28 mars 2015
"Chère communauté gay, vos enfants souffrent"
Charlotte d'Ornellas a traduit plusieurs passages d'une lettre de Heather Barwick, publiée dans The Federalist, dans laquelle la jeune femme, élevée par deux lesbiennes, s'adresse à sa "chère communauté gay" :
"« Je ne soutiens plus le mariage homosexuel », confie-t-elle, en précisant : « Non pas parce que vous êtes gay, je vous aime tant, mais en raison de la nature même de la relation homosexuelle. »
Pourquoi ? Parce que « cela promeut et normalise une structure familiale qui nous prive de quelque chose de précieux et de fondamental. On nous répète que nous n’avons pas besoin de ce que nous désirons naturellement et profondément. On nous répète que ça va aller. Mais ce n’est pas vrai, nous souffrons », explique-t-elle.C’est après s’être mariée que la jeune femme a réalisé combien l’absence d’un père était douloureuse, « en voyant mes enfants aimer et être aimés par leur père ». « J’aime la partenaire de ma mère, précise la jeune femme, mais une autre femme ne remplacera jamais le père que j’ai perdu (…] C’est une chose étrange et troublante de vivre avec cette douleur profonde de rechercher un père, un homme, dans une communauté qui prétend que les hommes sont inutiles. »
Heather Barwick sait que les homosexuels peuvent être de bons parents. Elle sait aussi que « tant de causes peuvent faire souffrir les enfants dans une famille : divorce, abandon, infidélité, viol, mort… » mais « la meilleure et la plus belle structure familiale est celle dans laquelle les enfants grandissent avec un père et une mère », écrit celle qui refuse désormais que l’on impose sa souffrance à d’autres enfants.
Elle supplie cette communauté gay qu’elle « aime tant » et qui lui a « tant appris » d’entendre cette souffrance, dans un message poignant :"Un grand nombre d’entre nous a peur de parler et de vous dire sa peine et sa souffrance parce que quelles que soient les raisons, vous n’avez jamais l’air de nous écouter. Vous ne voulez pas entendre. Si nous disons que nous souffrons d’avoir été élevés par des parents homosexuels, nous sommes ignorés ou catalogués comme haineux. Cela n’a rien à voir avec la haine du tout […]
Je sais que vous avez vraiment été haïs et que vous avez réellement souffert […] J’étais là.
J’ai pleuré et j’ai ressenti la colère directement dans la rue avec vous.
Mais ce n’est pas moi. Ce n’est pas nous."
Posté le 28 mars 2015 à 15h51 par Louise Tudy Salon Beige