les taudis, balayant dans les hôpitaux, soignant les incurables. Il fonda avec son ami Jean-Pierre Carafa, le futur pape Paul IV, un institut de prêtres qui mèneraient, comme lui, une vie pauvre et austère, les Théatins. Ils s'engageaient à ne pas mendier pour eux, à soigner les malades, à répandre l'usage des sacrements parmi les laïcs et à ramener le clergé à ses devoirs. Il mourut à Naples, étendu sur un lit de cendres.
Le mode de vie de son Institut inspira les grands réformateurs du XVIe siècle.
https://croire.la-croix.com/Saints/Saint-Gaetan-de-Thiene
Saint Gaétan de Thiene
Contemporain de Martin Luther, il fut de ceux qui, au temps de la Réforme et bien avant le concile de Trente, travaillèrent à préserver l'Italie du protestantisme. Pendant 13 ans, il fut secrétaire au Vatican sous le pape Jules II et le pape Léon X. Ce qu'il y vit n'était guère conforme à l'Évangile et sa piété le portait alors à imiter encore davantage Notre-Seigneur. A la mort de sa mère, il renonça à sa charge et passa les six années suivantes à donner aux pauvres son héritage à Vicence, Venise ou Vérone, visitant les taudis, balayant dans les hôpitaux, soignant les incurables. Il fonda avec son ami Jean-Pierre Carafa, le futur pape Paul IV, un institut de prêtres qui mèneraient, comme lui, une vie pauvre et austère, les Théatins. Ils s'engageaient à ne pas mendier pour eux, à soigner les malades, à répandre l'usage des sacrements parmi les laïcs et à ramener le clergé à ses devoirs. Il mourut à Naples, étendu sur un lit de cendres.
Le mode de vie de son Institut inspira les grands réformateurs du XVIe siècle.
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- Message n°224
Re: LE SAINT DU JOUR !!
8 Août
Saint Dominique, fondateur des Dominicains
Toujours souriant, frère Dominique (1170 – 1221) fait de la joie la marque de son génie. Peu bavard, parlant surtout de Dieu ou à Dieu, il est le fondateur de l'ordre des frères prêcheurs.
Dominique voit le jour à Caleruega, en Castille, en 1170. Selon la légende, sa mère aurait eu une vision avant d’accoucher. Elle aurait vu un chien tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer le monde. Cette image symbolise la vie du futur saint qui aura vocation d’aboyer contre les hérésies et de surveiller les brebis du troupeau.
Alors qu’il est encore très jeune, on confie Dominique à un oncle proche collaborateur de l’évêque d’Osma. A cette époque, il est courant de destiner tôt des enfants au service de l’Église. Un prêtre prend en charge leur éducation et les forme à la lecture, à l’écriture, au latin, à la liturgie et à des notions élémentaires de la foi. La méthode n’est pas toujours très efficace. Mais pour saint Dominique, ça marche ! Il deviendra un amoureux du Christ.
Vers 1185, lorsqu’il a quinze ans, Dominique rejoint le centre scolaire de Palencia. Il y étudie notamment la littérature et la philosophie. Il se consacre ensuite aux études religieuses. Dans tous ces domaines, il fait preuve d’intelligence, du désir d’apprendre et de sérieux.
Dominique devient probablement prêtre à 25 ans, vers 1195. A cette époque, le supérieur du chapitre des chanoines réguliers de la cathédrale d’Osma souhaite réformer son institution : les chanoines sont peu fervents. Il demande au nouvel ordonné de les rejoindre. Celui-ci accepte. Sa bonté séduit les autres clercs qui choisissent de revenir à une vie conforme à la règle.
En 1206, Innocent III envoie Dominique et un groupe d’abbés cisterciens en mission. Ils partent dans le Sud de la France prêcher pour ramener des hérétiques à la foi catholique. Le religieux comprend les motivations du catharisme : l’Église n’agit pas toujours conformément à l’évangile en ce qui concerne la pauvreté, la chasteté et la charité. En réaction, il fonde à Toulouse le premier ordre prêcheur en 1215. Les Dominicains sont nés. Ils doivent pratiquer la mendicité. A l’inverse des franciscains, ils sont appelés à s’instruire sans relâche. Leur mission : l’apostolat et la contemplation. Cet ordre est régit par une règle inspirée de celle de saint Augustin. Une large place est laissée à la prière et la méditation. Un maître est placé à sa tête. Tous les prêcheurs lui sont soumis. Le seul vœux des frères : celui de l’obéissance. Durant des années, Dominique éveille et entretient la flamme de ses frères. Il les veut appliqués sans relâche à l’étude, à la prière ou à la prédication.
Dominique meurt à Bologne en 1221. Son image est rattachée à celle plus sombre de l’Inquisition. C’est pourtant deux ans après sa mort que Grégoire IX confie l’Inquisition dès sa création à l’ordre prêcheur. Il le choisit en raison de leur compétence en théologie et de leur proximité avec le peuple. Pour pouvoir se consacrer, à cette mission, des dominicains sont relevés de certaines des obligations de l’ordre. Ce qui cause un certain relâchement dans la stricte observation de la règle.
Aujourd’hui encore, l’ordre dénombre des milliers de frères et de moniales, des dizaines de milliers de dominicaines apostoliques et une centaine de milliers de membres du tiers-ordre. Tout au long de son histoire, les dominicains fourniront de grands saints à l’Église.
François-Xavier Mathieu
https://croire.la-croix.com/Definitions/Figures-spirituelles/Saint-Dominique/Saint-Dominique-fondateur-des-Dominicains
Saint Dominique, fondateur des Dominicains
Il y a 800 ans, l'ordre des Frères Pêcheurs, aussi appelé les Dominicains, en référence à leur fondateur, Dominique de Guzman, était créé. Né en Castille, Dominique institua l'Ordre des frères prêcheurs en 1215, lors de son passage à Toulouse.
Toujours souriant, frère Dominique (1170 – 1221) fait de la joie la marque de son génie. Peu bavard, parlant surtout de Dieu ou à Dieu, il est le fondateur de l'ordre des frères prêcheurs.
Voir aussi sur croire.com
- La transmission par le prêche : saint Dominique de Guzmán
- Qui sont les dominicains?
- Le buisson ardent de la prédication
- Rosaire : repères historiques
Dominique voit le jour à Caleruega, en Castille, en 1170. Selon la légende, sa mère aurait eu une vision avant d’accoucher. Elle aurait vu un chien tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer le monde. Cette image symbolise la vie du futur saint qui aura vocation d’aboyer contre les hérésies et de surveiller les brebis du troupeau.
Alors qu’il est encore très jeune, on confie Dominique à un oncle proche collaborateur de l’évêque d’Osma. A cette époque, il est courant de destiner tôt des enfants au service de l’Église. Un prêtre prend en charge leur éducation et les forme à la lecture, à l’écriture, au latin, à la liturgie et à des notions élémentaires de la foi. La méthode n’est pas toujours très efficace. Mais pour saint Dominique, ça marche ! Il deviendra un amoureux du Christ.
Vers 1185, lorsqu’il a quinze ans, Dominique rejoint le centre scolaire de Palencia. Il y étudie notamment la littérature et la philosophie. Il se consacre ensuite aux études religieuses. Dans tous ces domaines, il fait preuve d’intelligence, du désir d’apprendre et de sérieux.
Dominique devient probablement prêtre à 25 ans, vers 1195. A cette époque, le supérieur du chapitre des chanoines réguliers de la cathédrale d’Osma souhaite réformer son institution : les chanoines sont peu fervents. Il demande au nouvel ordonné de les rejoindre. Celui-ci accepte. Sa bonté séduit les autres clercs qui choisissent de revenir à une vie conforme à la règle.
Naissance des dominicains
En 1206, Innocent III envoie Dominique et un groupe d’abbés cisterciens en mission. Ils partent dans le Sud de la France prêcher pour ramener des hérétiques à la foi catholique. Le religieux comprend les motivations du catharisme : l’Église n’agit pas toujours conformément à l’évangile en ce qui concerne la pauvreté, la chasteté et la charité. En réaction, il fonde à Toulouse le premier ordre prêcheur en 1215. Les Dominicains sont nés. Ils doivent pratiquer la mendicité. A l’inverse des franciscains, ils sont appelés à s’instruire sans relâche. Leur mission : l’apostolat et la contemplation. Cet ordre est régit par une règle inspirée de celle de saint Augustin. Une large place est laissée à la prière et la méditation. Un maître est placé à sa tête. Tous les prêcheurs lui sont soumis. Le seul vœux des frères : celui de l’obéissance. Durant des années, Dominique éveille et entretient la flamme de ses frères. Il les veut appliqués sans relâche à l’étude, à la prière ou à la prédication.
Dominique meurt à Bologne en 1221. Son image est rattachée à celle plus sombre de l’Inquisition. C’est pourtant deux ans après sa mort que Grégoire IX confie l’Inquisition dès sa création à l’ordre prêcheur. Il le choisit en raison de leur compétence en théologie et de leur proximité avec le peuple. Pour pouvoir se consacrer, à cette mission, des dominicains sont relevés de certaines des obligations de l’ordre. Ce qui cause un certain relâchement dans la stricte observation de la règle.
Aujourd’hui encore, l’ordre dénombre des milliers de frères et de moniales, des dizaines de milliers de dominicaines apostoliques et une centaine de milliers de membres du tiers-ordre. Tout au long de son histoire, les dominicains fourniront de grands saints à l’Église.
François-Xavier Mathieu
https://croire.la-croix.com/Definitions/Figures-spirituelles/Saint-Dominique/Saint-Dominique-fondateur-des-Dominicains
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
9 Août
Saints, Saintes et Fêtes du Jour
Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix
Carmélite - Martyre en Pologne (✝ 1942)
Née le 12 octobre 1891 dans le judaïsme, Edith Stein était professeur d'université à Wroclaw (Breslau) et elle se tourna progressivement vers le Christ, malgré les difficultés nées de l'incompréhension de sa famille. Au temps de l'invasion nazie et de la persécution anti-juive, elle devint carmélite à Cologne traduisant dans sa vie les "sept demeures" de sainte Thérèse d'Avila et s'unissant, par la Croix, aux souffrances de son peuple.
Réfugiée aux Pays-Bas, elle y fut arrêtée au carmel d'Echt, et elle meurt à Oświęcim (Auschwitz) huit jours plus tard, le 9 août 1942. Elle avait partagé la persécution de son peuple, portant le don de soi jusqu'au martyre pour le Christ.
canonisée à Rome le 11 octobre 1998.
canonisée à Rome le 11 octobre 1998.
Sur le site du Vatican - proclamée copatronne de l'Europe le 1e octobre 1999
- Edith Stein - Site du Carmel en France
- Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, nouvelle patronne de la Paroisse du Pays de Stenay - diocèse de Verdun.
- Institut Edith Stein
Morte à Auschwitz parce qu'elle était juive.
"Notre amour pour le prochain est la mesure de notre amour pour Dieu. Pour les chrétiens et pas seulement pour eux, personne n'est 'étranger'.
L'amour du Christ ne connaît pas de frontière" (Edith Stein)
- Prier avec l'icône de Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix (Edith Stein) vidéo webTV CEF
Pourquoi l’Eglise a-t-elle choisi des saints patrons pour l’Europe? Qui sont-ils et qu’ont-ils fait pour l’Europe?
...Saint Benoît, proclamé patron de l’Europe par Paul VI en 1964, saint Cyrille et Méthode proclamés copatrons en 1980 par Jean-Paul II et trois saintes proclamées copatronnes de l’Europe en 1999 par Jean-Paul II: sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne et sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein)...
Mémoire (En Europe : Fête) de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, carmélite et martyre. Édith Stein, née et formée dans le judaïsme, après plusieurs années où elle enseigna la philosophie au milieu de beaucoup de difficultés, reçut la vie nouvelle dans le Christ par le baptême, et la poursuivit sous le voile des moniales jusqu’à ce que le régime nazi la forçât à l’exil en Hollande. Pendant la seconde guerre mondiale, elle fut arrêtée comme juive et conduite au camp d’extermination d’Auschwitz, près de Cracovie, en Pologne, où elle mourut dans une chambre à gaz.
Je crois ... que plus on se sent attiré par Dieu et plus on doit 'sortir de soi-même', dans le sens de se tourner vers le monde pour lui porter une raison divine de vivre.Edith Stein
Autres Fêtes du Jour
Saint Amour Martyr (8ème s.)
Saint Auteur évêque de Metz (5ème s.)
Sainte Candide-Marie de Jésus fondatrice de la Congrégation des Filles de Jésus en Espagne (✝ 1912)
Bienheureux Claude Richard prêtre martyr à Rochefort (✝ 1794)
Saint Domitien Evêque de Châlons en Champagne (3ème s.)
Bienheureux douze martyrs espagnols martyrs de la guerre civile en Espagne (✝ 1936)
Sainte Edith Stein Martyre en Pologne (✝ 1942)
Saint Ernier moine à Ceaucé dans l'Orne (6ème s.)
Bienheureux Falcus ermite en Calabre (14ème s.)
Saint Felim évêque de Kilmore en Irlande (6ème s.)
Bienheureux Franz Jägerstättermartyr du nazisme (✝ 1943)
Saint Hathmar(✝ 815)
Saint Jean de Fermoprêtre franciscain (✝ 1322)
Bienheureux Jean de SalernePrêtre et confesseur dominicain à Florence (✝ 1242)
Saints Julien et ses compagnonsmartyrs à Constantinople (✝ v. 729)
Sainte Marianne CopeAméricaine, membre des Sœurs de saint François de Syracuse, évangélisatrice des lépreux à Molokai (✝ 1918)
Sainte Marie la Patricienne(✝ 730)
Saint Martin de Brive martyr (✝ 407)
Bienheureux Maurille Archevêque de Rouen (✝ 1067)
Bienheureux Michal, Zbigniew et Alessandro martyrs au Pérou (✝ 1991)
Saint Nathy évêque et abbé en Irlande (6ème s.)
Bienheureux Richard Bere prêtre chartreux et martyr à Londres (✝ 1537)
Saint Romain Martyr à Rome (✝ 258)
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Laurent de Rome
Diacre et martyr à Rome (✝ 258)
La "passio" de St Laurent, rédigée au moins un siècle après sa mort, n'est pas crédible. Le récit prétend que Laurent, diacre du pape saint Sixte II, fut mis à mort trois jours après le martyre de ce dernier et qu'il fut brûlé à petit feu sur un gril, ce qu'on ne souhaite à personne. La plupart des auteurs modernes estiment qu'il fut décapité, comme Sixte. Quoiqu'on pense de la valeur des "acta", il n'en reste pas moins que Laurent a toujours été vénéré, en Orient comme en Occident, comme le plus célèbre des nombreux martyrs romains (voir la liste chronologique, autour des années 258-259...).
Les écrits des saints Ambroise, Léon le Grand, Augustin et Prudence témoignent de ce culte(*).
Son nom est cité dans la première prière eucharistique. Il est représenté comme diacre, tenant un gril ou couché dessus.
Son nom est cité dans la première prière eucharistique. Il est représenté comme diacre, tenant un gril ou couché dessus.
Diacre de l'Église de Rome, auprès du pape saint Sixte II, il a pour fonction d'être le gardien des biens de l'Église. Lorsque l'empereur Valérien prend un édit de persécution interdisant le culte chrétien, même dans les cimetières, il est arrêté en même temps que le pape et les autres diacres. Ils sont immédiatement mis à mort, mais lui est épargné dans l'espoir qu'il va livrer les trésors de l'Église. Voyant le pape marcher à la mort, Laurent pleure. Est-il donc indigne de donner sa vie pour le Christ? Saint Sixte le rassure, il ne tardera pas à le suivre.
Sommé de livrer les trésors, il rassemble les pauvres, les infirmes, les boiteux, les aveugles. "Voilà les trésors de l'Église." Il est condamné à être brûlé vif sur le gril.
Il a encore le sens de l'humour et un courage extraordinaire : "C'est bien grillé de ce côté, tu peux retourner," dira-t-il au bourreau. Il fut l'un des martyrs les plus célèbres de la chrétienté. Au Moyen Age, avec saint Pierre et saint Paul, il était le patron de la Ville éternelle où 34 églises s'élevaient en son honneur. 84 communes françaises portent son nom.
(*) un internaute nous signale: "Le peuple de Dieu dit Saint-Augustin, n'est jamais instruit d'une manière plus profitable que par l'exemple des martyrs. Si l'éloquence entraîne, le martyre persuade. Cette admirable force d'âme fortifiait les autres en leur donnant le modèle de ses souffrances."
Dans notre église - Saint-Pierre à Denguin en Béarn (Pyrénées Atlantiques) - se trouve une copie de son martyre par Rubens en 1622. Il y est invoqué pour guérir les brûlures, les maladies de peau...
Dans son désir de partager le sort du pape Sixte II jusque dans son martyre, comme le rapporte saint Léon le Grand, quand il reçut l’ordre de livrer les trésors de l’Église, il montra au tyran les pauvres, nourris et vêtus aux frais de l’Église, et au bout de trois jours, il triompha des flammes et même les instruments de son supplice devinrent les signes de sa victoire.
Dans son désir de partager le sort du pape Sixte II jusque dans son martyre, comme le rapporte saint Léon le Grand, quand il reçut l’ordre de livrer les trésors de l’Église, il montra au tyran les pauvres, nourris et vêtus aux frais de l’Église, et au bout de trois jours, il triompha des flammes et même les instruments de son supplice devinrent les signes de sa victoire.
Ses restes furent déposés à Rome, sur la voie Tiburtine, au cimetière de Cyriaque (le Campo Verano).
Martyrologe romain
"Le feu matériel brûlait le corps du bienheureux Laurent, mais l'amour intérieur du Sauveur dont son cœur était enflammé adoucissait l'ardeur extérieure" Saint Augustin.
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1652/Saint-Laurent-de-Rome.html
Claire- Admin
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- Message n°227
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Claire d'Assise
Père des miséricordes, tu as appelé Claire à marcher allègre et joyeuse sur la route de l'Evangile, et elle témoigne pour nous de cette «joie qui remplit le cœur et la vie de tous ceux qui rencontrent Jésus». Elle a contemplé ton visage, comme en un miroir, en Jésus pauvre dans la crèche, Jésus sur nos chemins humains, Jésus pauvre sur la croix. Donne-nous ce même élan pour marcher chaque jour avec joie sur les chemins de l’Évangile !
https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Clarisses/Claire-d-Assise
Sœur Marie-Bénédicte du monastère Sainte-Claire de Cormontreuil (51), nous présente sainte Claire d'Assise. Une grande amitié spirituelle la liait au fondateur de l'ordre franciscain, François. Il l'aida à fonder la première communauté franciscaine de femmes, les Clarisses.
Sa vie
Claire naît à Assise en 1193, onze ans après François. Touchée par la conversion de celui-ci, elle quitte à dix-huit ans sa famille pour vivre, comme lui, l'Évangile dans la pauvreté à la suite de Jésus. Durant quarante-deux ans, au monastère de Saint-Damien, avec les sœurs qui l'ont rejointe, elle est «attentive et passionnée» – selon les mots de son testament – pour garder cette pauvreté, qui est le chemin privilégié auquel le Seigneur l'appelle. Le pape lui accorde le «privilège de pauvreté» : personne ne peut les contraindre à accepter des possessions pour assurer la sécurité matérielle de la communauté. C'est un exemple unique dans l'Église ! Les sœurs vivent, comme les frères, de la mendicité, c'est-à-dire avec ce que la population d'Assise et des environs leur donne. Claire voit dans tous ces gestes de partage la bonté que le Père des miséricordes leur manifeste chaque jour, et elle ne cesse de le remercier. La pauvreté ouvre son cœur à la louange ! La joie de la vie fraternelle, avec ses sœurs, est aussi un fruit de son amour pour Jésus, dans cette pauvreté, vécue avec un enthousiasme qu'elle garde jusqu'à sa mort, le 11 août 1253. Quelques jours avant, le Pape consent à approuver la règle que Claire a écrite elle-même, et dont les sœurs clarisses vivent encore aujourd'hui sur tous les continents. Juste avant de mourir, Claire ajoutera la strophe de sa vie au Cantique des créatures composé par François : «Béni sois-tu Seigneur, toi qui m'as créée» ! Claire d'Assise sera canonisée seulement deux ans après sa mortMéditation
Père des miséricordes, tu as appelé Claire à marcher allègre et joyeuse sur la route de l'Evangile, et elle témoigne pour nous de cette «joie qui remplit le cœur et la vie de tous ceux qui rencontrent Jésus». Elle a contemplé ton visage, comme en un miroir, en Jésus pauvre dans la crèche, Jésus sur nos chemins humains, Jésus pauvre sur la croix. Donne-nous ce même élan pour marcher chaque jour avec joie sur les chemins de l’Évangile !
https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Clarisses/Claire-d-Assise
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°228
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Voici ce que j'ai glané hier en pensant à notre amie Marie du 85 qui a procédé ainsi et bien mieux ts les jours pdt un certain temps sur ce forum. Comme je le disais tt à l'heure, en souhaitant la fête à Claire, nous regrettons vraiment qu'elle ns ait quittés comme ça, du jour au lendemain… Ns n'avons même pas pu lui dire au revoir!
Je me permets donc de vs poster des informations pr compléter ce que Claire vient de ns poster :
Copié ds ce qui me nourrit pratiquement ts les jours et que j'ai la chance de pouvoir entre autre écouter en alllemand :
https://levangileauquotidien.org
Sainte Claire d’Assise
Vierge et fondatrice des Clarisses
(1193-1253)
Claire, naît en 1193 en Assise (Italie), dans la noble famille de Favarone di Offreduccio, de Bernardino et de Ortolana. Dès son enfance, on put admirer en elle un vif attrait pour la retraite, l'oraison, le mépris du monde, l'amour des pauvres et de la souffrance ; sous ses habits précieux, elle portait un cilice.
À l'âge de seize ans, fortement émue de la vie si sainte de François d'Assise, elle va lui confier son désir de se donner toute à Dieu. Le Saint la pénètre des flammes du divin amour, accepte de diriger sa vie, mais il exige des actes : Claire devra, revêtue d'un sac, parcourir la ville en mendiant son pain de porte en porte. Elle accomplit de grand cœur cet acte humiliant, et, peu de jours après, quitte les livrées du siècle, reçoit de François une rude tunique avec une corde pour lui ceindre les reins, et un voile grossier sur sa tête dépouillée de ses beaux cheveux.
Elle triomphe de la résistance de sa famille. Quelques jours après, sa sœur Agnès la supplie de l'agréer en sa compagnie, ce que Claire accepte avec joie, en rendant grâce au Ciel. « Morte ou vive, qu'on me ramène Agnès ! » s'écria le père, furieux à cette nouvelle ; mais Dieu fut le plus fort, et Agnès meurtrie, épuisée, put demeurer avec sa sœur. Leur mère, après la mort de son mari, et une de leurs sœurs, vint les rejoindre.
La communauté fut bientôt nombreuse et florissante ; on y vit pratiquer, sous la direction de Claire, devenue, quoique jeune, une parfaite maîtresse de vie spirituelle, une pauvreté admirable, un détachement absolu, une obéissance sublime : l'amour de Dieu était l'âme de toutes ses vertus.
Claire dépassait toutes ses sœurs par sa mortification ; sa tunique était la plus rude, son cilice le plus terrible à la chair; des herbes sèches assaisonnées de cendre formaient sa nourriture ; pendant le Carême, elle ne prenait que du pain et de l'eau, trois fois la semaine seulement. Longtemps elle coucha sur la terre nue, ayant un morceau de bois pour oreiller.
Claire, supérieure, se regardait comme la dernière du couvent, éveillait ses sœurs, sonnait matines, allumait les lampes, balayait le monastère. Elle voulait qu'on vécût dans le couvent au jour le jour, sans fonds de terre, sans pensions et dans une clôture perpétuelle.
Elle est célèbre par l'expulsion des Sarrasins, qui, après avoir pillé la ville, voulaient piller le couvent. Elle pria Dieu, et une voix du Ciel cria : « Je vous ai gardées et je vous garderai toujours. » ; malade, se fit transporter à la porte du monastère, et, le ciboire en main, mit en fuite les ennemis.
Claire, le 11 août 1253, quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Pour découvrir cet évènement du miracle de l’Eucharistie chassant les assaillants du couvent,
et voir ce que Maria Valtorta a reçu en vision et en révélation :
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta du 12 Août 1945 (dans les Cahiers de 1945 à 1950).
(Là, ça risque d'être un peu long, mais tt est tjs intéressant, n'est ce pas ? J'avais recopié chaque illustration à part, jusqu'au moment où je suis tombée sur ce site où tt pouvait être envoyé d'un seul coup !!! )
Prières à Sainte Claire d'Assise
Patronne de la Télévision
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/aout/sainte-claire-d-assise-vierge-et-fondatrice-d-ordre-1194-1253-fete-le-11-aout.html#i84b1jGOTzgiOXfq.99
Sainte Claire d'Assise, toi qui as appris, en contemplant sans te lasser la Beauté du visage du Christ, parfaite Icône de la gloire de Dieu et miroir de l'homme transfiguré‚ à "voir" la dimension intérieure des êtres et des choses, aide-nous à purifier et à convertir notre regard. Sainte Claire, toi notre sœur sur les chemins de la foi, accorde-nous ce regard du "cœur", illuminé par la lumière de l'Esprit, capable de discerner, à travers l'épaisseur des événements quotidiens, la lumineuse et discrète Présence du Christ qui éclaire la face cachée des hommes et de notre histoire. Sainte Claire d'Assise, toi dont le cœur brûlant d'amour a pu "voir" et "entendre", à distance, la joyeuse célébration de Noël en l'église Saint-François, accorde-nous la grâce de "voir" le Royaume de l'Amour qui émerge lentement, à travers tant d'hommes et de femmes, qui inventent, jour après jour, de nouvelles manières de vivre, de partager, d'espérer et "d'entendre" ceux qui crient la vérité. Sainte Claire d'Assise, Toi la Pauvre Dame, qui vécus toute ta vie dans le silence du cloître, puisque, par un étrange humour dont Dieu a le secret, tu es devenue la patronne de la télévision, accorde aux hommes du XXIe siècle la grâce de découvrir que l'adoration est la première école du regard, et que pour bien communiquer, il faut surtout être "câblé" sur le cœur où habite l'Esprit. Amen.
