Quand Dieu reste silencieux
« J’ai crié, et tu ne m’écoutes pas ! J’ai crié vers toi… et tu ne me secours pas ! » (Habakuk 1.2-3)
La Bible nous montre que parfois, Dieu garde le silence. Il nous faut prendre conscience de cette réalité. Ésaïe disait : « Tu es un Dieu qui se cache » et David implorait : « Dieu de ma louange, ne te tais point ! »
La liste des silences de Dieu est longue dans les Écritures. Quand le Seigneur se tait, nous devons garder la foi… et nous garder de deux écueils :
1) Le fatalisme : refusons de capituler, de baisser les bras, de nous dire que de toutes façons le Seigneur fait ce qu’il veut et que nous ne sommes que des petites fourmis impuissantes. N’oublions pas que lorsque Jésus a imploré sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », ce terrible temps de silence et d’épreuve a été suivi, trois jours plus tard, de l’aube glorieuse de la résurrection. L’espoir peut aussi rejaillir dans notre vie. Si nous gardons la foi et que nous nous engageons pour Dieu, il s’engagera pour nous !
2) La présomption : c’est l’attitude inverse, et elle est très courante à notre époque. Croire que le Seigneur exaucera tous nos désirs d’un claquement de doigt, tel un « garçon de café » ou un distributeur automatique, nous expose inévitablement à de nombreuses déceptions.
Dieu fera toutes choses belles en son temps. Il n’est jamais en retard et il ne nous fera pas attendre une heure de plus que nécessaire.
« Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la souffrance de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5.11).
Ma prière de ce jour :
Seigneur, je te fais confiance et je m’attends à toi. Tu sais pourquoi tu gardes le silence en ce moment. Je crois que tu n’es pas sourd et qu’au moment voulu, tu étendras ton bras puissant et tu m’aideras à sortir de ma pénible situation. Merci parce que, de même que le soleil brille toujours derrière les nuages, tu es sans cesse présent, attentif, plein d’amour pour moi. Je lève les yeux vers toi, car tu es mon espérance. Amen !
par Aline Neuhauser
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