Image suite
Claire, cœur qui s’épanche, éveille la joie. Claire, folle d’amour, suscite la tendresse en leur demeure. Claire, de nom, de vie, guide-nous dans la nuit. Claire, tempête de l’Esprit, dissipe nos peurs. Claire, lumière sur notre table, réunis nos familles. Claire, fille aux yeux clairs, purifie nos paupières de leur poussière. Claire, mère et sœur, prie pour nous. Prie pour ces mains qui parfois se trompent, Prie pour ces yeux qui parfois se ferment, Prie pour ce cœur qui n’aime pas comme il convient. Claire, mère et sœur, prie pour la paix qui nous manque. Pour l’espérance que nous ne possédons pas, Pour la joie qui s’éteint. Claire, mèrWe et sœur, prie le Seigneur pour qu’il nous accorde le don de la fidélité et le don de nouveaux frères et de nouvelles sœurs. Amen.
Rome, Curie générale OFM, 11 août 2004
FETE DE SAINTE CLAIRE
Patronne de la paroisse de Mampatim (Sénégal)
L’histoire d’une vie de saint peut toujours aider à comprendre comment Dieu nous appelle encore aujourd’hui à être à son service.
Il est toujours difficile pour ne pas dire presqu’impossible de déterminer avec exactitude cet instant où Dieu appelle à lui quelqu’un ; ce que l’on dénomme habituellement ''vocation''.
D’une façon générale, valable pour tout le monde, ce moment reste le plus souvent un secret enfoui au fond du cœur. La plupart du temps, l’appel de Dieu se manifeste à travers un lent travail de la grâce qui pénètre l’âme jusqu’à ce que celle-ci reconnaisse distinctement la voix de celui qui l’appelle.
La naissance d’une vocation, qu’on en prenne conscience ou non, s’accompagne toujours d’un changement de vie, d’une conversion ; les actes que l’on posait autrefois dans un but déterminé, le sont maintenant en vue d’une adhésion totale à la volonté de Dieu.
Les actes de Claire :
• Privation d’une partie de ses repas
• Aumône aux pauvres
• Prière assidue
• Pratique fréquente de la pénitence
Ces actes ou pratiques nous amènent à penser que Claire a eu le sentiment de la présence de Dieu en elle très tôt. Elle se sentit appelée par le Seigneur à une vie toute donnée à lui, dans la prière et la pénitence.
Le besoin de la solitude accompagnera le début de cette vocation naissante. La nécessité d’un silence total pour que la voix de Dieu, qui s’élève au plus profond de l’âme, puisse être entendue plus distinctement et être comprise dans son sens le plus juste et ressentie dans la douceur.
François prêche à Assise. Il parle de pauvreté – ne rien avoir pour tout posséder en Dieu. Et ses paroles ne sont pas pure théorie ; tout l’auditoire sait que François était le fils du plus riche marchand d’Assise et qu’il s’est dépouillé de tout pour vivre l’Evangile à la lettre. Cela, Claire aussi le sait ; elle se demande si Dieu ne désire pas de sa part, un dépouillement total comme celui de François.
Et dans la nuit du dimanche des Rameaux de l’année 1212, Claire s’enfuit de chez elle et rejoint François.
Elle exprime son désir de se consacrer totalement à Jésus et le « Poverello » lui remet une bure de toile grossière, lui coupe ses beaux cheveux et lui couvre la tête d’un voile.
Après un bref passage chez les bénédictines, Claire, qui venait d’être rejointe par se jeune sœur Agnès, occupera ensuite une vieille maison toute délabrée aux portes d’Assise. C’est là qu’elle vécut pendant 42 ans dans une pauvreté extrême et joyeuse, attirant sous son toit les premières clarisses. Elle fut ainsi à l’origine de l’ordre des Pauvres Dames, qui est le ’’second ordre’’ de François. C’est donc l’amour de la pauvreté qui lui amena des compagnes. Alors que le Cardinal Ubaldini demanda à la sainte une pauvreté moins rigoureuse, elle s’en référa au Pape et obtint de lui ce qu’ele a appelé ‘’le privilège de la pauvreté’’. C’est dans cette pauvreté qu’elle se sanctifia et mourut en 1253.
Claire d’Assise, ‘’la petite plante de Saint François’’, comme elle aimait à se présenter, est le fruit de la grâce de Dieu.
Pour produire les fruits de la la grâce de Dieu, il est nécessaire de planter profondément ses racines dans la foi en Jésus Christ. Il faut se laisser séduire par lui et se laisser entraîner dans le désert où il s’adressera à notre cœur dans l’amour et la tendresse.
Sainte Claire, ‘’lumière pour le monde entier’’, peut aider chacun d’entre nous à répondre pleinement à ce que Dieu réclame de lui. Sainte Claire a choisi le chemin de la pauvreté pour rejoindre Jésus qui a vécu en pauvre, de sa naissance dans une étable jusqu’à sa mort entre deux brigands.
Tous, nous sommes appelés à la sainteté ; tous nous pouvons être saints ; tous nous devons être saints, sinon, pourquoi croire en Jésus ?
Les chemins de la sainteté sont multiples. Lisons le chapitre 5 de Saint Matthieu et nous y trouverons quelques pistes :
• Etre pauvre de cœur
• Etre doux
• Avoir faim et soif de la justice
• Etre miséricordieux
• Travailler pour la paix
• Etre persécuté pour la justice
• Etre persécuté à cause de Jésus
• Claire a connu la haine de ses parents qui l’ont bousculée et l’ont traité de traitre. Elle a tenu bon. Aujourd’hui, son courage nous stimule et nous éclaire.
•
• Marie, notre maman du Ciel est la reine de tous les saints, elle, qui les a inlassablement ramenés à cette voie de pauvreté ; c’est à sa suite que tout saint apprend à tout recevoir du Fils comme don gratuit.
Waou ! Quel travail ! C'est maintenant que je me rends compte du temps de recherche, mise en page etc que notre sœur Marie du 85 a dû investir pr ns faire découvrir jour après jour la vie des saints ! i à elle, à toi, Claire qui veux reprendre le flambeau de ce post si précieux… .
A présent, il ne me reste + qu'à vs souhaiter de vivre une très belle fin de semaine, avec juste le soleil qu'il faut : Chez ns ds le Nooord, ns avons une température idéale qui ns convient parfaitement contrairement à la chaleur insupportable qui a sévit plusieurs jours comme c'est peut être encore le cas pr certains d'entre vs ???
Belle préparation à la grande fête de l'Assomption de notre Maman du Ciel ! Gilles, t'ai-je déjà demandé si le 15 août est aussi un jour férié au Canada ?
Claire, maintenant que tu as eu la gentillesse de m'expliquer comment insérer une image, je prends plaisir à en abuser…
et UDP avec vs ts !
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Sainte Claire d’Assise
Vierge et fondatrice des Clarisses
(1193-1253)
Claire, naît en 1193 en Assise (Italie), dans la noble famille de Favarone di Offreduccio, de Bernardino et de Ortolana. Dès son enfance, on put admirer en elle un vif attrait pour la retraite, l'oraison, le mépris du monde, l'amour des pauvres et de la souffrance ; sous ses habits précieux, elle portait un cilice.
À l'âge de seize ans, fortement émue de la vie si sainte de François d'Assise, elle va lui confier son désir de se donner toute à Dieu. Le Saint la pénètre des flammes du divin amour, accepte de diriger sa vie, mais il exige des actes : Claire devra, revêtue d'un sac, parcourir la ville en mendiant son pain de porte en porte. Elle accomplit de grand cœur cet acte humiliant, et, peu de jours après, quitte les livrées du siècle, reçoit de François une rude tunique avec une corde pour lui ceindre les reins, et un voile grossier sur sa tête dépouillée de ses beaux cheveux.
Elle triomphe de la résistance de sa famille. Quelques jours après, sa sœur Agnès la supplie de l'agréer en sa compagnie, ce que Claire accepte avec joie, en rendant grâce au Ciel. « Morte ou vive, qu'on me ramène Agnès ! » s'écria le père, furieux à cette nouvelle ; mais Dieu fut le plus fort, et Agnès meurtrie, épuisée, put demeurer avec sa sœur. Leur mère, après la mort de son mari, et une de leurs sœurs, vint les rejoindre.
La communauté fut bientôt nombreuse et florissante ; on y vit pratiquer, sous la direction de Claire, devenue, quoique jeune, une parfaite maîtresse de vie spirituelle, une pauvreté admirable, un détachement absolu, une obéissance sublime : l'amour de Dieu était l'âme de toutes ses vertus.
Claire dépassait toutes ses sœurs par sa mortification ; sa tunique était la plus rude, son cilice le plus terrible à la chair; des herbes sèches assaisonnées de cendre formaient sa nourriture ; pendant le Carême, elle ne prenait que du pain et de l'eau, trois fois la semaine seulement. Longtemps elle coucha sur la terre nue, ayant un morceau de bois pour oreiller.
Claire, supérieure, se regardait comme la dernière du couvent, éveillait ses sœurs, sonnait matines, allumait les lampes, balayait le monastère. Elle voulait qu'on vécût dans le couvent au jour le jour, sans fonds de terre, sans pensions et dans une clôture perpétuelle.
Elle est célèbre par l'expulsion des Sarrasins, qui, après avoir pillé la ville, voulaient piller le couvent. Elle pria Dieu, et une voix du Ciel cria : « Je vous ai gardées et je vous garderai toujours. » ; malade, se fit transporter à la porte du monastère, et, le ciboire en main, mit en fuite les ennemis.
Claire, le 11 août 1253, quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Pour découvrir cet évènement du miracle de l’Eucharistie chassant les assaillants du couvent,
et voir ce que Maria Valtorta a reçu en vision et en révélation :
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta du 12 Août 1945 (dans les Cahiers de 1945 à 1950).
(Là, ça risque d'être un peu long, mais tt est tjs intéressant, n'est ce pas ? J'avais recopié chaque illustration à part, jusqu'au moment où je suis tombée sur ce site où tt pouvait être envoyé d'un seul coup !!! )
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Patronne de la Télévision
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Sainte Claire d'Assise, toi qui as appris, en contemplant sans te lasser la Beauté du visage du Christ, parfaite Icône de la gloire de Dieu et miroir de l'homme transfiguré‚ à "voir" la dimension intérieure des êtres et des choses, aide-nous à purifier et à convertir notre regard. Sainte Claire, toi notre sœur sur les chemins de la foi, accorde-nous ce regard du "cœur", illuminé par la lumière de l'Esprit, capable de discerner, à travers l'épaisseur des événements quotidiens, la lumineuse et discrète Présence du Christ qui éclaire la face cachée des hommes et de notre histoire. Sainte Claire d'Assise, toi dont le cœur brûlant d'amour a pu "voir" et "entendre", à distance, la joyeuse célébration de Noël en l'église Saint-François, accorde-nous la grâce de "voir" le Royaume de l'Amour qui émerge lentement, à travers tant d'hommes et de femmes, qui inventent, jour après jour, de nouvelles manières de vivre, de partager, d'espérer et "d'entendre" ceux qui crient la vérité. Sainte Claire d'Assise, Toi la Pauvre Dame, qui vécus toute ta vie dans le silence du cloître, puisque, par un étrange humour dont Dieu a le secret, tu es devenue la patronne de la télévision, accorde aux hommes du XXIe siècle la grâce de découvrir que l'adoration est la première école du regard, et que pour bien communiquer, il faut surtout être "câblé" sur le cœur où habite l'Esprit. Amen.
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Claire, cœur qui s’épanche, éveille la joie. Claire, folle d’amour, suscite la tendresse en leur demeure. Claire, de nom, de vie, guide-nous dans la nuit. Claire, tempête de l’Esprit, dissipe nos peurs. Claire, lumière sur notre table, réunis nos familles. Claire, fille aux yeux clairs, purifie nos paupières de leur poussière. Claire, mère et sœur, prie pour nous. Prie pour ces mains qui parfois se trompent, Prie pour ces yeux qui parfois se ferment, Prie pour ce cœur qui n’aime pas comme il convient. Claire, mère et sœur, prie pour la paix qui nous manque. Pour l’espérance que nous ne possédons pas, Pour la joie qui s’éteint. Claire, mèrWe et sœur, prie le Seigneur pour qu’il nous accorde le don de la fidélité et le don de nouveaux frères et de nouvelles sœurs. Amen.
Rome, Curie générale OFM, 11 août 2004
FETE DE SAINTE CLAIRE
Patronne de la paroisse de Mampatim (Sénégal)
L’histoire d’une vie de saint peut toujours aider à comprendre comment Dieu nous appelle encore aujourd’hui à être à son service.
Il est toujours difficile pour ne pas dire presqu’impossible de déterminer avec exactitude cet instant où Dieu appelle à lui quelqu’un ; ce que l’on dénomme habituellement ''vocation''.
D’une façon générale, valable pour tout le monde, ce moment reste le plus souvent un secret enfoui au fond du cœur. La plupart du temps, l’appel de Dieu se manifeste à travers un lent travail de la grâce qui pénètre l’âme jusqu’à ce que celle-ci reconnaisse distinctement la voix de celui qui l’appelle.
La naissance d’une vocation, qu’on en prenne conscience ou non, s’accompagne toujours d’un changement de vie, d’une conversion ; les actes que l’on posait autrefois dans un but déterminé, le sont maintenant en vue d’une adhésion totale à la volonté de Dieu.
Les actes de Claire :
• Privation d’une partie de ses repas
• Aumône aux pauvres
• Prière assidue
• Pratique fréquente de la pénitence
Ces actes ou pratiques nous amènent à penser que Claire a eu le sentiment de la présence de Dieu en elle très tôt. Elle se sentit appelée par le Seigneur à une vie toute donnée à lui, dans la prière et la pénitence.
Le besoin de la solitude accompagnera le début de cette vocation naissante. La nécessité d’un silence total pour que la voix de Dieu, qui s’élève au plus profond de l’âme, puisse être entendue plus distinctement et être comprise dans son sens le plus juste et ressentie dans la douceur.
François prêche à Assise. Il parle de pauvreté – ne rien avoir pour tout posséder en Dieu. Et ses paroles ne sont pas pure théorie ; tout l’auditoire sait que François était le fils du plus riche marchand d’Assise et qu’il s’est dépouillé de tout pour vivre l’Evangile à la lettre. Cela, Claire aussi le sait ; elle se demande si Dieu ne désire pas de sa part, un dépouillement total comme celui de François.
Et dans la nuit du dimanche des Rameaux de l’année 1212, Claire s’enfuit de chez elle et rejoint François.
Elle exprime son désir de se consacrer totalement à Jésus et le « Poverello » lui remet une bure de toile grossière, lui coupe ses beaux cheveux et lui couvre la tête d’un voile.
Après un bref passage chez les bénédictines, Claire, qui venait d’être rejointe par se jeune sœur Agnès, occupera ensuite une vieille maison toute délabrée aux portes d’Assise. C’est là qu’elle vécut pendant 42 ans dans une pauvreté extrême et joyeuse, attirant sous son toit les premières clarisses. Elle fut ainsi à l’origine de l’ordre des Pauvres Dames, qui est le ’’second ordre’’ de François. C’est donc l’amour de la pauvreté qui lui amena des compagnes. Alors que le Cardinal Ubaldini demanda à la sainte une pauvreté moins rigoureuse, elle s’en référa au Pape et obtint de lui ce qu’ele a appelé ‘’le privilège de la pauvreté’’. C’est dans cette pauvreté qu’elle se sanctifia et mourut en 1253.
Claire d’Assise, ‘’la petite plante de Saint François’’, comme elle aimait à se présenter, est le fruit de la grâce de Dieu.
Pour produire les fruits de la la grâce de Dieu, il est nécessaire de planter profondément ses racines dans la foi en Jésus Christ. Il faut se laisser séduire par lui et se laisser entraîner dans le désert où il s’adressera à notre cœur dans l’amour et la tendresse.
Sainte Claire, ‘’lumière pour le monde entier’’, peut aider chacun d’entre nous à répondre pleinement à ce que Dieu réclame de lui. Sainte Claire a choisi le chemin de la pauvreté pour rejoindre Jésus qui a vécu en pauvre, de sa naissance dans une étable jusqu’à sa mort entre deux brigands.
Tous, nous sommes appelés à la sainteté ; tous nous pouvons être saints ; tous nous devons être saints, sinon, pourquoi croire en Jésus ?
Les chemins de la sainteté sont multiples. Lisons le chapitre 5 de Saint Matthieu et nous y trouverons quelques pistes :
• Etre pauvre de cœur
• Etre doux
• Avoir faim et soif de la justice
• Etre miséricordieux
• Travailler pour la paix
• Etre persécuté pour la justice
• Etre persécuté à cause de Jésus
• Claire a connu la haine de ses parents qui l’ont bousculée et l’ont traité de traitre. Elle a tenu bon. Aujourd’hui, son courage nous stimule et nous éclaire.
•
• Marie, notre maman du Ciel est la reine de tous les saints, elle, qui les a inlassablement ramenés à cette voie de pauvreté ; c’est à sa suite que tout saint apprend à tout recevoir du Fils comme don gratuit.
Waou ! Quel travail ! C'est maintenant que je me rends compte du temps de recherche, mise en page etc que notre sœur Marie du 85 a dû investir pr ns faire découvrir jour après jour la vie des saints ! i à elle, à toi, Claire qui veux reprendre le flambeau de ce post si précieux… .
A présent, il ne me reste + qu'à vs souhaiter de vivre une très belle fin de semaine, avec juste le soleil qu'il faut : Chez ns ds le Nooord, ns avons une température idéale qui ns convient parfaitement contrairement à la chaleur insupportable qui a sévit plusieurs jours comme c'est peut être encore le cas pr certains d'entre vs ???
Belle préparation à la grande fête de l'Assomption de notre Maman du Ciel ! Gilles, t'ai-je déjà demandé si le 15 août est aussi un jour férié au Canada ?
Claire, maintenant que tu as eu la gentillesse de m'expliquer comment insérer une image, je prends plaisir à en abuser…
et UDP avec vs ts !
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°229
Re: LE SAINT DU JOUR !!
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Sainte Jeanne-Françoise de Chantal
Jeanne Fremyot
Née à Dijon le 23 janvier 1572, Jeanne-Françoise n’a que dix-huit mois lorsque Madame Frémyot est rappelée à Dieu lors de la naissance d’André. profondément catholique, Monsieur Frémyot est Conseiller à la Chambre des comptes puis Président du Parlement de Dijon. Il veille attentivement sur ses trois enfants, et leur fait donner une éducation soignée. La petite Jeanne montre un esprit vif et enjoué, une volonté ferme et une foi profonde. Craignant la guerre civile, Monsieur Frémyot l’envoie en 1587 en Poitou près de sa soeur Marguerite. Cinq ans plus tard, il la rappelle auprès de lui car il nourrit le projet de la marier.
Jeanne épouse Christophe de Rabutin baron de Chantal, âgé de 27 ans le 28 décembre 1592.
Elle est surnommée la « Dame parfaite » d’abord par le sens pratique qu’elle révèle pour assainir les affaires du domaine endetté qui lui sont confiées, mais surtout par la ferveur de sa foi : la jeune châtelaine est fort attentive à édifier, à évangéliser au besoin, ceux qui fréquentent Bourbilly.
Christophe et Jeanne, profondément unis, eurent six enfants dont deux moururent en bas âge.
Déjà elle aimait les pauvres, ils le savaient, et venaient à l’entrée du château où ils étaient chaque jour servis par la Baronne. Lors d’une famine, soins et provisions de pain furent prodigués en abondance aux malheureux. Des témoins ont affirmé qu’avait eu lieu de mystérieuses multiplications de blé puis de farine.
Passionnément éprise de son mari, Jeanne est brisée par la douleur lorsqu’il meurt en 1601 à la suite d’un accident de chasse.
Jeanne mène une vie spirituelle intense où elle connaît une profonde intimité avec Dieu mais dans une obscurité traversée de doutes ; épreuve de la foi qui durera jusqu’à ses derniers jours. Dépassant ses peines intérieures, elle consacre le meilleur de son temps à soigner les pauvres et assister les mourants. Parmi tant d’autres, un trait révèle son héroïque charité : un paysan ayant rencontré un Pour le Carême 1604, le Président Frémyot, qui ignore tout des souffrances de sa fille, l’invite à venir à Dijon afin de pouvoir suivre la prédication de l’Evêque de Genève. Le 5 mars, dès qu’elle le voit, Jeanne le reconnaît : c’est lui, le guide qui lui a été promis dans une vision. François de Sales aussi la reconnaît : alors qu’il préparait ses prédications de Carême, il avait eu la vue d’un Ordre qu’il fonderait, et de celle qui y collaborerait.
Mais la famille de Jeanne, ignorant le voeu de chasteté qu’elle a fait, la presse d’accepter de se remarier pour l’avenir de ses enfants. Pour fortifier sa résolution, Jeanne grave sur sa poitrine, avec un fer rougi au feu, le saint Nom de Jésus.
D’autres rencontres auront lieu avec François de Sales durant les six années où s’ébauche peu à peu le projet de fondation de la Visitation. Et les enfants de Mme de Chantal ? Celse Bénigne, l’aîné, se prépare près de son grand père à partir à la Cour de France, Marie-Aimée est mariée depuis le 13 octobre 1609 à Bernard jeune frère de François, Françoise et Charlotte suivront leur Mère à Annecy et seront les premières pensionnaires de la Visitation. Mais la petite Charlotte meurt en Janvier 1610. La baronne de Chantal fait des adieux déchirants à son fils et à son père, puis quitte Dijon le 29 mars 1610, pleurée par tous les pauvres du voisinage. Peu après son arrivée à Annecy, devant notaire, elle se dépouille de tout ses biens en faveur de ses enfants.
La maison de la Galerie, dans les faubourgs de la cité, est le lieu de naissance de cette nouvelle Congrégation. Le nom choisit par le Fondateur : La Visitation de Notre-Dame, mais le voisinage prend l’habitude d’appeler le monastère : Sainte-Marie ; cela formera le nom de Visitation Sainte-Marie. Saint François de Sales trouvait dans la contemplation de ce mystère « mille particularités qui lui donnaient une lumière spéciale de l’esprit de l’Institut » : contemplation et humilité, louange de Dieu et service du prochain, disponibilité à l’Esprit Saint et ardeur missionnaire, simplicité et joie dans le Seigneur. Le Fondateur imprime déjà chez ses premières filles sa dévotion au Coeur de Jésus.
Le Fondateur lui-même initiait les Soeurs à leur nouvelle vie, les notes de ces conversations formeront le livre des « Entretiens ». Au terme d’un fervent noviciat, le 6 juin 1611, les deux premières Soeurs avec Mère Jeanne de Chantal prononcent leur oblation et le Fondateur remet à chacune la Croix d’argent. Les visites aux malades sont inaugurées le 1er janvier 1612. Elles sont assez limitées : les Soeurs « s’y emploieront à tour de rôle deux ensemble, et pas plus de deux heures par jour ». A Soeur Marie-Jacqueline Favre qui admire son dévouement Jeanne répond : « J’ai toujours cru qu’en la personne de ces pauvres j’essuie les plaies de Jésus-Christ ».
Quelques années plus tard, François de Sales comprend, dans les conduites de l’Esprit Saint, que le moment est venu pour Jeanne de faire un dernier pas vers le dépouillement total, le « pur amour ». La promesse qu’il lui a faite il y a 9 ans doit trouver son accomplissement :
« Un jour, vous quitterez toutes choses, vous viendrez à moi, et je vous mettrai dans un total dépouillement et nudité de tout pour Dieu ».
A la Pentecôte 1616, il l’invite à se laisser guider par Dieu seul, sans plus s’appuyer sur le réconfort de leur amitié.
« Notre Seigneur vous aime, ma Mère, il vous veut toute sienne. N’ayez plus d’autres bras pour vous porter que les siens, n’arrêtez votre esprit qu’en lui seul, tenez votre volonté unie à la sienne en tout ce qui lui plaira faire de vous, par vous et pour vous »
Et elle, de répondre : « Que béni soit Celui qui m’a dépouillée ! Qu’il est aisé de quitter ce qui est autour pauvre lépreux, il l’amène à « la Bonne Dame qui le soigne jusqu’à sa mort.
de nous, mais quitter sa peau, sa chair, ses os, et pénétrer dans l’intime de la moelle, qui est, ce me semble, ce que nous avons fait, c’est chose grande, difficile et impossible, sinon à la grâce de Dieu. »
Dans l’une de ses lettres, François compare l’état de délaissement intérieur de Jeanne à celui d’un musicien devenu sourd et qui continue de jouer pour son prince : « O que bienheureux est le coeur qui aime Dieu sans aucun autre plaisir que celui qu’il prend de plaire à Dieu ». Cet état de « pur amour » atteint par Jeanne est celui où François invite tous ses Théotime, les lecteurs de son Traité de l’Amour de Dieu qui parait en librairie en cette année 1616.
L’infatigable sollicitude de Jeanne pour sa communauté qui s’accroît rapidement ne lui fait pas oublier sa tendresse pour ses enfants. Le décès de son père en 1611 puis celui de son beau-père en 1613 l’obligent à repartir en Bourgogne afin de mettre ordre aux affaires familiales, elle revit à Monthelon la servante-maîtresse et se montra d’une grande générosité envers elle et ses enfants.En mai 1617, la mort vient briser le foyer de Marie-Aimée, Bernard succombe à Turin d’une épidémie, aussitôt la jeune veuve, qui attend son premier enfant, fait voeu de chasteté. Elle se réfugie au monastère près de sa mère. En septembre, Marie-Aimée subit le contrecoup de son chagrin, elle accouche prématurément. Jeanne reçoit le nouveau-né dans ses bras pour le voir mourir aussitôt après l’avoir baptisé. Puis elle prodigue ses soins à sa fille mourante. Celle-ci en pleine lucidité, après avoir reçut l’Extrême-Onction, demanda la faveur de recevoir le voile des Visitandines puis elle prononça ses voeux religieux, et, le visage rayonnant, s’endormit dans la mort. Jeanne en tomba gravement malade, mais François obtint sa guérison subite par l’intercession de saint Charles Borromée à qui il vouait une grande vénération.
Fin octobre 1622, la Mère de Chantal est à Lyon où elle a la joie de revoir le Fondateur. Ce sera leur dernière entrevue, elle va durer 4 heures, François, qui sent ses forces décliner, a souhaité ne traiter que de la Visitation, cette Oeuvre qu’il lui confie désormais. Le 28 décembre suivant, il meurt à la Visitation de Lyon.
Bien que son chagrin soit immense, Jeanne redit un total Fiat à la Volonté de Dieu. Aussitôt, elle entreprend de réunir les écrits, lettres et sermons de son « Bienheureux Père » en vue de leur publication et de l’ouverture d’un dossier en canonisation. Seule pour guider la Visitation qui n’a que 12 ans d’existence, elle refuse le titre de Mère générale, mais son influence spirituelle est incontestée. C’est elle qui permettra l’achèvement de l’oeuvre entreprise, grâce à la justesse de son discernement, la sagesse de ses conseils, sa fidélité parfaite à l’esprit du Fondateur.
Si celui-ci avait fait éditer les Constitutions de la Visitation, il avait laissé de nombreuses notes pour assurer partout l’uniformité de l’observance. A partir de ces documents Mère Jeanne de Chantal va rédiger le « Coutumier et Directoire spirituel » avec toutes les Supérieures de l’Ordre qu’elle a réunies autour d’elle en 1624. Interprète de la tradition salésienne, elle sut y puiser les solutions adaptées aux questions nouvelles que suscitait le rapide développement de la Visitation, tout cela, noté avec soin, sera regroupé dans le livre des « Réponses de notre Sainte Mère ».Sa volumineuse correspondance nous la révèle Maîtresse spirituelle, dirigeant les âmes selon les principes salésiens mais aussi avec sa vigueur et sa tendresse maternelle. Sans cesse elle exhorte et console, entremêlant les avis spirituels et les conseils pratiques. Son influence déborde la Visitation : elle conseille des laïcs, hommes et femmes, même des ecclésiastiques. Et les fondations continuent. Si Mère de Chantal n’est pas présente à chaque commencement, elle le « porte dans son coeur ». Sans cesse, elle visite de nouvelles maisons : des centaines de kilomètres à cheval puis en litière à travers la France, la Lorraine, la Savoie et le Piémont.
Peu à peu se creuse autour d’elle une grande solitude : son fils meurt au combat en 1627, suivi de sa jeune épouse en 1633 qui laisse une petite orpheline : la future Mme de Sévigné ;
bientôt c’est son gendre qui laisse Françoise seule avec ses deux enfants. Au cours de l’année 1637, meurent trois des premières Soeurs entrées en 1610.
En 1632, lors d’un entretien avec ses Filles, Jeanne prononça ces paroles de feu qui la révèlent si bien : « Il y a un martyre qui s’appelle le martyre d’amour (…) donnez votre consentement absolu à Dieu et vous le sentirez. C’est que le divin Amour fait passer son glaive dans les plus intimes parties de nos âmes, et nous sépare nous-mêmes de nous-mêmes. Je sais une âme, laquelle l’Amour a séparée des choses qui lui ont été plus sensibles que si les tyrans eussent séparés son corps de son âme par le tranchant de l’épée ».
Ainsi c’est le mot Amour qui revient constamment sur ses lèvres 0]]:« Il faut tout quitter, et demeurer à la merci de l’Amour divin, afin qu’il fasse de nous ce qu’il lui plaira ».
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Un dernier voyage pour le bien de l’Ordre l’a conduit à Moulins. C’est là qu’elle s’éteint le 13 décembre 1641 entourée de ses Filles à qui elle recommande la fidélité et l’union des coeurs, la Visitation compte alors 87 monastères. Jeanne de Chantal achève sa vie comme elle l’a vécue : dans la seule pensée de Celui dont elle prononce le nom par trois fois avant de rendre le dernier soupir : Jésus ! Jésus ! Jésus ! C’est d’un coeur brûlé de l’Amour de Jésus que Jeanne de Chantal a aimé son père, son mari, ses enfants, ses amis, son « unique Père » (François de Sales), ses « filles » de la Visitation, les pauvres et jusqu’à ses ennemis.
L’Eglise, qui l’a déclarée sainte en 1767, prie ainsi au jour de sa fête : « Seigneur tu as donné à sainte Jeanne-Françoise de Chantal d’atteindre une haute sainteté à travers différents états de vie… » Elle est la patronne de toutes les vocations.
Petit résumé de la vie de Ste Jeanne de Chantal:
. Jeanne FREMYOT : jeune fille éduquée dans la foi chrétienne par son père (1572 à 1592).
• Craignant que la réforme très présente en BOURGOGNE ne menace la Foi de ses enfants, le père de Jeanne se charge lui-même de la formation religieuse de ses enfants.
• Description de Jeanne avant son mariage : « belle, gaie, simple, clairvoyante, décidée et profondément appliquée à ses devoirs de chrétienne ».
. La baronne de CHANTAL : la dame parfaite de BOURBILLY (1592 à 1601).
• Epouse aimante et active.
• Mère souvent seule et dévouée à ses quatre enfants.
• Chrétienne exemplaire pour son mari et pour son entourage.
• Femme de la société au service des plus pauvres.
. La veuve : femme active cherchant à discerner ce que DIEU attend d’elle (1601 à 1607).
• Vœux de chasteté.
• Résignation à accomplir son devoir d’état dans la simplicité et l’humilité.
• Quête d’un directeur spirituel (recherche du berger de la vision).
• L’épreuve du faux berger et la rencontre de Saint François.
• L’engagement aux côtés de St François (les directives données, la profession de Foi).
. La cofondatrice de l’INSTITUTION (1607 à 1622).
L’INSTITUTION est le projet de Saint François de créer un ordre contemplatif de la VISITATION dont la douceur de la règle permet l’accueil de toutes celles qui sont appelées à DIEU (quelques soient leur constitution physique), de se consacrer à lui dans la prière et la vie intérieure.
• Acceptation du projet de Saint François.
• La séparation progressive d’avec les biens matériels p 63 et 65 et d’avec les êtres chers.
• Ouverture de la 1° VISITATION à ANNECY : de la visite des malades à la vie cloîtrée.
• La consécration totale à DIEU le jour de la Pentecôte 1616.
. La «pierre fondamentale de l’INSTITUTION» seule face au monde (1622 à 1641).
• Le départ de St François : dernière rencontre le 08/12/1622, sa mort le 28/12/1622, le chagrin de Jeanne.
• L’expansion rapide de la VISITATION (13 monastères en 1622, 87 en 1641), Jeanne fait la tournée des monastères, et continue à en créer.
• Mère de CHANTAL doit faire face à la notoriété (Mme de Montmorency devient son amie, La reine demande à la rencontrer).
• Mère de CHANTAL demeure au service des malades (rôle joué pendant la peste à ANNECY).
• Recherchant la perfection, Jeanne est éprouvée par des tentations de plus en plus vives.
• La sainte mort de Jeanne : transmission de ses responsabilités temporelles et préparation de son âme à la rencontre avec DIEU (confession, communion, prières).
En conclusion :
Un exemple de vie à travers ses différents états de vie :
• L’approfondissement permanent de la vie intérieure (vie de prière et sacramentelle exemplaire de la baronne de BOURBILLY).
• L’entraide mutuelle et la charité fraternelle (service des plus pauvres de ses gens).
• Esprit missionnaire et rayonnement (elle entraîne sa famille et ses proches dans son sillage)
Sainte Jeanne de Chantal a fait des miracles de son vivant et surtout après sa mort.
Canonisation le 16 juillet 1767 par le pape CLEMENT XIII.
Héritage de Sainte Jeanne de Chantal :
- Sa sanctification de tous les états de la vie comme fille, épouse, veuve et religieuse est un exemple toujours actuel pour les femmes de notre société.
- L’ordre des filles de la VISITATION existe encore (Présentation du monastère de la VISITATION créé par Ste Jeanne de Chantal en 1624 à CHAMBERY et qui est aujourd’hui toujours présent à St Pierre d’ALBIGNY).
Bon, j’arrête là. Mes amis, il en faut du temps, de l’attention, de la persévérance… Je ne m’attendais pas à tant de travail. Une fois qu’on a commencé, il faut aller jusqu’au bout. J’y ai pris plaisir, mais j’avais la tête qui tournait à force d’enregistrer les photos, aller les rechercher une par une, monter, descendre le curseur de l’ascenseur, s’y retrouver ds les allées et venues entre « prévisualiser » et le rendu final qui ne me satisfait pas : je me suis battue pr que la police, la couleur et l’emplacement central des titres s’affichent définitivement. Il n’y avait que le format des titres qui restait… Finalement, j’y ai renoncé. Il doit y avoir un moyen, non ? Je me rends bien compte qu’il y a des choses à améliorer, mais il faut bien que je me décide à cliquer sur « envoyer ». J’aimerais bien prendre la relève de Marie avec toi, ma chère Claire, mais je ne peux pas m’engager surtt à cause du temps que ça demande. Je m’y suis mise à 5h30 pr terminer vers 9h30. J’en étais à + de la moitié qd JM s’est levé. Je vs laisse : la messe à la télé est déjà commencée. En UDP avec chacun & chacune M-O
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Sainte Jeanne-Françoise de Chantal
Veuve et fondatrice de :
“Ordo Visitationis Beatissimae Mariae Virginis”
(Ordre de la Visitation...)
(1572-1641)
Jeanne Fremyot
Née à Dijon le 23 janvier 1572, Jeanne-Françoise n’a que dix-huit mois lorsque Madame Frémyot est rappelée à Dieu lors de la naissance d’André. profondément catholique, Monsieur Frémyot est Conseiller à la Chambre des comptes puis Président du Parlement de Dijon. Il veille attentivement sur ses trois enfants, et leur fait donner une éducation soignée. La petite Jeanne montre un esprit vif et enjoué, une volonté ferme et une foi profonde. Craignant la guerre civile, Monsieur Frémyot l’envoie en 1587 en Poitou près de sa soeur Marguerite. Cinq ans plus tard, il la rappelle auprès de lui car il nourrit le projet de la marier.
La dame parfaite
Jeanne épouse Christophe de Rabutin baron de Chantal, âgé de 27 ans le 28 décembre 1592.
Elle est surnommée la « Dame parfaite » d’abord par le sens pratique qu’elle révèle pour assainir les affaires du domaine endetté qui lui sont confiées, mais surtout par la ferveur de sa foi : la jeune châtelaine est fort attentive à édifier, à évangéliser au besoin, ceux qui fréquentent Bourbilly.
Christophe et Jeanne, profondément unis, eurent six enfants dont deux moururent en bas âge.
Déjà elle aimait les pauvres, ils le savaient, et venaient à l’entrée du château où ils étaient chaque jour servis par la Baronne. Lors d’une famine, soins et provisions de pain furent prodigués en abondance aux malheureux. Des témoins ont affirmé qu’avait eu lieu de mystérieuses multiplications de blé puis de farine.
Passionnément éprise de son mari, Jeanne est brisée par la douleur lorsqu’il meurt en 1601 à la suite d’un accident de chasse.
La bonne dame
En 1602, son beau-père, irascible et autoritaire, lui ordonne de demeurer avec lui à Monthelon, sinon il déshéritera ses enfants, pour eux, elle accepte avec humilité et patience ce purgatoire qui durera sept ans. Le baron Guy de Chantal a confié la maison à une servante dont il a eu plusieurs enfants. Elle indispose le vieillard contre Jeanne, et celle-ci ne peut rien faire sans permission. Qu’il lui est dur de voir dissiper les biens de ses propres enfants !Jeanne mène une vie spirituelle intense où elle connaît une profonde intimité avec Dieu mais dans une obscurité traversée de doutes ; épreuve de la foi qui durera jusqu’à ses derniers jours. Dépassant ses peines intérieures, elle consacre le meilleur de son temps à soigner les pauvres et assister les mourants. Parmi tant d’autres, un trait révèle son héroïque charité : un paysan ayant rencontré un Pour le Carême 1604, le Président Frémyot, qui ignore tout des souffrances de sa fille, l’invite à venir à Dijon afin de pouvoir suivre la prédication de l’Evêque de Genève. Le 5 mars, dès qu’elle le voit, Jeanne le reconnaît : c’est lui, le guide qui lui a été promis dans une vision. François de Sales aussi la reconnaît : alors qu’il préparait ses prédications de Carême, il avait eu la vue d’un Ordre qu’il fonderait, et de celle qui y collaborerait.
Mais la famille de Jeanne, ignorant le voeu de chasteté qu’elle a fait, la presse d’accepter de se remarier pour l’avenir de ses enfants. Pour fortifier sa résolution, Jeanne grave sur sa poitrine, avec un fer rougi au feu, le saint Nom de Jésus.
D’autres rencontres auront lieu avec François de Sales durant les six années où s’ébauche peu à peu le projet de fondation de la Visitation. Et les enfants de Mme de Chantal ? Celse Bénigne, l’aîné, se prépare près de son grand père à partir à la Cour de France, Marie-Aimée est mariée depuis le 13 octobre 1609 à Bernard jeune frère de François, Françoise et Charlotte suivront leur Mère à Annecy et seront les premières pensionnaires de la Visitation. Mais la petite Charlotte meurt en Janvier 1610. La baronne de Chantal fait des adieux déchirants à son fils et à son père, puis quitte Dijon le 29 mars 1610, pleurée par tous les pauvres du voisinage. Peu après son arrivée à Annecy, devant notaire, elle se dépouille de tout ses biens en faveur de ses enfants.
La Mère de Chantal
La Fondation
Le dimanche 6 juin 1610, s’inaugure une nouvelle forme de vie religieuse. En cette fête de la Sainte Trinité, François de Sales remet à la Mère de Chantal un abrégé des Constitutions : « Suivez ce chemin, ma très chère fille, et faites-le suivre à toutes celles que le ciel a destinées pour suivre vos traces. » Avec elle, Marie-Jacqueline Favre, Jeanne-Charlotte de Bréchard et une Soeur tourière : Anne-Jacqueline Coste commencent une aventure spirituelleLa maison de la Galerie, dans les faubourgs de la cité, est le lieu de naissance de cette nouvelle Congrégation. Le nom choisit par le Fondateur : La Visitation de Notre-Dame, mais le voisinage prend l’habitude d’appeler le monastère : Sainte-Marie ; cela formera le nom de Visitation Sainte-Marie. Saint François de Sales trouvait dans la contemplation de ce mystère « mille particularités qui lui donnaient une lumière spéciale de l’esprit de l’Institut » : contemplation et humilité, louange de Dieu et service du prochain, disponibilité à l’Esprit Saint et ardeur missionnaire, simplicité et joie dans le Seigneur. Le Fondateur imprime déjà chez ses premières filles sa dévotion au Coeur de Jésus.
Le Fondateur lui-même initiait les Soeurs à leur nouvelle vie, les notes de ces conversations formeront le livre des « Entretiens ». Au terme d’un fervent noviciat, le 6 juin 1611, les deux premières Soeurs avec Mère Jeanne de Chantal prononcent leur oblation et le Fondateur remet à chacune la Croix d’argent. Les visites aux malades sont inaugurées le 1er janvier 1612. Elles sont assez limitées : les Soeurs « s’y emploieront à tour de rôle deux ensemble, et pas plus de deux heures par jour ». A Soeur Marie-Jacqueline Favre qui admire son dévouement Jeanne répond : « J’ai toujours cru qu’en la personne de ces pauvres j’essuie les plaies de Jésus-Christ ».
La Mystique
- Au cours de cette même année 1612, dans une extase Dieu montra à la Mère de Chantal le plaisir qu’il prend dans les âmes pures, et lui inspira le désir de se consacrer par voeu à faire toujours ce qui lui paraîtrait le plus parfait.Quelques années plus tard, François de Sales comprend, dans les conduites de l’Esprit Saint, que le moment est venu pour Jeanne de faire un dernier pas vers le dépouillement total, le « pur amour ». La promesse qu’il lui a faite il y a 9 ans doit trouver son accomplissement :
« Un jour, vous quitterez toutes choses, vous viendrez à moi, et je vous mettrai dans un total dépouillement et nudité de tout pour Dieu ».
A la Pentecôte 1616, il l’invite à se laisser guider par Dieu seul, sans plus s’appuyer sur le réconfort de leur amitié.
« Notre Seigneur vous aime, ma Mère, il vous veut toute sienne. N’ayez plus d’autres bras pour vous porter que les siens, n’arrêtez votre esprit qu’en lui seul, tenez votre volonté unie à la sienne en tout ce qui lui plaira faire de vous, par vous et pour vous »
Et elle, de répondre : « Que béni soit Celui qui m’a dépouillée ! Qu’il est aisé de quitter ce qui est autour pauvre lépreux, il l’amène à « la Bonne Dame qui le soigne jusqu’à sa mort.
de nous, mais quitter sa peau, sa chair, ses os, et pénétrer dans l’intime de la moelle, qui est, ce me semble, ce que nous avons fait, c’est chose grande, difficile et impossible, sinon à la grâce de Dieu. »
Dans l’une de ses lettres, François compare l’état de délaissement intérieur de Jeanne à celui d’un musicien devenu sourd et qui continue de jouer pour son prince : « O que bienheureux est le coeur qui aime Dieu sans aucun autre plaisir que celui qu’il prend de plaire à Dieu ». Cet état de « pur amour » atteint par Jeanne est celui où François invite tous ses Théotime, les lecteurs de son Traité de l’Amour de Dieu qui parait en librairie en cette année 1616.
Doublement mère
L’infatigable sollicitude de Jeanne pour sa communauté qui s’accroît rapidement ne lui fait pas oublier sa tendresse pour ses enfants. Le décès de son père en 1611 puis celui de son beau-père en 1613 l’obligent à repartir en Bourgogne afin de mettre ordre aux affaires familiales, elle revit à Monthelon la servante-maîtresse et se montra d’une grande générosité envers elle et ses enfants.En mai 1617, la mort vient briser le foyer de Marie-Aimée, Bernard succombe à Turin d’une épidémie, aussitôt la jeune veuve, qui attend son premier enfant, fait voeu de chasteté. Elle se réfugie au monastère près de sa mère. En septembre, Marie-Aimée subit le contrecoup de son chagrin, elle accouche prématurément. Jeanne reçoit le nouveau-né dans ses bras pour le voir mourir aussitôt après l’avoir baptisé. Puis elle prodigue ses soins à sa fille mourante. Celle-ci en pleine lucidité, après avoir reçut l’Extrême-Onction, demanda la faveur de recevoir le voile des Visitandines puis elle prononça ses voeux religieux, et, le visage rayonnant, s’endormit dans la mort. Jeanne en tomba gravement malade, mais François obtint sa guérison subite par l’intercession de saint Charles Borromée à qui il vouait une grande vénération.Premières Fondations
La Maison de la Galerie devenant trop petite, la communauté s’est installée dans une maison à l’intérieur de la ville en 1612. Bientôt, Mère Jeanne de Chantal porte les tracas de la construction du monastère selon le plan type qu’elle a conçu.La fondation d’une Visitation à Lyon en 1615 amena une modification du projet des Fondateurs : la transformation en Ordre purement contemplatif. Les Soeurs, presque toutes engagées dans les voies mystiques, y reconnurent unanimement la volonté de Dieu. La clôture et les voeux solennels vont favoriser encore l’expansion de la Visitation. La Mère de Chantal y prendra une part de plus en plus importante, ainsi elle reste trois ans à Paris pour les laborieux débuts de cette Visitation placée sous la direction de M. Vincent. 13 monastères sont fondés en 7 ans.Mort de saint François de Sales
Fin octobre 1622, la Mère de Chantal est à Lyon où elle a la joie de revoir le Fondateur. Ce sera leur dernière entrevue, elle va durer 4 heures, François, qui sent ses forces décliner, a souhaité ne traiter que de la Visitation, cette Oeuvre qu’il lui confie désormais. Le 28 décembre suivant, il meurt à la Visitation de Lyon.
Héritière et Interprète
Bien que son chagrin soit immense, Jeanne redit un total Fiat à la Volonté de Dieu. Aussitôt, elle entreprend de réunir les écrits, lettres et sermons de son « Bienheureux Père » en vue de leur publication et de l’ouverture d’un dossier en canonisation. Seule pour guider la Visitation qui n’a que 12 ans d’existence, elle refuse le titre de Mère générale, mais son influence spirituelle est incontestée. C’est elle qui permettra l’achèvement de l’oeuvre entreprise, grâce à la justesse de son discernement, la sagesse de ses conseils, sa fidélité parfaite à l’esprit du Fondateur.
Si celui-ci avait fait éditer les Constitutions de la Visitation, il avait laissé de nombreuses notes pour assurer partout l’uniformité de l’observance. A partir de ces documents Mère Jeanne de Chantal va rédiger le « Coutumier et Directoire spirituel » avec toutes les Supérieures de l’Ordre qu’elle a réunies autour d’elle en 1624. Interprète de la tradition salésienne, elle sut y puiser les solutions adaptées aux questions nouvelles que suscitait le rapide développement de la Visitation, tout cela, noté avec soin, sera regroupé dans le livre des « Réponses de notre Sainte Mère ».Sa volumineuse correspondance nous la révèle Maîtresse spirituelle, dirigeant les âmes selon les principes salésiens mais aussi avec sa vigueur et sa tendresse maternelle. Sans cesse elle exhorte et console, entremêlant les avis spirituels et les conseils pratiques. Son influence déborde la Visitation : elle conseille des laïcs, hommes et femmes, même des ecclésiastiques. Et les fondations continuent. Si Mère de Chantal n’est pas présente à chaque commencement, elle le « porte dans son coeur ». Sans cesse, elle visite de nouvelles maisons : des centaines de kilomètres à cheval puis en litière à travers la France, la Lorraine, la Savoie et le Piémont.
Deuils
Peu à peu se creuse autour d’elle une grande solitude : son fils meurt au combat en 1627, suivi de sa jeune épouse en 1633 qui laisse une petite orpheline : la future Mme de Sévigné ;
bientôt c’est son gendre qui laisse Françoise seule avec ses deux enfants. Au cours de l’année 1637, meurent trois des premières Soeurs entrées en 1610.
Martyre d’Amour
En 1632, lors d’un entretien avec ses Filles, Jeanne prononça ces paroles de feu qui la révèlent si bien : « Il y a un martyre qui s’appelle le martyre d’amour (…) donnez votre consentement absolu à Dieu et vous le sentirez. C’est que le divin Amour fait passer son glaive dans les plus intimes parties de nos âmes, et nous sépare nous-mêmes de nous-mêmes. Je sais une âme, laquelle l’Amour a séparée des choses qui lui ont été plus sensibles que si les tyrans eussent séparés son corps de son âme par le tranchant de l’épée ».
Ainsi c’est le mot Amour qui revient constamment sur ses lèvres 0]]:« Il faut tout quitter, et demeurer à la merci de l’Amour divin, afin qu’il fasse de nous ce qu’il lui plaira ».
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Sainte
Un dernier voyage pour le bien de l’Ordre l’a conduit à Moulins. C’est là qu’elle s’éteint le 13 décembre 1641 entourée de ses Filles à qui elle recommande la fidélité et l’union des coeurs, la Visitation compte alors 87 monastères. Jeanne de Chantal achève sa vie comme elle l’a vécue : dans la seule pensée de Celui dont elle prononce le nom par trois fois avant de rendre le dernier soupir : Jésus ! Jésus ! Jésus ! C’est d’un coeur brûlé de l’Amour de Jésus que Jeanne de Chantal a aimé son père, son mari, ses enfants, ses amis, son « unique Père » (François de Sales), ses « filles » de la Visitation, les pauvres et jusqu’à ses ennemis.
L’Eglise, qui l’a déclarée sainte en 1767, prie ainsi au jour de sa fête : « Seigneur tu as donné à sainte Jeanne-Françoise de Chantal d’atteindre une haute sainteté à travers différents états de vie… » Elle est la patronne de toutes les vocations.
Petit résumé de la vie de Ste Jeanne de Chantal:
. Jeanne FREMYOT : jeune fille éduquée dans la foi chrétienne par son père (1572 à 1592).
• Craignant que la réforme très présente en BOURGOGNE ne menace la Foi de ses enfants, le père de Jeanne se charge lui-même de la formation religieuse de ses enfants.
• Description de Jeanne avant son mariage : « belle, gaie, simple, clairvoyante, décidée et profondément appliquée à ses devoirs de chrétienne ».
. La baronne de CHANTAL : la dame parfaite de BOURBILLY (1592 à 1601).
• Epouse aimante et active.
• Mère souvent seule et dévouée à ses quatre enfants.
• Chrétienne exemplaire pour son mari et pour son entourage.
• Femme de la société au service des plus pauvres.
. La veuve : femme active cherchant à discerner ce que DIEU attend d’elle (1601 à 1607).
• Vœux de chasteté.
• Résignation à accomplir son devoir d’état dans la simplicité et l’humilité.
• Quête d’un directeur spirituel (recherche du berger de la vision).
• L’épreuve du faux berger et la rencontre de Saint François.
• L’engagement aux côtés de St François (les directives données, la profession de Foi).
. La cofondatrice de l’INSTITUTION (1607 à 1622).
L’INSTITUTION est le projet de Saint François de créer un ordre contemplatif de la VISITATION dont la douceur de la règle permet l’accueil de toutes celles qui sont appelées à DIEU (quelques soient leur constitution physique), de se consacrer à lui dans la prière et la vie intérieure.
• Acceptation du projet de Saint François.
• La séparation progressive d’avec les biens matériels p 63 et 65 et d’avec les êtres chers.
• Ouverture de la 1° VISITATION à ANNECY : de la visite des malades à la vie cloîtrée.
• La consécration totale à DIEU le jour de la Pentecôte 1616.
. La «pierre fondamentale de l’INSTITUTION» seule face au monde (1622 à 1641).
• Le départ de St François : dernière rencontre le 08/12/1622, sa mort le 28/12/1622, le chagrin de Jeanne.
• L’expansion rapide de la VISITATION (13 monastères en 1622, 87 en 1641), Jeanne fait la tournée des monastères, et continue à en créer.
• Mère de CHANTAL doit faire face à la notoriété (Mme de Montmorency devient son amie, La reine demande à la rencontrer).
• Mère de CHANTAL demeure au service des malades (rôle joué pendant la peste à ANNECY).
• Recherchant la perfection, Jeanne est éprouvée par des tentations de plus en plus vives.
• La sainte mort de Jeanne : transmission de ses responsabilités temporelles et préparation de son âme à la rencontre avec DIEU (confession, communion, prières).
En conclusion :
Un exemple de vie à travers ses différents états de vie :
• L’approfondissement permanent de la vie intérieure (vie de prière et sacramentelle exemplaire de la baronne de BOURBILLY).
• L’entraide mutuelle et la charité fraternelle (service des plus pauvres de ses gens).
• Esprit missionnaire et rayonnement (elle entraîne sa famille et ses proches dans son sillage)
Sainte Jeanne de Chantal a fait des miracles de son vivant et surtout après sa mort.
Canonisation le 16 juillet 1767 par le pape CLEMENT XIII.
Héritage de Sainte Jeanne de Chantal :
- Sa sanctification de tous les états de la vie comme fille, épouse, veuve et religieuse est un exemple toujours actuel pour les femmes de notre société.
- L’ordre des filles de la VISITATION existe encore (Présentation du monastère de la VISITATION créé par Ste Jeanne de Chantal en 1624 à CHAMBERY et qui est aujourd’hui toujours présent à St Pierre d’ALBIGNY).
Bon, j’arrête là. Mes amis, il en faut du temps, de l’attention, de la persévérance… Je ne m’attendais pas à tant de travail. Une fois qu’on a commencé, il faut aller jusqu’au bout. J’y ai pris plaisir, mais j’avais la tête qui tournait à force d’enregistrer les photos, aller les rechercher une par une, monter, descendre le curseur de l’ascenseur, s’y retrouver ds les allées et venues entre « prévisualiser » et le rendu final qui ne me satisfait pas : je me suis battue pr que la police, la couleur et l’emplacement central des titres s’affichent définitivement. Il n’y avait que le format des titres qui restait… Finalement, j’y ai renoncé. Il doit y avoir un moyen, non ? Je me rends bien compte qu’il y a des choses à améliorer, mais il faut bien que je me décide à cliquer sur « envoyer ». J’aimerais bien prendre la relève de Marie avec toi, ma chère Claire, mais je ne peux pas m’engager surtt à cause du temps que ça demande. Je m’y suis mise à 5h30 pr terminer vers 9h30. J’en étais à + de la moitié qd JM s’est levé. Je vs laisse : la messe à la télé est déjà commencée. En UDP avec chacun & chacune M-O
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Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Hippolyte de Rome
Le plus important théologien du IIIe siècle dans l'Église romaine et le premier antipape (217-235). S'opposant à saint Calixte 1er, il est exilé en Sardaigne puis se réconcilie avec l'Eglise avant d'être martyrisé, persécuté par l'empereur Maximin.
On considère que la seconde Prière Eucharistique, aujourd'hui en vigueur dans l'ordo missae de la liturgie latine, est l'une de ses œuvres.
https://croire.la-croix.com/Saints/Saint-Hippolyte-de-Rome
Hippolyte de Rome, originaire d’une famille patricienne d’Asie Mineure ou d’Alexandrie (Egypte) est né aux environs de 160–170. Il était le disciple d’Irénée, théologien réputé au IIe siècle, qu’il rencontra en Gaule vers 194.
Homme d’un grand savoir, grand travailleur, Hippolyte de Rome a été l’auteur de nombreuses œuvres exégétiques en grec, langue écrite des théologiens de son époque.
Pécheur repentant, Hippolyte (170-235) se fit baptiser puis ordonner prêtre. Il se rebella contre le pape Calixte à qu'il reprochait d'avoir relâché la discipline pénitentielle de l'Eglise. Il fut la cause d'un des premiers schismes de l'Église. Prenant plus tard conscience de son erreur, il eut le courage de le reconnaître.
Persécuté sous Maximin Ier (empereur 235-238) vers 235, il fut envoyé dans les mines de Sardaigne où il rencontra Saint Pontien. Ensemble, ils donnèrent leur démission et appelèrent les fidèles à l'unité avant de mourir martyrs.
Hippolyte rapporte qu'il eut une vision où un nouveau-né se serait révélé à lui comme le Logos.
Après saint Irénée, Hippolyte de Rome a posé le principe de la "tradition apostolique"(oeuvre connue grâce à la collection du SYNODOS de l'Église d'Alexandrie).
Un sanctuaire commémoratif de la victoire des Francs chevelus sur les Sarrasins à Bourland aurait été érigé il y a fort longtemps, au lieu de Bourland dans le département du Rhône sous le patronage de saint Hippolyte. On y venait en pèlerinage de toute la région, car on obtenait beaucoup de miracles par l’intercession du saint.
Une légende précise que ce succès excita la convoitise des gens du village voisin de Frontenas qui vinrent subrepticement enlever la statue, pour l’emporter chez eux ; mais dans la traversée du ruisseau du Merloux, la statue quitta les épaules de celui qui la portait pour regagner la chapelle.
Au cours des siècles, la chapelle primitive tomba en ruines. L’actuelle chapelle fut réédifiée en 1602 par Claude Meyssonnier, curé de Theizé. Des restaurations furent faites au XIXème siècle et récemment en 1974 et 2003.
Longtemps, on fêta au 13 août un autre saint Hippolyte, soldat romain du III° siècle converti par saint Laurent et que la tradition nous dit avoir été mis en pièces par des chevaux sauvages, sous l’empereur Valérien.
On adresse des prières à Saint Hippolyte pour le développement de la force physique.
Il est le saint Patron des gardiens de prison.
http://christroi.over-blog.com/article-saint-hippolyte-55330226.html
Le plus important théologien du IIIe siècle dans l'Église romaine et le premier antipape (217-235). S'opposant à saint Calixte 1er, il est exilé en Sardaigne puis se réconcilie avec l'Eglise avant d'être martyrisé, persécuté par l'empereur Maximin.
On considère que la seconde Prière Eucharistique, aujourd'hui en vigueur dans l'ordo missae de la liturgie latine, est l'une de ses œuvres.
https://croire.la-croix.com/Saints/Saint-Hippolyte-de-Rome
Hippolyte de Rome, originaire d’une famille patricienne d’Asie Mineure ou d’Alexandrie (Egypte) est né aux environs de 160–170. Il était le disciple d’Irénée, théologien réputé au IIe siècle, qu’il rencontra en Gaule vers 194.
Homme d’un grand savoir, grand travailleur, Hippolyte de Rome a été l’auteur de nombreuses œuvres exégétiques en grec, langue écrite des théologiens de son époque.
Pécheur repentant, Hippolyte (170-235) se fit baptiser puis ordonner prêtre. Il se rebella contre le pape Calixte à qu'il reprochait d'avoir relâché la discipline pénitentielle de l'Eglise. Il fut la cause d'un des premiers schismes de l'Église. Prenant plus tard conscience de son erreur, il eut le courage de le reconnaître.
Persécuté sous Maximin Ier (empereur 235-238) vers 235, il fut envoyé dans les mines de Sardaigne où il rencontra Saint Pontien. Ensemble, ils donnèrent leur démission et appelèrent les fidèles à l'unité avant de mourir martyrs.
Hippolyte rapporte qu'il eut une vision où un nouveau-né se serait révélé à lui comme le Logos.
Après saint Irénée, Hippolyte de Rome a posé le principe de la "tradition apostolique"(oeuvre connue grâce à la collection du SYNODOS de l'Église d'Alexandrie).
Un sanctuaire commémoratif de la victoire des Francs chevelus sur les Sarrasins à Bourland aurait été érigé il y a fort longtemps, au lieu de Bourland dans le département du Rhône sous le patronage de saint Hippolyte. On y venait en pèlerinage de toute la région, car on obtenait beaucoup de miracles par l’intercession du saint.
Une légende précise que ce succès excita la convoitise des gens du village voisin de Frontenas qui vinrent subrepticement enlever la statue, pour l’emporter chez eux ; mais dans la traversée du ruisseau du Merloux, la statue quitta les épaules de celui qui la portait pour regagner la chapelle.
Au cours des siècles, la chapelle primitive tomba en ruines. L’actuelle chapelle fut réédifiée en 1602 par Claude Meyssonnier, curé de Theizé. Des restaurations furent faites au XIXème siècle et récemment en 1974 et 2003.
Longtemps, on fêta au 13 août un autre saint Hippolyte, soldat romain du III° siècle converti par saint Laurent et que la tradition nous dit avoir été mis en pièces par des chevaux sauvages, sous l’empereur Valérien.
On adresse des prières à Saint Hippolyte pour le développement de la force physique.
Il est le saint Patron des gardiens de prison.
http://christroi.over-blog.com/article-saint-hippolyte-55330226.html
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°231
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Maximilien Kolbe (1894-1941)
« Celui qui aime Dieu quand tout va très bien ne peut affirmer avec certitude qu’il aime Dieu ». Saint Maximilien Kolbe a tout donné au Seigneur, à commencer par sa vie.
Jeunesse
Maximilien Kolbe naît en 1894 en Pologne. Ses deux parents, Julius Kolbe et Maria Dąbrowska, sont tous les deux tisserands et tertiaires franciscains. Agacée par le caractère turbulent de son second fils, sa mère lui aurait demandé un jour ce qu'il deviendra plus tard1. Profondément interpellé par cette question, Maximilien se serait alors adressé directement à la Vierge Marie. C'est alors qu'il aurait eu une vision de la Vierge de Częstochowa qui, en guise de réponse, lui proposa deux couronnes : une blanche pour la pureté et une rouge pour le martyre. Elle lui demanda de choisir et il accepta les deux et s'engagea chaque jour à devenir meilleur. Alors qu'étudiant, il se pose la question du sacerdoce, il voit des franciscains passer dans sa ville. Il les suit et devient prêtre franciscain conventuel. Entré au noviciat des Franciscains conventuels en 1907, il prononce ses vœux définitifs à la Toussaint 1914.
Il est alors envoyé à Rome pour son noviciat et est ordonné prêtre le 28 avril 19182.
Sacerdoce
En 1917, à Rome, il fonde la Mission de l'Immaculée : spiritualité fondée sur le don total à l'Immaculée conception pour devenir un instrument entre ses mains3. Sur la même lancée, il crée en janvier 1922 le journal Le Chevalier de l'Immaculée. En août 1927, il fonde Niepokalanow, « la cité de l'Immaculée », près de Varsovie où ils seront jusqu'à près de 800 religieux. Il y met en place une maison d'édition et une station de radio (il était lui-même radioamateur sous l'indicatif SP3RN), toutes deux destinées à promouvoir la vénération de la Vierge Marie tout particulièrement dans le mystère de l'Immaculée Conception.
En 1930, il vit le même apostolat au Japon avec quatre frères, où, en 1931, il fonde une autre Cité de Marie près de Nagasaki4. Le couvent construit sur une colline, le dos tourné à la ville, à l'étonnement de tous, sera le seul bâtiment resté debout lors de l'explosion de la bombe atomique en 19455.
Deux ans plus tard, il part aux Indes britanniques avec la même mission mais un moindre succès1. Il revient en Pologne en 1935 et imprime un quotidien catholique.
« Le père Kolbe priait souvent, des prières courtes, devant le Saint-Sacrement, pour confier les intentions de nos lecteurs et donateurs. L’intensité de son recueillement nous impressionnait. Homme parmi les hommes, il était gai, aimait raconter des blagues, faire rire les malades à l’infirmerie pour les détendre. »
En 1939, sa fraternité fournit l'abri à des réfugiés polonais, catholiques ou juifs. Il est arrêté une première fois et battu, avant d'être libéré.
Souvenir et vénération
Saint Maximilien a été béatifié le 17 octobre 1971 par Paul VI et canonisé le 10 octobre 1982 comme martyr par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II. Il est un des Saints patrons du XXe siècle, des électriciens, des radioamateurs, des journalistes, des prisonniers politiques et des toxicomanes.
À Auschwitz
Le 17 février 1941, il est arrêté par la Gestapo et violemment battu car il refuse de renier Jésus-Christ1[réf. à confirmer], puis transféré le 28 mai vers le camp d'Auschwitz, sous le matricule 16670. En juillet 1941, un homme disparaît dans le bloc 14, où se trouve le père Kolbe. En représailles les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque qui, enfermés, sont condamnés à mourir de faim.
Maximilien Kolbe se porte volontaire pour remplacer l'un des dix prisonniers, Franciszek Gajowniczek, père de famille3. Les nazis consentent à la substitution ; les dix prisonniers sont enfermés dans un bunker souterrain du camp à peine éclairé par des ouvertures étroites. Bien que la faim et la soif poussent les condamnés à la folie de s’entre-tuer après quelques jours seulement, le prêtre Maximilien réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de cette tragédie au moyen de prières et d'oraisons.
Après deux semaines sans nourriture7, seul le père Kolbe qui a soutenu et vu mourir tous ses compagnons, est encore en vie. La place venant à manquer, il est exécuté le 14 août d'une injection de phénol dans le bras8. Son corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août.
Maximilien Kolbe a été béatifié comme confesseur en 1971. Le 10 octobre 1982, il a été canonisé comme martyr par le pape Jean-Paul II.
Il est le seul à avoir été honoré d'abord comme confesseur, puis comme martyr. Deux miracles attribués à l'intercession de Maximilien Kolbe ont permis sa canonisation : la guérison d'Angela Testoni, atteinte de tuberculose, en juillet 1948, et celle de Francis Ranier, atteint de calcification artérielle, en août 19509. Ayant survécu à la captivité, Franciszek Gajowniczek assistera à la canonisation de son sauveteur en 1982. Le pape, Jean-Paul II, en fit un modèle pour la société d'aujourd'hui et la nouvelle évangélisation et retient notamment de Maximilien Kolbe l'importance de le consécration à la Trinité par la Vierge Marie et de l'annonce de l'Évangile par les médias1.
En juillet 1998, l'Église d'Angleterre a inauguré une statue de Maximilien Marie Kolbe en surplomb du portail occidental de l'abbaye de Westminster, à Londres, en tant qu'élément du monument à la mémoire de dix martyrs du XXe siècle.
La chapelle du Foyer de charité de Tressaint (Bretagne, Côtes-d'Armor) est dédiée à saint Maximilien par dévotion du Père animateur de ce foyer qui la fit construire.
L'église Saint-Pierre de Corps-Nuds, au sud de Rennes (Bretagne, Ille-et-Vilaine), est devenue l’église Saint-Maximilien-Kolbe. On peut y voir un portrait et une petite statue de saint Maximilien Kolbe.
Dans l'église Notre-Dame de Saint-Lô (Basse-Normandie, département de la Manche) se trouve un vitrail de Jean-Paul Froidevaux : « Les Saints de notre temps » (1974). On peut y voir sainte Thérèse de Lisieux, saint Jean XXIII, Charles de Foucauld et saint Maximilien Kolbe.
Une statue intitulée Hommage au Père Kolbe réalisée par Jean-Paul Emonds-Alt grâce au legs Julien Lambert se trouve au parvis Saint-François à Louvain-la-Neuve (Belgique).
Sa spiritualité a beaucoup marqué le Père Jerzy Popieluszko qui fut l'aumônier du syndicat Solidarnosc
Martyr exemplaire à Auschwitz, saint Maximilien Kolbe a su donner sa vie par amour de son prochain.
Mort le 14 août 1941, Maximilen Marie Kolbe a été canonisé par le pape Jean Paul II le 10 octobre 1982, souhaitant faire de lui un modèle pour la société d’aujourd’hui et la nouvelle évangélisation. Deux miracles lui sont attribués : la guérison d’Angela Testoni, atteinte de la tuberculose, en juillet 1948, et celle de Francis Ranier, atteint de calcification artérielle, en août 1950. Jean Paul II met l’accent sur l’importance de la consécration de Maximilien Kolbe à la Trinité par la Vierge Marie et l’annonce de l’Évangile par les médias. Le pape en fait alors le saint patron des radioamateurs, des journalistes et des prisonniers politiques. Deux attributs qui rappellent à la fois son action médiatique et son martyre à Auschwitz, où il a su faire preuve d’une dignité exemplaire, malgré les souffrances.
Né Rajmund Kolbe en Pologne de deux parents tisserands et tertiaires franciscains très pieux le 7 janvier 1894, c’est une vision qui scelle son destin. Au cours de celle-ci, la Vierge propose au garçon turbulent deux couronnes : une blanche pour la pureté et une rouge pour le martyr. Il les accepte toutes les deux. Quelques temps après, des franciscains à la recherche de possibles vocations remarquent Rajmund et son frère aînés et leur proposent de les emmener à Lwow, alors en Pologne autrichienne, afin d’étudier. Le futur martyr se distingue par ses excellents résultats, sa grande piété et son sourire. Il se donne alors pour objectif d’« être un saint, le plus grand possible ». Il reçoit à 16 ans le nom de frère Maximilien Marie. En 1912, il est envoyé à Rome pour poursuivre ses études. Il est ordonné prêtre le 28 avril 1918 et devient docteur en philosophie et en théologie l’année suivante.
De la presse de masse au martyr
Saint Maximilien Kolbe désire ardemment à ce moment que toutes les couches de la société de son temps puissent bénéficier du progrès que représentent les médias. En 1917, il fonde la Mission de l’Immaculée, sorte de magazine mensuel spirituel qui défend notamment l’Immaculée conception. « De même que l’Immaculée est à Jésus, à Dieu, de même chaque âme va être par Elle et en Elle à Jésus, à Dieu, et cela beaucoup mieux que sans Elle », explique-t-il à propos de la Vierge. Il veut cependant annoncer plus largement l’évangile et fonde alors en 1922 Le Chevalier de l’Immaculée, quotidien d’actualité qu’il vend bon marché afin de toucher les plus démunis. C’est une vraie réussite, le journal tire à plus de deux cent soixante mille exemplaires et est même diffusé au Japon. Il crée alors sa maison d’édition et lance même une station de radio, toutes deux destinées à promouvoir le culte de la Vierge Marie. La montée du nazisme et la Seconde Guerre Mondiale vont cependant faire basculer sa vie.
Après des voyages au Japon et en Indes britanniques, il revient en Pologne. En 1939, il commence à héberger des réfugiés polonais catholiques ou juifs. Il est arrêté et battu avant d’être libéré. Il est définitivement arrêté par la Gestapo, le 17 février 1941. Son refus de renier le Christ lui cause du tort. Il est violement battu et transféré à Auschwitz le 28 mai 1941, sous le matricule 16670. Il a pour habitude de répéter à ses compagnons de malheurs que « seul l’amour est une force de création ». Or, « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15, 13) et le prêtre a l’occasion de le prouver.
En juillet 1941, un homme disparaît du bloc 14, où est enfermé le futur martyr. Les nazis sélectionnent dix hommes condamnés à mourir de faim, en représailles. Un d’eux se lamente alors : « Oh ! Ma pauvre femme et mes enfants que je ne reverrai plus ! ». Ces mots touchent le père Kolbe, qui déclare alors : « Je voudrais mourir à la place d’un de ces condamnés », en désignant l’homme malheureux. « Qui es-tu ? » demande le chef. « Prêtre catholique » répond-t-il. Maximilien Kolbe prend donc place parmi les dix. Il réussit à faire régner le calme et la piété, au moyen de prière et d’oraisons. Après deux semaines sans manger, seul le prêtre est encore en vie.
Les nazis décident alors de l’exécuter le 14 août d’une injection de phénol dans le bras, avant de brûler son corps au four crématoire le 15 août.
Pour aller plus loin grâce à ce site
::
http://imitationjesuschrist.forumactif.com/t1467-vie-de-saint-maximilien-marie-kolbe-fete-14-aout-emouvant
ou encore à celui-ci:
https://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-St-Maximilien-Marie-Kolbe-pour-la-conversion-des-francs-macons :
La « Prière Mariale » de Saint Maximilien Kolbe
La « Prière pour les Familles » à Saint Maximilien Kolbe
La « Prière Trinitaire » de Saint Maximilien Kolbe
La « Neuvaine » à Saint Maximilien Kolbe
La Prière de Saint Maximilien Kolbe « Ô Vierge Immaculée élue entre toutes les femmes »
La Prière de Maximilien Kolbe « Abandonne-toi complètement à Dieu et tu seras heureux »
La Lettre de Saint Maximilien-Marie Kolbe « C’est l’obéissance, et elle seule, qui nous manifeste sûrement la Volonté de Dieu »
La Prière du Père Maximilien Kolbe « Ô Immaculée, j'ose Vous supplier d'avoir la bonté de bien vouloir me dire qui Vous êtes »
La Prière du Père Kolbe pour la conversion des francs-maçons « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour les francs-maçons ! »
pr illustrer le chapelet
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/07/13/9909562.html
qui a pour but de demander la puissante intercession de ce martyr de la charité que le serviteur de Dieu le Pape Jean Paul II a proclamé " Patron de cette période difficile" et " Prophète de la civilisation de l'amour "acte de Consécration à l'Immaculée de Saint Maximilien-Marie Kolbe:
Immaculée Conception, Reine du Ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et notre Mère très aimante, à qui Dieu voulut confier tout l'ordre de la Miséricorde, me voici à tes pieds, moi, N…, pauvre pécheur. Je t'en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété ; agis en moi selon ta volonté, en mon âme et en mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité. Dispose avant tout de moi comme tu le désires, pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi : " La Femme écrasera la tête du serpent " et aussi : " Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier ". Qu'en tes mains toutes pures, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de ton amour, capable de ranimer et d'épanouir pleinement tant d'âmes tièdes et égarées. Ainsi s'étendra sans fin le Règne du Cœur divin de Jésus. Vraiment, ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grâce jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles.
En toute dernière minute, voilà encore ce que je viens de découvrir :
Le blogue du Maître chat Lully : ne se laisse pas recopier… dommage !
et, cerise sur le gâteau, pour couronner le tout, je suis contente d'avoir dénicher cette vidéo que je ne visionnerai plus tard car ce serai bien que ce post vs parvienne encore aujourd'hui, non ? :
Tjs les mêmes problèmes non résolus pr centrer et colorier mes titres . Cette fois-ci, j'ai mis bcp moins de temps pr alimenter ce post. Youpi! Il y a des progrès ! Je me dépêche… Plus le temps de fignoler car ns allons avoir la messe en plein air à la grotte du village voisin. Comme ts les ans, il y a bcp de monde et cette année la messe sera célébrée exceptionnellement par notre archevêque de Lille Mgr Ulrich et demain après midi ce sera procession, célébration et bénédiction des malades. Le temps permet que ces cérémonies se déroulent en plein air.
Je pars 30 mn + tôt pr répétition de chorale…
Alors, union de prière avec chacun de vs !
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Merci Marie-Odile de prendre la relève un jour sur deux comme tu me l'as gentiment proposé ! c'est chouette !
Claire- Admin
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Re: LE SAINT DU JOUR !!
Pourquoi fête-t-on l’Assomption le 15 août ?
Publié le 05 août 2017
Les premiers chrétiens ont très vite voulu honorer la mémoire de leurs saints, les martyrs d’abord, puis d’autres témoins de la foi. Ils ont pris en particulier l’habitude de se réunir au jour anniversaire de leur mort, auprès de leurs tombes quand cela était possible. Ils voyaient en effet ce jour comme leur dies natalis, le jour de leur vraie naissance, naissance… au ciel ! Le culte des saints s’est ensuite organisé : certaines dates locales se sont répandues, des calendriers ont été fixés peu à peu, etc…
Abordée selon cet angle de vue, la fête de l’Assomption (« Que fête-t-on à l’Assomption ? ») a été une manière pour l’Église ancienne de célébrer le dies natalisde la Vierge Marie, mais avec une difficulté : le Nouveau Testament n’évoque jamais les derniers moments de la vie terrestre de Marie et seule la littérature apocryphe en propose plus tard des récits plus ou moins légendaires ; en fonction de ces récits, aucune date précise ne se dégage et les premiers chrétiens ont même été jusqu’à vénérer trois tombes de Marie !
Quand on reprend l’histoire (« D’où vient la fête de l’Assomption ?), l’explication la plus probable du choix de la date du 15 août a son origine dans la tradition ancienne, racontée notamment dans le Transitus B.M. Virginis, selon laquelle le corps de Marie aurait été enseveli près de Jérusalem, dans une grotte de la vallée de Josaphat (Cédron).
Au concile de Chalcédoine, en 451, l’évêque de Jérusalem, Juvénal (421-458), raconte que ce tombeau est trouvé vide trois jours après l’ensevelissement puis que l’empereur Théodose (379-395) y fait bâtir une église où les pèlerins affluent très vite. À son retour du concile, le même Juvénal réaménage les lieux et le 15 août correspondrait à la date de la dédicace – l’inauguration – de l’église agrandie. Un siècle plus tard, l’empereur byzantin Maurice (582-602) continue la construction et, pour diverses raisons, impose la date dans tout son empire. Appelée la Dormition de Marie puis bientôt l’Assomption (Dormition ou Assomption, quelle différence ?), la fête devient vite populaire et s’étend au monde latin.
Quels que soient les motifs du choix de la date, l’essentiel pour les chrétiens est de saisir l’occasion pour honorer la Vierge Marie :
La fête les aide aussi à réaliser combien un tel « oui » peut conduire à une proximité durable avec Dieu : la voilà élevée auprès de Dieu, corps et âme – tout compte aux yeux de Dieu ! – ; qui plus est, elle est la première d’une longue série, car ce qui lui arrive anticipe en réalité le destin promis aux autres hommes, s’ils suivent, à leur manière, son chemin.
Père Laurent de Villeroché
https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/assomption/442516-pourquoi-fete-t-on-lassomption-le-15-aout/
Je vous salue Marie pleine de grâce le Seigneur est avec Vous, Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.
Publié le 05 août 2017
Les premiers chrétiens ont très vite voulu honorer la mémoire de leurs saints, les martyrs d’abord, puis d’autres témoins de la foi. Ils ont pris en particulier l’habitude de se réunir au jour anniversaire de leur mort, auprès de leurs tombes quand cela était possible. Ils voyaient en effet ce jour comme leur dies natalis, le jour de leur vraie naissance, naissance… au ciel ! Le culte des saints s’est ensuite organisé : certaines dates locales se sont répandues, des calendriers ont été fixés peu à peu, etc…
Abordée selon cet angle de vue, la fête de l’Assomption (« Que fête-t-on à l’Assomption ? ») a été une manière pour l’Église ancienne de célébrer le dies natalisde la Vierge Marie, mais avec une difficulté : le Nouveau Testament n’évoque jamais les derniers moments de la vie terrestre de Marie et seule la littérature apocryphe en propose plus tard des récits plus ou moins légendaires ; en fonction de ces récits, aucune date précise ne se dégage et les premiers chrétiens ont même été jusqu’à vénérer trois tombes de Marie !
Quand on reprend l’histoire (« D’où vient la fête de l’Assomption ?), l’explication la plus probable du choix de la date du 15 août a son origine dans la tradition ancienne, racontée notamment dans le Transitus B.M. Virginis, selon laquelle le corps de Marie aurait été enseveli près de Jérusalem, dans une grotte de la vallée de Josaphat (Cédron).
Au concile de Chalcédoine, en 451, l’évêque de Jérusalem, Juvénal (421-458), raconte que ce tombeau est trouvé vide trois jours après l’ensevelissement puis que l’empereur Théodose (379-395) y fait bâtir une église où les pèlerins affluent très vite. À son retour du concile, le même Juvénal réaménage les lieux et le 15 août correspondrait à la date de la dédicace – l’inauguration – de l’église agrandie. Un siècle plus tard, l’empereur byzantin Maurice (582-602) continue la construction et, pour diverses raisons, impose la date dans tout son empire. Appelée la Dormition de Marie puis bientôt l’Assomption (Dormition ou Assomption, quelle différence ?), la fête devient vite populaire et s’étend au monde latin.
Quels que soient les motifs du choix de la date, l’essentiel pour les chrétiens est de saisir l’occasion pour honorer la Vierge Marie :
elle a su dire « oui » à Dieu et ce « oui » a changé sa vie et celle du monde.
La fête les aide aussi à réaliser combien un tel « oui » peut conduire à une proximité durable avec Dieu : la voilà élevée auprès de Dieu, corps et âme – tout compte aux yeux de Dieu ! – ; qui plus est, elle est la première d’une longue série, car ce qui lui arrive anticipe en réalité le destin promis aux autres hommes, s’ils suivent, à leur manière, son chemin.
Père Laurent de Villeroché
https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/assomption/442516-pourquoi-fete-t-on-lassomption-le-15-aout/
Je vous salue Marie pleine de grâce le Seigneur est avec Vous, Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.
M-Odile- Messages : 589
Date d'inscription : 28/11/2014
Age : 76
Localisation : Herlies
- Message n°234
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Dur, dur de vs retrouver : Gros pbs de connexions. C'est désespérant !
Voilà donc ce que viens de me dépêcher de rassembler ce que j'ai pu pr vs faire découvrir ou redécouvrir le saint d'aujourd'hui : il s'agit de
Saint Armel
Fondateur de l'abbaye de Plouarzel en Bretagne ( 570)
Il naquit en Irlande en 482 où il fréquenta les écoles monastiques et fonde un monastère. Lorsque le roi breton Vortigern fait appel aux Saxons, aux Angles et aux Jutes pour défendre son territoire contre les Scots venus du Nord, les protecteurs, qui sont païens, s'en prennent bientôt aux chrétiens bretons. Saint Armel quitte alors la Bretagne insulaire lors de la grande migration bretonne devant des protecteurs qui deviennent des envahisseurs et ils s'installent sur le continent armoricain auquel ils donnent leur nom, leurs traditions, leurs structures et leur foi. Saint Armel, d'abord ermite près de Quimper, fonde un monastère au pays de Léon, Plouarzel-(29). Il exerça son influence jusqu'à la cour du roi Childebert à Paris où il réside durant six ans, défenseur vigoureux de la justice, contre la peine de mort. Chassé de la cour à la suite d'intrigues, il vint s'établir au sud de Rennes.
De nombreuses paroisses l'ont choisi comme patron: Ploermel-(56).
- église Saint Arzel, diocèse de Quimper
"Armel, ou Arzel, est né dans le Clamorgan, en pays de Galles. A la recherche de la solitude, il traverse la mer avec des compagnons et débarque en Armorique, dans un aber, l'Aber-Ildut aujourd'hui. Ermites d'abord, ces moines fondent un monastère au lieu-dit Plouarzel. Armel quitte bientôt son monastère pour une vie errante, à la recherche d'une autre solitude. L'existence de toponymes au nom d'Armel ou d'Arzel dans le sud de la péninsule a fait croire au passage en ces lieux de l'ermite: Ergué-Armel près de Quimper, Plouharnel à l'entrée de la presqu'île de Quiberon, Ploërmel au sud de la forêt de Brocéliande, enfin Saint-Armel à l'est du golfe du Morbihan. D'après la légende, un dragon dévastait le pays près de la forêt du Theil. Armel prit son étole et de l'eau bénite, dompta le serpent et le chassa du pays. Le moine habitait alors le monastère qu'il avait fondé aux Boschauts. C'est là qu'il mourut le 15 août 552. Un sarcophage est conservé dans l'église de Saint-Armel des Boschauts, ce serait la tombe de l'ermite."
Ses reliques furent vivement disputées entre les habitants de Saint-Armel et ceux de Ploërmel, et finirent par être partagées entre les deux localités.
Missionnaire gallois, St Armel travailla à l'évangélisation de l'Armorique au VIe siècle. Persécuté,il se réfugia quelque temps à Paris mais revint en Bretagne, où il mourut vers 570 dans la paroisse qui prendra ensuite son nom : Ploërmel.
La St Armel se fête le 16 août. Ses reliques sont vénérées à St Armel, près de Rennes.
On dit qu'au VIè siècle un dragon, surnommé " la guivre ", ravageait les bords de la Seicheaux aux environs de Bruz.A la prière des habitants, l'ermite St Armel se rendit au repaire de l'animal et lui ordonna de le suivre, après lui avoir jeté son étole sur le cou.
Il le conduisit ensuite sur une roche escarpée, le transperça de sa lance et le jeta dans la rivière à l'endroit appelé, depuis, pont de St Armel.
Cette histoire est représentée de nos jours sur un vitrail de l'église de Marcillé-Robert,ainsi que sur un vitrail de la chapelle St Alexis, à Noyal-sur-Vilaine.
L’un des principaux miracles attribué à Saint-Armel est la destruction d’un énorme serpent, ou guivre, qui désolait tout le pays, et que le Saint abbé lia au cou avec son étole et précipita dans une rivière. On prétend que ce fut aux Boscheaux que fut accompli ce miracle ; et l’on montre encore, près du bourg, une butte, dite « Mont-Saint-Armel », du sommet de laquelle le saint aurait jeté la guivre dans la rivière de Seiche ; on dit que l’herbe n’a jamais poussé depuis sur le sol où glissa le serpent en tombant dans la rivière. Mais le pays de Ploërmel revendique aussi ce miracle comme sien, et voici ce que nous lisons à ce sujet dans « les Légendes locales de la Haute-Bretagne », par M. Sébillot, page 174 :
« Dans les environs de Ploërmel, la légende de Saint-Armel triomphant d’un serpent, ou dragon, qu’on appelle populairement " la Guibre ", est encore très connue des paysans. La guibre était un énorme serpent, ou lézard vert, qui désolait le pays on l’appelait aussi " la beste de Guibourg ", parce que, disent les anciens, c’était près de Guibourg (Jerguy) qu’elle se cachait le plus souvent, attaquant les grandes personnes, et dévorant les moutons, les poulains et les petites vaches bretonnes. Tout comme Saint-Michel terrassa le dragon, image du démon, ainsi Saint-Armel terrassa la guibre. Lorsqu’il l’eût vaincue, il la lia avec son étole, ainsi qu’en témoignent toutes les vieilles statues et les anciens vitraux du pays ; et, la guibre devenant aussi faible qu’un mouton, Saint-Armel la précipita dans l'Etang-au-Duc (ou plutôt dans la rivière d'Yvel, car l'Etang-au-Duc n’exista que plus tard). D’aucuns prétendent que c’est dans un chemin creux tout près de la pièce dite " des châteaux " (" dans le petit chemin des Châteaux de l’enfer ") que se livra le combat entre la guibre et Saint-Armel. Au milieu de ce chemin on voit une grosse roche qui porte la trace d’une patte ; et ce pied est celui de la guibre, qui, précipitée du haut de la butte des châteaux, alla rouler dans le ravin et se noya dans le ruisseau qui sort du grand Etang »
(La butte des Châteaux domine à l'Est la chaussée de l'Etang-au-Duc). Ce serait en reconnaissance de ce miracle, que le seigneur de Jerguy (Guybourg) aurait donné à Saint-Armel le territoire qui s’appela depuis Ploërmel.
Né vers 482 dans la Grande Bretagne, en la province de Cornouailles, de parents nobles et riches, il se fît prêtre et quitta son pays avec quelques-uns de ses confrères pour aller évangéliser la Bretagne-Armorique. Il débarqua sur les côtes du Léon, où il fonda un petit monastère, berceau de la paroisse de Plouarzel. Sa science, ses vertus, ses miracles le rendirent bientôt célèbre et le roi de France, Childebert, le manda à sa cour et le nomma son conseiller et son secrétaire. Le pieux abbé resta sept ans près de ce prince : puis il obtint de retourner en Armorique. Il se fixa dans un terrain inculte que lui donna le roi breton Judual, terrain situé à quatre lieues au sud de la ville de Rennes, près de la rivière de Seiche, où il construisit un ermitage, autour duquel se constitua le bourg actuel de Saint-Armel des Boscheaux. De là, le saint apôtre étendit ses prédications dans tout le voisinage, et s’avança jusqu’à l’extrémité Sud-Ouest de la forêt de Brocéliande. Il y fut accueilli par un bon seigneur, nommé Guy, qui demeurait à Kerguy (Jerguy le bourg de Guy) ; et qui lui donna un territoire situé près de là, territoire qui s’appelait alors « Pen-Ohen » (Tête-de-Boeuf), et qui porta depuis le nom de Saint-Armel « Plou-Armel ».
Ce fut dans ce lieu que mourut Saint-Armel, le 16 août 552, dans les bras de son ami, Guibourg, qui, suivant la volonté dernière du pieux abbé, fit rapporter son corps aux Boscheaux, où l’on voit encore son tombeau. Ce tombeau, placé derrière le maître-autel de l’église, est recouvert d’une pierre calcaire de 1 m. 80 de long et large de 0 m. 60 à l’une des extrémités et de 0 m. 20 à l’autre. Plus tard, le plus grande partie des ossements du Saint, à l’exception de la tête, furent apportées dans l’église de Ploërmel, où on les vénère encore de nos jours. Ces précieuses reliques, furent recueillies lors de la Révolution par une pieuse femme, qui les garda avec respect et les rendit à l’église à la fin de la persécution républicaine.
[/size]
Toujours intéressant à savoir peut être :
La vie de Saint-Armel a été mise en vers français, sous forme de tragédie, par Messire Baudeville, prêtre et maître d’école à Ploërmel ; elle fut représentée sous les halles de cette ville chaque année le 16 août, jour de la fête de Saint-Armel, depuis 1611 jusqu’à la Révolution.
La chronique prétend aussi que Saint-Armel aurait bâti une église à l’endroit où sont encore les halles de Ploërmel, église qui, ayant été ruinée pendant les guerres du XIVème siècle, aurait été remplacée par la basilique actuelle .
Le nom de Ploërmel lui-même est breton, car il se compose des mots Plo, peuple, paroisse, et Armel, saint breton, qui après avoir habité le pays de Léon et la cour de Childebert, vint se fixer ici avant de s'établir à Saint-Armel, dans le diocèse de Rennes, où il mourut le 16 août 552.
Prénoms proches : Armael, Ariel, Arel, Aurel, Aurèle, Arzel, Aurélio, Azriel
Et aussi à faire ce rapprochement :
Le 2 mars 2015, Claire postait un article de Aleteia qui nous révélait le triste sort réservé à Notre Dame du Léman. Eh bien, 3 mois plus tard, si vs vs souvenez, justement ds cette ville de Plouërmel, naissait la fameuse polémique autour d’une autre statue. Je me permets de vs recopier ce texte de l’évêque de Vannes. Comme vs le constatez, il date de cette année…
[size=16]«SAUVONS LA STATUE DE SAINT JEAN PAUL II»
LE DIOCESE DE VANNES LANCE UNE SOUSCRIPTION
Le 25 octobre 2017 le Conseil d’Etat enjoignait à la municipalité de Ploërmel de supprimer la croix dominant la statue de saint Jean Paul II érigée sur un terrain communal, en application de la loi du 9 décembre 1905. Cette décision a suscité de nombreuses critiques bien compréhensibles tant aux niveaux local et national qu’international : cette affaire était devenue un symbole de crise religieuse et culturelle de l’identité française.
Le diocèse de Vannes n’était pas engagé dans ce différend opposant la Fédération morbihannaise de la libre pensée à la commune de Ploërmel mais ne pouvait pas rester insensible à cette situation. C’est pourquoi le diocèse a pris l’initiative de racheter la statue de saint Jean Paul II pour restaurer la concorde,
-assurer la visibilité de la croix comme symbole chrétien au cœur de la cité,
préserver l’intégrité de l’œuvre, en la déplaçant en totalité dans un emplacement très proche de son lieu actuel,
-être en conformité avec la loi.
En réponse à cette initiative, la délibération du 1er mars 2018 du conseil municipal de Ploërmel a décidé de vendre la statue de saint Jean Paul II, œuvre de M. Zurab TSERETELI, à Association Diocésaine de Vannes.
Afin que cette statue soit un signe efficace du témoignage de foi qu’a incarné saint Jean Paul II, le diocèse va aménager pour l’accueillir, face à l’école du Sacré -Cœur, un espace cultuel de recueillement et de prière dédié à saint Jean Paul II.
Cet espace répondra ainsi au vœu de tous ceux qui se sont mobilisés au cours de ces derniers mois pour maintenir présents, visibles et vivants les signes chrétiens lég
ués par notre Histoire.
Pour financer ce programme d’aménagement, d’entretien, de promotion et de communication de l’«Espace saint Jean Paul II», le diocèse lance une souscription «Sauvons la statue de saint Jean-Paul II». Tous les détails en sont présentés sur son site internet www.vannes.catholique.fr
.
Nous remercions d’avance toutes les personnes qui, en contribuant à cette souscription, exprimeront la vitalité des racines chrétiennes de notre civilisation.
Le 1er mars 2018
RAYMOND CENTENE EVEQUE DE VANNE[/size]
Je vais arriver à vs envoyer avant ce soir ce que j'avais préparé sur St Etienne de Hongrie ???? C'est le saint qui était inscrit pr aujourd'hui sur levangileauquotidien.org
Voilà donc ce que viens de me dépêcher de rassembler ce que j'ai pu pr vs faire découvrir ou redécouvrir le saint d'aujourd'hui : il s'agit de
Saint Armel
Fondateur de l'abbaye de Plouarzel en Bretagne ( 570)
Il naquit en Irlande en 482 où il fréquenta les écoles monastiques et fonde un monastère. Lorsque le roi breton Vortigern fait appel aux Saxons, aux Angles et aux Jutes pour défendre son territoire contre les Scots venus du Nord, les protecteurs, qui sont païens, s'en prennent bientôt aux chrétiens bretons. Saint Armel quitte alors la Bretagne insulaire lors de la grande migration bretonne devant des protecteurs qui deviennent des envahisseurs et ils s'installent sur le continent armoricain auquel ils donnent leur nom, leurs traditions, leurs structures et leur foi. Saint Armel, d'abord ermite près de Quimper, fonde un monastère au pays de Léon, Plouarzel-(29). Il exerça son influence jusqu'à la cour du roi Childebert à Paris où il réside durant six ans, défenseur vigoureux de la justice, contre la peine de mort. Chassé de la cour à la suite d'intrigues, il vint s'établir au sud de Rennes.
De nombreuses paroisses l'ont choisi comme patron: Ploermel-(56).
- église Saint Arzel, diocèse de Quimper
"Armel, ou Arzel, est né dans le Clamorgan, en pays de Galles. A la recherche de la solitude, il traverse la mer avec des compagnons et débarque en Armorique, dans un aber, l'Aber-Ildut aujourd'hui. Ermites d'abord, ces moines fondent un monastère au lieu-dit Plouarzel. Armel quitte bientôt son monastère pour une vie errante, à la recherche d'une autre solitude. L'existence de toponymes au nom d'Armel ou d'Arzel dans le sud de la péninsule a fait croire au passage en ces lieux de l'ermite: Ergué-Armel près de Quimper, Plouharnel à l'entrée de la presqu'île de Quiberon, Ploërmel au sud de la forêt de Brocéliande, enfin Saint-Armel à l'est du golfe du Morbihan. D'après la légende, un dragon dévastait le pays près de la forêt du Theil. Armel prit son étole et de l'eau bénite, dompta le serpent et le chassa du pays. Le moine habitait alors le monastère qu'il avait fondé aux Boschauts. C'est là qu'il mourut le 15 août 552. Un sarcophage est conservé dans l'église de Saint-Armel des Boschauts, ce serait la tombe de l'ermite."
Ses reliques furent vivement disputées entre les habitants de Saint-Armel et ceux de Ploërmel, et finirent par être partagées entre les deux localités.
Missionnaire gallois, St Armel travailla à l'évangélisation de l'Armorique au VIe siècle. Persécuté,il se réfugia quelque temps à Paris mais revint en Bretagne, où il mourut vers 570 dans la paroisse qui prendra ensuite son nom : Ploërmel.
La St Armel se fête le 16 août. Ses reliques sont vénérées à St Armel, près de Rennes.
On dit qu'au VIè siècle un dragon, surnommé " la guivre ", ravageait les bords de la Seicheaux aux environs de Bruz.A la prière des habitants, l'ermite St Armel se rendit au repaire de l'animal et lui ordonna de le suivre, après lui avoir jeté son étole sur le cou.
Il le conduisit ensuite sur une roche escarpée, le transperça de sa lance et le jeta dans la rivière à l'endroit appelé, depuis, pont de St Armel.
Cette histoire est représentée de nos jours sur un vitrail de l'église de Marcillé-Robert,ainsi que sur un vitrail de la chapelle St Alexis, à Noyal-sur-Vilaine.
L’un des principaux miracles attribué à Saint-Armel est la destruction d’un énorme serpent, ou guivre, qui désolait tout le pays, et que le Saint abbé lia au cou avec son étole et précipita dans une rivière. On prétend que ce fut aux Boscheaux que fut accompli ce miracle ; et l’on montre encore, près du bourg, une butte, dite « Mont-Saint-Armel », du sommet de laquelle le saint aurait jeté la guivre dans la rivière de Seiche ; on dit que l’herbe n’a jamais poussé depuis sur le sol où glissa le serpent en tombant dans la rivière. Mais le pays de Ploërmel revendique aussi ce miracle comme sien, et voici ce que nous lisons à ce sujet dans « les Légendes locales de la Haute-Bretagne », par M. Sébillot, page 174 :
« Dans les environs de Ploërmel, la légende de Saint-Armel triomphant d’un serpent, ou dragon, qu’on appelle populairement " la Guibre ", est encore très connue des paysans. La guibre était un énorme serpent, ou lézard vert, qui désolait le pays on l’appelait aussi " la beste de Guibourg ", parce que, disent les anciens, c’était près de Guibourg (Jerguy) qu’elle se cachait le plus souvent, attaquant les grandes personnes, et dévorant les moutons, les poulains et les petites vaches bretonnes. Tout comme Saint-Michel terrassa le dragon, image du démon, ainsi Saint-Armel terrassa la guibre. Lorsqu’il l’eût vaincue, il la lia avec son étole, ainsi qu’en témoignent toutes les vieilles statues et les anciens vitraux du pays ; et, la guibre devenant aussi faible qu’un mouton, Saint-Armel la précipita dans l'Etang-au-Duc (ou plutôt dans la rivière d'Yvel, car l'Etang-au-Duc n’exista que plus tard). D’aucuns prétendent que c’est dans un chemin creux tout près de la pièce dite " des châteaux " (" dans le petit chemin des Châteaux de l’enfer ") que se livra le combat entre la guibre et Saint-Armel. Au milieu de ce chemin on voit une grosse roche qui porte la trace d’une patte ; et ce pied est celui de la guibre, qui, précipitée du haut de la butte des châteaux, alla rouler dans le ravin et se noya dans le ruisseau qui sort du grand Etang »
(La butte des Châteaux domine à l'Est la chaussée de l'Etang-au-Duc). Ce serait en reconnaissance de ce miracle, que le seigneur de Jerguy (Guybourg) aurait donné à Saint-Armel le territoire qui s’appela depuis Ploërmel.
Né vers 482 dans la Grande Bretagne, en la province de Cornouailles, de parents nobles et riches, il se fît prêtre et quitta son pays avec quelques-uns de ses confrères pour aller évangéliser la Bretagne-Armorique. Il débarqua sur les côtes du Léon, où il fonda un petit monastère, berceau de la paroisse de Plouarzel. Sa science, ses vertus, ses miracles le rendirent bientôt célèbre et le roi de France, Childebert, le manda à sa cour et le nomma son conseiller et son secrétaire. Le pieux abbé resta sept ans près de ce prince : puis il obtint de retourner en Armorique. Il se fixa dans un terrain inculte que lui donna le roi breton Judual, terrain situé à quatre lieues au sud de la ville de Rennes, près de la rivière de Seiche, où il construisit un ermitage, autour duquel se constitua le bourg actuel de Saint-Armel des Boscheaux. De là, le saint apôtre étendit ses prédications dans tout le voisinage, et s’avança jusqu’à l’extrémité Sud-Ouest de la forêt de Brocéliande. Il y fut accueilli par un bon seigneur, nommé Guy, qui demeurait à Kerguy (Jerguy le bourg de Guy) ; et qui lui donna un territoire situé près de là, territoire qui s’appelait alors « Pen-Ohen » (Tête-de-Boeuf), et qui porta depuis le nom de Saint-Armel « Plou-Armel ».
Ce fut dans ce lieu que mourut Saint-Armel, le 16 août 552, dans les bras de son ami, Guibourg, qui, suivant la volonté dernière du pieux abbé, fit rapporter son corps aux Boscheaux, où l’on voit encore son tombeau. Ce tombeau, placé derrière le maître-autel de l’église, est recouvert d’une pierre calcaire de 1 m. 80 de long et large de 0 m. 60 à l’une des extrémités et de 0 m. 20 à l’autre. Plus tard, le plus grande partie des ossements du Saint, à l’exception de la tête, furent apportées dans l’église de Ploërmel, où on les vénère encore de nos jours. Ces précieuses reliques, furent recueillies lors de la Révolution par une pieuse femme, qui les garda avec respect et les rendit à l’église à la fin de la persécution républicaine.
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Toujours intéressant à savoir peut être :
La vie de Saint-Armel a été mise en vers français, sous forme de tragédie, par Messire Baudeville, prêtre et maître d’école à Ploërmel ; elle fut représentée sous les halles de cette ville chaque année le 16 août, jour de la fête de Saint-Armel, depuis 1611 jusqu’à la Révolution.
La chronique prétend aussi que Saint-Armel aurait bâti une église à l’endroit où sont encore les halles de Ploërmel, église qui, ayant été ruinée pendant les guerres du XIVème siècle, aurait été remplacée par la basilique actuelle .
Le nom de Ploërmel lui-même est breton, car il se compose des mots Plo, peuple, paroisse, et Armel, saint breton, qui après avoir habité le pays de Léon et la cour de Childebert, vint se fixer ici avant de s'établir à Saint-Armel, dans le diocèse de Rennes, où il mourut le 16 août 552.
Prénoms proches : Armael, Ariel, Arel, Aurel, Aurèle, Arzel, Aurélio, Azriel
Et aussi à faire ce rapprochement :
Le 2 mars 2015, Claire postait un article de Aleteia qui nous révélait le triste sort réservé à Notre Dame du Léman. Eh bien, 3 mois plus tard, si vs vs souvenez, justement ds cette ville de Plouërmel, naissait la fameuse polémique autour d’une autre statue. Je me permets de vs recopier ce texte de l’évêque de Vannes. Comme vs le constatez, il date de cette année…
[size=16]«SAUVONS LA STATUE DE SAINT JEAN PAUL II»
LE DIOCESE DE VANNES LANCE UNE SOUSCRIPTION
Le 25 octobre 2017 le Conseil d’Etat enjoignait à la municipalité de Ploërmel de supprimer la croix dominant la statue de saint Jean Paul II érigée sur un terrain communal, en application de la loi du 9 décembre 1905. Cette décision a suscité de nombreuses critiques bien compréhensibles tant aux niveaux local et national qu’international : cette affaire était devenue un symbole de crise religieuse et culturelle de l’identité française.
Le diocèse de Vannes n’était pas engagé dans ce différend opposant la Fédération morbihannaise de la libre pensée à la commune de Ploërmel mais ne pouvait pas rester insensible à cette situation. C’est pourquoi le diocèse a pris l’initiative de racheter la statue de saint Jean Paul II pour restaurer la concorde,
-assurer la visibilité de la croix comme symbole chrétien au cœur de la cité,
préserver l’intégrité de l’œuvre, en la déplaçant en totalité dans un emplacement très proche de son lieu actuel,
-être en conformité avec la loi.
En réponse à cette initiative, la délibération du 1er mars 2018 du conseil municipal de Ploërmel a décidé de vendre la statue de saint Jean Paul II, œuvre de M. Zurab TSERETELI, à Association Diocésaine de Vannes.
Afin que cette statue soit un signe efficace du témoignage de foi qu’a incarné saint Jean Paul II, le diocèse va aménager pour l’accueillir, face à l’école du Sacré -Cœur, un espace cultuel de recueillement et de prière dédié à saint Jean Paul II.
Cet espace répondra ainsi au vœu de tous ceux qui se sont mobilisés au cours de ces derniers mois pour maintenir présents, visibles et vivants les signes chrétiens lég
ués par notre Histoire.
Pour financer ce programme d’aménagement, d’entretien, de promotion et de communication de l’«Espace saint Jean Paul II», le diocèse lance une souscription «Sauvons la statue de saint Jean-Paul II». Tous les détails en sont présentés sur son site internet www.vannes.catholique.fr
.
Nous remercions d’avance toutes les personnes qui, en contribuant à cette souscription, exprimeront la vitalité des racines chrétiennes de notre civilisation.
Le 1er mars 2018
RAYMOND CENTENE EVEQUE DE VANNE[/size]
Je vais arriver à vs envoyer avant ce soir ce que j'avais préparé sur St Etienne de Hongrie ???? C'est le saint qui était inscrit pr aujourd'hui sur levangileauquotidien.org
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- Message n°235
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Étienne Roi de Hongrie
( (977-1038)
Les Français ignorent superbement Etienne de Hongrie ou ne se font de lui qu’une idée caricaturale : celle d’un païen à la tête de hordes sauvages, qui se serait soudain converti à la religion du Christ en entraînant ses guerriers avec lui. Il mérite pourtant mieux que cette image sommaire car il a l’envergure d’autres bâtisseurs d’empires du Moyen Âge, tels Clovis, Charlemagne, Guillaume le Conquérant, Otton Ier ou Vladimir le Grand.
Mille ans avant l’entrée de la Hongrie dans l’Union européenne, c’est lui qui a amarré au monde occidental le bassin des Carpates où les Magyars avaient fini par élire domicile au tournant des IXe et Xe siècles. Déjà le prince Géza, père d’Etienne,
Géza, père de Etienne 1er de Hongrie
amorça vers 960/970 un revirement complet en sédentarisant son peuple, en choisissant le baptême dans le rite latin, en entamant l’évangélisation de ses compagnons et en recherchant la paix avec le puissant Saint Empire.
Après avoir conquis le pouvoir par les armes en 997, son fils Etienne obtint du pape la couronne qui marquait sa reconnaissance comme roi chrétien, avec l’accord de l’empereur Otton III.
A l’intérieur, il s’imposa, par la force ou par la persuasion aux tenants des traditions ancestrales des Magyars : la fédération de tribus laissa place à un véritable royaume.
La conversion du peuple à peine achevée, Etienne fonda une Eglise nationale autonome, dirigée par l’archevêque d’Esztergom et animée par des clercs venus de Bohême ou de Vénétie.
Plus étonnant encore, il réussit à préserver l’indépendance de la Hongrie à l’inverse de son voisin tchèque et avec des méthodes plus pacifiques que son homologue polonais. Mais la fin du règne fut assombrie par la maladie et la douleur causée par la mort de son fils Emeric, sept ans avant lui (1038).
Preuve de la difficulté qu’eurent ses sujets à accepter ses réformes, il fallut près d’un demi-siècle pour obtenir sa canonisation (1083).
C’était la première fois qu’un souverain n’étant pas mort martyr était porté sur les autels en Occident. Il se trouvait ainsi érigé en modèle pour les générations à venir, pas seulement en Hongrie, mais aussi dans l’ensemble de la chrétienté médiévale.
Les Hongrois étaient les descendants de ces fiers et terribles envahisseurs connus sous le nom de Huns. Étienne eut le bonheur d'être l'apôtre en même temps que le roi des Hongrois, et de les civiliser.
Avant sa naissance, sa mère eut une vision de saint Étienne, martyr, lui prédisant que son enfant achèverait l'œuvre de la conversion de la Hongrie, commencée par ses parents. Aussi le prédestiné reçut-il au baptême le nom d'Étienne. Ses premières inclinations le portèrent à Dieu ; sa première parole fut le nom de Jésus ; ses études furent aussi remarquables par ses succès que par sa piété. Remarquable homme de gouvernement pour l'attention qu'il portait à son peuple.
Étienne avait vingt ans quand il succéda à son père. Pour donner tous ses soins à la christianisation de son royaume, il commença par établir une paix solide avec tous ses voisins. Ce ne fut pas sans peine que le pieux roi put mener à bonne fin son entreprise ; son peuple était tout barbare et endurci dans les superstitions du paganisme ; il lui fallut soutenir une guerre contre ses propres sujets; mais le jeûne, l'aumône et la prière lui assurèrent la victoire.
* Étienne fit alors venir des apôtres pour évangéliser cette nation ignorante et grossière ;
* il publia des lois très sévères contre le meurtre, le vol, l'adultère, le blasphème et d'autres crimes ;
* il pourvut à la protection des veuves et des orphelins et à la subsistance des pauvres ;
* il fonda et enrichit les églises: aussi vit-on bientôt ce pays offrir une magnifique végétation chrétienne.
Dans toutes ses œuvres, le saint roi était secondé par sa pieuse épouse, Gisèle, sœur de l'empereur d'Allemagne saint Henri II :
miniature - Gisèle et son époux Étienne Ier de Hongrie et l'église Saint Pierre Saint Paul.
L'humilité accompagnait tous les bienfaits du prince ; souvent il choisissait la nuit pour accomplir ses œuvres de charité ; il lavait en secret les pieds des pèlerins, et cachait discrètement ses aumônes.
Un jour qu'il était sorti incognito pour distribuer de l'argent aux malheureux, comme il n'avait point réussi à contenter tout le monde, il fut dévalisé et foulé aux pieds ; loin de s'en fâcher et de se faire connaître, il offrit à la Sainte Vierge cette humiliation et résolut de ne jamais rien refuser à aucun pauvre. Il était impossible que ses revenus pussent suffire à tant de charités, sans quelque merveille d'en haut.
Un jour qu’Étienne priait, absorbé en Dieu, il fut enlevé en l'air par les Anges jusqu'à ce que son oraison fût achevée. Dieu opéra en sa faveur beaucoup d'autres prodiges.
Ses dernières années furent éprouvées par des maladies, qu'il supporta avec patience et courage.
Roi de Hongrie, il fut le premier à consacrer un royaume à la Vierge Marie. Il avait été baptisé lors de la conversion de son père vers 982. Couronné roi de Hongrie avec l'approbation du pape Sylvestre II, il consacra les quarante années de son règne à organiser et christianiser son nouveau royaume, fondant huit évêchés et de nombreux monastères, faisant venir des missionnaires de Bavière ou de Bohême, construisant de nombreuses églises pour les fidèles. Il a laissé le souvenir d'un grand roi, d'un homme irréprochable et d'une immense bonté.
C'est de leur fils cadet saint Émeric qu'il nous est parvenu le plus d'informations.
Le fils d'Etienne & de Gisèle
Le martyrologe romain fait mémoire de saint Étienne de Hongrie le 16 août. Il est décédé le 15 août 1038 qui est donc sa naissance au ciel et sa fête. Il a été canonisé le 20 août 1083.
Mémoire de saint Étienne, roi de Hongrie. Après avoir reçu par le baptême la nouvelle naissance, et du pape Silvestre II la couronne royale, il veilla à développer la foi du Christ dans son peuple, organisa l’Église dans son royaume et la dota de biens et de monastères. Roi juste et pacifique dans le gouvernement de ses sujets, il quitta ce monde pour le ciel à Albe Royale le jour de l’Assomption en 1038.
Statue équestre de Saint Étienne dans la vieille ville de Buda. Érigée en 1906, elle porte sur son piédestal des scènes en bas-relief de la vie du premier souverain Chrétien de Hongrie
Les Hongrois étaient les descendants de ces fiers et terribles envahisseurs connus sous le nom de Huns. Étienne eut le bonheur d'être l'apôtre en même temps que le roi des Hongrois, et de les civiliser.
Avant sa naissance, sa mère eut une vision de Saint Étienne, martyr, lui prédisant que son enfant achèverait l'œuvre de la conversion de la Hongrie, commencée par ses parents.
Aussi le prédestiné reçut-il au Baptême le nom d'Étienne.
Ses premières inclinations le portèrent à Dieu ; sa première parole fut le Nom de Jésus ; ses études furent aussi remarquables par ses succès que par sa piété.
La couronne de saint Étienne, avec sa croix penchée, est devenue le symbole national de l'identité hongroise.
La couronne de Hongrie est actuellement composée d'une croix inclinée, d'une calotte sphérique et d'un cercle précieux, ayant pour poids 2 056 grammes.
L'inclinaison de la croix est due à une circonstance fortuite.
Lors d'un bouleversement politique, la reine Isabelle voulut emporter la sainte couronne. Elle la mit dans un coffret trop étroit et en s'appuyant sur le couvercle pour le fermer, elle fit céder la croix qui s'inclina sur un côté.
Depuis lors, la couronne est restée en cet état, les Hongrois ayant poussé le scrupule jusqu'à vouloir lui conserver ce défaut accidentel.
La calotte, faite sur les ordres de Sylvestre II et remise par lui à l'Archevêque de Gran pour le duc Étienne, se compose de deux cercles se croisant à angle droit au-dessus d'un troisième et tous formés de plaques émaillées.
Le fond est une étoffe en or, qui a été complètement renouvelée en 1867. La croix inclinée est vissée dans la plaque placée à l'intersection des deux demi-cercles et au milieu de la figure de Jésus qui y est représentée.
La troisième partie de la sainte couronne est un autre cercle plus riche encore qui englobe les autres et qui vient de l'empereur de Byzance, Michel Ducas.
C'est un ruban d'or sur lequel se trouvent huit plaques d'or émaillé alternant avec de grosses pierres précieuses et représentant des Saints ou des rois.
Au-dessus du ruban sont des triangles et des ovales en or émaillé et à jour, avec des couleurs plus foncées et un travail plus artistique ; celui du centre représente Jésus-Christ assis sur son trône.
Les inscriptions sont en latin.
Cette couronne mérite donc son titre de « sainte » : elle a été donnée par un Pape, elle a reposé sur la tête du duc Saint Étienne, premier roi et apôtre de la Hongrie, elle est le gage de l'indépendance nationale et en ses fleurons l'âme même du pays.
C'est le palladium de la nation hongroise ; elle appartenait, non au roi, mais au peuple, et l'empereur d'Autriche n'était réellement roi de Hongrie que lorsqu'il en avait ceint sa tête dans l'imposante cérémonie du couronnement.
(en hongrois : Budavári Palota ; souvent traduit en château de Buda, anciennement appelé palais royal (en hongrois : királyi palota), est le château historique des rois de Hongrie inscrit, conjointement avec Budapest, les rives du Danube, le quartier du château et l’avenue Andrássy en 1987 sur la liste du patrimoine de l'UNESCO.
château de Buda
Pr approfondir : http://missel.free.fr/Sanctoral/08/16.php où vs pouvez lire les conseils qu’il donnait à son fils ( pas la possibilité de faire un copié collé !)
J'ai eu à faire face ce soir à une connexion très capricieuse. Pas fâchée du tt d'en être venue enfin à bout, mais il est très tard… à tous ! Je vs embrasse en UDP. M-O
Triste nouvelle aujourd'hui : le décès de Mgr Garnier : évêque du diocèse voisin de Cambrai. Ns l'assurons de notre prière.
Juste avant d'envoyer ce post, je viens de découvrir tes gentils souhaits pr mon anniversaire, chère amie. Merci pr cette attention…
( (977-1038)
Les Français ignorent superbement Etienne de Hongrie ou ne se font de lui qu’une idée caricaturale : celle d’un païen à la tête de hordes sauvages, qui se serait soudain converti à la religion du Christ en entraînant ses guerriers avec lui. Il mérite pourtant mieux que cette image sommaire car il a l’envergure d’autres bâtisseurs d’empires du Moyen Âge, tels Clovis, Charlemagne, Guillaume le Conquérant, Otton Ier ou Vladimir le Grand.
Mille ans avant l’entrée de la Hongrie dans l’Union européenne, c’est lui qui a amarré au monde occidental le bassin des Carpates où les Magyars avaient fini par élire domicile au tournant des IXe et Xe siècles. Déjà le prince Géza, père d’Etienne,
Géza, père de Etienne 1er de Hongrie
amorça vers 960/970 un revirement complet en sédentarisant son peuple, en choisissant le baptême dans le rite latin, en entamant l’évangélisation de ses compagnons et en recherchant la paix avec le puissant Saint Empire.
Après avoir conquis le pouvoir par les armes en 997, son fils Etienne obtint du pape la couronne qui marquait sa reconnaissance comme roi chrétien, avec l’accord de l’empereur Otton III.
A l’intérieur, il s’imposa, par la force ou par la persuasion aux tenants des traditions ancestrales des Magyars : la fédération de tribus laissa place à un véritable royaume.
La conversion du peuple à peine achevée, Etienne fonda une Eglise nationale autonome, dirigée par l’archevêque d’Esztergom et animée par des clercs venus de Bohême ou de Vénétie.
Plus étonnant encore, il réussit à préserver l’indépendance de la Hongrie à l’inverse de son voisin tchèque et avec des méthodes plus pacifiques que son homologue polonais. Mais la fin du règne fut assombrie par la maladie et la douleur causée par la mort de son fils Emeric, sept ans avant lui (1038).
Preuve de la difficulté qu’eurent ses sujets à accepter ses réformes, il fallut près d’un demi-siècle pour obtenir sa canonisation (1083).
C’était la première fois qu’un souverain n’étant pas mort martyr était porté sur les autels en Occident. Il se trouvait ainsi érigé en modèle pour les générations à venir, pas seulement en Hongrie, mais aussi dans l’ensemble de la chrétienté médiévale.
Les Hongrois étaient les descendants de ces fiers et terribles envahisseurs connus sous le nom de Huns. Étienne eut le bonheur d'être l'apôtre en même temps que le roi des Hongrois, et de les civiliser.
Avant sa naissance, sa mère eut une vision de saint Étienne, martyr, lui prédisant que son enfant achèverait l'œuvre de la conversion de la Hongrie, commencée par ses parents. Aussi le prédestiné reçut-il au baptême le nom d'Étienne. Ses premières inclinations le portèrent à Dieu ; sa première parole fut le nom de Jésus ; ses études furent aussi remarquables par ses succès que par sa piété. Remarquable homme de gouvernement pour l'attention qu'il portait à son peuple.
Étienne avait vingt ans quand il succéda à son père. Pour donner tous ses soins à la christianisation de son royaume, il commença par établir une paix solide avec tous ses voisins. Ce ne fut pas sans peine que le pieux roi put mener à bonne fin son entreprise ; son peuple était tout barbare et endurci dans les superstitions du paganisme ; il lui fallut soutenir une guerre contre ses propres sujets; mais le jeûne, l'aumône et la prière lui assurèrent la victoire.
* Étienne fit alors venir des apôtres pour évangéliser cette nation ignorante et grossière ;
* il publia des lois très sévères contre le meurtre, le vol, l'adultère, le blasphème et d'autres crimes ;
* il pourvut à la protection des veuves et des orphelins et à la subsistance des pauvres ;
* il fonda et enrichit les églises: aussi vit-on bientôt ce pays offrir une magnifique végétation chrétienne.
Dans toutes ses œuvres, le saint roi était secondé par sa pieuse épouse, Gisèle, sœur de l'empereur d'Allemagne saint Henri II :
miniature - Gisèle et son époux Étienne Ier de Hongrie et l'église Saint Pierre Saint Paul.
L'humilité accompagnait tous les bienfaits du prince ; souvent il choisissait la nuit pour accomplir ses œuvres de charité ; il lavait en secret les pieds des pèlerins, et cachait discrètement ses aumônes.
Un jour qu'il était sorti incognito pour distribuer de l'argent aux malheureux, comme il n'avait point réussi à contenter tout le monde, il fut dévalisé et foulé aux pieds ; loin de s'en fâcher et de se faire connaître, il offrit à la Sainte Vierge cette humiliation et résolut de ne jamais rien refuser à aucun pauvre. Il était impossible que ses revenus pussent suffire à tant de charités, sans quelque merveille d'en haut.
Un jour qu’Étienne priait, absorbé en Dieu, il fut enlevé en l'air par les Anges jusqu'à ce que son oraison fût achevée. Dieu opéra en sa faveur beaucoup d'autres prodiges.
Ses dernières années furent éprouvées par des maladies, qu'il supporta avec patience et courage.
Roi de Hongrie, il fut le premier à consacrer un royaume à la Vierge Marie. Il avait été baptisé lors de la conversion de son père vers 982. Couronné roi de Hongrie avec l'approbation du pape Sylvestre II, il consacra les quarante années de son règne à organiser et christianiser son nouveau royaume, fondant huit évêchés et de nombreux monastères, faisant venir des missionnaires de Bavière ou de Bohême, construisant de nombreuses églises pour les fidèles. Il a laissé le souvenir d'un grand roi, d'un homme irréprochable et d'une immense bonté.
C'est de leur fils cadet saint Émeric qu'il nous est parvenu le plus d'informations.
Le fils d'Etienne & de Gisèle
Le martyrologe romain fait mémoire de saint Étienne de Hongrie le 16 août. Il est décédé le 15 août 1038 qui est donc sa naissance au ciel et sa fête. Il a été canonisé le 20 août 1083.
Mémoire de saint Étienne, roi de Hongrie. Après avoir reçu par le baptême la nouvelle naissance, et du pape Silvestre II la couronne royale, il veilla à développer la foi du Christ dans son peuple, organisa l’Église dans son royaume et la dota de biens et de monastères. Roi juste et pacifique dans le gouvernement de ses sujets, il quitta ce monde pour le ciel à Albe Royale le jour de l’Assomption en 1038.
Statue équestre de Saint Étienne dans la vieille ville de Buda. Érigée en 1906, elle porte sur son piédestal des scènes en bas-relief de la vie du premier souverain Chrétien de Hongrie
Les Hongrois étaient les descendants de ces fiers et terribles envahisseurs connus sous le nom de Huns. Étienne eut le bonheur d'être l'apôtre en même temps que le roi des Hongrois, et de les civiliser.
Avant sa naissance, sa mère eut une vision de Saint Étienne, martyr, lui prédisant que son enfant achèverait l'œuvre de la conversion de la Hongrie, commencée par ses parents.
Aussi le prédestiné reçut-il au Baptême le nom d'Étienne.
Ses premières inclinations le portèrent à Dieu ; sa première parole fut le Nom de Jésus ; ses études furent aussi remarquables par ses succès que par sa piété.
La couronne de saint Étienne, avec sa croix penchée, est devenue le symbole national de l'identité hongroise.
La couronne de Hongrie est actuellement composée d'une croix inclinée, d'une calotte sphérique et d'un cercle précieux, ayant pour poids 2 056 grammes.
L'inclinaison de la croix est due à une circonstance fortuite.
Lors d'un bouleversement politique, la reine Isabelle voulut emporter la sainte couronne. Elle la mit dans un coffret trop étroit et en s'appuyant sur le couvercle pour le fermer, elle fit céder la croix qui s'inclina sur un côté.
Depuis lors, la couronne est restée en cet état, les Hongrois ayant poussé le scrupule jusqu'à vouloir lui conserver ce défaut accidentel.
La calotte, faite sur les ordres de Sylvestre II et remise par lui à l'Archevêque de Gran pour le duc Étienne, se compose de deux cercles se croisant à angle droit au-dessus d'un troisième et tous formés de plaques émaillées.
Le fond est une étoffe en or, qui a été complètement renouvelée en 1867. La croix inclinée est vissée dans la plaque placée à l'intersection des deux demi-cercles et au milieu de la figure de Jésus qui y est représentée.
La troisième partie de la sainte couronne est un autre cercle plus riche encore qui englobe les autres et qui vient de l'empereur de Byzance, Michel Ducas.
C'est un ruban d'or sur lequel se trouvent huit plaques d'or émaillé alternant avec de grosses pierres précieuses et représentant des Saints ou des rois.
Au-dessus du ruban sont des triangles et des ovales en or émaillé et à jour, avec des couleurs plus foncées et un travail plus artistique ; celui du centre représente Jésus-Christ assis sur son trône.
Les inscriptions sont en latin.
Cette couronne mérite donc son titre de « sainte » : elle a été donnée par un Pape, elle a reposé sur la tête du duc Saint Étienne, premier roi et apôtre de la Hongrie, elle est le gage de l'indépendance nationale et en ses fleurons l'âme même du pays.
C'est le palladium de la nation hongroise ; elle appartenait, non au roi, mais au peuple, et l'empereur d'Autriche n'était réellement roi de Hongrie que lorsqu'il en avait ceint sa tête dans l'imposante cérémonie du couronnement.
(en hongrois : Budavári Palota ; souvent traduit en château de Buda, anciennement appelé palais royal (en hongrois : királyi palota), est le château historique des rois de Hongrie inscrit, conjointement avec Budapest, les rives du Danube, le quartier du château et l’avenue Andrássy en 1987 sur la liste du patrimoine de l'UNESCO.
château de Buda
Pr approfondir : http://missel.free.fr/Sanctoral/08/16.php où vs pouvez lire les conseils qu’il donnait à son fils ( pas la possibilité de faire un copié collé !)
J'ai eu à faire face ce soir à une connexion très capricieuse. Pas fâchée du tt d'en être venue enfin à bout, mais il est très tard… à tous ! Je vs embrasse en UDP. M-O
Triste nouvelle aujourd'hui : le décès de Mgr Garnier : évêque du diocèse voisin de Cambrai. Ns l'assurons de notre prière.
Juste avant d'envoyer ce post, je viens de découvrir tes gentils souhaits pr mon anniversaire, chère amie. Merci pr cette attention…
Claire- Admin
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- Message n°236
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Sainte Hélène (+300)
Fêtée le 18 août
Illustration: icône orthodoxe bulgare - Hélène et Constantin
Impératrice et mère de l’empereur Constantin. Fille de domestiques et servante d’auberge , elle avait été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui la répudia vingt ans plus tard lorsqu’il devint César. Il la laissa dans un exil doré à Trèves avec son fils, né en Serbie à Nish. Il épousa une princesse impériale, mais se montra toujours bon pour saint Hélène. Quand ce fils fut porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d’honneurs sa mère et la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal.
Chrétienne, elle se rendit en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les “grottes mystiques” chères aux chrétiens : celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l’attente de la Résurrection, celle des enseignements.
Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. La servante d’auberge, servante du Christ et de l’Église fut transportée à Rome où l’on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.
Fêtée le 18 août
Illustration: icône orthodoxe bulgare - Hélène et Constantin
Impératrice et mère de l’empereur Constantin. Fille de domestiques et servante d’auberge , elle avait été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui la répudia vingt ans plus tard lorsqu’il devint César. Il la laissa dans un exil doré à Trèves avec son fils, né en Serbie à Nish. Il épousa une princesse impériale, mais se montra toujours bon pour saint Hélène. Quand ce fils fut porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d’honneurs sa mère et la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal.
Chrétienne, elle se rendit en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les “grottes mystiques” chères aux chrétiens : celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l’attente de la Résurrection, celle des enseignements.
Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. La servante d’auberge, servante du Christ et de l’Église fut transportée à Rome où l’on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.
Resplendis, vivifiante Croix du Seigneur. Des rayons de ta grâce, illumine le cœur de ceux qui te vénèrent et t’embrassent pieusement. Manifeste la splendeur de ta beauté, accorde tes dons et tes bienfaits aux fidèles qui implorent avec toi, ta puissante protection et la grâce du salut.
(Triode du Carême – Liturgie grecque)
https://eglise.catholique.fr/saint-du-jour/18/08/sainte-helene/
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°237
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Bonne fête à toutes les "Laetitia dont c'était hier, jour de Ste Hélène, aussi la fête . notre Dame de Liesse = N D de la JOIE. Les prénoms Lesia, Letizia, Loetitia et Liesse, sont fêtés le même jour.
Claire, j'avais préparé hier soir ce que j'avais l'intention de poster ce 19 août, tu es gentille de m'avoir précédée. Permets-moi qd même de mettre tt ce qui était prêt pr ce matin. J'avais essayé de faire une synthèse de plusieurs sites (dont celui dont tu viens de te servir) pr que ça ne soit pas trop long.
En attendant que je fasse le sondage dont tu m'as parlé hier, je vais essayer de voir ce que je peux trouver pr le 21 août :Pie X et peut être Władysław Findysz. Tu es d'accord ? Tu assures la fête de St Bernard de Clairvaux demain ?
Personnellement je suis très heureuse, en fouillant un peu, de me familiariser le + possible avec la vie de ts ces saints, d'en découvrir pr certains. Marie du 85 le faisait si bien…
Son père, Isaac, qui avait été arrêté au seuil du sacerdoce par des devoirs impérieux, possédait une science religieuse au-dessus de la moyenne ; aussi en fit-il largement bénéficier ses enfants.
Aucun ne profita mieux de cette éducation que Jean. Il n´était encore qu´un enfant quand, un jour, ayant reçu un soufflet d´un de ses camarades, il se mit à genoux, et tendit l´autre joue, selon le conseil évangélique.
À quatorze ans, il faisait le vœu de chasteté et montrait déjà cette ténacité de volonté qui sera sa note caractéristique.
Il passa son enfance à la campagne puis, à quatorze ans, il fut confié aux Jésuites de Caen et là ,au collège, sa dévotion envers Marie le poussa à se passer naïvement un anneau de fiançailles au doigt.
Adolescent, il manifestait une ténacité qui lui servira toujours, et il témoignait aussi d'une compréhension profonde de l'Evangile.
Ses études terminées, il se décida à entrer dans l´état ecclésiastique. Pour le faire avec plus de perfection, il se mit sous la direction du Père de Bérulle, entra à l´Oratoire et fut ordonné prêtre à Paris, le 24 décembre 1625, après avoir été initié par Bérulle lui-même au mystère du Christ et de son Sacerdoce. .
Le nouveau prêtre inaugura son ministère en se dévouant au soulagement des populations de Normandie alors décimées par la peste. Il poussa si loin le dévouement envers les pestiférés qu´il ne se trouva personne à Caen pour oser lui prêter asile, et que pendant plusieurs semaines il en fut réduit à se loger hors de la ville, dans un grand tonneau.
Durant cinquante ans, il prêcha, rappelant inlassablement la sainteté de la vie chrétienne : « Etre chrétien et être saint, c'est la même chose, c'est faire profession de Jésus-Christ. » Il insistait sur le baptême, point de départ et source de cette vie, dont recommandait de renouveler fréquemment les promesses.
Parce que Jean Eudes rencontrait souvent des prêtres médiocres ou ignorants, peu préparés à leur ministère, il se sentit appelé à préparer de meilleurs prêtres. Il rencontrait, chez ses supérieurs oratoriens un refus persistant. Il priait, réfléchissait, consultait mais attendait. Finalement, et non sans déchirement intérieur, il quitta l'Oratoire, et 1643, avec quelques prêtres, il commença une nouvelle communauté, la Congrégation de Jésus et Marie,
dite aujourd'hui des Eudistes, qui ouvrit le séminaire de Caen.
Désormais Jean Eudes travailla sur plusieurs fronts : les Missions, qu'il ne laissa jamais, et le séminaire. Cette seconde œuvre lui apparaissait primordiale, et si au cours d'une Mission il apprenait qu'il y avait besoin au séminaire, on devait, disait-il, « y courir comme au feu. » Son éloquence populaire, servie par un bel organe, et accompagnée d´une sainteté authentique, exerça un ascendant considérable sur toutes les classes de la société. Depuis saint Vincent Ferrier on n´avait point vu de missionnaire qui exerçât une telle action sur les foules.
En même temps, il fondait à Caen un Institut pour assurer la persévérance des « Repenties ». A la mort du Père Eudes, il y en avait quatre ; à la veille de la Révolution, il y en avait huit. En 1835, la supérieure du Refuge d´Angers, sainte Marie-Euphrasie Pelletier, femme « de taille à gouverner un royaume », donna à sa Congrégation le nom de « Bon-Pasteur ». Cette branche a eu un grand succès, et possède des ramifications dans les cinq parties du monde.
De 1643 à sa mort, ce fut aussi des années d'épreuves. De la part de plusieurs personnes, d'anciens amis et de jansénistes, Jean Eudes rencontra toutes sortes d'oppositions. Ce fut un homme à abattre. Ds son journal : " « La divine Miséricorde m'a fait passer par un grand nombre de tribulations : c'est une des plus grandes faveurs qu'elle m'a faites. »
L’institution de la fête puis du Cœur de Marie puis du Cœur de Jésus était l'aboutissement de toute une vie de prière et de service apostolique : Quarante ans avant les apparitions de Paray-le-Monial Saint Pie X en le béatifiant, le 25 avril 1909, a dit qu´il devait être regardé comme « Père, docteur et apôtre » de cette dévotion. Jean-Eudes a été canonisé le 31 mai 1925 par Pie XI… en même temps que Jean-Marie Vianney.
Aujourd’hui, les Eudistes sont présents dans 17 pays, sur cinq continents et poursuivent leur mission pour servir le Christ et l’Église, à la suite de saint Jean Eudes.
Plusieurs videos sur ce site :
http://www.eudistes.fr/bibliotheque-video-eudiste/item/61-la-vie-de-saint-jean-eudes
Maintenant que tt le texte figure en bonne place, impossible d'insérer les 6 illustrations qui ne demandent qu'à figurer sur cette page. Pourquoi ça ne marche + aujourd'hui ? Je vais réessayer jusqu'à la dernière minute… Vraiment frustrant !!!!! Tiens, c'est justement le Père Yves Combaud qui commence son homélie à la télé… Je vs laisse… Biz
Finalement ça vient de marcher pr 1 seule illustration ! Je me casse la tête. Il faudrait que retrouve les originaux pr en recopier les vraies adresses… plus le temps ! e, Claire, je pensais amener qqchose de + à ton post…
Claire, j'avais préparé hier soir ce que j'avais l'intention de poster ce 19 août, tu es gentille de m'avoir précédée. Permets-moi qd même de mettre tt ce qui était prêt pr ce matin. J'avais essayé de faire une synthèse de plusieurs sites (dont celui dont tu viens de te servir) pr que ça ne soit pas trop long.
En attendant que je fasse le sondage dont tu m'as parlé hier, je vais essayer de voir ce que je peux trouver pr le 21 août :Pie X et peut être Władysław Findysz. Tu es d'accord ? Tu assures la fête de St Bernard de Clairvaux demain ?
Personnellement je suis très heureuse, en fouillant un peu, de me familiariser le + possible avec la vie de ts ces saints, d'en découvrir pr certains. Marie du 85 le faisait si bien…
Saint Jean-Eudes
Prêtre et fondateur des « Congrégation de Jésus et de Marie » (Eudistes) « Institut Notre-Dame de Charité »
Jean Eudes, né le 14 novembre 1601, dans le petit village normand de Ri, était l'aîné de six enfants. Ses parents qui, pour obtenir un enfant, avaient invoqué la Vierge Marie, le lui consacrèrent dès avant sa naissance. Son père, Isaac, qui avait été arrêté au seuil du sacerdoce par des devoirs impérieux, possédait une science religieuse au-dessus de la moyenne ; aussi en fit-il largement bénéficier ses enfants.
Aucun ne profita mieux de cette éducation que Jean. Il n´était encore qu´un enfant quand, un jour, ayant reçu un soufflet d´un de ses camarades, il se mit à genoux, et tendit l´autre joue, selon le conseil évangélique.
À quatorze ans, il faisait le vœu de chasteté et montrait déjà cette ténacité de volonté qui sera sa note caractéristique.
Il passa son enfance à la campagne puis, à quatorze ans, il fut confié aux Jésuites de Caen et là ,au collège, sa dévotion envers Marie le poussa à se passer naïvement un anneau de fiançailles au doigt.
Adolescent, il manifestait une ténacité qui lui servira toujours, et il témoignait aussi d'une compréhension profonde de l'Evangile.
Ses études terminées, il se décida à entrer dans l´état ecclésiastique. Pour le faire avec plus de perfection, il se mit sous la direction du Père de Bérulle, entra à l´Oratoire et fut ordonné prêtre à Paris, le 24 décembre 1625, après avoir été initié par Bérulle lui-même au mystère du Christ et de son Sacerdoce. .
Le nouveau prêtre inaugura son ministère en se dévouant au soulagement des populations de Normandie alors décimées par la peste. Il poussa si loin le dévouement envers les pestiférés qu´il ne se trouva personne à Caen pour oser lui prêter asile, et que pendant plusieurs semaines il en fut réduit à se loger hors de la ville, dans un grand tonneau.
Durant cinquante ans, il prêcha, rappelant inlassablement la sainteté de la vie chrétienne : « Etre chrétien et être saint, c'est la même chose, c'est faire profession de Jésus-Christ. » Il insistait sur le baptême, point de départ et source de cette vie, dont recommandait de renouveler fréquemment les promesses.
Parce que Jean Eudes rencontrait souvent des prêtres médiocres ou ignorants, peu préparés à leur ministère, il se sentit appelé à préparer de meilleurs prêtres. Il rencontrait, chez ses supérieurs oratoriens un refus persistant. Il priait, réfléchissait, consultait mais attendait. Finalement, et non sans déchirement intérieur, il quitta l'Oratoire, et 1643, avec quelques prêtres, il commença une nouvelle communauté, la Congrégation de Jésus et Marie,
dite aujourd'hui des Eudistes, qui ouvrit le séminaire de Caen.
Désormais Jean Eudes travailla sur plusieurs fronts : les Missions, qu'il ne laissa jamais, et le séminaire. Cette seconde œuvre lui apparaissait primordiale, et si au cours d'une Mission il apprenait qu'il y avait besoin au séminaire, on devait, disait-il, « y courir comme au feu. » Son éloquence populaire, servie par un bel organe, et accompagnée d´une sainteté authentique, exerça un ascendant considérable sur toutes les classes de la société. Depuis saint Vincent Ferrier on n´avait point vu de missionnaire qui exerçât une telle action sur les foules.
En même temps, il fondait à Caen un Institut pour assurer la persévérance des « Repenties ». A la mort du Père Eudes, il y en avait quatre ; à la veille de la Révolution, il y en avait huit. En 1835, la supérieure du Refuge d´Angers, sainte Marie-Euphrasie Pelletier, femme « de taille à gouverner un royaume », donna à sa Congrégation le nom de « Bon-Pasteur ». Cette branche a eu un grand succès, et possède des ramifications dans les cinq parties du monde.
De 1643 à sa mort, ce fut aussi des années d'épreuves. De la part de plusieurs personnes, d'anciens amis et de jansénistes, Jean Eudes rencontra toutes sortes d'oppositions. Ce fut un homme à abattre. Ds son journal : " « La divine Miséricorde m'a fait passer par un grand nombre de tribulations : c'est une des plus grandes faveurs qu'elle m'a faites. »
L’institution de la fête puis du Cœur de Marie puis du Cœur de Jésus était l'aboutissement de toute une vie de prière et de service apostolique : Quarante ans avant les apparitions de Paray-le-Monial Saint Pie X en le béatifiant, le 25 avril 1909, a dit qu´il devait être regardé comme « Père, docteur et apôtre » de cette dévotion. Jean-Eudes a été canonisé le 31 mai 1925 par Pie XI… en même temps que Jean-Marie Vianney.
Aujourd’hui, les Eudistes sont présents dans 17 pays, sur cinq continents et poursuivent leur mission pour servir le Christ et l’Église, à la suite de saint Jean Eudes.
Plusieurs videos sur ce site :
http://www.eudistes.fr/bibliotheque-video-eudiste/item/61-la-vie-de-saint-jean-eudes
Maintenant que tt le texte figure en bonne place, impossible d'insérer les 6 illustrations qui ne demandent qu'à figurer sur cette page. Pourquoi ça ne marche + aujourd'hui ? Je vais réessayer jusqu'à la dernière minute… Vraiment frustrant !!!!! Tiens, c'est justement le Père Yves Combaud qui commence son homélie à la télé… Je vs laisse… Biz
Finalement ça vient de marcher pr 1 seule illustration ! Je me casse la tête. Il faudrait que retrouve les originaux pr en recopier les vraies adresses… plus le temps ! e, Claire, je pensais amener qqchose de + à ton post…
M-Odile- Messages : 589
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- Message n°238
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Et voilà, ça remarche ! Je n'y comprends rien. Ce sont les 5 illustrations qui étaient destinées à être insérées ds le texte c-dessus :
J'espère bien que ça ne se reproduira + !!! Ns partons maintenant chez notre fille qui ns a invités à venir manger pr fêter mes 70 ans. Lumineux dimanche à chacun ! UDP M-O
Si tu le juges utile, Claire, tu peux tt supprimer, tu sais…
J'espère bien que ça ne se reproduira + !!! Ns partons maintenant chez notre fille qui ns a invités à venir manger pr fêter mes 70 ans. Lumineux dimanche à chacun ! UDP M-O
Si tu le juges utile, Claire, tu peux tt supprimer, tu sais…
Claire- Admin
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- Message n°239
20 Août : saint Bernard de Clairvaux
Saint Bernard et les cisterciens
Moine à Cîteaux à l’âge de 22 ans, père abbé à 25, Bernard de Clairvaux fonde cinq abbayes avant d’avoir atteint sa trentième année. Réformateur des cisterciens, conseiller des rois et des papes, le saint, né en 1090 dans la décennie qui voit la première croisade, est également connu pour ses prédications lors de la deuxième croisade. Le rayonnement de ce docteur de l’Eglise est tel qu’on rédige sa biographie de son vivant. Certains le surnomment "le dernier des Pères de l’Eglise".
Alors qu’il n’a que 22 ans, saint Bernard réussit à convaincre ses proches, oncles, frères et amis, de le suivre dans la vie de dénuement de l’abbaye cistercienne de Cîteaux. Le jour de Pâques, ce n’est pas un mais trente hommes qui se présentent au monastère. Une vie d'austérité les attend : pas de viande ni de poisson aux repas, travail de la terre. La nuit, ils dorment habillés sur des paillasses posées sur des planches de bois. A cette époque, Cîteaux est le théâtre d’une réforme visant à revenir à la stricte observance de la règle de saint Benoît. A la suite de saint Bernard et de son groupe, les postulants sont si nombreux que Cîteaux n'a plus la place de les accueillir et doit essaimer.
En 1115, l’abbé de Cîteaux confie à saint Bernard un groupe de moines pour fonder une abbaye qui prendra le nom de Abbaye de Clairvaux, parce qu'elle fut construite dans une clairière. En effet, c’est au Val d’Absinthe que le jeune père abbé, futur Bernard de Clairvaux, et quelques moines venus de Citeaux, vinrent défricher, il y a plus de huit siècles, une clairière de terre aride au cœur de la vieille forêt gauloise qui couvre les collines et les vallées des confins de la Champagne et de la Bourgogne.
Cette terre de silence et de pauvreté va devenir pour la postérité la grande abbaye de la “claire vallée”, Clara Vallis, plantée de vignes et animée de granges, de forges et de moulins. Le terrain, choisi avec précaution avait été offert par un proche de Bernard, il comprenait ces éléments essentiels à l'organisation d'une abbaye cistercienne (autarcie et solitude). Ces premières années dans ce nouveau monastère sont calmes. Le jeune Bourguignon eut le temps de mûrir une doctrine personnelle, riche expression de la spiritualité cistercienne. Les sermons qu’il dispense à ses moines et ses traités sont recopiés et diffusés. Son rayonnement s’étend et le prieur des Chartreux lui demande d’écrire sur la charité. Les moines de l’ordre de saint Bruno sont bouleversés par ces écrits et veulent le rencontrer.
En 1112, les moines relevant de Cîteaux, ou cisterciens – les moines blancs – ont 19 couvents. A cette époque on les oppose aux moines noirs de Cluny qui se permettent des accommodements avec la règle de saint Benoît. Pierre le Vénérable, jeune moine de 28 ans, est élu à la tête d’un millier de monastères répandus dans toute l’Europe. Passionné par la règle de saint Benoît, il entreprend de réformer les abbayes clunisiennes. Bernard et lui vont s’expliquer longuement sur le conflit qui oppose moines blancs et moines noirs. Cette polémique les rapproche et ils deviennent amis.
En devenant moine, Bernard souhaitait mener une vie recluse. De rencontre en rencontre, il se trouve en relation avec les hommes les plus en vue de l’époque et devient un personnage influent. Sa vie monastique va être longuement et fréquemment interrompue. On vient de plus en plus le consulter pour les affaires de l’ Eglise. Mystique et contemplatif, saint Bernard est tout au long de sa vie arraché à la solitude de Clairvaux pour arbitrer des affaires royales, épiscopales, papales et internationales, à caractère religieux ou non...
Saint Bernard est reconnu par ses contemporains et entretient de nombreuses relations épistolaires, notamment avec Hildegarde de Bingen. Et lorsque l' Eglise s'inquiète de voir la moniale, future sainte Hildegarde de Bingen, commencer à consigner par écrits ses visions dans son livre "Scivias"(1141), Hildegarde fait appel à lui. Saint Bernard rassurera ainsi le pape Innocent III en déclarant que les visions d' Hildegarde - proclamée docteur de l'Eglise en 2012 par Benoît XVI - sont "des grâces du Ciel".
En 1130, à la mort du pape Honorus, deux clans de cardinaux s’affrontent pour l’élection du successeur. Innocent II, grâce à l’appui de saint Bernard qui a acquis une immense renommée, est reconnu pape légitime, d’abord en France, puis, au bout de huit ans, dans toute la chrétienté.
En 1141, Innocent II nomme le nouvel archevêque de Bourges sans consulter Louis VII. Ce dernier, jaloux, confisque des biens du clergé et envoie des soldats ravager des diocèses. Le roi de France demande également aux évêques qui lui sont fidèles de casser le mariage de Thibaud de Champagne, un ami de saint Bernard. Le souverain envahit les domaines de Thibaud, fait brûler le bourg de Vitry et l’église où se réfugient 1 300 personnes. En entendant les cris de ses victimes, le roi est pris d’épouvante. Il écrit à saint Bernard pour lui demander de l’absoudre de ses pêchés. Le moine lui répond durement, avec audace. Son intervention permet une réconciliation entre le roi, Thibaud de Champagne et le clergé.
A la mort d'Innocent II, en 1143, Paganelli, un frère cistercien de saint Bernard, monte sur la chaire de Pierre et devient Eugène III. Saint Bernard songe aux difficultés que va rencontrer son ami et rédige ses conseils sous la forme d’un livre qui servira par la suite à de nombreux papes. Dans les années qui suivent, Eugène III doit se réfugier à plusieurs surprises chez le frère blanc : il fuit un clan de cardinaux adverses. Chétif et malade, saint Bernard conserve la puissance de sa plume et écrit aux Romains.
En 1144, des tensions en Terre sainte poussent Louis VII à tenir sa promesse de se battre pour défendre le tombeau du Christ afin d’expier ses crimes en Champagne. Mais les grands seigneurs ne veulent pas repartir en croisade : la précédente a été tellement meurtrière… Le souverain demande à saint Bernard – toujours en relation avec les pays d’Orient depuis qu’il a fondé l’ordre des Templiers - de les convaincre. Celui-ci refuse d'agir si ce n'est sur demande du pape. En 1146, sur ordre d'Eugène III, saint Bernard devient le prédicateur officiel de la deuxième croisade.
Cette guerre est un échec, comme les deux qui suivront. Tandis que les châteaux français s'écroulent les uns après les autres en Terre sainte, les monastères cisterciens se multiplient. Saint Bernard meurt à 62 ans, le 20 août 1153. Le pape Alexandre III le canonise en 1174 et Pie VIII le proclame Docteur de l’Eglise universelle en 1830.
François-Xavier Mathieu
https://croire.la-croix.com/Definitions/Figures-spirituelles/Saint-Bernard-de-Clairvaux/Saint-Bernard-et-les-cisterciens
à la Sainte Vierge
« SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie » est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie. Elle a été composée au XIIe siècle, en 1153, par Saint Bernard de Clairvaux, fondateur de l'Ordre des Cisterciens. La Très Sainte Vierge Marie n’abandonne jamais ceux qui prient son intercession et cette prière permet d’accomplir l’impossible.
La Prière « SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie » de Saint Bernard de Clairvaux :
SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné.
Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Marie, Mère du Verbe incarné ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.
Ainsi soit-il.
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)
http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Saint-Bernard-de-Clairvaux
Né en 1090, dans une noble famille bourguignonne, saint Bernard est un mystique, amoureux de la vie monastique. Pourtant, toute au long de sa vie, ce solitaire sera appelé à arbitrer les affaires du monde et de l'Eglise.
Moine à Cîteaux à l’âge de 22 ans, père abbé à 25, Bernard de Clairvaux fonde cinq abbayes avant d’avoir atteint sa trentième année. Réformateur des cisterciens, conseiller des rois et des papes, le saint, né en 1090 dans la décennie qui voit la première croisade, est également connu pour ses prédications lors de la deuxième croisade. Le rayonnement de ce docteur de l’Eglise est tel qu’on rédige sa biographie de son vivant. Certains le surnomment "le dernier des Pères de l’Eglise".
Voir aussi sur croire.com
- Saint Bernard, la persuasion d’un cistercien
Alors qu’il n’a que 22 ans, saint Bernard réussit à convaincre ses proches, oncles, frères et amis, de le suivre dans la vie de dénuement de l’abbaye cistercienne de Cîteaux. Le jour de Pâques, ce n’est pas un mais trente hommes qui se présentent au monastère. Une vie d'austérité les attend : pas de viande ni de poisson aux repas, travail de la terre. La nuit, ils dorment habillés sur des paillasses posées sur des planches de bois. A cette époque, Cîteaux est le théâtre d’une réforme visant à revenir à la stricte observance de la règle de saint Benoît. A la suite de saint Bernard et de son groupe, les postulants sont si nombreux que Cîteaux n'a plus la place de les accueillir et doit essaimer.
Fondateur, prieur et doctrinaire
En 1115, l’abbé de Cîteaux confie à saint Bernard un groupe de moines pour fonder une abbaye qui prendra le nom de Abbaye de Clairvaux, parce qu'elle fut construite dans une clairière. En effet, c’est au Val d’Absinthe que le jeune père abbé, futur Bernard de Clairvaux, et quelques moines venus de Citeaux, vinrent défricher, il y a plus de huit siècles, une clairière de terre aride au cœur de la vieille forêt gauloise qui couvre les collines et les vallées des confins de la Champagne et de la Bourgogne.
Cette terre de silence et de pauvreté va devenir pour la postérité la grande abbaye de la “claire vallée”, Clara Vallis, plantée de vignes et animée de granges, de forges et de moulins. Le terrain, choisi avec précaution avait été offert par un proche de Bernard, il comprenait ces éléments essentiels à l'organisation d'une abbaye cistercienne (autarcie et solitude). Ces premières années dans ce nouveau monastère sont calmes. Le jeune Bourguignon eut le temps de mûrir une doctrine personnelle, riche expression de la spiritualité cistercienne. Les sermons qu’il dispense à ses moines et ses traités sont recopiés et diffusés. Son rayonnement s’étend et le prieur des Chartreux lui demande d’écrire sur la charité. Les moines de l’ordre de saint Bruno sont bouleversés par ces écrits et veulent le rencontrer.
En 1112, les moines relevant de Cîteaux, ou cisterciens – les moines blancs – ont 19 couvents. A cette époque on les oppose aux moines noirs de Cluny qui se permettent des accommodements avec la règle de saint Benoît. Pierre le Vénérable, jeune moine de 28 ans, est élu à la tête d’un millier de monastères répandus dans toute l’Europe. Passionné par la règle de saint Benoît, il entreprend de réformer les abbayes clunisiennes. Bernard et lui vont s’expliquer longuement sur le conflit qui oppose moines blancs et moines noirs. Cette polémique les rapproche et ils deviennent amis.
Appelé dans le monde
En devenant moine, Bernard souhaitait mener une vie recluse. De rencontre en rencontre, il se trouve en relation avec les hommes les plus en vue de l’époque et devient un personnage influent. Sa vie monastique va être longuement et fréquemment interrompue. On vient de plus en plus le consulter pour les affaires de l’ Eglise. Mystique et contemplatif, saint Bernard est tout au long de sa vie arraché à la solitude de Clairvaux pour arbitrer des affaires royales, épiscopales, papales et internationales, à caractère religieux ou non...
Saint Bernard est reconnu par ses contemporains et entretient de nombreuses relations épistolaires, notamment avec Hildegarde de Bingen. Et lorsque l' Eglise s'inquiète de voir la moniale, future sainte Hildegarde de Bingen, commencer à consigner par écrits ses visions dans son livre "Scivias"(1141), Hildegarde fait appel à lui. Saint Bernard rassurera ainsi le pape Innocent III en déclarant que les visions d' Hildegarde - proclamée docteur de l'Eglise en 2012 par Benoît XVI - sont "des grâces du Ciel".
En 1130, à la mort du pape Honorus, deux clans de cardinaux s’affrontent pour l’élection du successeur. Innocent II, grâce à l’appui de saint Bernard qui a acquis une immense renommée, est reconnu pape légitime, d’abord en France, puis, au bout de huit ans, dans toute la chrétienté.
En 1141, Innocent II nomme le nouvel archevêque de Bourges sans consulter Louis VII. Ce dernier, jaloux, confisque des biens du clergé et envoie des soldats ravager des diocèses. Le roi de France demande également aux évêques qui lui sont fidèles de casser le mariage de Thibaud de Champagne, un ami de saint Bernard. Le souverain envahit les domaines de Thibaud, fait brûler le bourg de Vitry et l’église où se réfugient 1 300 personnes. En entendant les cris de ses victimes, le roi est pris d’épouvante. Il écrit à saint Bernard pour lui demander de l’absoudre de ses pêchés. Le moine lui répond durement, avec audace. Son intervention permet une réconciliation entre le roi, Thibaud de Champagne et le clergé.
A la mort d'Innocent II, en 1143, Paganelli, un frère cistercien de saint Bernard, monte sur la chaire de Pierre et devient Eugène III. Saint Bernard songe aux difficultés que va rencontrer son ami et rédige ses conseils sous la forme d’un livre qui servira par la suite à de nombreux papes. Dans les années qui suivent, Eugène III doit se réfugier à plusieurs surprises chez le frère blanc : il fuit un clan de cardinaux adverses. Chétif et malade, saint Bernard conserve la puissance de sa plume et écrit aux Romains.
Implication dans la deuxième croisade
En 1144, des tensions en Terre sainte poussent Louis VII à tenir sa promesse de se battre pour défendre le tombeau du Christ afin d’expier ses crimes en Champagne. Mais les grands seigneurs ne veulent pas repartir en croisade : la précédente a été tellement meurtrière… Le souverain demande à saint Bernard – toujours en relation avec les pays d’Orient depuis qu’il a fondé l’ordre des Templiers - de les convaincre. Celui-ci refuse d'agir si ce n'est sur demande du pape. En 1146, sur ordre d'Eugène III, saint Bernard devient le prédicateur officiel de la deuxième croisade.
Cette guerre est un échec, comme les deux qui suivront. Tandis que les châteaux français s'écroulent les uns après les autres en Terre sainte, les monastères cisterciens se multiplient. Saint Bernard meurt à 62 ans, le 20 août 1153. Le pape Alexandre III le canonise en 1174 et Pie VIII le proclame Docteur de l’Eglise universelle en 1830.
François-Xavier Mathieu
https://croire.la-croix.com/Definitions/Figures-spirituelles/Saint-Bernard-de-Clairvaux/Saint-Bernard-et-les-cisterciens
La Prière de Saint Bernard de Clairvaux
à la Sainte Vierge
« SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie » est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie. Elle a été composée au XIIe siècle, en 1153, par Saint Bernard de Clairvaux, fondateur de l'Ordre des Cisterciens. La Très Sainte Vierge Marie n’abandonne jamais ceux qui prient son intercession et cette prière permet d’accomplir l’impossible.
La Prière « SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie » de Saint Bernard de Clairvaux :
SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné.
Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Marie, Mère du Verbe incarné ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.
Ainsi soit-il.
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)
http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Saint-Bernard-de-Clairvaux
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- Message n°240
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Sur levangileauquotidien.org, nous fêtons aujourd'hui St Pie X dont j'ai essayé hier de faire une grosse compilation à partir des textes que j'avais trouvés. Or je m'aperçois que ds le calendrier, c'est St Christophe qui est à l'honneur… Je ne pense pas que je pourrai poster les 2 ds cette journée… Voilà déjà ce que j'ai tenté de résumer sur le 1er :
Saint Pie X
Joseph Sarto
Pape (257e) de 1903 à 1914
Giuseppe Sarto naquit le 2 juin 1835 à Riese (Trévise en Italie),
Issu d'une famille modeste, Jean Baptiste exerçait l'emploi d'huissier municipal. Quant à Marguerite, elle était couturière de campagne. De leur union naquirent dix enfants.
Epouse et mère exemplaire, Marguerite s'efforçait d'inculquer à ses enfants les vertus chrétiennes qu'elle avait elle même hérité de ses parents.
Déjà très jeune l’enfant avait une dévotion toute spéciale pour la Sainte Vierge. Enfant de chœur, à la maison, il se plaisait à construire avec ses frères de petits autels, où, avec une simplicité enfantine, il s'exerçait aux cérémonies de l'église. Ces actes de piété naïve déposaient en son cœur les premiers germes de cette vocation qui un jour devait faire de lui le saint Pape que nous connaissons.
Ce goût prononcé pour le catéchisme et la Messe ne manqua pas d'attirer l'attention du curé qui l'avait baptisé. Quand il eut terminé, avec succès ses études élémentaires, il apprit le latin et fréquenta comme externe le collège de Castelfranco (à 7 km de Riese)
Été comme hiver, il parcourait à pied deux fois par jour la route qui le conduisait de chez lui au collège, avec un morceau de pain dans la poche pour son repas. Après un brillant succès aux examens, le jeune garçon voulait entrer au Séminaire car il se sentait appelé par le sacerdoce.
Les maigres revenus de ses parents suffisaient à peine à faire vivre la nombreuse famille, et il était impossible de s'engager dans des frais supplémentaires.
Les prières et la confiance en la Divine providence apporta consolation à la famille : Le patriarche de Venise disposait de plusieurs bourses d'études pour le séminaire de Padoue, en faveur des jeunes gens qui souhaitaient aspirer au sacerdoce.
AU SEMINAIRE DE PADOUE
Durant ces 8 années de grand Séminaire, le jeune Joseph devint bien vite pour ses condisciples un modèle d'humilité et de simplicité ; vertus qu'il sut toujours allier à une grande fermeté de caractère. Maîtres et élèves appréciaient son intelligence, mais lui n'en tirait point vanité, ni ne cherchait point à paraître.
Quelques familles, qui estimaient et aimaient le jeune Sarto lui fournissaient un peu d'argent pour faire face aux frais d'habillement, aux achats de livres etc.
Le 4 mai 1852 la mort de son père plongea la famille dans une situation économique plus que dramatique. En cette douloureuse circonstance, le jeune séminariste se remit entre les mains de Dieu et se résigna à Sa volonté divine en esprit de sacrifice.
Son attention était aussi tourné à la musique et au chant d'église, si bien que ses supérieurs firent de lui le maître de chapelle du Séminaire.
CURÉ À SALZANO
Agé de 32 ans, il fut nommé archiprêtre de Salzano où il restera pendant neuf ans. Ses revenus étaient un peu plus important ici, mais ils servaient aux pauvres et aux malades. Il pensait à tous, excepté à lui-même, heureux seulement quand il pouvait faire du bien au prochain.
En neuf ans, il avait gagné les cœurs des paroissiens par sa parole, par ses actes et l'exemple d'une vie sainte.
CHANOINE À TREVISE
En apprenant que L'Èvêque voulait le nommer chanoine, il demanda à êtredispensé de cette charge, mais en vain. A Trévise aussi Mgr. Sarto distribuait en aumônes une bonne partie des ses revenus. Il voulait que personne ne le sût, selon le mot de l'Èvangile : « Que votre main gauche ignore ce que fait votre main droite » (Matthieu 6 : 3) ; mais il avait beau agir dans le secret, on sut bientôt qu'il venait en aide aux séminaristes pauvres.
Autant il était charitable pour les autres, autant par contre il était sévère pour lui-même : il se souciait peu de ses vêtements ou de ses chaussures. Quel bel exemple de charité pour son prochain... !
Son plus grand souci était que le peuple fût instruit de la religion, les enfants catéchisés et préparés avec soin à la première Communion.
LE SIÈGE EPISCOPAL
Les multiples mérites de cet homme de Dieu, ses vertus remarquables, sa sainteté de vie, son zèle pour le salut des âmes, sa compétence à gouverner le diocèse de Trévise étaient choses bien connues du Pape Léon XIII, qui, voulant lui témoigner sa confiance, le nomma à l'évêché de Mantoue.
L'humble Joseph Sarto, loin de s'en réjouir, regarda cette nomination comme un malheur et écrivit même au Vatican pour la faire révoquer, se déclarant indigne d'un tel honneur et incapable de porter ce fardeau; mais sa demande fut rejetée. Il partit donc pour Rome et fut sacré évêque.
Mgr. Sarto dut faire face à beaucoup de difficultés ; sa nouvelle fonction se présentant toute hérissée d'épines: nombreuses étaient les réformes à faire ; mais avec une inaltérable confiance en Dieu, il se mit au travail.
Il s'occupa d'abord du clergé : afin de relancer les vocations, il demanda que chacun selon son pouvoir vînt en aide aux séminaristes, de qui dépendait tout espoir d'un avenir meilleur pour le diocèse. Mgr. Sarto eut particulièrement à cœur de former les séminaristes à l'esprit sacerdotal, au zèle pour le salut des âmes jusqu'au sacrifice de soi-même..
Face au laissé aller qu'il y avait déjà à cette époque là dans certaines paroisses, il décida la tenue d'un Synode diocésain au terme duquel on y édita certaines prescriptions relatives à l'instruction religieuse du peuple :
- Explication, chaque dimanche, de l'Evangile ;
- Mieux préparer les enfants à la première Communion ;
- Création de cercles et associations catholiques de jeunes gens, pour les tenir éloignés des dangers ;
- Réorganisation des confréries.
CARDINAL ET PATRIARCHE
Le Pape Léon XIII le nommait en juin 1892 cardinal. Une fois de plus, il demanda à être dispensé de ces fonctions, mais en vain, et se soumit à la volonté de Dieu.
En octobre de cette année là, il alla revoir sa mère bien-aimée et sa ville natale et baptisa grand nombre d'enfants. Hélas, ce fut la dernière fois qu'il embrassa sa chère maman. Pour perpétuer le souvenir de la pieuse femme, on grava sur sa tombe cette inscription composée par son fils :
MARGUERITE SANSON
FEMME EXEMPLAIRE, ÈPOUSE VERTUEUSE
MÈRE INCOMPARABLE
LE 4 MAI 1852
PERDIT SON MARI BIEN-AIMÈ
JEAN-BAPTISTE SARTO
RÉSIGNÉE ET CALME
DANS LES PEINES COMME DANS LES JOIES
AVEC UN COURAGE VIRIL
ELLE ÉLEVA CHRÉTIENNEMENT SES NEUF ENFANTS
LE 2 FÉVRIER 1894
DANS SA QUATRE-VINGT UNIÈME ANNÉE
ELLE COURONNA
PAR LA MORT DU JUSTE
UNE VIE DE TRAVAIL ET DE SACRIFICE.
__________
POUR LEURS CHERS PARENTS
LE CARDINAL JOSEPH SARTO
SON FRÈRE ET SES SOEURS
DEMANDENT
L'ÉTERNELLE PAIX.
Le 25 novembre 1894, il officia pontificalement pour la première fois dans la Basilique St. Marc, à Venise. Né pauvre lui-même, il vécut toujours pauvre d'esprit, plein de pitié pour les souffrances des malheureux; aussi était-il toujours prêt à secourir ceux d'entre eux qui s'adressaient à lui. Souvent, il visitait les hôpitaux, les hospices d'aliénés et les prisons.
Les armoiries de Mgr. Sarto furent d'abord : "d'azur à l'ancre tridentée d'argent au naturel au dessus d'une mer agitée, illuminée d'une étoile d'or".
Les trois branches de l'ancre symbolisaient la foi, la charité et l'espérance ; "que nous retenons pour notre âme comme une ancre sûre et ferme" (Hebr. VI-19) ;
L'étoile rappelait Marie, Etoile de la mer ;
Devenu patriarche de Venise, il ajouta à ses armoiries le lion ailé tenant l'Evangile, qui représente l'évangéliste saint Marc, patron principal de l'auguste cité.
Devenu Pape, Sa Sainteté Pie X a conservé le lion dans ses armes, y ajoutant seulement les insignes du Souverain Pontificat.
UN PAPE REMARQUABLE
Le 20 juillet 1903, Léon XIII rendit son âme à Dieu. Le soir du 31 juillet, les Cardinaux entrèrent en Conclave.
Suite à ce veto, le choix du Conclave se porta en faveur du Cardinal Sarto. A chaque tour de scrutin les voix allaient croissant, et il supplia très humblement ses collègues de ne plus voter pour lui. Il s'efforçait, après chaque tour, d'énumérer avec preuves à l'appui, les titres qui lui manquaient, d'après lui, pour pouvoir être Pape ; mais Dieu avait décidé autrement: Au septième tour le Cardinal Sarto fut élu Successeur de saint Pierre, le 4 août 1903, par 50 voix en sa faveur.
L'humble élu, la tête basse, les yeux fermés et les lèvres murmurant une prière, écoute la sentence, et selon la formule habituelle, le Cardinal doyen s'approche de lui et l'interroge : « Acceptez-vous votre élection, selon les règles canoniques, au Souverain Pontificat ? ». L'auguste élu, levant au ciel des yeux baignés de larmes dit, à l'exemple du Sauveur au Jardin des Oliviers : « Si ce calice ne peut être éloigné de moi, que la volonté de Dieu soit faite : J'accepte ».
Très émouvante fut la cérémonie du couronnement, le 9 août 1903, dans la basilique saint Pierre où Pie X y célébra sa toute première Messe en tant que Souverain Pontife. La cérémonie dura cinq heures.
Durant les onze années de son pontificat, ce ne sont pas moins de 3 300 documents officiels qu'il rédigera pour restaurer tout dans le Christ : « Nous déclarons que notre but unique, dans l'exercice du suprême Pontificat, est de tout restaurer dans le Christ afin que le Christ soit tout et en tout », écrivait-il dans sa première Encyclique.
LE DEFENSEUR DE JESUS-CHRIST ET DE SON EGLISE
Quel est le rôle d'un Pape ?, demandais-je un jour au curé qui se chargeait de faire le catéchisme. Le Pape, me dit-il, en sa qualité de Vicaire de Jésus-Christ sur la terre et défenseur de l'Eglise, a pour rôle de maintenir intacte la foi et la doctrine catholique. Voilà une définition dont on devrait s'en inspirer aujourd'hui encore !... A peine monté sur le trône pontifical, Pie X se mit courageusement à l'œuvre .
Un peu plus d'un an après son élection, Pie X dut faire face à l'injuste loi française de séparation de l'Eglise et de l'état, votée par le parlement, le 9 décembre 1905. Les effets de cette loi se firent sentir aussitôt :
- Spoliation des biens du clergé ;
- Persécution contre les institutions de bienfaisance ;
- Dissolution des congrégations religieuses ;
- Attaque sans merci contre les Sœurs des hôpitaux, des écoles ; des orphelinats et des asiles d'aliénés.
Pourtant, combien de services n'avaient-elles pas rendus à la France, ces Sœurs qui avaient quitté tout ce que leur offrait le monde !
C'est dans ce contexte que Pie X protesta énergiquement : par l'Encyclique Vehementer du 11 février 1906 ; le Pape condamna solennellement la loi de séparation ; puis, près d'un an plus tard, il condamna dans son Encyclique « Une fois encore » la persécution contre l'Eglise, en France.
L'Eglise du Portugal fut elle aussi persécutée, d'une manière plus violente et plus barbare que l'avait été celle de France. Là encore, Pie X se conduisit comme il s'était conduit pour la France : L'Encyclique Jamdudum in Lusitania du 24 mai 1911 condamna les lois de persécutions et renouvela l'appel à l'union et à la persévérance dans la foi catholique.
Ainsi, une seconde fois, le Pape Pie X, avec une charité évangélique, vint au secours des victimes de la persécution, accueillant par la même occasion, au Vatican, les prêtres et évêques portugais.
Le 24 mai 1910, il publia l'Encyclique Editae saepe dans laquelle il mettait en relief sa force d'âme dans la lutte contre les erreurs du temps. Il indiquait les caractères qui distinguent la vraie réforme de la fausse, en démasquant les prétendus réformateurs dont le but inavoué était de détruire la foi. C'est pourquoi, Pie X exhortait tous les fidèles à vivre en bons chrétiens, à fréquenter les sacrements et à se dépenser pour le salut des âmes.
IL eut également à protester contre les vexations des indiens du Pérou et des autres pays voisins.
Les incroyants eux-mêmes ne purent s'empêcher d'admirer l'œuvre de Pie X : c'est ainsi que, le 24 juin 1914, la Serbie conclut un Concordat aux termes duquel les catholiques de ce pays jouiraient désormais d'une pleine liberté dans l'exercice du culte, et un Séminaire ouvrit à Belgrade.
LE VENGEUR DE LA FOI
Déjà à l'époque, des théories nouvelles menaçaient l'Eglise. Certains éprouvaient la démangeaison de réformer les doctrines catholiques en les remplaçant par d'autres mieux adaptées aux conditions des temps modernes ; Dieu devrait-il être au service de l'homme ? Hérésie aujourd'hui largement répandue par la doctrine progressiste...
Les modernistes, donc, commençaient à s'infiltrer un peu de partout. Pie X s'en inquiéta pour le salut des âmes et pour la doctrine même de Eglise. Le 8 septembre 1907, il publia son admirable Encyclique Pascendi dominici gregis contre le modernisme.
LE REFORMATEUR
Le Pape Pie X réglementa aussi la prédication et l'enseignement du catéchisme
Le 20 décembre 1905, il publia le décret Sacra Tridentina Synodus où il exhortait à la Communion fréquente et quotidienne, tous les fidèles ayant atteint l'âge de raison. Ce fut un véritable réveil universel de la dévotion à l'Eucharistie.
Constatant qu'un peu partout on retardait d'une façon abusive l'acte solennel de la première Communion, il décida que celle-ci se ferait désormais à l'âge de sept ans.
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LE LITURGISTE
a et là, les compositions profanes et théâtrales prenaient le pas sur le chant grégorien qui, par ailleurs commençait à être dénaturé par les liturgistes.
Dans son Encyclique Motu proprio du 22 novembre 1903, le Pape Pie X s'élevait avec force contre cette profanation. Il créa une commission spécialement chargée de rétablir dans sa beauté primitive le chant liturgique, et fonda l'école supérieure de musique sacrée.
A ses réformes nécessaires, il se devait d'y ajouter celle du Bréviaire et du Missel
Pie X canonisa donc quatre Saints et béatifia soixante-treize Bienheureux, dont Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, les seize Carmélites de Compiègne, Religieuses Martyrs sous la Révolution française, exécutées en 1794, Jeanne d'Arc, Fille de paysans, elle délivra la France des anglais et Jean Eudes, fonda la congrégation N.D de la Charité du refuge, et la Société de Jésus et de Marie.
Le cinquantième anniversaire de la proclamation du Dogme de l'Immaculée Conception fut pour Pie X un motif de plus de faire aimer la Vierge Marie. Quatre ans plus tard, on y célébra le cinquantenaire de l'Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes
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LE LEGISLATEUR[/center]
En France, la famille commençait à être attaquée par les idées franc-maçonnes. Aussi, pour protéger l'intégrité de la famille, Pie X modifia, par décret Ne temere, du 2 août 1907, les règles relatives aux fiançailles et à la célébration du mariage.
LA MORT DU SAINT PAPE
1914 : la première guerre mondiale éclate !. On ne saurait dire la souffrance de Pie X à la pensée de l'affreuse tuerie sur les champs de bataille. L'ardente prière pour la paix qu'il envoya à tous les catholiques du monde, le 2 août 1914, fut l'expression la plus émouvante de sa douleur.
Une bronchite avait affaibli sa robuste constitution, mais surtout la vision de cette horrible guerre, de jour en jour plus sanglante, l'avait abattu. L'auguste malade passait ses journées et ses nuits à prier, pour le retour de la paix.
Cependant, son état de santé empirait de jour en jour.
Le 19 août 1914, il reçut les derniers sacrements. Il avait perdu déjà l'usage de la parole, mais il gardait sa lucidité et comprenait tout. Dans la nuit, le saint Pape rendait son âme à Dieu.
LE TESTAMENT DE PIE X
« Je suis né pauvre, j'ai vécu pauvre et je veux mourir pauvre. » Dans son testament, il demande que ses funérailles soient très simples. Il défend d'embaumer son corps, et veut qu'on l'ensevelisse dans les souterrains de la Basilique Vaticane.
Ce que Pie X lègue à ses sœurs suffit à peine à leur assurer le vivre et le couvert. Aussi, les parents du Serviteur de Dieu restèrent-ils, après sa mort, dans l'humble condition où ils se trouvaient lors de son élévation au Saint-Siège.
Le Pape Pie XII le proclama Bienheureux le 3 juin 1951 puis enfin Saint en 1954.
En résumé : Enfant de la terre, né dans une humble famille de Vénétie, Joseph Sarto est le symbole de la simplicité et de la fermeté dogmatique suivant sa doctrine: "Tout rénover dans le Christ". Curé, puis évêque de Mantoue, patriarche de Venise, pape enfin en 1903. L'époque était difficile. Ce début du XXe siècle voit en France la séparation de l'Église et de l'État, la montée du modernisme, les rapports difficiles de la religion et du politique. Saint Pie X a la réputation d'avoir beaucoup condamné: les prêtres modernistes qui sapent les fondements de la foi au Christ, comme "Le Sillon" qui voulait assimiler le christianisme au système politique de la démocratie. Il veut garder le cap, sans déviance. On retiendra surtout de ce petit paysan devenu berger de l'Église, le renouvellement de la liturgie et de la catéchèse, la béatification du Curé d'Ars qui lui permet de rappeler le rôle pastoral du clergé, et surtout son appel à la communion fréquente à laquelle il appelle désormais les petits enfants, bouleversant ainsi plusieurs siècles marqués par le jansénisme et le rigorisme sacramentaire.
Canonisé par Pie XII en 1954.
Sur ce site « chroniques de Rome »
https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2017/02/19/la-vision-du-pape-pie-x/ , on trouve une révélation troublante d’une vision révélée par ce saint pape…
Comme la connexion est excellente depuis ce matin de très bonne heure, j’en profite. Ce n'est pas trop long? Il faut reconnaître qu'on apprend bien des choses sur ts ces saints en piochant un peu partout ds les sites. Ça fait mal au d'être obligé de pratiquer des coupes sombres pr raccourcir les textes…
Je n’ai pas pensé tt de suite à faire souvent des sauvegardes sur une page word et… tt a disparu après avoir cliqué sur « prévisualisation » Grrrr ! !Voilà, j’en suis venue à bout et je vs souhaite à ts
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- Message n°241
Re: LE SAINT DU JOUR !!
Saint Christophe
Martyr en Lycie (3ème s.)
Martyr, son culte est attesté dès le Ve siècle, en Bithynie, où une basilique lui fut dédiée.
Son nom qui signifie "porte-Christ" l'a désigné comme protecteur de tous ceux qui utilisent des moyens de transport. Une belle légende le fait passeur d'un enfant au bord d'un torrent furieux, d'un enfant devenu si lourd que Christophe découvrit qu'il s'agissait de Jésus, celui qui a créé le monde.
"Christophore sancte, virtutes saut tibi tantae,
Qui te mane vident, nocturno tempore rident.
Christophore sancte, speciem qui eumque tuetur,
Ista nempe die non morte mala morietur.
Christophorum videas, postea tutus eas."
(Site de l'abbaye saint Benoît)
Illustration: peinture à l'huile - Saint Christophe portant l'enfant Jésus - Hieronymus Bosch - 1480-1490
Comment Saint Christophe est devenu le patron des voyageurs (Paroisse Saint Christophe Dakar, Sénégal)
Christophe de Lycie était un géant qui s’était libéré du pouvoir du diable et mis au service de Dieu. Il était passeur de voyageurs à travers un torrent impétueux. Un jour, arrive un petit enfant. S’appuyant sur son bâton, Christophe le prend sur ses épaules pour lui faire traverser le torrent et son danger mortel. Il s’étonne de son lourd poids mais l’enfant lui répond: 'en me portant, c’est le monde entier que tu as porté'
L'arme du Train l'a adopté comme saint patron pour pouvoir, de manière sereine, sous sa protection, accomplir pleinement les missions logistiques les plus éprouvantes. (Diocèse aux Armées françaises)
Il est souvent mentionné le 21 août sur les calendriers en France...
Au martyrologe romain, le 25 juillet:
En Lycie, saint Christophe, martyr au IIIe siècle.
Martyrologe romain
» Ici on adore le Saint-Sacrement depuis 107 ans jour et nuit
» Une prière de Saint Louis pour combattre le péché chaque jour
» Prière que saint Thomas d'Aquin récitait chaque jour devant l’image du Christ
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